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  • Acacia
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • je mettrai le cèdre, l’acacia, et le myrte, et l’arbre à huile.” Cette parole prophétique annonce que trois arbres, qui poussent normalement dans un sol riche et fertile, voisineront avec l’acacia, qui, lui, aime le désert, et cela grâce à l’intervention de Dieu pour irriguer le sol. — És. 41:17, 18.

      L’hébreu shittâh vient d’une racine qui signifie “transpercer”. Il désigne donc un arbre épineux. Ce terme convient fort bien à l’acacia dont les branches, qui se déploient largement, sont couvertes d’épines. Les branches de cet acacia se mêlent généralement à celles des acacias voisins, si bien qu’ils constituent ensemble des bosquets, d’où sans doute l’utilisation dans presque tous les cas du pluriel shittîm. L’acacia peut atteindre de 6 à 8 mètres de haut, mais on ne le trouve bien souvent qu’à l’état d’arbrisseau. Son feuillage plumeux est doux au toucher. Il a des fleurs jaunes et odorantes, et ses fruits sont enfermés dans des gousses incurvées et effilées. Son écorce noire et rugueuse entoure un bois dur et compact à la texture serrée qui ne craint pas les ravages des insectes. Étant donné ces caractéristiques et le fait qu’il pousse dans le désert, l’acacia convenait particulièrement comme matériau pour la construction du tabernacle et la fabrication de son mobilier. Il servit notamment à la fabrication de l’arche de l’alliance (Ex. 25:10; 37:1), de la table du pain de présentation (Ex. 25:23; 37:10), des autels (Ex. 27:1; 37:25; 38:1), des barres servant à porter ce mobilier (Ex. 25:13, 28; 27:6; 30:5; 37:4, 15, 28; 38:6), des colonnes pour le rideau et le voile (Ex. 26:32, 37; 36:36), ainsi que des cadres (Ex. 26:15; 36:20) et de leurs traverses (Ex. 26:26; 36:31).

      Le bois d’acacia est aujourd’hui encore très apprécié en ébénisterie en raison de sa texture serrée, de sa couleur brun-jaune et de sa durabilité. Les anciens Égyptiens utilisaient l’acacia pour les sarcophages où ils déposaient les momies et pour construire leurs barques. Certaines variétés fournissent au commerce la gomme arabique.

  • Acan
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    • ACAN

      (ACAR, I Chron. 2:7) (tourment, tourmenteur).

      Fils de Carmi, de la maison de Zabdi, de la famille de Zérah, de la tribu de Juda. Quand les Israélites traversèrent le Jourdain, Jéhovah leur ordonna formellement de veiller à ce que les prémices de la conquête, la ville de Jéricho, deviennent “une chose vouée à la destruction; elle appartient à Jéhovah”. Tout son argent et son or devaient entrer dans le trésor de Jéhovah (Josué 6:17, 19). Mais Acan enterra secrètement sous sa tente un vêtement coûteux de Schinéar, un lingot d’or de cinquante sicles et deux cents sicles d’argent qu’il avait trouvés (Josué 7:21). En réalité, il avait volé Dieu. Étant donné que son ordre formel avait été transgressé, quand les Israélites attaquèrent Aï, la ville suivante, Jéhovah leur retira sa bénédiction, et ils furent vaincus. Qui était coupable? Personne n’ayant avoué, tout Israël fut mis à l’épreuve. Tribu par tribu, puis famille par famille de la tribu de Juda et enfin homme par homme de la famille de Zabdi, on s’approcha de Jéhovah jusqu’à ce que Acan, la cause du tourment, ‘fût pris’. (Josué 7:4-18.) C’est alors seulement qu’il avoua son péché. L’exécution de la sentence ne tarda pas. Acan, sa famille et tout son bétail furent d’abord lapidés à mort, après quoi, avec tous les autres biens d’Acan, ils furent brûlés dans la vallée d’Achor, nom qui signifie lui aussi “tourment”. — Josué 7:19-26.

