BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • La culture physique occupait la première place dans ma vie
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 septembre
    • écrit : “Celui qui se glorifie, qu’il se glorifie en Jéhovah.” Agirais-​je ainsi en cherchant à obtenir le titre de Monsieur Univers ? Non, ce serait exactement le contraire. Les paroles inspirées de l’apôtre Paul consignées dans I Timothée 4:7 me firent réfléchir ; il déclara : “Exerce-​toi en ayant pour but le pieux dévouement.” Il était évident que je devais changer d’exercice.

      Tout d’abord, je suis allé trouver mon manager et mon entraîneur pour leur expliquer que mon but dans la vie n’était plus de devenir Monsieur Univers et que je ne désirais plus participer à aucun concours tendant à me glorifier. Ils se sont mis en colère et ont prononcé des obscénités, non seulement à mon égard, mais à l’encontre du nom de Jéhovah. Cependant, j’ai maintenu fermement ma décision. J’ai été vivement encouragé par un article de journal qui rapportait qu’un célèbre footballeur anglais avait renoncé à un contrat lui offrant l’équivalent de plusieurs millions de francs pour suivre les traces de Jésus-Christ et devenir témoin de Jéhovah.

      Ensuite, j’ai décidé de faire enregistrer ma démission de l’Église catholique. L’entrevue avec mon entraîneur et mon manager n’avait fait que fortifier ma décision. Je me suis donc retrouvé face au prêtre et lui ai expliqué pourquoi je ne désirais plus être membre de son Église. Il fut tout à fait confondu quand je lui ai expliqué mon désir de devenir témoin de Jéhovah. Courroucé, il s’écria que j’avais tout simplement été l’objet d’un lavage de cerveau de la part des témoins de Jéhovah. Je lui ai répondu que ce que j’étudiais était la vérité, car cela était entièrement confirmé par la sainte Bible, la Parole de Dieu. Cela le mit en colère et l’incita à me faire une réponse tout à fait inattendue : “On ne peut croire tout ce que la Bible dit !” J’ai été vraiment choqué, car je me suis rappelé les nombreuses fois où il avait embrassé la Bible et l’avait considérée avec le plus grand respect lorsqu’il se tenait devant les fidèles. Maintenant, en privé, il prétendait que le grand Dieu de l’univers n’était pas digne de foi, qu’on ne pouvait croire entièrement à sa Parole. Cet homme révélait ses pensées profondes.

      Je me suis rappelé ce qu’il avait dit aux membres de ma famille à la mort de mon père, âgé de soixante et un ans : “À cause de ses péchés, votre père devra rester au purgatoire pendant soixante et un ans.” Toutefois, si nous donnions de l’argent pour dire des messes en faveur de mon père, il resterait moins longtemps en ce lieu de tourments. Le prêtre ne nous avait jamais dit que, selon la Bible, “les morts ne savent rien”. (Eccl. 9:5.) Cet homme faisait partie de la plus grande organisation d’escrocs de toute l’histoire de l’humanité. Quelle honte pour le nom du vrai Dieu ! Toutefois, il refusa d’enlever mon nom de la liste des membres de l’Église et de me rendre mon certificat de baptême.

      Toute discussion étant inutile, je l’ai donc quitté pour me rendre à la mairie, où j’ai fait changer ma situation religieuse en indiquant que je n’étais plus catholique, mais témoin de Jéhovah. Peu après, j’ai téléphoné à mon médecin pour lui dire que si, à l’avenir, moi-​même ou un membre de ma famille devait subir une opération, il ne fallait pas utiliser de sang, parce que j’avais appris que, selon les Écritures, nous devons nous “abstenir (...) du sang”. (Actes 15:20.) Après cela, j’ai fait annuler mon adhésion au parti politique auquel j’étais inscrit parce que je savais que Jésus avait refusé de participer à la politique et que je désirais être son disciple (Mat. 4:8-10 ; Jean 6:15 ; 17:16). Cependant, une autre épreuve m’attendait.

      Je fus invité à rencontrer un autre prêtre. Il désirait me ramener à l’Église catholique. Lors de cette discussion, Jéhovah m’a vraiment aidé, tandis que je me confiais en sa direction. Au cours de notre entretien, il a été question des relations du pape et des prêtres avec Hitler. Quand j’ai demandé au prêtre : “Connaissez-​vous le texte biblique de Jacques 4:4 où il est dit : ‘Adultères, ne savez-​vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu’ ?”, il m’a répondu : “Cela ne nous concerne pas.”

