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  • Qu’est-ce que le christianisme appliqué ?
    La Tour de Garde 1955 | 15 juillet
    • nous sommes ses esclaves et que “ nous sommes ouvriers avec Dieu ”. — I Tim. 6:5 ; I Cor. 3:9.

      Le christianisme n’a pas pour but de donner de l’énergie et une forte personnalité. L’adoration pure de Dieu, telle que le Christ l’enseigna, insiste, non sur ce que nous pouvons en retirer, mais sur la réhabilitation du nom de Jéhovah, la nécessité de faire ce qui est bien et de manifester notre amour envers notre prochain. Comme Jésus l’a affirmé lui-​même : “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ” — Actes 20:35.

      Toute la religion, la philosophie et la psychologie de ce monde se préoccupent en premier lieu du présent, de ce qui est avantageux pour la chair, la santé, la prospérité, le succès, la popularité, etc. Mais le christianisme se préoccupe de choses plus élevées. Le premier souci qu’il nous inculque, c’est d’obtenir l’approbation de Dieu ; ainsi nous devons chercher son royaume et sa justice et être confiants que toutes les autres choses indispensables nous seront données par-dessus. Jésus ne présenta pas le jeune chef riche comme un symbole de succès, mais il dit : “ Qu’il est difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! ” Et, au lieu de nous montrer comment devenir riches en biens de ce monde, Jésus nous indiqua comment devenir riches à l’égard de Dieu. — Luc 18:24 ; 12:21.

      Plutôt que d’acquérir des richesses sur la terre, les chrétiens doivent amasser des trésors dans le ciel. Jésus dit à ses disciples : “ Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-​même, qu’il se charge de (son poteau de torture, NW), et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Et que servirait-​il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ” — Mat. 16:24-26.

      Ces paroles de Jésus doivent avoir un son étrange pour beaucoup de personnes qui se disent chrétiennes, étant donné que l’enseignement qu’elles reçoivent de leurs conducteurs religieux exprime tout le contraire, à savoir, qu’en appliquant les principes du christianisme à ses difficultés personnelles, on peut s’attendre à réaliser les bonnes choses matérielles de cette vie.

      Enfin, eu égard au fait que l’importante prophétie de Jésus, rapportée dans Matthieu, au chapitre 24 Mt 24, montre que nous vivons dans les derniers jours, comparables à ceux de Noé, le christianisme appliqué demande que nous prenions garde à ses instructions pour fuir en toute hâte, hors de ce vieil ordre de choses, vers les montagnes, la “ terre ” de Dieu nouvellement née, que nous cherchions refuge dans l’“ arche ” moderne, le nouvel ordre de choses, et que nous nous associions avec ses habitants, la société du Monde Nouveau. Quelle folie, par conséquent, pour des chrétiens, de se préoccuper de la popularité et du succès dans un monde condamné par Dieu !

  • “ Ayant la forme de la piété ”
    La Tour de Garde 1955 | 15 juillet
    • “ Ayant la forme de la piété ”

      QUEL est le mobile de notre religion, de notre forme d’adoration ? Est-​ce l’amour pour Dieu, pour ce qu’il est et ce qu’il a fait pour nous ? La pratiquons-​nous parce que nous voulons le louer et l’honorer ? Ou bien est-​elle motivée par ce que nous espérons en retirer, par certains avantages matériels que nous comptons recevoir, par l’espoir que les autres penseront du bien de nous, par exemple ? Adorons-​nous Dieu en esprit et en vérité, ou avons-​nous seulement “ les dehors de la piété tout en ayant renié ce qui en fait la force ” ? — II Tim. 3:5, Osty.

