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Beth-SchéanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de ruines, les plus anciennes remontant de toute évidence, à une époque antérieure à celle d’Abraham. Vers le milieu du deuxième millénaire avant notre ère, Beth-Schéan semble avoir été sous la domination des Égyptiens, à la suite de la victoire remportée par Thoutmôsis III à Méguiddo. Les découvertes archéologiques révèlent que ce fut une ville de garnison durant les règnes de plusieurs pharaons; on a mis au jour trois stèles ou pierres plates qui ont un rapport avec Sethi Ier et Ramsès II, ainsi qu’une statue de Ramsès III. Au niveau no 7 des excavations, qui correspondrait au règne d’Aménophis III, on a découvert ce que l’on croit être les vestiges de la résidence du gouverneur, qui a dû comprendre une cuisine spacieuse, des toilettes et un silo pouvant contenir plus de 1 100 boisseaux de grain.
Au temps de la conquête de Canaan par Israël (1473-1467 av. n. è.), Beth-Schéan se trouvait dans le territoire assigné à Issacar, mais elle fut finalement attribuée à Manassé (Josué 17:11; I Chron. 7:29). Mais les hommes de Manassé ne réussirent pas à expulser les Cananéens de Beth-Schéan et des autres villes de la vallée; ils invoquèrent comme prétexte que les Cananéens étaient équipés de chars armés de faux de fer, prétexte qui ne satisfit pas leur commandant Josué. Bien qu’ils se fussent incrustés dans le pays, les Cananéens finirent néanmoins par être assujettis aux Israélites, qui les réduisirent au travail forcé. — Josué 17:12, 13, 16-18; Juges 1:27, 28.
Sous le règne de Saül (1117-1077 av. n. è.), Beth-Schéan appartenait aux Philistins. Après la défaite de ce roi au mont Guilboa tout proche, les Philistins déposèrent les armes de Saül “dans la maison des Aschtoreths” et sa tête sur la maison de Dagon, puis ils attachèrent son cadavre ainsi que ceux de ses fils à la muraille de Beth-Schan (Beth-Schéan), sans doute à l’intérieur de celle-ci, sur la place publique. Mais des Israélites courageux et audacieux de Jabesch-Galaad, située à une bonne quinzaine de kilomètres sur l’autre rive du Jourdain, retirèrent les corps, après s’être probablement introduits de nuit dans la ville. — I Sam. 31:8-13; II Sam. 21:12; I Chron. 10:8-12.
En harmonie avec ce qui précède, les fouilles conduites à Tell el-Hosn ont dégagé les ruines de deux temples; l’un serait, pense-t-on, le temple d’Aschtoreth, et l’autre, plus au sud, celui de Dagon. Selon les estimations, le temple d’Aschtoreth aurait été en usage jusqu’au Xe siècle avant notre ère. Des témoignages indiquent qu’antérieurement un culte était rendu à un dieu Baal appelé sur une stèle “Mékal, seigneur [Baal] de Beth-Schan”.
Cette ville a finalement été conquise par les Israélites, très probablement pendant le règne de David, et, sous Salomon, Beth-Schéan faisait partie des douze districts royaux de ravitaillement (I Rois 4:12). Après le schisme du royaume, le pharaon Schischac (appelé Sheshonq par les Égyptiens) envahit la Palestine durant la cinquième année (993 av. n. è.) du roi Roboam (I Rois 14:25). Un bas-relief de Karnak, en Égypte, représente la campagne victorieuse de Schischac et la conquête d’un grand nombre de villes, y compris Beth-Schéan.
À l’époque maccabéenne, le nom Beth-Schéan avait été changé en Scythopolis, et l’historien juif Josèphe dit que c’était l’une des plus grandes villes de la Décapole. Elle était la seule de ces dix villes à se trouver à l’ouest du Jourdain.
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Beth-SchémeschAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BETH-SCHÉMESCH
(maison du soleil).
Ville qui se trouvait sur la limite septentrionale de Juda, entre Késalon et Timnah (Josué 15:10). Elle est manifestement appelée Ir-Schémesch (ville du soleil) en Josué 19:41, où elle est citée comme ville frontière de la tribu de Dan, dont le territoire est attenant à celui de Juda, au nord. En conséquence, Juda attribua Beth-Schémesch aux Lévites et elle devint une ville sacerdotale. — Josué 21:13, 16; I Chron. 6:59.
Beth-Schémesch est identifiée à Tell el-Rumeiléh près de l’actuelle ʽAïn Shems, celle-ci perpétuant partiellement le nom ancien. Beth-Schémesch se situait donc à 26 kilomètres de Jérusalem, à l’ouest, sur la route principale qui mène aux villes philistines d’Aschdod et d’Askélon. Elle occupait, de toute évidence, une position stratégique du fait qu’elle commandait la partie supérieure de la vallée de Sorek ainsi que l’une des principales voies d’accès, depuis les plaines côtières, à la Séphélah et aux montagnes de Juda. Des fouilles entreprises sur le site révèlent que la ville remonte à une haute antiquité et qu’elle a considérablement subi l’influence philistine.
Quand, frappés par la maladie, les Philistins résolurent de renvoyer l’arche de Jéhovah à Israël, les vaches, qui tiraient le chariot de leur propre chef, se rendirent tout droit à la ville sacerdotale de Beth-Schémesch. Toutefois, à cause de la mauvaise action de certains de ses habitants qui regardèrent l’arche de l’alliance, Jéhovah abattit soixante-dix hommes parmi le peuple (I Sam. 6:9-20). Les mots “cinquante mille hommes”, qui apparaissent dans le texte hébreu de I Samuel 6:19, ne sont reliés aux “70 hommes” par aucune conjonction, ce qui a conduit certains à les considérer comme une interpolation. Josèphe (Histoire ancienne des Juifs, liv. VI, chap. II, par. 1) rapporte l’incident, mais ne mentionne que 70 tués et ne fait aucune allusion aux 50 000 hommes.
Selon l’administration établie par le roi Salomon, Beth-Schémesch était l’une des villes chargées de pourvoir au ravitaillement de la table royale (I Rois 4:7, 9). On y a découvert des pièces étroites et longues dont on pense qu’elles servaient au stockage du grain. ainsi qu’un immense silo tapissé de pierres et mesurant 7 mètres de diamètre et 5,7 mètres de profondeur. Les nombreux pressoirs à vin et à olives qui ont été mis au jour indiquent que la région produisait de l’huile et du vin en abondance.
Le roi Amasiah (858-829 av. n. è.), qui provoqua inconsidérément Joas, roi d’Israël, fut vaincu et capturé à Beth-Schémesch (II Rois 14:9-13; II Chron. 25:18-23). Sous la royauté d’Achaz (761-745 av. n. è), l’infidélité et le dérèglement national portèrent préjudice à Beth-Schémesch qui fut capturée par les Philistins (II Chron. 28:18, 19). Une anse de jarre frappée portant l’inscription “appartenant à Éliakim, serviteur de Yaukin [forme abrégée du nom Jéhoïakin]” a été découverte à Beth-Schémesch et l’on pense pouvoir établir un lien entre cet objet et le roi qui porte ce nom; cela indiquerait qu’à un moment donné le royaume de Juda reprit la ville aux Philistins. Beth-Schémesch fut finalement détruite par Nébucadnezzar de Babylone vers 607 avant notre ère.
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Beth-SchémiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BETH-SCHÉMITE
{Article non traduit.}
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BETH-SCHITTAH
{Article non traduit.}
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Beth-TappuahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BETH-TAPPUAH
{Article non traduit.}
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BéthuelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉTHUEL
{Article non traduit.}
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BéthulAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉTHUL
{Article non traduit.}
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BETHZATHA
(maison des olives).
Dans la Bible de Crampon 1905, on lit “Béthesda” (maison de miséricorde), mais les manuscrits les plus anciens orthographient Bethzatha. Le nom désigne un étang ou piscine du même nom où Jésus guérit un homme qui était malade depuis trente-huit ans (Jean 5:1-9). Il est dit de cet étang qu’il avait cinq colonnades où se pressaient une foule de malades, d’aveugles et de boiteux, qui croyaient à la vertu curative des eaux, particulièrement lorsque celles-ci s’agitaient. La fin du verset trois et le verset quatre de ce chapitre, tels qu’on les trouve dans la Bible de Crampon 1905 et qui font allusion à l’agitation des eaux sous l’action d’un ange, ne figurent pas dans quelques-uns des plus anciens manuscrits grecs; on les considère comme une interpolation. Ainsi, la Bible ne propose aucune explication quant à l’origine de l’agitation des eaux; elle dit simplement que les gens leur attribuaient le pouvoir de guérir.
La référence faite à la “porte des Moutons” (bien que le mot “porte” ne figure pas dans le grec original) facilite l’identification du site de l’étang; on place généralement cette porte dans le nord de Jérusalem. Selon Néhémie (3:1), elle fut édifiée par les prêtres, ce qui donne à penser qu’il s’agissait d’une entrée située dans le voisinage du temple. En outre, le nom Bethzatha est associé au quartier de la Jérusalem antique appelé Bézétha, qui se trouve au nord du temple. Aux jours de Jésus, ce quartier était en dehors des murs de la ville, mais durant le règne de Claude (41-54), Hérode Agrippa Ier (mort en 44) fit élever une troisième enceinte dans la partie septentrionale de Jérusalem, en conséquence de quoi Bethzatha se trouva à l’intérieur de la ville murée. Ainsi, Jean n’a pas fait une impropriété en parlant de l’étang qui se trouve “à Jérusalem”, car il avait connu la ville avant sa destruction en l’an 70 de notre ère.
