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  • Comptes rendus extraits de l’Annuaire 1962 des Témoins de Jéhovah
    La Tour de Garde 1962 | 1er mai
    • Bar Journal, réimprimé ensuite dans le Canadian Doctor, discuta avec compétence les questions médicales, légales et religieuses en jeu dans l’affaire. Les deux groupes professionnels les plus intéressés par la question purent ainsi en prendre connaissance et ce débat eut sur eux un effet des plus apaisants. On entendit de nombreux commentaires favorables. Quand les gens s’aperçoivent que de nombreux facteurs, qui, au début échappent aux regards, sont en jeu, leur esprit commence à s’ouvrir. Ils sont alors disposés à écouter et à étudier la Bible. Puis, un bel article, rédigé par deux médecins de Winnipeg, parut dans le Canadian Medical Association Journal. Il exhortait les docteurs et les hôpitaux à soigner les témoins de la même manière, loyale et impartiale, que les membres d’autres religions qui rejettent certaines formes de thérapie médicale. Ils présentaient, d’après les expériences faites avec les témoins, d’appréciables suggestions sur le traitement à appliquer aux personnes ne voulant pas de sang. Ensuite parut le Maclean’s, revue nationale populaire, qui publia un article faisant ressortir le fait que trois transfusions sur quatre sont inutiles et dangereuses. Cela fournit de merveilleuses occasions de rendre témoignage à ce sujet. La nouvelle brochure, Blood, Medicine and the Law of God, fut publiée juste en temps opportun et les frères l’ont utilisée judicieusement. Dans plusieurs cas, des parents ont été menacés par action judiciaire de se voir enlever leur bébé pour imposer à ce dernier une transfusion. Dans certains cas, les médecins ont consenti finalement à opérer sans avoir recours à la transfusion, et l’enfant a survécu. Dans d’autres cas, le docteur fut remplacé par un autre qui ordonna un traitement différent, traitement qui réussit et le bébé fut sauvé.

      L’air frais de la liberté continue de souffler à travers certains quartiers de Québec. Des fanatiques qui, jaloux du zèle missionnaire et du succès des témoins de Jéhovah, cherchaient à entraver le culte des autres, apprennent qu’il leur est impossible de passer outre à la loi. Au cours des derniers mois, la police et les tribunaux de Québec ont remis plusieurs fois en place certains membres de l’Action catholique. Certaines difficultés éventuelles ont pu être évitées simplement en écrivant à ceux qui s’interposaient. Il suffisait de rappeler aux chefs de la police les décisions de la Cour suprême protégeant nos droits à la prédication. Dans une petite ville du nord de la province, le chef de police fit arrêter deux pionniers spéciaux à qui le territoire venait d’être attribué ; il tenta de les effrayer afin de les faire partir. Un autre pionnier spécial, venu à la prison pour les encourager, fut mis lui aussi en cellule pendant quelque temps jusqu’à ce que le chef de la police se rendît compte de la vanité de ses menaces. Le frère rédigea un rapport et la Société écrivit à ce fonctionnaire. Quelque temps après, le frère dut se rendre dans le bureau de ce représentant de la loi pour recevoir un plan de la ville en vue de travailler à fond le territoire. Le chef de la police fut amical, utile même. Son attitude avait complètement changé. “ À n’importe quel moment ”, dit-​il, “ si je puis faire quelque chose pour vous aider, dites-​le-​moi. ” Dès lors, les frères furent reconnus comme une partie intégrante de la communauté. Sans doute que la construction de sept Salles du Royaume au cours de l’année et les améliorations apportées à quelques autres déjà ouvertes ont contribué à montrer que les témoins de Jéhovah s’étaient établis dans la région pour y rester.

