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  • Captivité
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    • Juda, jadis si prospère, fut soudainement rendu à l’état de “solitude désolée, sans aucun habitant”; mais de l’aveu général, le contraire n’est appuyé d’aucune preuve historique ni d’aucun document relatif à cette période (Jér. 9:1; 32:43). L’archéologue G. Wright déclare: “La violence exercée à l’encontre de Juda est attestée (...) par les études archéologiques qui montrent qu’à l’époque, les villes furent, les unes après les autres, vidées de leurs habitants, bon nombre d’entre elles n’ayant jamais été repeuplées.” (Biblical Archaeology, 1957, p. 179). W. Albright abonde dans le même sens en disant: “On ne connaît pas un seul cas où une ville de Juda proprement dite ai été occupée sans interruption pendant toute la période de l’Exil.” — L’archéologie de la Palestine, p. 154.

      CONDITION DES EXILÉS

      La captivité était généralement considérée comme une période d’oppression et d’esclavage. Jéhovah dit qu’au lieu d’user de miséricorde envers Israël, ‘sur le vieillard Babylone a rendu son joug très pesant’. (És. 47:5, 6.) Il ne fait pas de doute que l’on exigea des captifs juifs ce qui était requis des autres captifs, c’est-à-dire de l’argent sous la forme d’impôts, de tribut et de droit de passage, le montant étant proportionnel à la production ou aux gains (Esdras 4:20). D’ailleurs, qu’y ait eu oppression, cela était indéniable; en effet, le grand temple de Jéhovah à Jérusalem n’avait-​il pas été pillé et détruit, sa prêtrise massacrée ou emmenée en exil et ses adorateurs déportés pour devenir les sujets d’une puissance étrangère?

      Toutefois, l’exil sur une terre étrangère était certainement préférable à l’esclavage cruel et perpétuel ou à l’exécution sadique comme la pratiquaient les conquérants assyriens et babyloniens. (És. 14:4-6; Jér. 50:17). Il semble que les captifs juifs jouissaient d’une certaine liberté pour ce qui était de leurs déplacements et de la gestion de leurs affaires. — Esdras 8:1, 16, 17; Jér. 29:4-7; Ézéch. 1:1; 14:1; 20:1.

      Certains juifs acquirent de l’habileté dans divers domaines, habileté qui s’avéra utile une fois la captivité terminée (Néh. 3:8, 31, 32). Ils se spécialisèrent dans le commerce et les techniques commerciales. Les découvertes qui ont été faites relativement à une famille juive très connue à Nippour révèlent que les affaires étaient florissantes dans les domaines bancaire, immobilier et des assurances; on a relevé un grand nombre de noms juifs sur des contrats commerciaux. Avec le temps, ces relations d’affaires ainsi que la fréquentation de non-Juifs favorisèrent l’infiltration de termes araméens dans la langue hébraïque.

      La période de captivité, que certains estiment être de quatre-vingts ans, affecta tout naturellement le culte rendu en commun au vrai Dieu, Jéhovah. Comme il n’y avait plus ni temple, ni autel, ni prêtrise organisée, l’offrande journalière de sacrifices était impossible. Néanmoins, les fidèles pouvaient continuer à pratiquer la circoncision, à s’abstenir d’aliments impurs, à observer le sabbat et à prier régulièrement, et cela en dépit des moqueries et du mépris de leur entourage. Le captif Daniel, qui ‘servait son Dieu avec constance’, était bien connu du roi Darius et de sa cour. Même lorsqu’un décret interdit sous peine de mort d’adresser une requête à quiconque, excepté au roi-​lui-​même, “oui, trois fois par jour [Daniel] s’agenouillait sur ses genoux, et priait, et faisait monter des louanges devant son Dieu, comme il l’avait fait régulièrement avant cela”. (Dan. 6:4-23.) Une telle fidélité dans le culte, même limité, aida ces exilés à garder leur identité nationale. Cela les aida aussi à prendre conscience de la simplicité du culte de Jéhovah par rapport au matérialisme idolâtre et ostentatoire de Babylone. Il ne fait pas de doute que la présence de prophètes de Jéhovah, tels qu’Ézéchiel et Daniel, leur a également été salutaire. — Ézéch. 8:1; Dan. 1:6; 10:1, 2.