      Il est très facile de nous tromper sous ce rapport parce que, comme le prophète Jérémie l’a exprimé : “ Le cœur est rusé plus que toute chose et corrompu : qui le connaîtra ? ” Pourquoi en est-​il ainsi ? Parce que le péché originel a rendu mauvais le cœur de l’homme dès son jeune âge. C’est pourquoi il nous est dit : “ La folie est attachée au cœur de l’enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui. ” Nous pouvons nous tromper nous-​mêmes, et beaucoup le font, et nous pouvons tromper les autres, ce que beaucoup font également, mais ne nous abusons pas nous-​mêmes en pensant que nous pouvons tromper notre Créateur, Jéhovah Dieu, car “ nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte ”. — Jér. 17:9, Cr ; Prov. 22:15 ; Héb. 4:13.

      Et, comme s’il ne suffisait pas que nous ayons en nous cette tendance à nous tromper, nous avons à combattre contre celui qui nous encourage dans nos écarts de conduite, et qui n’est autre que Satan le Diable. Pourquoi est-​il intéressé à nous voir suivre une conduite insensée ? Parce qu’il cherche à égaler Jéhovah Dieu, le Créateur, et à parvenir à ses fins en détournant de Dieu tous les hommes, s’adressant pour cela à leur égoïsme. Infiniment égoïste lui-​même, il ne conçoit pas que d’autres agissent, poussés par des motifs désintéressés. C’est pourquoi, non seulement il mit en doute les motifs de Job, mais il fit tout ce qu’il put pour l’affaiblir, afin de montrer qu’il avait raison. S’il ne peut amener les créatures à cesser d’adorer Jéhovah Dieu, il cherche à corrompre leur adoration en la faisant dégénérer en une simple forme de dévotion pieuse. Il a si bien réussi que la Bible affirme qu’il a égaré la terre habitée tout entière.

      Ayant à lutter à la fois contre l’égoïsme inhérent et contre Satan le Diable et ses dociles agents, il n’est pas étonnant que le prophète de Dieu élevât cette prière : “ Je le sais, ô Jéhovah, ce n’est pas à l’homme qu’appartient sa voie, ce n’est pas à l’homme qui marche de diriger ses pas. ” À cause de cela, Dieu, dans sa bonté imméritée, a fourni à l’homme sa Parole, la Bible, pour servir de lampe à nos pieds et de lumière sur notre sentier. En consultant sa Parole, nous ne serons pas dupés par Satan ni ne tournerons mal à cause de nos faiblesses inhérentes. — Jér. 10:23, Cr 1905.

      EXEMPLES SCRIPTURAUX

      On pourrait dire de Caïn qu’il a été le premier à manifester une forme de piété, mais qu’il a renié ce qui en est la force. Si son offrande avait été faite de bonne foi, il aurait imité son frère quand il vit que Dieu n’acceptait pas un sacrifice végétal, et il aurait aussi offert un sacrifice exigeant l’effusion de sang. Mais sa forme de piété n’étant pas pure, il assassina son frère que Jéhovah approuvait.

      La nation d’Israël fournit un autre exemple frappant de l’observation des dehors de la piété sans en avoir la réalité. Avec les années, les Israélites se laissèrent entraîner de plus en plus loin des principes de justice, d’amour et de miséricorde

  • Pour être heureux, il faut bannir toute tendance à murmurer
    La Tour de Garde 1955 | 15 juillet
    • Pour être heureux, il faut bannir toute tendance à murmurer

      “ Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! ” — Luc 11:28.

      1. De quelle manière Jéhovah est-​il heureux ? Comment l’homme peut-​il, lui aussi, acquérir le bonheur ?

      JÉHOVAH est le Dieu bienheureux (I Tim. 1:11). Il est heureux parce qu’il est complètement voué à la justice et qu’il apporte, avec amour, le bonheur à ses créatures. Il a pris toutes les dispositions nécessaires pour que les hommes vivent dans le bonheur sur la terre et, dans ce dessein, il leur accorde ce dont ils ont besoin. Pour acquérir le véritable bonheur, l’homme doit seulement écouter l’instruction que Dieu lui donne et y conformer sa vie.