  • Acan, II
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    • ACAN, II

      {Article non traduit.}

  • Acar
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    • ACAR

      {Article non traduit.}

  • Accad
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    • ACCAD

      (forteresse).

      Une des quatre villes fondées par Nimrod et qui constituèrent “le commencement de son royaume”. (Gen. 10:10.) On a identifié Accad (ou Akkad) à l’antique ville d’Agadé qui, d’après les découvertes archéologiques, était située sur l’Euphrate, près de Sippar, à environ cinquante kilomètres de Babylone, là où le Tigre et l’Euphrate coulent à très peu de distance l’un de l’autre. Toutefois, la situation précise d’Accad est inconnue.

      Le terme Akkad est également utilisé pour désigner toute la partie septentrionale de la région du monde qui fut appelée plus tard Babylonie. Akkad semble avoir joué un rôle très important en tant que ville royale ou principale de cette région sous le règne d’un roi nommé Sargon (pas celui d’Ésaïe 20:1). La partie méridionale de la Mésopotamie était, quant à elle, connue sous le nom de Sumer. La Babylonie étendit sa domination au delà de ces deux régions, mais, dans les textes babyloniens, le roi de Babylone continue d’être appelé “roi d’Akkad” jusqu’à la chute de Babylone en 539. D’après le cylindre de Cyrus, le conquérant de Babylone se donnait le titre de “Roi de Babylone, roi de Sumer et d’Akkad”.

      Les Akkadiens semblent avoir surpassé les Sumériens pour ce qui est de la sculpture et de l’art des sceaux. Aujourd’hui, par “akkadien” on entend l’ancienne écriture cunéiforme assyrienne et babylonienne.

  • Accident, accidentel
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    • ACCIDENT, ACCIDENTEL

      {Article non traduit.}

  • Acco
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    • ACCO

      (chaleur étouffante; sable chaud).

      Ville portuaire située à l’extrémité nord de la baie d’Acco (ou Acre), large golfe en forme de croissant, dont la pointe méridionale, à quelque 13 kilomètres plus au sud, est constituée par le mont Carmel qui s’avance profondément dans la Méditerranée. Situé à environ 50 kilomètres au sud de Tyr, Acco fut le plus important port maritime de la côte palestinienne, qui n’en comptait guère, jusqu’à ce que Hérode le Grand eût créé le port artificiel de Césarée en faisant construire des digues. Le port d’Acco n’avait pas la qualité de ceux de Phénicie, plus au nord, et n’offrait qu’un abri médiocre contre les vents de la mer, mais il occupait une position stratégique non loin de la voie d’accès à la très fertile plaine d’Esdrelon. D’autre part, plusieurs routes commerciales le reliaient à la Galilée, à la vallée du Jourdain et à d’autres lieux à l’est. On exportait depuis Acco du bois, des objets d’art et des céréales.

      Acco faisait partie du territoire de la Terre promise attribué à la tribu d’Aser, mais celle-ci n’expulsa pas les Cananéens qui y habitaient (Juges 1:31, 32). Cette ville n’est mentionnée qu’une seule fois dans les Écritures hébraïques, mais son nom apparaît plus souvent dans les textes profanes. Par exemple, on le trouve plusieurs fois dans les lettres d’el-Amarna. D’autres textes révèlent qu’Acco fut prise par les rois assyriens Salmanasar, Sennachérib et Assurbanipal. Les livres apocryphes mentionnent également cette ville comme un centre d’opposition durant la domination des Maccabées (I Maccabées 5:15, 22, 55; 12:45-48; 13:12). Son nom avait alors été changé en celui de Ptolémaïs, en l’honneur d’un des Ptolémées, rois d’Égypte.

      L’empereur Claude éleva Ptolémaïs (Acco) au rang de colonie romaine. Aux jours des apôtres, il y avait un groupe de chrétiens dans cette ville. Revenant de son troisième voyage missionnaire, Paul accosta à Acco et il y resta un jour, durant lequel il visita les frères, avant de se rendre à Césarée puis à Jérusalem. — Actes 21:7.

