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“La vérité vous fera libres”La Tour de Garde 1971 | 1er avril
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l’esprit de quelqu’un de conceptions et de pratiques religieuses erronées. Mais que peut-on dire de son influence sur la conduite des gens ? Peut-elle agir sur la personnalité ? Quelle est exactement l’étendue de la liberté qui, selon Jésus, résulte de la vérité ? Nous vous invitons à considérer la réponse à ces questions dans l’article suivant.
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La Parole de Dieu libératrice agit parmi les croyantsLa Tour de Garde 1971 | 1er avril
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La Parole de Dieu libératrice agit parmi les croyants
CONTRAIREMENT à de nombreuses personnes qui vivent dans une société très matérialiste et qui rejettent tout ce qui est spirituel, beaucoup d’humbles habitants d’Amérique du Sud respectent la Parole de Dieu, la Sainte Bible. Ils croient qu’en ayant chez eux le Livre des livres ils acquièrent un certain mérite ou reçoivent une bénédiction. Toutefois, un grand nombre d’entre eux ne comprennent pas qu’il ne sert à rien de posséder la Bible à moins de se familiariser avec son contenu et de faire en sorte que cette Parole agisse dans leur vie pour les inciter à faire le bien. Qui achèterait un journal pour le ranger dans un tiroir sans le lire ? Eh bien, pourquoi agir ainsi avec la Bible qui, à cause de la vérité libératrice qu’elle renferme, est infiniment plus précieuse ?
Il ne suffit donc pas d’accepter la Bible comme un livre sacré. Pour qu’elle ait un effet libérateur, il faut qu’elle exerce une influence dans la vie du croyant ou qu’elle soit mise en pratique. C’est ce que les chrétiens du premier siècle comprenaient par accepter la Parole de Dieu. S’adressant à eux, l’apôtre Paul écrivit : “Lorsque vous avez reçu la parole de Dieu, que nous vous faisions entendre, vous l’avez acceptée, non comme la parole des hommes, mais pour ce qu’elle est vraiment, pour la parole de Dieu, qui est aussi à l’œuvre en vous les croyants.” — I Thess. 2:13.
Pour eux, accepter la Parole de Dieu signifiait plus que la posséder ou la considérer comme un recueil d’écrits sacrés. Cela voulait dire aussi qu’ils recevaient son message de vérité dans leur esprit et leur cœur qui étaient réceptifs à son enseignement. C’est pourquoi la Parole de Dieu eut sur eux un effet libérateur et transforma leurs pensées et leurs actions, renouvelant ainsi leur personnalité.
Peut-on dire que la Parole de Dieu est acceptée par un grand nombre d’habitants d’Amérique latine de la même manière qu’elle l’avait été par les premiers chrétiens que l’apôtre Paul félicita dans sa lettre ? Les faits répondent par un oui retentissant. Voyons comment les habitants d’Amérique du Sud et d’ailleurs ont permis à la Parole de Dieu libératrice d’agir dans leur vie.
L’abandon de l’impureté sexuelle
Bien que certains milieux religieux excusent l’impureté sexuelle, Jésus parla de la fornication et de l’adultère comme de “choses qui souillent un homme”. (Mat. 15:19, 20.) L’apôtre Pierre fit allusion à des chrétiens qui avaient “échappé aux souillures du monde par une connaissance exacte du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ”. — II Pierre 2:20.
Bien que Dieu condamne nettement toute impureté sexuelle, il est courant en Amérique latine, où domine le catholicisme, de voir un homme et une femme vivre en union consensuelle, pratiquant ainsi la fornication ou l’adultère. La prostitution est si commune que selon l’Occidente, quotidien de Cali, en Colombie, des fillettes de huit à quinze ans se prostituent dans cette ville.
En conséquence de cette conduite immorale, des enfants non désirés naissent dans des foyers déjà surpeuplés où règne la misère, et des milliers de ces enfants seront livrés à la rue dès leur plus jeune âge et connaîtront une vie de vagabondage et de crimes. Pour limiter les naissances, un grand nombre de gens ont recours à l’infanticide par l’avortement.
