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  • La lettre aux Colossiens — des conseils relatifs à la vérité et à la conduite
    La Tour de Garde 1976 | 1er novembre
    • CONSEILS SUR LA CONDUITE

      Dans sa lettre, Paul aborda en premier les questions doctrinales. Ainsi, les chrétiens de Colosses et ceux des temps modernes seraient affermis pour résister à l’erreur. Paul nous conseille ensuite de surveiller notre cœur et notre conduite. Pour cela, il nous faut fixer notre cœur sur les choses spirituelles, celles qui concernent le Christ, et faire mourir nos mauvais penchants pour la fornication, l’impureté morale, l’appétit sexuel et les désirs mauvais qui sont en réalité une forme d’idolâtrie puisqu’ils viennent s’interposer entre Dieu et le chrétien. Le fait que Paul mentionne à plusieurs reprises l’immoralité sexuelle, semble indiquer que la ville de Colosses était aussi dépravée que le monde moderne. — Col. 3:1-5.

      Si nous voulons que notre conduite soit chrétienne, nous devons aussi renoncer à la colère, aux propos outrageants et aux paroles obscènes. Nous ne nous mentirons pas non plus les uns les autres. En nous efforçant d’améliorer notre conduite nous nous dépouillerons de la vieille personnalité et nous nous revêtirons de la nouvelle, qui, par la connaissance exacte de la volonté de Dieu et de son dessein, se renouvelle à l’image de Dieu et du Christ. — Col. 3:6-11.

      La conduite chrétienne comprend également un aspect positif ; en ce sens que nous devons nous revêtir des tendres affections de la compassion, d’humilité, de patience et de douceur, et être prêt à nous pardonner volontiers les uns aux autres, tout comme Dieu nous a pardonné volontiers. Nous devons encore nous revêtir de l’amour qui est un parfait lien d’union, faire en sorte que la paix domine dans nos cœurs et nous montrer reconnaissants à Dieu. — Col. 3:12-17.

      OBLIGATIONS FAMILIALES ET AUTRES

      Paul parle ensuite des obligations qui incombent à chacun des membres d’une famille. Les femmes doivent être soumises à leurs maris. En revanche, les maris continueront à aimer leur femme en ‘ne s’aigrissant pas contre elles’. Les enfants sont tenus d’obéir “en tout” à leurs parents. Aux pères de famille, il est donné ce conseil : “Pères, n’exaspérez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent.” — Col. 3:18-21.

      Quant aux esclaves ou aux employés, ils doivent obéir à leurs maîtres ou employeurs, comme s’ils cherchaient à plaire à Jéhovah. Et, “quoique vous fassiez, travaillez-​y de toute votre âme, comme pour Jéhovah et non pour les hommes”. Pour quelle raison ? Parce qu’en temps voulu Jéhovah récompensera ceux qui le servent fidèlement. Pour ce qui est des maîtres ou employeurs, ils sont dans l’obligation de traiter les esclaves ou employés avec justice car ils auront des comptes à rendre à Christ, le Maître dans le ciel. — Col. 3:22 à 4:1.

      Paul termine maintenant sa lettre ; il encourage les Colossiens à persévérer dans la prière, ‘en restant éveillés avec actions de grâce’. Il leur demande de se souvenir de lui dans leurs prières, afin que Dieu lui donne la possibilité de faire connaître le saint secret, comme il a été chargé de le faire. — Col. 4:2-4.

      Comme dans sa lettre aux Éphésiens, Paul conseille : “À l’égard de ceux du dehors, continuez à marcher avec sagesse, en rachetant pour vous le temps favorable.” Nos paroles doivent être exprimées avec charme, “assaisonnées de sel”, ce qui leur donne du goût, “pour savoir comment vous devez répondre à chacun”. — Col. 4:5, 6.

      À la suite de ces encouragements et de ces instructions, Paul parle de questions personnelles et cite par leur nom un grand nombre de chrétiens. Tychique et Onésime porteront cette lettre à la congrégation et lui donneront des nouvelles de Paul. Puis, l’apôtre salue les Colossiens de la part de ses compagnons, et plus particulièrement d’Épaphras, qui prie afin qu’ils soient “complets et remplis d’une ferme conviction dans toute la volonté de Dieu”. Il ne fait pas de doute que nous aussi, nous désirons prier pour nos frères dans la foi. — Col. 4:7-17.

      Que de bons conseils ! Quel enseignement profond nous trouvons dans la lettre de Paul aux Colossiens ! Bien que semblables sous de nombreux rapports, les épîtres aux Colossiens et aux Éphésiens sont différentes et ont été adressées à des congrégations qui avaient chacune des problèmes particuliers. Certains biblistes se demandent laquelle de ces deux lettres a été écrite la première, mais ce n’est pas là la chose la plus importante. Ce qui est important c’est que Jéhovah a inspiré Paul pour les écrire toutes les deux. Montrons donc notre reconnaissance en étudiant attentivement ces lettres et en agissant en harmonie avec les bons conseils qu’elles renferment.