      De nos jours, Acco est éclipsée par la ville moderne d’Haïfa, à l’autre extrémité de la baie.

      [Illustration, page 25]

      Quartier, face à la mer, de la ville qui occupe aujourd’hui le site de l’ancienne Acco.

  • Accoucheuse
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    • ACCOUCHEUSE

      Femme qui aide une mère à accoucher. Après la naissance de l’enfant, c’est elle qui coupe le cordon ombilical et qui lave le nouveau-né. Dans les temps anciens, elle le frottait avec du sel puis elle l’enveloppait dans des langes, des bandelettes de tissu. — Ézéch. 16:4.

      C’étaient parfois des amies intimes, des parentes ou des femmes âgées de la communauté qui faisaient fonction d’accoucheuses. Toutefois, en raison des connaissances, de l’habileté et de l’expérience spéciales indispensables, surtout quand l’accouchement s’annonçait difficile, quelques femmes en faisaient leur métier. Dans le cas de Rachel, qui était sur le point de donner naissance à Benjamin et qui “avait des couches pénibles”, l’accoucheuse put lui assurer qu’elle aurait un fils. Mais Rachel ne survécut pas à l’accouchement (Gen. 35:16-19). Durant les couches difficiles de Tamar, qui donna le jour à des jumeaux, Pérès et Zérah, l’accoucheuse s’empressa de marquer celui des deux qu’elle croyait être le premier-né. En effet, quand Zérah tendit la main, elle y attacha promptement un morceau d’écarlate. Mais l’enfant retira sa main et c’est son frère qui sortit le premier, provoquant chez sa mère une rupture périnéale. — Gen. 38:27-30.

      Durant l’esclavage en Égypte, les accoucheuses d’entre les Israélites se trouvèrent dans une situation délicate et dangereuse. En effet, Pharaon fit venir deux d’entre elles, Schiphrah et Puah, et leur ordonna de faire mourir dès leur naissance tous les nouveaux-nés mâles des Hébreux. Ces deux femmes étaient probablement à la tête de la profession et devaient, en tant que responsables, transmettre les ordres de Pharaon aux autres accoucheuses (Ex. 1:15-19). Parce qu’elles le craignirent et refusèrent de participer à un infanticide, Jéhovah les bénit et les récompensa en leur donnant de la famille. — Ex. 1:20, 21.

  • Accub
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    • ACCUB

      {Article non traduit.}

  • Accusation
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    • ACCUSATION

      {Article non traduit.}

  • Achab
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    • ACHAB

      (frère de père).

      Fils d’Omri et roi du royaume septentrional d’Israël. Il régna à Samarie pendant vingt-deux ans, de 940 à 919 avant notre ère, et, à sa mort, son fils Achaziah lui succéda. — I Rois 16:28, 29; 22:40, 51.

      IL EXCUSE LE FAUX CULTE

      Le règne d’Achab se révéla être l’un des plus mauvais de l’histoire d’Israël en ce qui concerne le culte pur, domaine extrêmement important. Non seulement il perpétua le culte corrompu qui consistait à adorer Jéhovah au moyen des veaux d’or, pratique instituée par Jéroboam, mais il laissa le culte de Baal contaminer Israël surtout après son mariage précoce avec Jézabel, fille d’Ethbaal, roi de Sidon. Citant Ménandre, historien de l’Antiquité, Josèphe parle d’Ethbaal sous le nom d’Ithobal et précise (Contre Apion, liv. I, chap. XVIII, 123) que celui-ci fut d’abord prêtre d’Astarté avant d’assassiner le roi et de le remplacer sur le trône. Sous l’influence de sa femme païenne Jézabel, Achab se mit à pratiquer le culte de Baal; il lui bâtit un temple et dressa un poteau sacré en l’honneur d’Aschtoreth (Astarté) (I Rois 16:30-33). Peu après, il y avait quatre cent cinquante prophètes de Baal et quatre cents prophètes du poteau sacré, tous nourris à la table royale de Jézabel (18:19). Les vrais prophètes de Jéhovah furent tués par l’épée, et seule l’intervention d’Obadiah, chef de la maison d’Achab et homme de foi, permit de sauver cent d’entre eux. En effet, il les cacha dans des cavernes où ils se nourrirent de pain et d’eau. — 18:3, 4, 13; 19:10.

      Élie avertit Achab que, parce qu’il s’était mis à pratiquer le culte de Baal, il surviendrait une terrible sécheresse qui, selon Luc 4:25 et Jacques 5:17, dura trois ans et demi (I Rois 17:1; 18:1). La pluie ne reviendrait qu’à la parole d’Élie. Bien que Achab l’ait fait rechercher dans toutes les nations et dans tous les royaumes d’alentour, le prophète ne se montra qu’au moment voulu (17:8, 9; 18:2, 10). Achab tenta alors de le rendre responsable de la sécheresse et de la famine, accusation qu’Élie réfuta en montrant que le culte de Baal, favorisé par Achab, était la cause véritable de ces fléaux. L’épreuve qui se déroula au sommet du mont Carmel démontra que Baal était une divinité imaginaire et que Jéhovah était le vrai Dieu. Sur l’ordre d’Élie, les prophètes de Baal furent tués et, peu après, une pluie torrentielle mit fin à la sécheresse (18:17-46). Achab retourna à Jizréel auprès de sa femme à qui il apprit le coup qu’Élie avait porté au baalisme. Jézabel réagit par de violentes menaces à l’égard d’Élie, ce qui incita ce dernier à fuir jusqu’au mont Horeb. — 19:1-8.

      CONSTRUCTION DE LA CAPITALE ET VICTOIRES SUR LA SYRIE

      On pense qu’entre autres travaux de construction, Achab acheva les fortifications de la ville de Samarie, qui, d’après les fouilles archéologiques, consistaient en trois murailles extrêmement solides et remarquablement bien exécutées. On a mis au jour la plate-forme d’un palais mesurant 96 mètres du nord au sud et dont les murs laissaient voir qu’ils avaient été recouverts de marbre blanc. On a découvert de nombreux panneaux d’ivoire, destinés à la décoration du mobilier ainsi qu’au lambrissage des murs, qui venaient peut-être de “la maison d’ivoire” d’Achab dont il est fait mention en I Rois 22:39 (comparez avec Amos 3:15; 6:4). Cependant, la richesse de Samarie et son excellente position stratégique furent bientôt mises à l’épreuve lorsque le Syrien Ben-Hadad, à la tête d’une coalition de trente-deux rois, vint mettre le siège devant la ville. Tout d’abord, Achab accepta humblement les exigences des agresseurs, mais ensuite il refusa de les laisser se livrer à un véritable pillage de son palais. Les négociations de paix échouèrent et, guidé par Dieu, Achab recourut à une ruse de guerre pour surprendre et exterminer l’ennemi. Toutefois, Ben-Hadad réussit à s’échapper. — I Rois 20:1-21.

      Convaincu que Jéhovah était seulement “un Dieu de montagnes”, Ben-Hadad revint l’année suivante avec des forces militaires tout aussi puissantes. Mais cette fois, il prit position à Aphec, dans la vallée d’Esdrelon, sans s’aventurer dans la région montagneuse de Samarie. À Aphec, près de Jizréel, qui était son lieu de résidence de prédilection, Achab possédait un palais (I Rois 21:1). Quand les armées israélites sortirent pour affronter l’ennemi sur le champ de bataille, elles étaient comme “deux minuscules troupeaux de chèvres” comparées à l’immense armée des Syriens. Encouragées par la promesse de Jéhovah qui avait dit que sa force n’était pas fonction de la topographie des lieux, les armées d’Achab remportèrent une victoire écrasante sur l’ennemi (20:26-30). Mais, tout comme le roi Saül n’avait pas exécuté Agag l’Amalécite, Achab épargna Ben-Hadad et conclut avec lui une alliance aux termes de laquelle les villes qui avaient été prises seraient rendues à Israël. De plus, des rues de Damas seraient assignées à Achab, probablement pour qu’il y établisse des commissaires israélites qui s’occuperaient des intérêts économiques et politiques de son royaume dans la capitale syrienne (20:31-34). Comme Saül, Achab fut condamné par Jéhovah qui lui fit savoir que le malheur viendrait sur lui et sur son peuple. — 20:35-43.