Qu’arrive-t-il cependant lorsque la Parole de Dieu agit dans la vie de ces gens. Des nouvelles reçues du Panama nous ont appris qu’un homme ayant commencé à étudier la Bible a par la suite cessé de s’adonner à la boisson, de jouer, de fumer et de frapper sa compagne, la mère de ses quatre filles. Voulant conformer sa vie aux justes exigences de Dieu, il a exprimé le désir d’épouser cette femme avec qui il vivait. Elle a accepté. Ils se sont mariés et, la même semaine, l’homme a été ordonné ministre chrétien.
Considérez également l’influence que la vérité a exercé sur une catholique pieuse du Honduras dont l’hôtel servait de maison de prostitution. Ayant eu connaissance des conseils que donne la Bible, elle purifia aussitôt sa maison et refusa d’héberger quiconque désirait utiliser son établissement à des fins impures. À présent, des familles respectables logent dans son hôtel, et elle peut rendre un service agréable à Jéhovah, étant maintenant l’un de ses témoins.
Le désir de jouer est vaincu
“¡Loteria para hoy!” (“Aujourd’hui loterie !”) On entend couramment ce cri dans les rues des villes d’Amérique latine. Évidemment, celui qui désire jouer n’est pas limité à la loterie. Il y a les jeux de cartes, les pronostics pour le football, les courses de chevaux et de chiens, ainsi que les combats de coqs pour lesquels il est possible de parier. Bien qu’il n’ait peut-être pas assez d’argent pour payer le loyer et pour acheter de la nourriture, des vêtements ou des médicaments pour sa famille, il cédera néanmoins à la tentation du jeu.
Étant donné qu’on affirme ‘que le jeu est dans le sang’, qu’est-ce qui peut être assez fort pour vaincre une passion si puissante ? Certainement pas une ‘plus grande influence de l’Église’, car elle encourage elle-même le jeu.
Une fois encore, cette force libératrice est la Parole de Dieu lorsqu’elle agit dans la vie d’un individu. En réalité, le jeu est une forme d’extorsion qui a ses racines dans la cupidité et la paresse ; il est nuisible, car il mène souvent à d’autres pratiques mauvaises. Sachant que Dieu condamne toutes ces choses, celui qui recherche son approbation comprendra facilement qu’il doit se débarrasser d’une telle habitude indésirable. — I Cor. 6:9, 10 ; Prov. 21:25.
Prenons l’exemple de ce lépreux vivant dans la léproserie de Palo Seco au Panama. Il avait l’habitude d’acheter des billets de loterie ; mais après avoir étudié la Bible pendant un certain temps, il surmonta son vice et prit la résolution de faire la volonté de Dieu.
Citons également le cas d’un homme du Honduras britannique qui avait l’habitude de jouer et qui vendait des billets de loterie. Quand, s’étant mis à étudier la Bible, il commença à appliquer les vérités apprises, il cessa ces activités, changea de vocabulaire et opéra d’autres transformations dans sa conduite.
Ils deviennent honnêtes en toutes choses
Le mensonge est si courant et si facilement accepté de nos jours qu’un grand nombre de gens mentent et considèrent que cela est bien. Même les conseillers matrimoniaux l’encouragent. Ainsi, dans un article intitulé “Le mensonge dans le mariage”, qui parut dans le périodique colombien Cromos, son auteur écrivit : “Le mensonge (...) est indispensable au bon fonctionnement du mariage.” Pour soutenir sa conviction, il cita une certaine personnalité qui avait déclaré : “Dans les relations humaines, la bonté et le mensonge valent mieux que mille vérités.”
Le vol est lié au mensonge, car ce sont deux formes de malhonnêteté. Dans le monde entier, on ne rencontre que très peu de respect pour les droits d’autrui à la propriété. Les gens ont peur de quitter leur appartement et de le laisser inoccupé même durant la journée, car ils craignent que quelqu’un s’y introduise par effraction, dérobe tout ce qui peut être emporté et ajoute même une insulte à son méfait en accrochant à la fenêtre un panonceau “À louer”.
Bien que par leur enseignement et l’exemple qu’elles donnent les religions hypocrites aient favorisé la corruption des masses, la puissante Parole de Dieu exerce actuellement une influence contraire sur ceux qui la laissent agir dans leur vie. Ces personnes savent qu’elles ne peuvent faire aucun compromis avec des injonctions bibliques aussi nettes que celles-ci : “Ne vous mentez pas les uns aux autres” et
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