      2. Pourquoi le bonheur ne règne-​t-​il pas dans le présent ordre de choses ?

      2 Qui niera que le présent ordre de choses est accablé de malheurs et de souffrances ? Il offre d’innombrables sujets de plainte. Les maux qui l’assaillent réalisent cette prophétie d’Apocalypse 12:12 : “ Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps. ” Cette prédiction s’est vérifiée : “ Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. ” (II Tim. 3:1). Quelques hommes politiques affirment que le peuple n’a jamais connu vie meilleure, mais, en réalité, la plupart des hommes tremblent devant la menace d’une guerre nucléaire, les vagues de crimes et les maladies redoutées qui étendent leurs ravages en dépit des découvertes scientifiques les plus récentes. Leurs réactions reflètent l’esprit de mécontentement qui règne dans le présent ordre de choses.

      3. Comment le bonheur est-​il maintenant répandu ? Qu’en résulte-​t-​il ?

      3 Jéhovah, qui est désintéressé dans son bonheur, fait proclamer la glorieuse bonne nouvelle. Elle est actuellement prêchée dans toute la terre, pour servir de témoignage (Mat. 24:14). Quelques-uns, décrits dans Ézéchiel 9:4 comme des “ hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent ”, entendent parler du message et sortent du présent ordre de choses. Ils se mettent à renouveler leur esprit et subissent un changement de personnalité qui leur fait connaître l’état de bonheur de Dieu (Rom. 12:2 ; Éph. 4:24, 31, 32). Ainsi, quand un homme parvient à comprendre et à apprécier la vérité de la Parole de Dieu, sa façon d’envisager la vie change complètement. Il éprouve une grande joie. Il a de nouveaux amis, les témoins de Jéhovah, qui forment une société de gens heureux. Ceux-ci connaissent l’accroissement et la prospérité spirituelle. Ils approfondissent de jour en jour leur connaissance des principes du mode de vie du Monde Nouveau et s’efforcent de les appliquer dans leur vie. Ils rayonnent d’optimisme et d’enthousiasme. Ils ont certes toutes les raisons d’être heureux !

      4. Les perspectives s’ouvrant devant ceux qui entendent la Parole de Dieu leur donnent-​elles des raisons de se plaindre ?

      4 Les dispositions que Jéhovah a prises pour que de telles personnes connaissent un bonheur éternel dans le monde nouveau constituent vraiment une “ espérance bienheureuse ” (Tite 2:13). La pénible situation des derniers jours où la maladie, la douleur et la mort introduites par nos premiers parents continuent leurs ravages, n’est plus considérée comme un sujet de plainte. Comme ils sont heureux que Dieu ait prévu une issue ! Les perspectives d’une vie éternelle dans le bonheur leur donnent toute raison de se réjouir. Appréciant la bonté de Dieu, leur cœur déborde de reconnaissance. Ils ont conscience qu’ils doivent quelque chose à Dieu : ils doivent l’adorer. Le sentiment de reconnaissance les incite à se vouer au service de Jéhovah. Ils se mettent à l’œuvre et sont heureux dans leur activité. Comme ils ont entendu la Parole de Dieu et qu’ils sont décidés à la garder, leurs perspectives de bonheur s’élargissent indéfiniment. — Jacq. 1:25.

      5. Quelle pression s’exerce sur la vie du témoin qui vient de se vouer à Jéhovah ? Quel changement semble se produire ?

      5 Malheureusement, ceux qui se vouent à Jéhovah ne continuent pas tous à servir Dieu avec joie pour toujours. Pendant un temps, le plaisir d’apprendre de nouvelles vérités sur la Parole et les desseins de Dieu et la joie de transmettre ces bonnes choses à leurs semblables absorbent tout leur intérêt. Ensuite, il arrive parfois que, dans la vie de ces personnes nouvellement vouées, des choses étranges semblent se passer. Les conditions paraissent changer. On comprend qu’une vie de service comme témoin de Jéhovah n’est pas un lit de roses. Les uns rencontrent des difficultés, les autres subissent des persécutions qui les privent de la joie qu’ils venaient d’éprouver. Même le service quotidien devient pesant. Prêcher jour après jour devient plus rigoureux et plus astreignant. Les gens rencontrés dans le champ de mission sont indifférents au message du Royaume. Et la prédication entraîne de nombreux problèmes difficiles. Elle comporte un travail considérable avec ce qui paraît être des détails sans fin requérant une attention soutenue. Ou bien dans la vie de notre nouveau témoin, un problème domestique s’est posé par suite de son nouveau mode d’adoration. Cet obstacle tend les relations familiales et menace même de rompre le cercle de la famille. Il éprouve des difficultés à accomplir fidèlement le vœu qu’il vient de faire en se vouant à Jéhovah.

      6. Quand un nouveau témoin commence à critiquer les affaires du groupe, que se passe-​t-​il ?

      6 Ou bien notre nouveau témoin est rempli de zèle. Il ambitionne d’avancer dans le service. Quand il regarde autour de lui — il est peut-être membre d’un petit groupe — il lui semble que peu de progrès sont réalisés. Il en conclut que les choses ne vont pas comme elles le devraient. Il constate que, parmi ceux qui sont associés au groupe, certains sont insouciants et indifférents. Peu de progrès sont faits dans la prédication. Il a le sentiment que quelque chose devrait être fait rapidement ; aussi commence-​t-​il à manifester sa désapprobation et à critiquer. Bientôt il s’aperçoit qu’il n’est pas heureux comme au début. La joie qu’il éprouve à servir Dieu se dissipe.

      7. Pourquoi la joie éprouvée en s’associant pour la première fois avec la société du Monde Nouveau disparaît-​elle parfois ?

      7 Notre nouveau frère ne s’en aperçoit peut-être pas tout de suite, mais il est en train de changer radicalement d’attitude. Il se trouve nettement en désaccord avec les arrangements du groupe en vue de l’adoration et du service. Il critique ses compagnons de service. Au lieu de servir Jéhovah avec joie, il se plaint des dispositions prises et en demande de nouvelles. Il veut que les choses soient plus commodes et plus faciles. Il est irrité du travail, des ennuis et des inconvénients que lui apportent les fautes et la négligence des autres. À lui-​même ou même en présence d’autres, il dit : “ S’ils faisaient seulement les choses comme il faut, ce serait tellement plus facile ! ” Entre-temps, la joie qu’il a éprouvée au début a complètement disparu. Il n’est pas toujours manifeste comment et pourquoi cela s’est produit, mais une chose est certaine : son bonheur et sa joie ont disparu. Il s’est remis à murmurer, à la façon de ce monde. Il critique ordinairement les dispositions prises. Il se dit en son for intérieur : “ Jéhovah et son organisation me doivent quelque chose de mieux que cela. ” Il doute de la sagesse des décisions et des dispositions prises et veut agir à sa guise. Nullement désireux d’accomplir la volonté de Jéhovah, telle qu’elle est exprimée par son organisation, il passe aux récriminations. Il cesse même sa prédication et le voilà malheureux. Il se sent abattu et montre un visage aigri. Il a ainsi perdu rapidement la joie qu’il y a de pouvoir s’associer avec Jéhovah et la société du Monde Nouveau.

      8. Pour quelles raisons fondamentales le récriminateur s’est-​il rendu malheureux ?

      8 Qui choisirait délibérément d’être malheureux ? Alors pourquoi se plaindre, puisque les plaintes n’apportent pas le bonheur ? Le récriminateur s’est rendu malheureux lui-​même ; il a permis à l’égoïsme de l’envahir. Il ne comprend nullement pourquoi il est accablé d’épreuves. Il ne voit plus sous leur angle véritable les fardeaux, les difficultés et la persécution qui se sont abattus sur lui. Il a oublié les paroles suivantes de Pierre : “ Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-​vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’esprit de gloire, l’esprit de Dieu, repose sur Vous. ” (I Pi. 4:12-14). Ici sont données les raisons fondamentales qu’ont les chrétiens de garder l’intégrité dans de bonnes perspectives mentales. En conséquence, il faut s’attendre à un combat pour maintenir l’intégrité. — Job 1:6-12.