      À mesure que s’implanta l’institution de la synagogue parmi les Juifs, la nécessité de transcrire les Écritures pour les communautés d’exilés juifs dispersées en Médie, en Perse et en Babylonie se fit de plus en plus grande. Esdras avait la réputation d’être “un habile copiste pour ce qui est de la loi de Moïse”, ce qui sous-entend que des copies de la loi de Jéhovah avaient été amenées de Juda et qu’on en avait fait des transcriptions (Esdras 7:6). Ces précieux rouleaux des guérisons passées renfermaient certainement le psautier, les Psaumes 137 et peut-être Ps 126 ayant probablement été composés durant la captivité ou peu de temps après. Les dix Psaumes (113–118) composant le Hallel furent chantés lors des grandes Pâques qui suivirent le retour de Babylone d’un reste de Juifs.

  • Carca
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    • CARCA

      {Article non traduit.}

  • Carcas
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    • CARCAS

      {Article non traduit.}

  • Carcor
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    • CARCOR

      {Article non traduit.}

  • Caréah
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    • CARÉAH

      {Article non traduit.}

  • Carkémisch
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    • CARKÉMISCH

      Grand centre commercial sur la rive ouest de l’Euphrate supérieur, à l’un des principaux gués de ce fleuve. Une route commerciale de première importance partait de Ninive, passait par Haran (à 90 kilomètres à l’est de Carkémisch) et traversait l’Euphrate à Carkémisch avant d’atteindre la vallée de l’Oronte, au Liban. De là, d’autres routes rejoignaient la Méditerranée ou partaient dans la direction sud, vers la Palestine et l’Égypte. Les caravanes qui traversaient Carkémisch lui procuraient un revenu sous la forme d’impôts, et il semble que la ville devint très prospère.

      Comme elle occupait une position stratégique et commerciale importante, des royaumes impérialistes cherchèrent très tôt à s’en assurer la domination. Le pharaon Thoutmôsis III (au milieu du deuxième millénaire avant notre ère) y fit du butin, et Ramsès III mentionne lui aussi une attaque de la ville. Assurnasirpal II (IXe siècle av. n. è.) décrivit comment il traversa l’Euphrate sur des radeaux munis de flotteurs faits de peaux de chèvres gonflées d’air, et déclara avoir reçu du roi de Carkémisch un tribut de 20 talents d’argent, 100 talents de cuivre, 250 talents de fer, plus des objets d’or, des meubles incrustés d’ivoire, des vêtements de lin et de laine ainsi que d’autres dépouilles.

      La Bible mentionne la ville de Carkémisch à l’occasion d’une prophétie dans laquelle Jéhovah annonce que l’Assyrie attaquera Israël et Juda (És. 10:9). Dans ce passage, le souverain assyrien se glorifie de compter Carkémisch parmi les royaumes qui furent incapables de résister à la force de ses armées. Il est certainement question ici de la conquête du royaume indépendant de Carkémisch par Sargon II, contemporain du roi Ézéchias. À partir de ce moment-​là, Carkémisch fut soumise à l’autorité d’un gouverneur assyrien.

      Après la chute de Ninive, la capitale assyrienne, le pharaon Néco se dirigeant vers Carkémisch, en traversant Canaan, dans le but d’empêcher les Babyloniens victorieux de s’avancer à l’ouest de l’Euphrate, en Syrie et en Canaan. Josias, le roi de Juda, agit en insensé en tentant d’arrêter les forces égyptiennes à Méguiddo; il perdit la vie dans cette tentative (env. 629 av. n. è.) (II Chron. 35:20-24). Environ quatre ans plus tard, en 625, une bataille décisive opposa à Carkémisch les armées égyptiennes et babyloniennes. Nébucadnezzar mena les Babyloniens à une victoire écrasante sur les forces du pharaon Néco, après quoi il envahit la Syrie et Canaan. Cette bataille marqua la fin de la domination égyptienne sur ces région. Les Chroniques babyloniennes (B. M. 21946) confirme le récit biblique consigné en Jérémie 46:2, les deux textes décrivant la défaite de l’armée égyptienne.

      Des fouilles effectuées à Jérablus, le site de Carkémisch, ville frontière entre la Turquie et la Syrie, à une centaine de kilomètres au nord-est d’Alep, ont permis de découvrir un grand nombre de documents dans la langue appelée aujourd’hui “hittite”. On pense que Carkémisch a été dominée par “l’Empire d’Hattousa” pendant environ deux siècles, vers la fin du deuxième millénaire avant notre ère. On a trouvé également des bas-reliefs portant, entre autres, l’image d’un sphinx ainsi que des représentations de la “croix ansée” ou ʽankh, signes d’une forte influence égyptienne.

  • Carmel
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    • CARMEL

      (verger ou terre fertile).

      C’est le nom d’une chaîne montagneuse et d’une ville. Le mot hébreu (karmél) est aussi utilisé pour désigner du “grain nouveau” (II Rois 4:42) ou, plus fréquemment, tout champ ou verger fertile. — És. 16:10; 32:15; Jér. 2:7.

