BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Le cocotier et ses multiples usages
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 novembre
    • pour les rivages marins. C’est pourquoi la grande majorité de ces palmiers poussent dans des îles, sur des presqu’îles et le long des côtes. Les Philippines et l’Indonésie sont les plus grands producteurs de noix de coco ; les îles Fidji viennent en dixième position.

      Ses usages

      Les usages du cocotier sont multiples. Servi en salade, le bourgeon terminal situé au sommet de l’arbre est un véritable délice. Ce faisceau serré de feuilles ressemblant à celles d’un choux, est aussi gros que l’avant-bras d’un homme. C’est le cœur ou chou palmiste. Sans lui, le cocotier ne peut vivre, c’est pourquoi il meurt lorsque ce bourgeon est coupé ou même endommagé. Une salade de chou palmiste est donc un luxe coûteux.

      Les énormes palmes ont également nombre d’usages. Une autorité en la matière dit qu’une centaine suffisent pour construire une demeure spacieuse ; elles servent à en fabriquer les murs, les cloisons intérieures, le toit, les portes et les fenêtres. Avec les feuilles on confectionne des nattes, des paniers, des éventails, des balais et d’autres objets domestiques. Découpées en minces lanières, ces feuilles peuvent être transformées en jupes et en chapeaux. On les utilise aussi comme flambeaux et comme combustible.

      Les boutons de fleurs fournissent un liquide remarquable. On ficelle étroitement une touffe de ces boutons écrasés aux extrémités ; ployés au-dessus d’un récipient, ils laissent tomber goutte à goutte plusieurs litres par jour d’un suc doux. Si l’on fait bouillir ce suc on obtient un sirop délicieux que l’on peut étendre sur du pain ou des crêpes. Le même suc fermenté devient une boisson alcoolique : le toddy ou vin de palme. Au bout de quelques semaines, celui-ci se transforme en un excellent vinaigre.

      Les boutons de fleurs sont protégés par une gaine solide faite de grosses fibres. Cette matière convient particulièrement bien pour fabriquer des tamis et des passoires. On l’utilise également pour confectionner des chaussures, des casquettes ou, en la moulant en forme, une sorte de casque.

      Au bout de cinq ou six mois la noix, qui a atteint sa grosseur maximale, contient environ deux verres d’un liquide frais et sucré, légèrement aromatique. Cette boisson est à la fois rafraîchissante et saine, car elle renferme des vitamines, des sels minéraux et environ deux cuillerées à soupe de sucre (par noix). Le lait de coco est si pur et si stérile que, dans certaines circonstances, il a été perfusé dans les veines d’un blessé ou utilisé comme restaurateur du volume plasmatique.

      À mesure que la noix mûrit, l’amande se forme à l’intérieur et finit par durcir. Elle est d’une saveur exquise. Les habitants des pays à cocotiers râpent la chair blanche de la noix et en expriment le jus qui ressemble à une crème épaisse. Ils utilisent celle-ci pour parfumer de nombreux mets à base de viande, de poisson et de légumes. Ils extraient également de l’amande séchée une très bonne huile dont ils se servent pour la cuisine, pour l’éclairage et comme lotion.

      Une couche de fibres courtes et rudes appelées “coir” recouvre la coque de la noix. On emploie la fibre de coco pour fabriquer des cordes et des ficelles, des balais et des brosses, des tapis et des paillassons ; elle constitue également un excellent rembourrage. On transforme la poussière de coir en humus pour les plantes et même en aggloméré pour l’industrie de la construction.

      La coque ou péricarpe de la noix se prête elle aussi à de nombreux usages. Avec cette matière dure on peut confectionner quantité d’objets : vases, broches, boucles d’oreilles, colliers, abat-jour, jouets, vaisselle, ustensiles de cuisine, etc. Une demi-noix est une coupe toute trouvée.

      Le tronc du cocotier, très résistant aux termites, convient très bien pour faire des montants de charpente. On s’en sert aussi pour fabriquer des sièges de stade et des ponts pour ruisseaux et petits canaux ouverts. Il fournit un bois d’ébénisterie dur de teinte foncée appelé “bois de porc-épic”.

      Même la racine du cocotier est utile. Un morceau déchiqueté peut faire fonction de brosse à dents. On tire des racines un médicament contre la dysenterie, une teinture et une eau dentifrice.

      Vous vous dites peut-être cependant : “Moi, je n’ai jamais vu de cocotier et je ne vois pas en quoi cet arbre m’est utile.” Et pourtant, il vous rend sans aucun doute de nombreux services, et pas seulement sous forme de la noix râpée, qui entre dans la composition de certains gâteaux et friandises.

      La production mondiale de coprah (l’amande séchée) atteint plusieurs millions de tonnes par an. On en retire une huile merveilleuse, riche en glycérine et d’autres substances complexes. Cette huile est à la base de fluides pour freins hydrauliques, de shampooings, de lotions, de lubrifiants, de détergents, de savons, de crèmes à raser, de pâtes dentifrices, de matières plastiques, de peintures, de crèmes glacées, de margarine et d’autres graisses végétales. Elle se trouve donc dans quantité de substances que vous mangez ou que vous utilisez.

      En vérité, le cocotier est un arbre remarquable qui, sans aucun doute, vous rend de nombreux services, et cela où que vous habitiez.

  • Le Suriname, pays des Kottomissies
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 novembre
    • Le Suriname, pays des Kottomissies

      De notre correspondant au Suriname

      LA POPULATION du Suriname est fort cosmopolite, car elle se compose entre autres de Créoles, d’Indiens, d’Amérindiens, d’Indonésiens, de Chinois, de Noirs et de Néerlandais. Dans les rues de Paramaribo, la capitale, on peut voir des femmes en toilettes modernes, des Indiennes drapées dans un sari, des Indonésiennes en sarong, des Noires vêtues de longues robes aux couleurs vives et d’autres femmes encore portant le kottojakki. J’aimerais vous parler surtout de ce costume.

      Sans doute ce nom vous semble-​t-​il étrange. Il dérive de deux vocables de la langue de ce pays : kotto qui signifie “manteau” et jakki signifiant “jaquette” ou “veste”. Le mot missie vient évidemment de l’anglais miss ou mistress (mademoiselle ou madame). C’est pourquoi la femme qui porte ce vêtement particulier est désignée par le terme kottomissie.

      L’histoire de ce costume remonte à l’époque de l’esclavage, c’est-à-dire à plus de cent ans. La plupart des esclaves amenés d’Afrique au Suriname se promenaient presque nus, et comme beaucoup de jeunes filles étaient très belles il arrivait souvent que leurs propriétaires, séduits par leurs charmes physiques, leur fassent des propositions déshonnêtes. Aussi décida-​t-​on d’essayer de mettre fin à cet état de choses.

      On raconte que les épouses des propriétaires d’esclaves se réunirent pour tenir conseil. Elles arrivèrent à la conclusion qu’il fallait inventer un costume qui recouvrirait complètement le corps des jeunes esclaves de façon à en cacher les contours. C’est ainsi que le kottojakki vit le jour.

      On commença par créer un sous-vêtement très ample serré autour de la taille par un kooi ou ceinture d’étoffe rembourrée avec de la paille. On faisait alors

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager