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La grande vogue des perruquesRéveillez-vous ! 1972 | 22 juin
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par la diminution des prix, l’amélioration des matières synthétiques et le gain de temps. En est-il bien ainsi ?
Il faudrait peut-être se poser une autre question. Pourquoi la précédente vogue des perruques — alors que même de simples soldats en portaient — disparut-elle presque partout au cours du dix-neuvième siècle ? La réponse est que ce qui était populaire est devenu impopulaire ; l’artificiel a cédé la place au naturel. Sans doute assistons-nous à présent à un phénomène analogue, ce qui explique le renouveau de cet ancien engouement.
Les femmes chrétiennes se rappelleront que la Bible les exhorte à être modestes, ce qui signifie notamment éviter “les modes de tressage des cheveux”. (I Tim. 2:9.) Les perruques peuvent être une tentation à violer ce sage conseil. Au dix-huitième siècle, alors que les perruques connaissaient une grande vogue, c’était à qui, parmi les femmes françaises, aurait la coiffure la plus extravagante. De nos jours également, certaines femmes choisissent des perruques qui ne leur conviennent pas, qui sont même vraiment baroques. Quels sont leurs mobiles ?
Les femmes portent-elles des perruques parce que leur chevelure laisse grandement à désirer, comme cette dame qui perdit presque tous ses cheveux à cause d’une tragédie familiale ? Pour la plupart d’entre elles, ce n’est pas là la raison. Est-ce vraiment une question de commodité ? Ou plutôt, n’est-ce pas simplement un vif désir d’être élégante et de se mettre en vedette ?
En l’absence de tout problème capillaire, c’est la façon d’envisager les perruques qui détermine ce qui est bien et ce qui est mal du point de vue chrétien, de même que c’est l’intensité du désir qui fait qu’une personne est matérialiste et une autre pas, alors que toutes deux travaillent pour gagner de l’argent.
Il est certain qu’à cause de l’imperfection, notre aspect physique laisse souvent à désirer. Nous pouvons essayer de dissimuler certains défauts pour que les autres aient quelque chose d’agréable à regarder — disons d’aussi agréable que possible ! C’est là un mobile louable. Cependant, de nos jours, à cause de l’ingéniosité humaine, il est possible, surtout pour les femmes, de changer complètement d’apparence, de substituer l’artificiel au naturel. Si nous montrons trop d’enthousiasme pour ces artifices, si nous en usons sans modération, n’est-ce pas une façon de mépriser le corps que nous avons reçu de nos parents, grâce à la faculté de la procréation, qui est un don de Dieu ? Rappelons-nous ce qu’a dit l’apôtre. Les cheveux d’une femme, ses propres cheveux, peuvent être “une gloire pour elle”. — I Cor. 11:15.
Le port d’une perruque n’a rien de mal en soi, du point de vue chrétien — pas plus que l’usage de fards, de parfums, de bijoux, ou, pour les hommes, le rembourrage des épaules. L’important c’est le mobile et aussi la modération.
Par conséquent, vous estimerez peut-être utile de porter une perruque, soit pour gagner du temps, soit pour avoir plus chaud l’hiver. Ou bien vous opterez pour le naturel et vous préférerez qu’on vous aime pour ce que vous êtes réellement. Quoi qu’il en soit, les femmes mariées tiendront également compte des goûts de leurs maris.
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“Aucun enseignement biblique”Réveillez-vous ! 1972 | 22 juin
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“Aucun enseignement biblique”
Le Dr L. M. Muntingh, chef du département des connaissances bibliques à l’université de Stellenbosch, en Afrique du Sud, débattait dernièrement la question de savoir si les études théologiques étaient trop longues. Dans le périodique Die Kerkbode (4 février 1970, page 161), organe officiel des Églises réformées hollandaises d’Afrique du Sud, il écrivit :
“Au cours des études, qui durent sept ans, on ne donne en réalité aucun enseignement biblique, comme chaque ministre peut en témoigner. Il en résulte que les connaissances bibliques de la plupart des ministres du culte laissent beaucoup à désirer et que leur ministère en souffre.”
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