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On essaie de saper la BibleLa Tour de Garde 1953 | 15 avril
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ces savants “ les ancêtres de l’homme moderne d’Europe sont peut-être plus jeunes de 35 000 ans qu’on ne le pensait ” et qu’“ une nouvelle étude indique que l’homme des cavernes s’est éteint en Europe vers l’an 13 000 av. J.-C. ”. Cette réduction de l’âge de l’homme des cavernes, de 50 000 à 15 000 ans, est la conséquence de la récente mise au point d’un chronomètre au radio-carbone. C’est l’avènement de cet instrument qui fit écrire au Sun-Times de Chicago, le 27 mai 1951, que les évolutionnistes avaient réduit l’âge de l’homme moderne de 1 000 000 d’années à 50 000. En ce qui concerne l’âge de l’homme, les chiffres avancés par la science ne cessent donc de se rapprocher de ceux de la Bible. Selon les anthropologistes les chiffres lus sur le chronomètre au radio-carbone ne sont pas définitifs, car le Times rapporta ce qui suit : “ On laisse entendre que les dates déterminées par le chronomètre au radio-carbone seront peut-être révisées plus tard si l’on arrive à déceler des variations dans la rapidité de formation naturelle de l’isotope radio-actif ou si l’on découvre des différences dans la rapidité d’utilisation du carbone par des matières en croissance. ”
L’ARCHÉOLOGIE CONTREDIT L’ÉVOLUTION
6 La science de l’archéologie contredit l’évolution au lieu de la défendre. Il est intéressant de noter le passage suivant : “ Devant les affirmations formelles de l’école évolutionniste, il est étrange que nous ne trouvions en Égypte aucune preuve d’une évolution de l’homme. En outre, la doctrine selon laquelle l’homme avait au commencement une intelligence à l’état rudimentaire et qu’il développa progressivement la culture élevée et particulière qui est la sienne est réfutée par les témoignages que nous livre ce pays. C’est le contraire qui est vrai. Au lieu de prouver l’évolution, l’histoire de l’homme telle qu’on la lit dans l’archéologie de l’Égypte montre sans jamais se contredire qu’il y a dégénération. L’éminent Sayce, un des archéologues les plus compétents dans toute l’histoire de cette grande science, exprima son étonnement et son émerveillement devant la culture supérieure que révèlent les documents les plus anciens concernant le peuple égyptien. D’autres autorités, Baikie par exemple, ont abondamment discuté ce sujet. On avait espéré que, lorsque les chercheurs mettraient à jour des tombes vierges de la première dynastie, ils découvriraient l’aube de la culture égyptienne... Par-delà les premières tombes notre regard plonge dans une culture encore plus ancienne qui stupéfie l’intelligence humaine. Au lieu d’apercevoir l’aube d’une humanité en voie de développement, nous découvrons l’homme déjà parvenu au zénith des réalisations culturelles... L’Égypte, comme d’autres terres, ne nous permet pas d’attribuer à ses habitants un commencement obscur et rudimentaire ; au contraire, à notre grande surprise, elle nous les présente dotés d’un haut degré de culture... Il ne faut pas croire que cette condition est particulière à l’Égypte, à une race ou à un pays quelconque. On peut observer des différences semblables entre les théories trompeuses de la philosophie sur l’évolution organique et les faits historiques concernant l’homme, partout où l’archéologie a pu éclairer du flambeau de la découverte un territoire donné. ” — H. Rimmer, Dead Men Tell Tales, pages 41, 42, 49 et 50.
7 Bien que la Bible soit prouvée par une connaissance en progrès, certains membres du clergé s’opposent à ce livre pour se ranger du côté de la science. Le Morning Call d’Allentown (Pennsylvanie), du 3 mai 1952, rapporte les paroles suivantes du “ Révérend ” Joseph B. Mohr : “ Il est regrettable que pour beaucoup la doctrine de l’infaillibilité de la Bible implique que toutes les parties des Écritures, même celles qui sont contraires aux idées scientifiques actuelles, gardent aujourd’hui la même valeur et imposent les mêmes obligations. ” Cet ecclésiastique essaie de faire accroire que la Parole de Dieu n’est pas digne de confiance, que si les hommes qui l’ont écrite avaient connu la science ils l’auraient rédigée différemment, que si Dieu, son inspirateur, avait su ce que les savants savent aujourd’hui il l’aurait fait composer d’une autre manière, que lorsqu’il faut choisir entre la science et la Bible, nous devrions choisir la science. Cette attitude est caractéristique de nombreux membres du clergé car ils bâtissent sur les sables mouvants de la science et non sur le roc inébranlable de la Parole de Dieu.
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Pour ajouter foi à ce que dit la BibleLa Tour de Garde 1953 | 15 avril
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Pour ajouter foi à ce que dit la Bible
“ Ta parole est la vérité. ” — Jean 17:17.
1. Comment les fondamentalistes détruisent-ils la foi en la Bible ?
LE clergé de la chrétienté se divise en deux classes : les fondamentalistes et ceux qui composent la haute critique, les modernistes. Ces hommes considèrent la Bible d’un point de vue différent. Les fondamentalistes la prennent au sens littéral tandis que les modernistes la dissèquent. Les premiers la contaminent de paganisme en enseignant des doctrines telles que la trinité, les tourments éternels, le purgatoire et autres croyances païennes connues bien avant Jésus-Christ. Dès le quatrième siècle, lorsque le christianisme apostat devint catholique ou universel, il adopta des enseignements païens afin d’attirer les gentils et les convertir à un christianisme nominal. Cherchant en vain à éviter d’entrer en conflit avec la Parole de Dieu, le clergé fondamentaliste en tord certains passages pour les harmoniser avec ses doctrines païennes, confirmant ainsi les paroles de Pierre : “ Les personnes ignorantes et mal affermies (en) tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine. ” (Mat. 15:6-9 ; II Pi. 3:16). Bien qu’ils prétendent édifier leur foi sur la vérité biblique, les fondamentalistes la fondent sur des mythes païens. Parce qu’ils ont présenté Dieu et le Christ sous un faux jour beaucoup de personnes se sont détournées de la Bible. Ils sont devenus des instruments qui détruisent la foi en Dieu et en sa Parole.
2, 3. Quelle est l’attitude de la haute critique à l’égard de la Bible ?
2 Paul mit en garde contre la philosophie et la vaine tromperie qui ont pour fondement la tradition des hommes et annonça qu’après son départ des loups cruels ravageraient le troupeau de Dieu. Jésus nous avertit que ces loups ravisseurs viendraient à nous en vêtements de brebis (Mat. 7:15 ; Actes 20:29 ; Col. 2:8). Ils sortent aujourd’hui des écoles du clergé et se couvrent d’une peau de brebis de séminaire pour se donner l’apparence de ministres de Dieu. Mais qu’ils soient fondamentalistes ou modernistes, ils détruisent la foi plutôt que de l’édifier. La haute critique moderne accomplit un travail de sape en disant que la Bible est un tissu de mythes et de légendes, qu’elle n’est pas conforme à l’Histoire, qu’une grande partie n’est que fiction ou pure invention. Voici un passage que nous vaut la plume d’un tel critique :
3 “ Les auteurs et les compilateurs des livres bibliques avaient souvent à leur disposition des traditions, des légendes et des écrits divers, qu’ils éditèrent dans un dessein. Celui-ci n’avait pas pour objet principal de transmettre des données historiques, mais de déclarer à leurs contemporains le message de Dieu en faisant appel aux souvenirs qui avaient marqué le passé de la nation. Ils employèrent des procédés littéraires, communs à leur époque, consistant par exemple à mettre sur les lèvres de leurs personnages les paroles exprimant, disait-on, les points de vue qu’ils avaient défendus, ou encore à écrire un livre entier sous le nom d’une figure révérée du passé. Daniel et la seconde épître de Pierre en sont des exemples. ” Le même critique ajoute qu’il est peu important si “ ce qui est écrit n’est pas un récit précis, selon la perspective historique moderne ”.a
L’ARCHÉOLOGIE APPUIE LA BIBLE
4. De quel argument se servait-on autrefois pour prouver que Moïse n’avait pas écrit ? Pourquoi les critiques informés n’en font-ils plus usage ?