      Dans un coin du territoire non attribué, les frères ont reçu de la police une aide appréciable. Un policier, ayant arrêté l’une des sœurs pour s’informer de ce qu’elle faisait, et ayant reçu un bon témoignage, lui déclara que des plaintes lui avaient été adressées. Il était préférable, à son avis, qu’elle fût accompagnée pour que les gens soient assurés que tout allait bien, et qu’ils devaient s’abstenir de téléphoner. Avec son aide, 120 périodiques furent placés ; il lui arrivait souvent de dire aux gens qu’il était bien pour eux de prendre la publication. Comme il fallut plusieurs jours pour travailler la ville, chaque matin, l’agent de police se tenait à l’entrée de l’hôtel, attendant les proclamateurs pour les accompagner dans le service.

      Le service de pionnier de vacances porte sa récompense. Quelques sœurs furent encouragées à l’entreprendre par la femme du serviteur de circonscription. Cinq répondirent à l’appel, bien que deux d’entre elles eussent près de soixante-dix ans. En deux semaines, l’une d’elles plaça douze livres Du paradis perdu... et cette expérience l’émut profondément : “ Pensez donc ”, s’exclama-​t-​elle, “ il a fallu que j’attende d’être une vieille grand-mère pour goûter à ce rare privilège. Je souffrais de douleurs dans les reins depuis de longues années, mais, dès le deuxième jour de mon entrée dans le service de pionnier, je ne sentis absolument plus rien. Maintenant je crains d’interrompre mon service de peur que mes douleurs ne reviennent. ”

      SUISSE Nombre d’habitants : 5 210 000

      Maximum de procl. : 5 125 Rapport : 1 pour 1 017

      Les frères de Suisse ont fait du bon travail au cours de la dernière année de service. Ce fut un travail soutenu, opiniâtre, le genre de travail qu’il faut pour que cette nouvelle du Royaume soit prêchée dans le monde entier pour rendre témoignage. Ce ne sont pas seulement les surveillants et les proclamateurs voués dans les assemblées qui portent à d’autres cette bonne nouvelle, mais encore les enfants, et cela fait réfléchir les gens. Les Écritures ne disent-​elles pas : “ Tu as tiré des louanges de la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle ? ” (Mat. 21:16). L’expérience suivante, qui fut envoyée par le serviteur de filiale en Suisse et au Liechtenstein, montre qu’il est bon d’enseigner la Bible à l’enfant dès son tout jeune âge.

      Un couple marié de la Suisse était en vacances en France avec leur enfant de cinq ans et demi. Un jour, l’enfant alla faire une promenade avec une petite fille. Sur la route, les deux petits s’arrêtèrent pour regarder une chèvre qui broutait paisiblement dans une prairie. Alors vinrent à passer un monsieur et une dame ; eux aussi s’arrêtèrent pour contempler la scène et, s’adressant au petit garçon, ils firent une ou deux remarques plaisantes sur la chèvre. Le petit leur dit : “ La chèvre est aussi une des créatures de Jéhovah, mais elle ne peut pas parler ni prier Jéhovah. Moi, je fais ma prière à Jéhovah tous les jours ! ” Comme on était aux environs de Noël, le monsieur, voulant faire l’éloge du bambin, lui dit : “ Comme tu es un bon petit garçon, l’enfant Jésus t’apportera un beau jouet pour Noël. ” Sur quoi l’enfant répliqua : “ Oh ! Nous ne croyons pas que le petit Jésus nous apporte des présents et nous ne célébrons pas Noël ; nous sommes des témoins de Jéhovah. ”

      Étonné de recevoir une telle réponse d’un enfant si jeune, le monsieur lui demanda où ses parents habitaient : il aimerait les voir et se trouver en présence de témoins de Jéhovah. Le petit lui indiqua la maison où ils séjournaient. Et, chose absolument vraie, quelques jours plus tard, le monsieur et la dame rendirent visite aux parents du petit garçon. Ils racontèrent comment ils l’avaient rencontré et exprimèrent leur admiration pour son attitude. Ils s’informèrent au sujet de l’œuvre et des croyances des témoins de Jéhovah. Ce qu’ils apprirent les intéressa vivement ; ils se mirent à assister sur-le-champ à l’étude de livre de l’assemblée. Là, ils furent frappés du caractère approfondi de l’étude de la Bible à laquelle se livrent les témoins de Jéhovah, ainsi que des réponses intelligentes qui étaient données. Ils comprirent que ce ne pouvait être que la vérité.

      En règle générale, le clergé n’aime pas voir les témoins de Jéhovah travailler dans ses communautés. Les revues religieuses contiennent des articles dirigés contre nous, ordinairement remplis d’énoncés de faits déformés et de mensonges. Un ecclésiastique fit exception à la règle. Récemment, il publia dans son bulletin paroissial l’article suivant où il reconnaît la pauvre condition spirituelle de son troupeau et le pouvoir de réveiller que l’activité des témoins de Jéhovah a sur quelques-uns.

      “ Mes chers témoins de Jéhovah,

      “ Je vous suis réellement reconnaissant, en réalité très reconnaissant, d’aller si courageusement de maison en maison dans notre communauté. Bien que vous ne soyez pas reçus partout, néanmoins vous amenez nos gens à se rappeler une fois encore peut-être — seulement peut-être — que :

      “ En plus du pain et des divertissements, en plus de la joie et du chagrin, des succès et des échecs, en plus de la lutte pour la vie, les affaires, le travail et la récréation, il y a aussi des choses comme la religion, la foi, la croyance en Jésus-Christ. Votre venue est en elle-​même un puissant sermon ! Vous aurez remarqué que nos gens paraissent embarrassés ou revêches en réponse à votre propagande pour Jésus-Christ, tout au plus, se montrent-​ils curieux ou un tantinet intéressés. Peut-être même nos gens ont-​ils pensé : À notre époque moderne, comment un homme peut-​il sacrifier tout son temps pour une croyance ? Comment, dans ces jours où les minutes sont de l’argent, un homme peut-​il travailler pour des choses aussi anciennes, s’enrôler pour des choses qui remontent si loin ? Peut-être vous a-​t-​on répondu : “ Merci beaucoup, nous n’avons besoin de rien ; nous avons notre église ! ” Mais, quand les gens vous répondront ainsi qu’ils ont leur église, demandez-​leur, je vous en prie : “ Mais que croyez-​vous réellement ? ” “ Vous voyez, voilà pourquoi je vous suis si reconnaissant. Peut-être, par-ci par-là, réussirez-​vous à réveiller nos gens. Mais tenez ! je ne serai pas injuste, je reconnais que j’ai besoin tout autant qu’eux de cette visite pour me réveiller. J’admire votre courage (...) Tout mon respect pour une activité si dévouée ; mes compliments pour votre bonne volonté ! À mon avis, nous avons tous à en tirer une leçon. ”

  • Communications
    La Tour de Garde 1962 | 1er mai
    • Communications

      LE MINISTÈRE

      Au cours du mois de mai les témoins de Jéhovah offriront à leurs semblables, de porte en porte, le livre Du paradis perdu au paradis reconquis. Ils feront en outre des visites chez les nouveaux abonnés à La Tour de Garde afin d’essayer de commencer des études bibliques chez ces personnes. Pour avoir part à cette œuvre d’enseignement biblique, veuillez vous rendre dans une des Salles du Royaume des témoins de Jéhovah.

      TEXTES QUOTIDIENS POUR JUIN

      Trouver la joie en compagnie de la Société du monde nouveau.

      1 Je suis Jéhovah, c’est là mon nom, et je ne donnerai ma gloire à nul autre. — Is. 42:8, AC. wF 15/12/61 5

      2 Je suis pur du sang de vous tous. — Actes 20:26. wF 15/1/62 19, 20a

      3 Ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit, quand tu as le pouvoir de l’accorder. — Prov. 3:27. wF 1/6/61 14, 15a

      4 Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-​les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur (Jéhovah, NW). — Éph. 6:4. wF 15/5/61 18a

      5 Heureux ceux qui ont conscience de leur besoin spirituel, car le royaume des cieux leur appartient. — Mat. 5:3, NW. wF 15/6/61 14, 13a

      6 Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur ; et celui qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme (...) Je dis cela dans votre intérêt. — I Cor. 7:32-35. wF 15/7/61 17a