      9. a) En raison de quel avertissement le chrétien ne devrait-​il pas se plaindre ni se rebeller contre les fardeaux et les difficultés ? b) À quoi peut s’attendre le chrétien après qu’il s’est voué à Jéhovah ?

      9 Jésus-Christ donna à ses disciples l’avertissement suivant : “ Je vous ai dit ces choses, afin qu’elles ne soient pas pour vous une occasion de chute. Ils vous excluront des synagogues ; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni le Père ni moi. Je vous ai dit ces choses, afin que, lorsque l’heure sera venue, vous vous souveniez que je vous les ai dites. ” (Jean 16:1-4). Ne soyons pas égoïstes, insensés et oublieux des raisons de garder notre intégrité, au point de nous plaindre et même de nous rebeller contre les fardeaux et les difficultés. Raisonnons plutôt un instant : Quand vous avez voué votre vie au service de Jéhovah, vous attendiez-​vous à vivre dans le luxe, l’aisance et l’oisiveté ? Celui qui désire prendre des vacances ne cherche pas du travail. Et celui qui s’enrôle dans une armée ne s’attend pas à une permission. Or les chrétiens se sont engagés pour la guerre spirituelle. — II Cor. 10:3, 4 ; Éph. 6:13.

      10. Quoique la vie du chrétien soit quelquefois difficile, pourquoi ne faut-​il pas le prendre en pitié ? Les difficultés et les problèmes font-​ils perdre son bonheur ?

      10 Les témoins de Jéhovah n’ont pas besoin de prendre en pitié leur lot comme participants aux souffrances du Christ. Les récriminateurs sont toujours malheureux. Jéhovah a promis que ceux qui l’adoreraient seraient heureux et il n’a pas menti. Et si nous devons subir des tribulations, surmonter des problèmes difficiles et persévérer sous les coups de la persécution ? Les souffrances signifient-​elles la perte du bonheur ? L’expérience a montré nettement qu’il n’en est pas ainsi. Avez-​vous assisté récemment à l’une des assemblées de témoins de Jéhovah ? Elles se tiennent régulièrement à l’échelle locale, nationale et internationale. Ces assemblées signifient beaucoup d’incommodités et souvent de grandes dépenses. Pour s’y rendre, il faut parfois faire un long trajet. Souvent les congressistes campent dans un champ. Puis pendant les sessions quotidiennes, il faut faire un voyage de plusieurs kilomètres dans les autobus et le métro pour aller s’asseoir pendant des heures dans un stade comble. Mais qui dira qu’assister à un congrès du peuple de Jéhovah n’est pas une des expériences les plus joyeuses et les plus inoubliables de la vie ?

      11. Quelle bonne attitude mentale doit caractériser un disciple du Christ ? Jéhovah approuve-​t-​il une telle conduite ?

      11 Endurer les difficultés et même la persécution avec courage et joie, sachant que de telles souffrances ne lui déroberont pas son bonheur, voilà la véritable attitude mentale du chrétien. En agissant de la sorte, il gardera toujours présentes à l’esprit les raisons importantes qu’il a de maintenir son intégrité envers Jéhovah, de ne pas faiblir ni de se prendre en pitié ou de se plaindre à cause du grand privilège qui est le sien. N’oublions pas que nous avons l’approbation divine quand nous persévérons dans la persécution. Le Fils de Dieu a donné en ce domaine l’exemple le plus remarquable. Notre attention est directement attirée sur le fait que c’est sous ce rapport qu’il fut un modèle pour nous. Dans un verset bien connu, il nous est dit que nous devons marcher sur ses traces. “ Car c’est une grâce de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-​t-​il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement. ” — I Pi. 2:19-23.

