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Maintenons une bonne position devant DieuLa Tour de Garde 1964 | 15 juillet
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dernièrement devant un auditoire de 1 000 étudiants de l’université de la Colombie britannique. Une enquête, faite récemment dans vingt et une écoles de la Californie, révéla que certaines des jeunes filles considéraient la “grossesse” comme “un symbole du standing social”. En Angleterre, dans une école de filles, on découvrit que les étudiantes portaient un insigne jaune pour faire savoir qu’elles n’étaient plus vierges. Et, dans une autre école, à Oxford cette fois, en fouillant à l’improviste les sacs à main, on découvrit que 80 pour cent des jeunes filles avaient des produits anticonceptionnels.
Le Daily Star de Toronto (9 mars 1963) rapporte qu’il y a “un si grand nombre d’élèves de l’enseignement secondaire, à Winnipeg (Canada), qui deviennent enceintes que les trois principaux centres d’accueil pour jeunes filles envisagent d’envoyer ces jeunes personnes dans des écoles spéciales (...). L’année dernière, la ville compta 537 naissances illégitimes”.
On a découvert que les orgies sexuelles, même de la jeunesse actuelle, rivalisent avec les rites licencieux des anciens adorateurs libidineux de Baal. Sir John Charles, médecin-chef sanitaire du ministère de l’Éducation, aujourd’hui en retraite, cita un cas où l’avocat de l’accusation parla de la “précocité et de la dépravation choquante” des jeunes, âgés seulement de quatorze et quinze ans.
À travers la chrétienté, des clubs où l’on organise des parties de débauche ou des parties carrées font des affaires florissantes. Au cours du printemps dernier, le Chronicle de San Francisco publia le gros titre suivant : “La mode des parties carrées — dans toute la baie”. Le journal faisait observer qu’une annonce de huit lignes avait “attiré une avalanche de réponses, émanant de couples mariés à la recherche de nouveaux plaisirs sensuels”. “Ils se réunissent par groupes de deux couples ou plus dans des maisons, des hôtels et des motels pour prendre part à des parties de plaisir qui prennent souvent les proportions d’orgies”, rapporta le journal. Contrairement à ce que pensent certains, les participants à ces orgies sont des citoyens respectés qui trouvent sans doute que leur conduite est compatible avec leur religion. En fait, l’un d’eux a déclaré : Nous ne prenons jamais part à ces parties de plaisir le samedi soir parce qu’“il nous faut nous lever tôt le dimanche pour aller à l’église”. — Éditions du 3 et du 6 avril 1963.
L’immoralité a gagné les hauts personnages. On a découvert récemment la corruption de hauts fonctionnaires du gouvernement, particulièrement en Angleterre. “Les échos du scandale” qui éclata dans ce pays “franchirent la Manche, se propagèrent en Europe et furent perceptibles même dans les salles des Nations unies, à New York”, pouvait-on lire dans la revue Newsweek. “Une suite d’autres scandales relatifs à des histoires d’espionnage où se mêlaient intrigues et débauche ont éclaté à Stockholm et au Caire.”
Dans le monde entier, l’immoralité est devenue la façon de vivre, parmi les riches et les gens influents comme parmi le peuple et la jeunesse. Un ministre l’a fait remarquer : Les moins de vingt ans regardent le sexe “d’un œil aussi indifférent que le manger et le boire”. (Daily Star de Toronto, du 8 février 1963.) Bien que les relations sexuelles en dehors du mariage soient contre la loi de Dieu, les gens raisonnent aujourd’hui comme les Israélites ont dû sans doute le faire : Tout le monde le fait, pourquoi ne le ferais-je pas ? Il y a même des conducteurs religieux qui pardonnent l’actuelle dépravation.
Ainsi que le Daily Express de Londres l’a rapporté dans son édition du 11 mars 1963, le pasteur de l’Église anglicane, D. A. Rhymes, a déclaré à sa congrégation que si “l’on ne tient pas compte” du code biblique concernant la chasteté, c’est “parce qu’il est déjà démodé”. Ce code demandait, dit-il, à être remplacé par un code moral s’adaptant mieux aux besoins des hommes. Et, suivant le même raisonnement, un essai de soixante-dix pages, publié par un groupe de quakers, parmi les plus influents de la Grande-Bretagne, proclama que “la morale, comme le sabbat, ont été institués pour l’homme, et non l’homme pour la morale” et que, par conséquent, du point de vue de la morale, la manifestation d’un attachement homosexuel n’était pas un péché. Cet essai, intitulé “Vers un point de vue des quakers sur les questions sexuelles”, “rejette presque entièrement la façon traditionnelle dont l’Église chrétienne organisée aborde la question des mœurs”, déclara le Globe and Mail de Toronto, du 19 février 1963.
ÉVITONS L’IMMORALITÉ
Comme elles sont dangereuses, ces philosophies du vieux monde sur la morale ! Si on les écoute, on est certain de perdre sa bonne position devant Dieu. Les lois de Dieu sont aussi adaptées et applicables à notre époque qu’elles l’étaient au temps où elles furent écrites. L’un des apôtres du Christ invite ceux qui croient pouvoir s’en écarter pour assouvir leurs appétits sexuels à considérer ce qui est arrivé aux Israélites que les Moabites, adorateurs de Baal, avaient séduits :
“Ne pratiquons pas non plus la fornication, comme certains d’entre eux ont commis la fornication, seulement pour tomber, vingt-trois mille d’entre eux en un seul jour. Or ces choses leur arrivaient comme exemples, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous sur qui sont arrivées les fins des systèmes de choses. Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber.” — I Cor. 10:8, 11, 12, MN.
Les chrétiens doivent prendre garde en tout temps afin de ne pas être pris au piège par ce monde atteint de folie sexuelle, comme les Israélites le furent par leurs voisins libidineux. “Faites donc mourir vos membres du corps, a écrit l’apôtre Paul aux premiers chrétiens, en ce qui concerne la fornication, l’impureté, l’appétit sexuel, (...). Dépouillez l’ancienne personnalité avec ses pratiques, et revêtez la nouvelle personnalité, qui, par la connaissance exacte, est renouvelée selon l’image de Celui qui l’a créée.” — Col. 3:5-10, MN.
Afin d’éviter l’immoralité, il faut remplir son esprit et son cœur des justes lois de Dieu et s’efforcer en tout temps de vivre conformément à elles. Cela veut dire que “la fornication et toute espèce d’impureté ou l’avidité ne soient pas même mentionnées parmi vous, comme il convient à des hommes saints ; pas non plus de conduite indigne, ni de propos absurdes, ni de plaisanteries obscènes, choses qui ne conviennent pas, mais plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, le reconnaissant vous-mêmes, que ni fornicateur, (...) n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu”. — Éph. 5:3-5, MN ; Phil. 4:8.
La loi de Dieu est donc claire. Les pratiques immorales, comme la fornication, l’adultère, l’homosexualité et la bestialité attirent sur celui qui les commet la désapprobation divine. Il est vrai que beaucoup pratiquaient ces choses avant de connaître les justes exigences de Dieu et tandis qu’ils vivaient encore à la manière des gens des nations. Mais si on désire vraiment acquérir et maintenir une bonne position devant Dieu, on doit dès lors s’abstenir “de la fornication” et savoir comment “posséder son propre vase dans la sanctification et l’honneur, non dans l’appétit sexuel plein d’avidité tel que celui qu’ont aussi ces nations qui ne connaissent pas Dieu”. — I Thess. 4:3-5, MN ; I Cor. 6:9-11.
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Si Jésus revenaitLa Tour de Garde 1964 | 15 juillet
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Si Jésus revenait
Lors d’un repas à Lauttasaari, en Finlande, l’écrivain Eila Pennanen fit un discours sur le thème ci-dessus. Selon le no 5-6 (1962) du Vartija, journal religieux publié sous le patronage du clergé, cet auteur aurait dit en guise de conclusion : “Comment les hommes accueilleraient-ils Jésus de nos jours ? Les responsables de l’Église, sourire aux lèvres, feindraient de ne pas le connaître, les Pharisiens feraient son procès dans la presse, les scribes demanderaient que les conseils épiscopaux le punissent pour hérésie, les Sadducéens le considéreraient comme un homme simple et sans instruction et l’autorité civile le réduirait au silence d’une manière bien plus sûre que la crucifixion. La publicité à elle seule est meurtrière. Il y a des raisons d’espérer que Jésus ne revienne pas.” Une telle attitude n’a rien d’étonnant car, que dirait Jésus de l’apathie spirituelle, de l’attachement au matérialisme et de l’immoralité qui règnent au sein de la chrétienté, sans parler des guerres ? Que dirait-il de l’union des chefs religieux et des politiciens pour exalter les Nations unies plutôt que le Royaume de Dieu ?
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