      7 Vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne (...) son onction vous enseigne toutes choses. — I Jean 2:27. wF 1/7/61 18, 19

      8 Nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience (...) par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint. — II Cor. 6:4, 6. wF 1/8/61 7, 8a

      9 Tout le peuple l’écoutait avec admiration. — Luc 19:48. wF 15/8/61 9a

      10 Que votre foi en notre glorieux Seigneur Jésus-Christ soit exempte de toute acception de personnes. — Jacq. 2:1. wF 1/9/61 10, 11

      11 Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. Car Christ ne s’est point complu en lui-​même. — Rom. 15:2, 3. wF 15/9/61 5, 6

      12 Vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-​vous d’humilité. — I Pierre 5:5. wF 1/10/61 22, 23

      13 Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. — I Cor. 15:33. wF 15/10 61 3, 4a

      14 Écoutez, mes fils, l’instruction d’un père, et soyez attentifs, pour connaître la sagesse. — Prov. 4:1. wF 1/2/61 21, 22

      15 Dieu (...) ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. — I Cor. 10:13. wF 15/12/61 10a

      ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ” POUR LES SEMAINES DU

      3 juin : Tous unis contre les nations dans la vallée de la décision. Page 131, § 1-29.

      10 juin : Tous unis contre les nations dans la vallée de la décision. § 30-60.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1962 | 1er mai
    • Questions de lecteurs

      ● Quelle est la signification de Jean 14:30, où nous lisons : “ Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi. ” — B. R., États-Unis.

      En disant “ je ne parlerai plus guère avec vous ”, Jésus rendait ses disciples attentifs au fait qu’il passait avec eux sa dernière nuit en tant qu’être humain, et il est exact qu’après sa résurrection il ne parla plus beaucoup avec eux. Ses apparitions à ses disciples furent rares et brèves.

      Quant à l’expression, “ le prince du monde vient ”, c’est le contexte qui nous aide à déterminer son sens. Jésus avait dit qu’il s’en irait et que le saint esprit leur serait envoyé comme guide à sa place. Ainsi la venue du prince de ce monde était liée au départ de Jésus ou, autrement dit, à sa mort. Le prince de ce monde “ vint ” à Jésus d’une manière spéciale : pour le placer devant l’épreuve finale d’intégrité envers lui, le prince de ce monde, tout comme il était venu à lui au début de son ministère pour l’éprouver de diverses manières. — Mat. 4:1-10.

      Maintenant, quant aux mots, “ Il n’a rien en moi ”, nous devons comprendre par là que Jésus n’avait permis à Satan de s’assurer aucun contrôle sur lui. Jésus n’a fait aucun compromis avec Satan et il n’a jamais rien fait qui aurait pu le rendre redevable au prince de ce monde.

      ● Puisque la Bible ordonne de s’abstenir du sang, comment doit-​on préparer les poissons et les insectes que l’on destine à sa nourriture ? — B. F., États-Unis.

      Les poissons faisaient partie des menus ordinaires des Juifs. Jésus en mangea et, en différentes occasions, il ordonna des pêches, tant au filet qu’à l’hameçon (Nomb. 11:5 ; Mat. 14:17 ; 17:27 ; Luc 5:1-11 ; 24:42, 43). Des insectes servaient également de nourriture (Lév. 11:21 ; Marc 1:6). La quantité de sang circulant dans le corps de ces créatures est tellement minime qu’il est impossible de répandre leur sang ; condition requise par les Écritures pour que de la chair de créatures vivantes soit acceptable comme nourriture (Lév. 17:13). Il n’était pas demandé de presser la viande ou de la faire dégorger, pourvu que le sang fût répandu. Si la quantité de sang est insuffisante pour être répandue, les chrétiens ne sont pas obligés d’employer des moyens extrêmes pour s’assurer qu’il est retiré. Naturellement, si, au moment où l’on ouvre la bête, on remarque une accumulation de sang, il est très facile de l’enlever. Il est convenable de le faire.

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