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Bavardage, calomnieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Royaume à leurs auteurs et à ceux qu’ils incitent à pratiquer le mal (Gal. 5:19-21). Même si un calomniateur est rusé et trompeur, sa méchanceté sera dévoilée dans la congrégation (Prov. 26:20-26). Jésus démasqua Judas, le calomniateur (Jean 6:70), devant ses apôtres et il le chassa, le livrant ainsi à Satan pour sa destruction. — Mat. 26:20-25; Jean 13:21-27; 17:12.
L’insulte est une forme de calomnie. Les insulteurs méritent d’être retranchés de la congrégation chrétienne, car les Écritures les condamnent, les jugeant indignes de vivre (I Cor. 5:11; 6:9, 10). La calomnie et l’insulte sont souvent associées à la rébellion contre Dieu ou contre ceux qu’il a dûment établis pour diriger la congrégation de son peuple. Un exemple typique est celui de Coré qui, avec d’autres rebelles, calomnia Moïse et Aaron, se rebellant ainsi contre les dispositions divines (Nomb. 16:1-3, 12-14). Jude attire notre attention sur ces rebelles et sur leur fin, et il se sert de leur exemple pour mettre en garde les chrétiens contre les propos injurieux, les murmures, les critiques et les déclarations de “choses pompeuses”. — Jude 10, 11, 14-16.
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BavvaïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BAVVAÏ
{Article non traduit.}
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BazluthAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BAZLUTH
{Article non traduit.}
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BdelliumAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BDELLIUM
(héb. bedôlaḫ; gr. bdellion).
Gomme-résine aromatique qui ressemble à la myrrhe et qui est parfois utilisé pour adoucir celle-ci. Elle est produite par un arbre (Commiphora africana) qui pousse dans le nord-ouest de l’Afrique et en Arabie, ainsi que par un autre arbre de la même famille que l’on trouve dans le nord-ouest de l’Inde. C’est une espèce d’arbrisseau ou de buisson rabougri et épineux dont le feuillage est clairsemé et qui pousse dans des endroits chauds et ensoleillés. Quand on incise l’écorce, un suc ou résine aromatique dégoutte et forme des “larmes” rondes ou ovales de 2,5 à 5 centimètres de diamètre. Une fois recueillies, ces “larmes” se solidifient et deviennent comme de la cire, mais translucides, un peu comme des perles.
En Nombres 11:7, la manne que les Israélites recueillaient durant leur marche à travers le désert est décrite comme ayant “l’aspect du bdellium”. Elle avait auparavant été comparée au “givre sur la terre”. (Ex. 16:14.) Cela correspond à la couleur blanchâtre du bdellium. Parlant de la manne, Josèphe (Histoire ancienne des juifs, liv. III, chap. I, par. 5) la compare à “une gomme qu’on nomme bdellion”.
[Illustration, page 183]
Arbuste qui donne le bdellium.
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BéaliahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉALIAH
{Article non traduit.}
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BéalothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉALOTH
{Article non traduit.}
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Beau-frèreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BEAU-FRÈRE
Voir LÉVIRAT.
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Beau-pèreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BEAU-PÈRE
Dans les Écritures hébraïques le mot ḫam désigne le père du mari (Gen. 38:13, 25; I Sam. 4:19, 21) et ḫamôth, la mère du mari (la belle-mère de la femme). — Ruth 1:14; Michée 7:6.
Le beau-père du mari, c’est-à-dire le père de sa femme, est désigné par une forme participiale au masculin du verbe hébreu ḫathan. La même forme au féminin désigne sa belle-mère (Deut. 27:23). D’autres forme du verbe ḫathan sont traduites par “alliance par mariage”. — Deut. 7:3; I Sam. 18:20-27; I Rois 3:1; II Chron. 18:1.
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Beaux-PortsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BEAUX-PORTS
Voir CRÊTE, CRÉTOIS.
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BébaïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉBAÏ
{Article non traduit.}
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BécorathAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉCORATH
{Article non traduit.}
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BedadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BEDAD
{Article non traduit.}
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BedanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BEDAN
{Article non traduit.}
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BédéïahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉDÉÏAH
{Article non traduit.}
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BéeliadaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉELIADA
{Article non traduit.}
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BéelzébubAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉELZÉBUB
{Article non traduit.}
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BéerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉER
{Article non traduit.}
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BeéraAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BEÉRA
{Article non traduit.}
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BeérahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BEÉRAH
{Article non traduit.}
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Béer-ÉlimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉER-ÉLIM
{Article non traduit.}
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BeériAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BEÉRI
{Article non traduit.}
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Béer-Lahaï-RoïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉER-LAHAÏ-ROÏ
{Article non traduit.}
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BéerothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉEROTH
{Article non traduit.}
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Béeroth Bené-JaacanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉEROTH BENÉ-JAACAN
{Article non traduit.}
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BéerothiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉEROTHITE
{Article non traduit.}
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Béer-SchébaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉER-SCHÉBA
(puits du serment ou puits des sept).