4 Comme les sectateurs de l’évolutionnisme, la haute critique a été contrainte d’abandonner d’anciennes positions devant les progrès de la connaissance, notamment celle qui a été acquise grâce aux fouilles des archéologues. Au dix-neuvième siècle les moqueurs de la haute critique dénonçaient la Bible à grands cris parce qu’elle attribuait à Moïse la composition de ses cinq premiers livres. L’écriture était inconnue au temps de Moïse, affirmaient-ils. Invités à donner des preuves ils le firent à contrecœur, déclarant que même si l’écriture était connue on ne s’en servait pas beaucoup et que Moïse ne connaissait pas cet art. Mais d’autres découvertes mirent la haute critique complètement en déroute. On admet aujourd’hui que l’écriture était très répandue au temps d’Abraham, que non seulement les adultes en faisaient usage mais aussi les enfants dont on a retrouvé des manuels. L’écriture était connue avant le déluge universel. Certaines tablettes d’argile portant des inscriptions remontent jusqu’au quatrième millénaire avant Jésus-Christ, c’est-à-dire au temps où vivait Adam. En fait, l’archéologie indique qu’Adam écrivit de même que Noé, Sem, Isaac et Jacob qui furent les auteurs de documents fixés par écrit à partir desquels Moïse compila le livre de la Genèse jusqu’au Ge chapitre 37, verset 2.b
5. Quels sont les faits concernant les récits de la création et du déluge, le monothéisme et le polythéisme ?
5 Adam fut employé pour rédiger le récit de la création tandis que Noé et ses trois fils consignèrent par écrit des faits relatifs au déluge universel auquel ils survécurent grâce à l’arche. Cela contredit la haute critique lorsqu’elle soutient que Moïse purifia simplement les récits nombreux et différents de la création et du déluge, lesquels étaient très répandus parmi les païens. Les découvertes archéologiques révèlent, d’après le style de Moïse, que celui-ci citait le récit d’Adam sur la création et celui de Noé et de ses fils sur le déluge. La conception de la haute critique sur l’écriture rappelle la position qu’elle a prise par rapport au polythéisme et au monothéisme. Elle déclare que l’on pratiquait d’abord le polythéisme et que par un processus purificateur les Hébreux développèrent par la suite le monothéisme. L’archéologie conteste le bien-fondé de cette théorie. Les Sumériens sont peut-être le peuple le plus ancien que connaisse l’archéologie, et lorsque leur culture prit fin ils possédaient un panthéon de 5 000 dieux. Mais à mesure que l’on pénètre plus avant dans leur passé, le nombre de ces divinités diminue, et il fut un temps où ils n’avaient que 750 dieux. En remontant encore plus haut on arrive au temps où n’existait qu’une seule divinité, le Dieu-ciel, de qui descendent les 5 000 dieux du panthéon sumérien.c De même que le monothéisme dégénéra en polythéisme, de même les vrais récits originaux furent altérés pour tenir compte de la variété des faux dieux. Le récit biblique de la création et du déluge se répandit oralement et par de nouveaux écrits au fur et à mesure que des peuples émigrèrent, mais en étant entaché d’erreurs et altéré. Les histoires ne sont pas purifiées lorsqu’on les répète, au contraire, elles subissent beaucoup de changements : certaines parties sont exagérées, d’autres minimisées ou omises, et d’autres encore complètement modifiées. La Bible contient les comptes rendus originaux et vrais, elle révèle que l’on pratiqua d’abord le monothéisme. Le polythéisme et les récits altérés suivirent. L’archéologie confirme ce point de vue, n’en déplaise à la haute critique.
6. Comment l’archéologie appuie-t-elle le récit biblique de la tour de Babel ?
6 On s’est beaucoup moqué de l’histoire de la tour de Babel (Gen. 11:1-9). Pourtant, les archéologues ont découvert en Mésopotamie les vestiges de plusieurs tours de temple et de l’avis de nombreux érudits en matière biblique, l’une d’elles est la tour de Babel. Sous le dessin représentant une restauration nous lisons : “ Une restauration de Babylone et de la Tour de Babel. La tour... fut commencée au troisième millénaire av. J.-C. mais elle ne fut pas achevée avant le règne de Nebucadnetsar. ”d Dans son livre intitulé Chaldean Account of Genesis, George Smith, qui fait partie du personnel du British Museum, traduit comme suit l’écriture que porte un ancien fragment relatant la destruction d’une des tours d’un temple babylonien : “ La construction de ce temple offensa les dieux. En une seule nuit, ils renversèrent ce qui avait été construit. Ils les dispersèrent au loin et rendirent étrange leur parler. Ils retardèrent le progrès. ” À ce sujet Joseph Free fait la remarque suivante : “ Ce compte rendu est peut-être un écho de ce qui se passa en réalité quand Dieu descendit au moment de la construction de la Tour de Babel et dispersa les hommes au
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