  • Questions des lecteurs
    La Tour de Garde 1976 | 1er novembre
    • Questions des lecteurs

      ● Lorsqu’Osée reprit Gomer, sa femme, apparemment il s’abstint de toute intimité avec elle ; comment faut-​il interpréter cela ? — Osée 3:3.

      La Tour de Garde du 1er juillet 1976, page 412, paragraphe 25 fait un commentaire sur ce verset, disant qu’Osée disciplina sa femme “en lui imposant des restrictions d’ordre sexuel. Apparemment, il s’abstint même de toute intimité avec elle”. Le sens des termes hébreux nous autorise à tirer cette conclusion.

      Voici comment la Traduction du monde nouveau rend Osée 3:3 (traduction littérale de l’hébreu) : “Et je lui dis : ‘Pendant de nombreux jours tu demeureras, m’appartenant (...). Tu ne devras pas appartenir à un autre homme, et moi aussi je serai pour toi.’” Que signifie cette phrase : “Moi aussi je serai pour toi.” ? Tout comme Gomer, la femme rachetée, devait s’abstenir de tout commerce charnel avec un autre homme, de même Osée s’abstiendrait de toute intimité avec elle pendant un certain temps. Notez que d’autres traductions de la Bible précisent ce point de façon très nette : “J’agirai de même à ton égard.” (TOB). “Je serai de même à ton égard.” (Osty). “Tu ne t’uniras pas avec un homme, ni moi à toi.” (Crampon-Tricot).

      Quelle était donc la raison de cette restriction ? Se montrant miséricordieux, Osée avait repris son “épouse de fornication”, la rachetant au prix d’une esclave, et il lui avait accordé son pardon. Néanmoins, il était normal qu’Osée soumette sa femme à une période de purification d’ordre sexuel. Durant cette période, Gomer serait isolée, dans l’inaction conjugale, autrement dit privée de relations même avec son mari.

      Mais alors, comment concilier cette attitude avec ce qui est recommandé dans I Corinthiens 7:2-5, à savoir que mari et femme ne doivent pas se priver l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord ? Le cas d’Osée et de Gomer ne constitue pas un précédent autorisant les conjoints chrétiens à se priver l’un de l’autre en guise de punition. Au contraire, il met en relief la miséricorde exercée par le conjoint qui pardonne l’infidélité de l’autre. Celui-ci considère le retour de son conjoint sincèrement repentant comme un acte de purification.

      Comme cela a été illustré par Osée, Jéhovah a repris l’Israël infidèle au cours de la période de restauration qui suivit l’année 537 avant notre ère, et il l’a purifié. Il était interdit à Israël d’entretenir de nouveau des relations adultères avec les princes gentils, les prêtres idolâtres ou tout autre instrument du faux culte. Jéhovah lui-​même s’abstint de nommer un roi qui ne serait pas de la lignée de David, et de l’installer sur un trône quelconque avant la venue du Messie, le roi légitime (Ézéch. 21:27). Ainsi, pendant cette période de purification, le reste discipliné et repentant de l’Israël selon la chair commença à attendre patiemment son Libérateur messianique, qui l’affranchirait de la domination gentile.

      Pareillement, à partir de 1919 le reste des vrais israélites spirituels tremblants et frémissants ont renoué des relations d’alliance ou maritales avec Jéhovah. En conséquence, il leur était interdit de commettre l’adultère spirituel avec les apostats, les dirigeants et les prêtres, ce dont les membres de la chrétienté ne se privent pas de faire. C’est seulement après une période de purification que Jéhovah renoua d’étroites relations avec le reste de l’Israël spirituel, qui a fini par comprendre que tel un mari aimant, Jéhovah le protège, et que la nouvelle alliance dans laquelle il est entré avec lui par le moyen de Jésus Christ, le Médiateur, lui procure la sécurité. — I Tim. 2:5, 6.

      ● Si un chrétien est appelé à témoigner devant un tribunal, peut-​il jurer de dire toute la vérité en posant la main sur la Bible ?

      Il n’y a aucune objection à cela, bien qu’il appartienne à chacun de décider de faire ce serment ou de demander à en être dispensé.

      La coutume qui consiste à faire un serment en mettant la main sur un objet considéré comme sacré s’est largement répandue. Par exemple, les Grecs de l’Antiquité prenaient un engagement solennel en levant la main ou en la posant sur un autel. Chez les Romains, le jureur tenait une

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