      Toutefois, je lui ai rappelé la visite du pape à l’Organisation des Nations unies, durant laquelle il déclara aux représentants de celle-ci : “Je suis venu en ami.” “Cela n’est-​il pas un adultère spirituel ?”, lui ai-​je demandé. Il était visiblement embarrassé. Puis, je lui ai parlé de l’Église catholique comme étant une partie importante de Babylone la Grande dont parle le livre de la Révélation. “Dans Révélation 17:1-4, lui ai-​je dit, il est montré qu’elle est assise, vêtue de pourpre comme une reine, et qu’elle commet la fornication religieuse avec les rois de la terre.” Il se mit alors en colère et quitta précipitamment la pièce. Son attitude renforça ma foi dans la Parole et les voies de Jéhovah. J’ai remercié Dieu de m’avoir donné le courage de parler hardiment de la vérité.

      Désormais, seul le Souverain Seigneur Jéhovah était “ma force”. Je n’envisageais plus de devenir célèbre grâce au titre de Monsieur Univers. La Bible avait complètement changé ma conception de la vie. La vérité m’avait affranchi des vains désirs, que j’entretenais auparavant. Je sais maintenant, comme le dit Paul dans I Timothée 4:8, que “l’exercice corporel est utile à peu de choses ; mais [que] le pieux dévouement (...) détient la promesse de la vie pour le présent et de celle qui est à venir”.

      Ma vie me procure chaque jour joie et bonheur. Mon désir sincère est d’utiliser ma force et mes capacités à réjouir le cœur de Jéhovah, le Dieu tout-puissant de l’univers.

      — D’un de nos lecteurs.

  • Le rôle de l’Église orthodoxe en Russie
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 septembre
    • Le rôle de l’Église orthodoxe en Russie

      EN 1847, Vissarion Bielinsky, critique littéraire russe, écrivit à un auteur qui avait fait l’éloge de l’Église orthodoxe russe : “Pourquoi faites-​vous allusion au Christ ? Qu’avez-​vous trouvé de commun entre lui et les Églises, particulièrement l’Église orthodoxe ? Il a été le premier à enseigner aux hommes une doctrine de liberté, d’égalité et de fraternité, et, avec son martyre, il a mis le sceau à la vérité de son enseignement.” Y avait-​il vraiment une grande différence entre le véritable christianisme et la religion orthodoxe russe ?

      Dans son livre La maison sans toit (angl.), Maurice Hindus fait cette remarque : “À l’époque des tzars, les paysans constituaient 80 pour cent de la population, mais l’Église ne s’efforça jamais d’amener le moujik [paysan russe] à renoncer aux superstitions qui venaient du paganisme. Le clergé traitait avec nonchalance les sorcières, les sorciers, les magiciens et les charmeurs qui infestaient les villages et profitaient de la crédulité et de l’ignorance du moujik. Le batouchka [prêtre] du village était souvent lui-​même un homme ignorant, adonné à la vodka et qui n’hésitait pas à séduire une jolie paroissienne. (...) Le moujik, principale colonne de l’Église ne serait-​ce qu’en raison de son importance numérique, restait relativement ignorant quant à la foi dans laquelle il était né. Il était rarement un lecteur de la Bible. Il était terriblement illettré. Il en apprenait davantage concernant le bien et le mal en écoutant les récits et les ballades des mendiants ambulants et des pèlerins qu’auprès du prêtre de la paroisse.”

      Pourquoi en était-​il ainsi ? Pourquoi l’Église orthodoxe ne mettait-​elle pas plus l’accent sur la religion et les principes élevés de la Parole de Dieu ? Hindus ajoute : “La faute capitale de l’Église russe réside dans sa soumission totale à l’État tsariste qui, selon les termes de Milioukov, ‘étouffait dans l’œuf tout essor religieux’.”

      “Mais, penseront certains, les choses ont certainement dû changer ; ce n’est plus pareil aujourd’hui.” Après avoir examiné lui-​même la situation pendant de nombreuses années, Hindus parle ainsi de l’Église orthodoxe russe de nos jours :

      “La constitution exclut l’Église de la politique et limite ses fonctions aux pratiques religieuses. Cependant, quand le Kremlin l’appelle, elle répond sur-le-champ en accordant sa bénédiction à la politique étrangère soviétique quelle qu’elle soit. Bien que le Kremlin ne parle plus de la sainte Russie, aux yeux de l’Église très nationaliste, la sainte Russie a toujours raison, et ses ennemis, réels ou imaginaires, désignés par le Kremlin, ont toujours tort.”

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager