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BethléhemAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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paître les brebis de son père et c’est là qu’il fut oint par Samuel pour être le futur roi d’Israël (I Sam. 16:1, 4, 13, 18; 17:12, 15, 58; 20:6). Plus tard, alors qu’il était fugitif, David aspira à boire l’eau de la citerne de Bethléhem, occupée à l’époque par une garnison philistine (II Sam. 23:14, 15; I Chron. 11:16, 17). Notons en passant qu’il subsiste trois puits du côté nord de la ville. Elhanan, l’un des grands guerriers de David, était le fils d’un homme de Bethléhem (II Sam. 23:24); cela est également vrai des neveux de David, à savoir Joab, Abischaï et Asahel. Ce dernier, célèbre pour son agilité, fut enterré dans cette ville, après que le puissant Abner l’eut abattu. — II Sam. 2:18-23, 32.
Bien que Bethléhem occupât une position centrale et stratégique sur une grande route (elle était en effet bâtie à une haute altitude et sur une arête calcaire), et bien qu’elle fût la ville natale de David, celui-ci n’en fit pas pour autant sa capitale. Il faudra ensuite attendre le règne de Roboam, fils de Salomon, pour que Bethléhem soit de nouveau citée parmi les villes fortifiées par ce roi (II Chron. 11:5-6). C’est près de Bethléhem que le reste des Juifs laissés en Juda après la chute de Jérusalem firent halte avant de descendre en Égypte (Jér. 41:17). Et il y avait des hommes de Bethléhem parmi ceux qui revinrent de Babylone après l’exil. — Esdras 2:21; Néh. 7:26.
Comme cela a été dit plus haut, Bethléhem n’a pas été citée parmi les villes de Juda dans les comptes rendus relatifs à la division des tribus; quoique des livres bibliques en fassent mention en rapport avec certains personnages, il ne semble pas que Bethléhem ait été une ville importante ou très peuplée — c’était un “village” au temps de Jésus (Jean 7:42). Ainsi, dans sa prophétie messianique, Michée (5:2) a pu faire référence à Bethléhem Éphrath comme à “celle qui est trop petite pour se trouver parmi les milliers de Juda”. Pourtant, sa prophétie révèle que la petite Bethléhem aurait l’insigne honneur de produire le Messie. Le peuple juif comprit que selon cette prophétie le Messie ou Christ naîtrait à Bethléhem et sortirait de cette ville (Jean 7:40-42), croyance que partageaient aussi les prêtres en chef et les scribes. — Mat. 2:3-6.
Ainsi, bien que Marie devînt enceinte à Nazareth de Galilée, elle donna naissance à Jésus à Bethléhem de Judée, conformément à la prophétie divine (Luc 1:26-38; 2:4-7). Elle dut donc parcourir les 145 kilomètres qui séparaient ces deux villes (selon le trajet actuel) à travers un pays de collines.
Après la naissance de Jésus, alors que ses parents habitaient non plus une étable mais une maison, des astrologues orientaux arrivèrent à Bethléhem, pour rechercher “le petit enfant”. (Mat. 2:1-12.) Grâce à l’intervention divine, leur visite n’entraîna pas la mort de l’enfant Jésus, mais la ville de Bethléhem et tout son territoire eurent à déplorer la perte de leurs garçons depuis l’âge de deux ans et au-dessous, tous ayant été massacrés sur l’ordre d’Hérode (Mat. 2:12, 16). L’écrivain inspiré cite ici la prophétie de Jérémie (31:15) et en fait l’application, prophétie selon laquelle Rachel, qui avait son tombeau dans les parages, et dont les enfants issus de Benjamin ont, dans toute l’histoire d’Israël, fidèlement soutenu la dynastie davidique, Rachel se lèverait pour pleurer ses enfants massacrés. — Mat. 2:17, 18.
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BETHLÉHÉMITE
{Article non traduit.}
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BETH-MAACAH
{Article non traduit.}
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BETH-MARCABOTH
{Article non traduit.}
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BETH-MÉON
{Article non traduit.}
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BETH-MERHAC
{Article non traduit.}
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BETH-NIMRAH
{Article non traduit.}
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BETH-PAZZEZ
{Article non traduit.}
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BETH-PÉLET
{Article non traduit.}
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Beth-PéorAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BETH-PÉOR
{Article non traduit.}
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BethphagéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BETHPHAGÉ
{Article non traduit.}
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Beth-RaphaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BETH-RAPHA
{Article non traduit.}
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BETH-RÉHOB
{Article non traduit.}
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BethsaïdaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BETHSAÏDA
(maison ou lieu de pêche).
Ville de Philippe, André et Pierre (Jean 1:44); il semble néanmoins qu’à l’époque du ministère de Jésus, Simon Pierre et André aient établi leur résidence à Capernaüm (Mat. 8:5, 14; Marc 1:21, 29). Bethsaïda était une ville “de Galilée”. (Jean 12:21.) Après la mort de Jean le Baptiste, Jésus se retira avec ses disciples à Bethsaïda et, dans un endroit désert, mais où il y avait beaucoup d’herbe, il nourrit miraculeusement 5 000 hommes, outre les femmes et les enfants, qui s’étaient réunis pour l’écouter (Luc 9:10-17; comparez avec Matthieu 14:13-21; Jean 6:10). Hors de Bethsaïda, Jésus rendit par la suite la vue à un aveugle (Marc 8:22). Comme ces oeuvres de puissance eurent lieu dans le voisinage de Bethsaïda et de Chorazin, les habitants de ces villes s’attirèrent les invectives justifiées de Jésus, parce qu’ils ne s’étaient pas repentis. — Luc 10:13.
L’identification du “village” (Marc 8:22, 23) ou de la “ville” (Luc 9:10) de Bethsaïda a été controversée. Les références bibliques désignent un lieu situé sur la rive septentrionale de la mer de Galilée. Le nom Bethsaïda est rattaché par Josèphe à un village populeux qui se trouve non loin et à l’est de l’embouchure du Jourdain. Ce village fut élevé au rang de ville sous la domination du tétrarque Hérode Philippe et appelé Julias en l’honneur de la fille de César Auguste (Histoire ancienne des Juifs, liv. XVIII, chap. III, par. 3). On trouve les anciennes ruines du site de Julias à et-Tell, à trois kilomètres de la mer; les restes d’un petit village de pêcheurs subsistent à el-ʽAradj, juste au bord du rivage. Il y avait là un port naturel que les pêcheurs utilisaient il n’y a pas si longtemps encore; ainsi, le lieu géographique correspond à la signification du nom Bethsaïda.
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Beth-SchéanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BETH-SCHÉAN
et aussi BETH-SCHAN (maison de la sécurité ou lieu de repos).
Primitivement, c’était une grande ville fortifiée cananéenne qui occupait une position stratégique, car elle commandait le passage de la vallée de Jizréel à la vallée du Jourdain. Le nom se perpétue dans la moderne Beisân, mais le site ancien est près de Tell el-Hosn. Dans la région de Beth-Schéan, la vallée se trouve à quelque 122 mètres au-dessous du niveau de la mer, puis elle descend sensiblement en direction de l’est pour atteindre 239 mètres au-dessous du niveau de la mer, sur la rive du Jourdain, 5 kilomètres plus loin. Construite sur une grande butte située sur cette déclivité, Beth-Schéan occupait une position avantageuse sur le plan militaire. À l’ouest de la ville, la vallée-plaine où serpente le Djalûd est bien arrosée et fertile; elle s’élève petit à petit jusqu’à Jizréel, située à 18 kilomètres de là.
Beth-Schéan était aussi une ville de jonction sur la route qui allait de la côte méditerranéenne à Damas et en Arabie, en passant par la vallée du Jourdain.
Des fouilles archéologiques entreprises à Beth-Schéan ont mis au jour différentes couches ou niveaux de ruines, les plus anciennes remontant de toute évidence, à une époque antérieure à celle d’Abraham. Vers le milieu du deuxième millénaire avant notre ère, Beth-Schéan semble avoir été sous la domination des Égyptiens, à la suite de la victoire remportée par Thoutmôsis III à Méguiddo. Les découvertes archéologiques révèlent que ce fut une ville de garnison durant les règnes de plusieurs pharaons; on a mis au jour trois stèles ou pierres plates qui ont un rapport avec Sethi Ier et Ramsès II, ainsi qu’une statue de Ramsès III. Au niveau no 7 des excavations, qui correspondrait au règne d’Aménophis III, on a découvert ce que l’on croit être les vestiges de la résidence du gouverneur, qui a dû comprendre une cuisine spacieuse, des toilettes et un silo pouvant contenir plus de 1 100 boisseaux de grain.
Au temps de la conquête de Canaan par Israël (1473-1467 av. n. è.), Beth-Schéan se trouvait dans le territoire assigné à Issacar, mais elle fut finalement attribuée à Manassé (Josué 17:11; I Chron. 7:29). Mais les hommes de Manassé ne réussirent pas à expulser les Cananéens de Beth-Schéan et des autres villes de la vallée; ils invoquèrent comme prétexte que les Cananéens étaient équipés de chars armés de faux de fer, prétexte qui ne satisfit pas leur commandant Josué. Bien qu’ils se fussent incrustés dans le pays, les Cananéens finirent néanmoins par être assujettis aux Israélites, qui les réduisirent au travail forcé. — Josué 17:12, 13, 16-18; Juges 1:27, 28.
Sous le règne de Saül (1117-1077 av. n. è.), Beth-Schéan appartenait aux Philistins. Après la défaite de ce roi au mont Guilboa tout proche, les Philistins déposèrent les armes de Saül “dans la maison des Aschtoreths” et sa tête sur la maison de Dagon, puis ils attachèrent son cadavre ainsi que ceux de ses fils à la muraille de Beth-Schan (Beth-Schéan), sans doute à l’intérieur de celle-ci, sur la place publique. Mais des Israélites courageux et audacieux de Jabesch-Galaad, située à une bonne quinzaine de kilomètres sur l’autre rive du Jourdain, retirèrent les corps, après s’être probablement introduits de nuit dans la ville. — I Sam. 31:8-13; II Sam. 21:12; I Chron. 10:8-12.