      MEURTRE DE NABOTH, SES CONSÉQUENCES

      Au cours d’une période de paix de trois ans, Achab entreprit d’acheter la vigne de Naboth, le Jizréelite. Il convoitait cette parcelle de terre attenante à celle sur laquelle il avait fait construire son palais. Comme Naboth refusait de la vendre, en alléguant la loi divine relative à l’inviolabilité des possessions héréditaires, Achab rentra chez lui très irrité et là, allongé sur sa couche, le visage tourné vers le mur, il refusa de manger. Lorsqu’elle apprit la raison de l’abattement de son mari, la païenne Jézabel écrivit des lettres au nom d’Achab pour faire assassiner Naboth après un simulacre de procès pour blasphème. Quand Achab alla prendre possession du terrain tant désiré, Élie vint vers lui et l’accusa en termes cinglants d’être un assassin et de s’être vendu pour faire le mal, excité par sa femme païenne. De même que les chiens avaient lapé le sang de Naboth, pareillement ils laperaient le sang d’Achab. Quant à Jézabel et à la descendance d’Achab, elles serviraient de nourriture aux chiens et aux oiseaux nécrophages. Le message d’Élie toucha Achab. Profondément affligé, il jeûna et revêtit le sac, tandis que tour à tour il demeurait prostré ou marchait de long en large avec accablement. C’est pourquoi Achab bénéficia d’une certaine miséricorde quant à l’époque où le malheur devait frapper sa maison. — I Rois 21:1-29.

      Les relations d’Achab avec le royaume de Juda, au sud, furent resserrées grâce à une alliance par mariage, sa fille Athalie ayant épousé Joram, fils du roi Josaphat (I Rois 22:44; II Rois 8:18, 26; II Chron. 18:1). Au cours d’une visite amicale que Josaphat lui rendit à Samarie, Achab réussit à le persuader de se joindre à lui dans sa tentative pour reprendre Ramoth-Galaad aux Syriens, lesquels n’avaient sans doute pas respecté entièrement les clauses de l’alliance conclue par Ben-Hadad. Alors qu’un groupe de faux prophètes prédisaient en chœur le succès de l’entreprise, le prophète Micaïah, que le roi Achab haïssait mais qui avait été appelé sur l’insistance du roi Josaphat, annonça un malheur certain. Achab ordonna l’arrestation de Micaïah et, s’obstinant dans son projet, il déclencha l’attaque, tout en prenant la précaution de se déguiser. Mais, frappé par un archer syrien, il mourut après une longue agonie. On ramena son corps à Samarie pour l’ensevelir, et quand “on se mit à laver le char de guerre à l’étang de Samarie, (...) les chiens lapaient son sang”. Le grand bassin artificiel qui a été mis au jour au nord de la grande cour du palais de Samarie pourrait être le lieu où cette prophétie s’est accomplie. — I Rois 22:1-38.

      INSCRIPTIONS MOABITES ET ASSYRIENNES

      Il est fait mention de la reconstruction de Jéricho durant le règne d’Achab, travaux qui ont pu être entrepris dans le cadre d’un programme qui visait à affermir la domination d’Israël sur Moab (I Rois 16:34; comparez avec II Chroniques 28:15). La stèle de Mésa, gravée du temps du roi Mésa de Moab, parle de la domination du roi Omri et de son fils (Achab) sur ce pays.

      Des inscriptions assyriennes relatives à la bataille qui opposa Salmanasar III à une coalition de douze rois à Qarqar, donnent le nom de Ahabbu, membre de cette alliance. La plupart des biblistes s’accordent pour voir là une référence au roi Achab d’Israël. Voyez cependant l’article SALMANASAR qui montre pour quelles raisons cette identification est sujette à caution.

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      Voir CUIVRE.

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