Nom de l’emplacement d’un puits et plus tard d’une ville située dans le sud du territoire de Juda. Cette ville est généralement identifiée à la moderne Bîr es-Sébaʽ, sur la rive septentrionale du ouadi es-Sébaʽ, ou au tell es-Sébaʽ, situé à quelques kilomètres plus à l’est. Béer-Schéba est donc placée entre la côte méditerranéenne et l’extrémité méridionale de la mer Morte, à 45 kilomètres d’Hébron et à peu près à égale distance de Gaza, au sud-est. Béer-Schéba en vint à marquer les limites de la Palestine vers le sud, comme l’atteste l’expression proverbiale “depuis Dan jusqu’à Béer-Schéba” (Juges 20:1), ou inversement “de Béer-Schéba à Dan”. (I Chron. 21:2; II Chron. 30:5.) Après le schisme de la nation en deux royaumes, Béer-Schéba continua de marquer l’extrémité méridionale du royaume de Juda, comme cela ressort des expressions “depuis Guéba jusqu’à Béer-Schéba” (II Rois 23:8) et “depuis Béer-Schéba jusqu’à la région montagneuse d’Éphraïm”, où commençait le royaume septentrional d’Israël (II Chron. 19:4). Dans la période postexilienne, Béer-Schéba désignait un territoire plus restreint, celui occupé par les rapatriés de Juda et qui s’étendait de Béer-Schéba “jusqu’à la vallée de Hinnom”. — Néh. 11:27, 30.
En fait, la Terre promise comprenait d’autres villes au sud de Béer-Schéba, de même qu’il y avait des villes israélites au nord de Dan. Toutefois, Béer-Schéba et Dan étaient situées aux frontières naturelles du pays. Béer-Schéba, quant à elle, était au sud des montagnes de Juda, à la lisière du désert. En outre, c’était l’une des principales villes de Juda (avec Jérusalem et Hébron), et cela non seulement parce qu’elle était très bien approvisionnée en eau par rapport aux localités voisines, ce qui, soit dit en passant, favorisait la culture et l’élevage du gros et du petit bétail, mais aussi parce qu’elle se trouvait à l’intersection de grandes voies de communication. Depuis l’Égypte, une route antique suivait le “Chemin des puits” jusqu’à Béer-Schéba par Cadès-Barnéa; elle était rejointe par une autre voie de communication qu’empruntaient les caravanes venant des “Royaumes des aromates” de la péninsule arabique pour se rendre en Philistie ou en Juda. De Ézion-Guéber, à l’extrémité septentrionale du golfe d’Aqaba, partait une autre route qui suivait l’Arabah puis obliquait vers l’ouest, pour passer par la montée d’Acrabbim et aboutir à Béer-Schéba. Enfin, Béer-Schéba était reliée au reste de Juda par une route qui prenait la direction nord-est, traversait le plateau puis les montagnes de Juda jusqu’à Jérusalem et se poursuivait vers le nord.
Le site de Béer-Schéba est mentionné pour la première fois en rapport avec Agar, qui erra avec son fils Ismaël “dans le désert de Béer-Schéba”, après qu’Abraham l’eut renvoyée (Gen. 21:14). Comme elle s’attendait à voir son fils mourir de soif, elle s’éloigna de lui, mais Dieu entendit le garçon et dirigea Agar vers un puits (Gen. 21:19). Il s’agissait peut-être d’un puits qu’Abraham avait creusé quelque temps auparavant et qui ne portait toujours pas de nom à l’époque, comme cela ressort du récit suivant: Des prêtres s’étaient emparés de force d’un puits de la région, à l’insu, semble-t-il d’Abimélech, roi de Guérar, qui alla vers Abraham avec Phicol, le chef de son armée, pour lui proposer de conclure une alliance de paix. Quand Abraham blâma sévèrement Abimélech à propos de l’acte de violence commis par ses serviteurs, celui-ci déclara tout ignorer de l’incident, puis il conclut une alliance avec Abraham et accepta de sa part sept agnelles, reconnaissant ainsi au patriarche la légitime possession du puits. Pour commémorer l’événement, Abraham appela le lieu “Béer-Schéba, parce qu’ils y avaient tous deux prêté serment”. (Gen. 21:31.) Après cela, Abraham planta un tamaris et invoqua “le nom de Jéhovah, le Dieu de durée indéfinie”. (Gen. 21:33.) C’est de Béer-Schéba qu’Abraham se mit en route pour le mont Moriah où il devait offrir Isaac en sacrifice, et c’est là qu’il revint habiter ensuite. — Gen. 22:19.
À la mort d’Abraham, les Philistins bouchèrent les puits qu’il avait creusés, mais plus tard, lorsque Isaac décida d’habiter la région, il creusa de nouveau ces puits et les appela des mêmes noms dont son père les avait appelés (Gen. 26:18). Combattu par les Philistins, Isaac se déplaça de lieu en lieu jusqu’à ce qu’il trouvât suffisamment de place à Réhoboth; plus tard, il revint à Béer-Schéba (Gen. 26:22, 23). Tandis que les serviteurs d’Isaac creusaient un puits à Béer-Schéba, Abimélech, peut-être un autre roi de Guérar (il porte le même nom ou titre que celui qui a conclu une alliance avec Abraham; il se peut aussi qu’il s’agisse du même roi), vint rendre visite à Isaac avec Phicol, le chef de son armée, afin de lui proposer une alliance de paix. Après avoir fait un festin, les deux hommes se levèrent de bonne heure le lendemain matin et se firent l’un à l’autre des déclarations sous serment. En ce même jour, le puits donna de l’eau et Isaac l’appela du nom de Schibah, qui signifie “sept” et se rapporte à un serment ou à une déclaration jurée par sept choses (Gen. 26:33). Il semble qu’Isaac perpétuait ainsi le nom de Béer-Schéba qu’Abraham avait donné à ce lieu, et le passage de Genèse 26:18, qui a été cité précédemment, nous autorise à dire qu’il s’agissait certainement du même puits qu’avait creusé Abraham et qui avait été rouvert par les serviteurs d’Isaac. C’est aussi pendant son séjour à Béer-Schéba qu’Isaac bénit Jacob au lieu d’Ésaü et qu’il l’envoya à Haran pour prendre femme parmi les filles de Laban, frère de sa mère (Gen. 28:1, 2, 10). Cinquante-trois ans plus tard, Jacob qui était alors connu sous le nom d’Israël, offrit des sacrifices au Dieu d’Isaac à Béer-Schéba, tandis qu’il faisait route pour l’Égypte en vue de rejoindre son fils Joseph. — Gen. 46:1-5.
Deux cent soixante et une années s’écoulèrent avant que Canaan ne soit réparti entre les douze tribus d’Israël. Béer-Schéba, qui était devenue entre-temps une ville (Josué 15:21, 28), fut alors attribuée à la tribu de Siméon; elle constituait une enclave dans le territoire de Juda (Josué 19:1, 2). Plus tard, les fils de Samuel furent juges à Béer-Schéba (I Sam. 8:1, 2). Élie, qui fuyait le courroux de la reine Jézabel, s’arrêta à Béer-Schéba pour y laisser son serviteur, puis il se dirigea vers le sud, traversant le Négueb en direction de l’Horeb (I Rois 19:3). Zibiah, la mère du roi Joas de Juda, était originaire de Béer-Schéba (II Rois 12:1). Béer-Schéba est mentionnée comme point d’arrivée dans le dénombrement du peuple d’Israël ordonné par David (II Sam. 24:2, 7). C’est aussi dans cette ville que commencèrent à prendre effet les réformes de Josaphat en faveur du culte pur (II Chron. 19:4). Les allusions à Béer-Schéba faites par Amos nous permettent de conclure que, de son temps, la ville était le centre d’activités religieuses impures (Amos 5:5; 8:14), lesquelles n’étaient peut-être pas sans liens avec l’idolâtrie pratiquée dans le royaume septentrional. Comme dans beaucoup d’autres parties de la Palestine, on y a mis au jour des figurines d’Astarté. Après l’exil à Babylone, le récit biblique fait brièvement allusion à Béer-Schéba, pour préciser qu’elle fut habitée de nouveau, ainsi que les localités qui en dépendaient (Néh. 11:27), puis il n’en est plus question dans la Bible.
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BéeschtérahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉESCHTÉRAH
{Article non traduit.}
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BéhémothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉHÉMOTH
Le mot “Béhémoth”, qui apparaît en Job 40:15, a été considéré comme 1) un dérivé d’un terme égyptien désignant le “bœuf d’eau”, 2) un mot peut-être d’origine assyrienne signifiant “monstre” et 3) un pluriel d’intensité de l’hébreu behêmâh (bête sauvage) qui désignerait un “animal énorme”. La Septante grecque traduit l’hébreu behêmôth par thêria (bêtes sauvages) (Job 40:10, Bagster’s). Il est évident toutefois que ce mot ne désigne qu’un seul animal, car sa description ne se rapporte pas à plusieurs créatures, mais à une seule, que l’on identifie généralement à l’hippopotame. D’ailleurs, de nombreuses
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