En harmonie avec ce qui précède, les fouilles conduites à Tell el-Hosn ont dégagé les ruines de deux temples; l’un serait, pense-t-on, le temple d’Aschtoreth, et l’autre, plus au sud, celui de Dagon. Selon les estimations, le temple d’Aschtoreth aurait été en usage jusqu’au Xe siècle avant notre ère. Des témoignages indiquent qu’antérieurement un culte était rendu à un dieu Baal appelé sur une stèle “Mékal, seigneur [Baal] de Beth-Schan”.
Cette ville a finalement été conquise par les Israélites, très probablement pendant le règne de David, et, sous Salomon, Beth-Schéan faisait partie des douze districts royaux de ravitaillement (I Rois 4:12). Après le schisme du royaume, le pharaon Schischac (appelé Sheshonq par les Égyptiens) envahit la Palestine durant la cinquième année (993 av. n. è.) du roi Roboam (I Rois 14:25). Un bas-relief de Karnak, en Égypte, représente la campagne victorieuse de Schischac et la conquête d’un grand nombre de villes, y compris Beth-Schéan.
À l’époque maccabéenne, le nom Beth-Schéan avait été changé en Scythopolis, et l’historien juif Josèphe dit que c’était l’une des plus grandes villes de la Décapole. Elle était la seule de ces dix villes à se trouver à l’ouest du Jourdain.
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Beth-SchémeschAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BETH-SCHÉMESCH
(maison du soleil).
Ville qui se trouvait sur la limite septentrionale de Juda, entre Késalon et Timnah (Josué 15:10). Elle est manifestement appelée Ir-Schémesch (ville du soleil) en Josué 19:41, où elle est citée comme ville frontière de la tribu de Dan, dont le territoire est attenant à celui de Juda, au nord. En conséquence, Juda attribua Beth-Schémesch aux Lévites et elle devint une ville sacerdotale. — Josué 21:13, 16; I Chron. 6:59.
Beth-Schémesch est identifiée à Tell el-Rumeiléh près de l’actuelle ʽAïn Shems, celle-ci perpétuant partiellement le nom ancien. Beth-Schémesch se situait donc à 26 kilomètres de Jérusalem, à l’ouest, sur la route principale qui mène aux villes philistines d’Aschdod et d’Askélon. Elle occupait, de toute évidence, une position stratégique du fait qu’elle commandait la partie supérieure de la vallée de Sorek ainsi que l’une des principales voies d’accès, depuis les plaines côtières, à la Séphélah et aux montagnes de Juda. Des fouilles entreprises sur le site révèlent que la ville remonte à une haute antiquité et qu’elle a considérablement subi l’influence philistine.
Quand, frappés par la maladie, les Philistins résolurent de renvoyer l’arche de Jéhovah à Israël, les vaches, qui tiraient le chariot de leur propre chef, se rendirent tout droit à la ville sacerdotale de Beth-Schémesch. Toutefois, à cause de la mauvaise action de certains de ses habitants qui regardèrent l’arche de l’alliance, Jéhovah abattit soixante-dix hommes parmi le peuple (I Sam. 6:9-20). Les mots “cinquante mille hommes”, qui apparaissent dans le texte hébreu de I Samuel 6:19, ne sont reliés aux “70 hommes” par aucune conjonction, ce qui a conduit certains à les considérer comme une interpolation. Josèphe (Histoire ancienne des Juifs, liv. VI, chap. II, par. 1) rapporte l’incident, mais ne mentionne que 70 tués et ne fait aucune allusion aux 50 000 hommes.
Selon l’administration établie par le roi Salomon, Beth-Schémesch était l’une des villes chargées de pourvoir au ravitaillement de la table royale (I Rois 4:7, 9). On y a découvert des pièces étroites et longues dont on pense qu’elles servaient au stockage du grain. ainsi qu’un immense silo tapissé de pierres et mesurant 7 mètres de diamètre et 5,7 mètres de profondeur. Les nombreux pressoirs à vin et à olives qui ont été mis au jour indiquent que la région produisait de l’huile et du vin en abondance.
Le roi Amasiah (858-829 av. n. è.), qui provoqua inconsidérément Joas, roi d’Israël, fut vaincu et capturé à Beth-Schémesch (II Rois 14:9-13; II Chron. 25:18-23). Sous la royauté d’Achaz (761-745 av. n. è), l’infidélité et le dérèglement national portèrent préjudice à Beth-Schémesch qui fut capturée par les Philistins (II Chron. 28:18, 19). Une anse de jarre frappée portant l’inscription “appartenant à Éliakim, serviteur de Yaukin [forme abrégée du nom Jéhoïakin]” a été découverte à Beth-Schémesch et l’on pense pouvoir
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