      1. La chaîne du Carmel est un éperon cunéiforme qui fait partie des montagnes centrales de Canaan; elle s’étend vers le nord-nord-ouest et se termine au nord-ouest par un promontoire qui domine la mer Méditerranée de plus de 180 mètres. La chaîne fait 48 kilomètres de long et s’étire de la Méditerranée à la plaine de Dothan, au delà de laquelle se dressent les collines de Samarie. On distingue trois parties: les arêtes nord-ouest et sud-est et, entre les deux, un bassin ou plateau rocailleux de plus basse altitude. Le pic le plus haut (546 mètres au-dessus du niveau de la mer) se trouve dans la partie nord-ouest. On ne sait avec certitude si, dans les temps bibliques, le nom Carmel désignait la chaîne tout entière ou seulement l’arête nord-ouest, qui ne s’étend que sur une vingtaine de kilomètres. Aux temps modernes, l’expression “mont Carmel” (Djebel el-Karmal) s’applique uniquement à cette dernière partie. Jocnéam, une ville royale cananéenne, se trouvait à l’extrémité sud-est de cette partie supérieure et il est dit qu’elle était “au Carmel”. Quant à Méguiddo et à Taanach, toutes deux sur les pentes orientales de la partie sud-est, elles ne sont pas ainsi désignées. — Josué 12:22.

      Le pays de Canaan (Palestine) se caractérise par trois unités géographiques, chacune s’étendant du nord au sud: la vallée du Jourdain, les collines et la plaine côtière. Quant à la chaîne du Carmel, elle casse la configuration générale du pays. Interrompant les chaînes montagneuses qui s’étendent du nord au sud, le Carmel forme la célèbre vallée de Jizréel ou d’Esdrelon, qui se situe du côté sud-est du Carmel. Pareillement, le promontoire du Carmel, qui s’avance dans la plaine côtière de la Méditerranée, coupe cette plaine pour former, au nord du Carmel, la plaine d’Aser, et au sud, la plaine du Saron et la Philistie. Juste au nord de ce promontoire, la côte dessine une échancrure pour former la baie d’Acco (Acre), où la moderne Haïfa est maintenant une importante ville portuaire.

      Le Carmel constituait un barrage naturel pour les caravanes et les armées qui traversaient Canaan, soit pour se rendre en Mésopotamie ou en Égypte, soit pour en venir. Non seulement les pentes orientales (celles qui font face à la plaine d’Aser et à la vallée de Jizréel) descendent à pic, mais depuis les temps les plus anciens, la chaîne du Carmel est couverte d’arbres et d’une végétation abondante, rendant le passage difficile. Entre le promontoire et la mer il y a une langue de terre; toutefois, emprunter ce chemin obligeait à un détour considérable et mettait les armées en état de vulnérabilité. Il existait des passages de montagne menant de la vallée de Jizréel aux villes fortifiées de Jocnéam et de Taanach, sur l’autre versant, mais le passage de Méguiddo, qui se trouve entre ces deux villes, était beaucoup plus facile et par conséquent plus important. Toutefois, une autre route principale prenait la direction du sud en partant du carrefour de Méguiddo, puis contournait la chaîne du Carmel et se dirigeait vers la côte, à l’ouest, en passant par la plaine de Dothan.

      Le Carmel méritait pleinement son nom, car il produisait des fruits en abondance dans les temps anciens; aussi est-​il souvent associé à d’autres régions remarquablement fertiles, telles que le Liban, le Saron et Basan (És. 35:2; Jér. 50:19). Le roi Ozias, qui “aimait l’agriculture”, avait des fermiers et des vignerons au Carmel (II Chron. 26:10), et on y trouve les vestiges de nombreux pressoirs à vin et à olives creusés dans le rocher. Les prophètes symbolisèrent les effets désastreux du jugement de Jéhovah contre Israël par le dessèchement de l’abondante végétation du Carmel (És. 33:9; Amos 1:2; Nahum 1:4). Encore aujourd’hui, ses pentes que balaient les vents marins, sont couvertes de vergers, d’oliveraies et de vignes, et au printemps, elles ne forment qu’un tapis de verdure émaillé de fleurs multicolores. Dans le Cantique des cantiques (7:5), la tête de la jeune Sulamite est comparée au Carmel, ce qui peut s’appliquer soit à sa chevelure luxuriante, soit à son port de tête majestueux. La majesté du Carmel, et particulièrement la masse imposante du promontoire qui surplombe la mer, ainsi que le

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