La nature reflète la sagesse de Dieu
Comment l’abeille déménage
* Comment les essaims d’abeilles quittent-ils leur colonie d’origine pour élire domicile ailleurs? La revue “Natural History” explique que “des éclaireuses partent à la recherche d’anfractuosités qui se prêteront à accueillir l’essaim. Ce site exige un soin particulier, du fait que ses occupantes doivent rester au chaud et au sec malgré la longueur et la rigueur de l’hiver, condition essentielle à leur survie. À leur retour, les éclaireuses racontent ce qu’elles ont trouvé, en se livrant à la même danse que celle par laquelle elles indiquent la localisation du pollen. Au début, les danses indiquent plusieurs sites, mais bientôt, le plus souvent au bout d’un jour ou deux, toutes les danses n’indiquent qu’un seul et même site”. Qu’est-ce qui amène les éclaireuses à “se mettre d’accord” sur cette importante question? Les entomologistes se sont aperçus que “chaque éclaireuse indique son site avec un degré d’enthousiasme proportionnel à son habitabilité”. Ensuite, “les éclaireuses s’interrompent pour observer les danses qui décrivent les autres sites. Elles s’envolent alors et vont les inspecter, retournant le cas échéant à celui qu’elles avaient découvert, avant de rentrer à l’essaim et d’indiquer par leur danse celui qu’elles préfèrent. L’abeille a inventorié tous les sites disponibles, les a comparés et a pris sa décision. Une fois que pratiquement toutes les éclaireuses se sont mises d’accord, c’est-à-dire quand toutes les danses indiquent le même endroit, les abeilles essaiment vers le nouveau site qui a été retenu”.
Un minuscule ingénieur?
* Les microbiologistes ont récemment découvert une bactérie qui contient dans son corps microscopique des chaînes de particules magnétiques. On pense que ces particules forment une “boussole” incorporée qui permet à ce minuscule organisme de s’orienter vers le bas quand il veut gagner les sédiments nécessaires à son existence. Ce qui est étonnant avec ces particules microscopiques, c’est que si elles étaient à peine plus grandes ou plus petites, elles ne pourraient plus servir de “boussoles”. Richard Frankel, de l’Institut de technologie du Massachusetts, dit que “la bactérie a résolu un problème de physique intéressant en produisant des particules de magnétite qui ont juste la taille qu’il faut pour servir de boussole, avec 500 angströms [0,00005 mm]”. Abordant la question de savoir s’il faut attribuer à l’humble bactérie un tel génie, S. Gould, biologiste à Harvard, dit que “cet organisme édifie une machine complexe à l’intérieur de son corps”. Dans l’article qu’il a publié dans la revue britannique “New Scientist”, ce savant parle d’un habile ingénieur naturel et dit qu’“une bactérie à aimant incorporé révèle un prodigieux génie biologique”. Mais qui en est le véritable auteur génial? La biologie? La bactérie? Ou bien un Créateur sage et intelligent? À vous de juger.
Pour comprendre le monde
* Le livre “Dieu existe? Oui.” rapporte en ces termes l’opinion du professeur Grassé, naturaliste: “Le monde sans Dieu est un monde absurde; l’homme sans Dieu n’a plus de sens, et peut-être n’est-il même plus un homme? Un homme sans Dieu est en tout cas un homme incomplet. Je suis catégorique sur ce point. Je vais même beaucoup plus loin, et je pense qu’un savant, un homme de science qui n’accepte pas Dieu, se prive de la compréhension de l’univers. Dieu est la seule clé qui nous permet de comprendre le monde.” — Voir Proverbes 1:7.
L’hameçon lui fait-il mal?
* Est-il exact de dire, comme on l’a longtemps prétendu, que le ver qui gigote au bout d’un hameçon ne sent rien? Des savants suédois ont découvert que le ver, comme l’homme et l’animal en général, produit des substances chimiques qui l’aident à supporter la douleur. Comme ces substances sont présentes dans le “cerveau” du ver de terre, cela soulève la question de savoir si, en fin de compte, les asticots sentent les hameçons. Évidemment, la nature et l’intensité de cette douleur restent à préciser.