En 1888, des fouilles entreprises exactement au nord du temple ont permis de dégager une piscine double, divisée par une cloison de pierres et d’une superficie totale de 45 mètres sur 90 mètres. Elles ont également confirmé l’existence de cinq colonnades et ont mis au jour une fresque décolorée représentant un ange qui agite les eaux, quoique cette peinture ait très bien pu être ajoutée ultérieurement. L’emplacement semble ainsi concorder parfaitement avec la description biblique.
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Beth-ZurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BETH-ZUR
{Article non traduit.}
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BétonimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉTONIM
{Article non traduit.}
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BeurreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BEURRE
Dans les temps bibliques, ce produit laitier était différent de celui que nous connaissons aujourd’hui en Occident. Il n’était pas solide, mais presque liquide (Job 20:17), d’où le sens de ce mot hébreu “doux, beurre nouveau, encore mou”. (Lexicon in Veteris Testamenti Libros, de Koehler et Baumgartner, p. 308.) Le même mot hébreu est rendu par “lait caillé” en Juges 5:25.
“Le battage [littéralement la pression] du lait, c’est ce qui produit du beurre.” (Prov. 30:33). Pour cela, on mettait le lait dans une outre en peau que l’on secouait sur ses genoux; ou bien on la suspendait à des pieux dressés en faisceau et on la balançait vigoureusement jusqu’à ce que le lait ait atteint la consistance voulue.
Le beurre considéré alors comme un mets délicat, était consommé et apprécié dès les temps patriarcaux. Il figurait dans le festin qu’Abraham offrit à ses visiteurs angéliques (Gen. 18:8). Des amis apportèrent à David des provisions de bouche, dont du beurre (II Sam. 17:29). Du fait de sa valeur propre, le beurre servait de moyen d’échange. Les lois hittites établissaient le pris du beurre. À Ur, en Chaldée, le beurre était au nombre des offrandes que les habitants faisaient à leurs dieux.
Un mot hébreu voisin, traduit aussi par “beurre” en Psaume 55:21, désigne au sens figuré les paroles agréables, doucereuses et onctueuses d’un traître.
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BÉZAÏ
{Article non traduit.}
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BÉZALEL
(à l’ombre [c’est-à-dire sous la protection] de Dieu).
Chef artisan et bâtisseur du tabernacle, “fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda”. (Ex. 31:1, 2; I Chron. 2:20.) Jéhovah lui-même établit Bézalel et il fit cette promesse: “Je le remplirai de l’esprit de Dieu, en sagesse, et en intelligence, et en connaissance, et pour toutes sortes d’ouvrages, pour créer des œuvres d’art, pour travailler dans l’or, et dans l’argent, et dans le cuivre, et dans le travail des pierres pour les enchâsser, et dans le travail du bois pour exécuter des ouvrages de toute sorte.” (Ex. 31:3-5; 35:30-33). Les matériaux coûteux que Bézalel travailla provenaient des contributions généreuses du peuple dont ‘le cœur était bien disposé’, et ces dons s’avérèrent “plus que suffisants”. — Ex. 35:4-9, 20-29; 36:3-7.
Bézalel reçut comme principal assistant Oholiab (Ex. 31:6), et beaucoup de personnes “sages de cœur” travaillèrent avec eux; mais c’est à Bézalel qu’incombait la responsabilité de diriger ces travaux d’une grande complexité (Ex. 35:10-19, 25, 26, 34; 36:1, 2). Cela ressort de l’alternance des pronoms “il”, c’est-à-dire Bézalel, et “ils” ses assistants (Ex. chaps 36-39). La grande diversité des dons de Bézalel, rempli comme il l’était “de l’esprit de Dieu”, lui permit de surveiller l’exécution de tous les travaux: les toiles de tente et le travail de broderie, les agrafes d’or et de cuivre, les couvertures en peau, les cadres de panneaux recouverts d’or, l’écran intérieur (Ex. chap. 36); l’arche de l’alliance recouverte d’or et ses chérubins, la table et ses ustensiles, le porte-lampes d’or et l’autel de l’encens, l’huile d’onction et l’encens (Ex. chap. 37), l’autel de l’holocauste, le bassin de cuivre et son support, la cour (Ex. chap. 38); l’éphod et son pectoral garni de pierres précieuses et enfin les tuniques sacerdotales (Ex. chap. 39). Quelque 475 ans plus tard, au temps où Salomon fut intronisé, la tente du tabernacle, l’arche de l’alliance et l’autel de cuivre étaient toujours en usage. — II Chron. 1:1-6.
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BÉZEC
{Article non traduit.}
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BézerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÉZER
{Article non traduit.}
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