      12. Qu’est-​ce qui nous aide à maintenir notre bonheur lorsque nous accomplissons la volonté de Jéhovah ?

      12 Il n’est pas bon que les chrétiens se fassent une idée étroite des épreuves qui s’abattent sur eux. En fait, de telles difficultés entraînent avec elles une des plus grandes joies. Il est très important de se faire une idée juste des épreuves qui viennent ou qui doivent encore venir. C’est l’œuvre de la prédication qui est agréable à Jéhovah et le rend heureux. “ Mon fils, sois sage, et réjouis mon cœur, et je pourrai répondre à celui qui m’outrage. ” (Prov. 27:11). Nous pouvons maintenir notre bonheur seulement en obéissant sans murmurer à sa volonté et en persévérant fidèlement dans son service.

      13. Quand nous considérons les raisons que nous avons de nous vouer, les choses sont-​elles si pénibles à notre époque ?

      13 Lorsque nous réfléchissons un instant à cette question, nous constatons qu’à notre époque tout n’est pas si pénible et si difficile. Cela se vérifie surtout lorsque nous considérons la nécessité de maintenir l’intégrité et les raisons que nous avons de nous vouer à Jéhovah. Qui est en proie aux mêmes difficultés qu’a subies Paul qui a souffert la faim, la soif, la nudité, les mauvais traitements et errait çà et là ? Cet apôtre zélé de Jésus endura sans se plaindre toutes ces épreuves et poursuivit en ces termes : “ Injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; calomniés, nous parlons avec bonté ; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu’à maintenant. ” — I Cor. 4:11-13.

      14. En dépit de ses fardeaux et de ses difficultés, sur quelle note l’apôtre Paul conclut-​il sa lettre ?

      14 La vie d’un chrétien moderne, il est vrai, n’est pas toujours facile. Elle ne l’était pas non plus du temps de Paul : “ Sont-​ils ministres de Christ ? Je le suis plus encore : par les travaux, bien plus ; par les coups, bien plus ; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme. Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises. ” (II Cor. 11:23-28). Paul ne fut pas vaincu par tous ces fardeaux et difficultés. Il conclut sa lettre sur une note joyeuse : “ Au reste, frères, soyez dans la joie, perfectionnez-​vous, consolez-​vous, ayez un même sentiment, vivez en paix ; et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous. ” — II Cor. 13:11.

      15, 16. a) Est-​il exagéré de dire que les récriminateurs perdent le bonheur et même la vie ? b) Quand et à qui s’applique l’exemple des Israélites récriminateurs ?

      15 Se plaindre, c’est se révéler sous certains aspects graves, que les témoins de Jéhovah ne devraient pas oublier. Un membre de l’organisation de Jéhovah qui se plaint montre qu’il ne fait pas la volonté divine avec plaisir. En fait, il se plaint de Jéhovah. Certains exemples bibliques révèlent que les récriminateurs perdent invariablement leur bonheur. Souvent, ils ont éprouvé la perte de la vie. Ainsi nous pouvons voir combien il est grave de murmurer contre Jéhovah ou contre son organisation et ses instructions : il en résulte de la douleur, de la misère et finalement la mort. Pensez-​vous autrement ou croyez-​vous que nous exagérons ? Voyons un autre verset. Il concerne les expériences que fit Israël et qui préfiguraient les événements de notre temps. Vous avez peut-être fait de nombreuses citations de ce texte. Vous êtes-​vous aperçu qu’il combattait la tendance à murmurer ? “ Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par l’exterminateur. Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. ” (I Cor. 10:10, 11). Mais de quoi pouvaient-​ils se plaindre ? Jéhovah ne les avait-​il pas délivrés de l’oppression égyptienne ? N’étendait-​il pas sur eux sa protection, ne les nourrissait-​il pas, en sorte qu’ils n’eurent jamais faim et soif ? Ils n’avaient aucun souci. Pourtant ils se plaignaient comme des enfants gâtés. N’oubliez jamais que l’exemple d’Israël s’applique aux récriminateurs de nos jours.

      16 Tout le monde, n’est-​ce pas, devrait se satisfaire d’une telle vie et de perspectives aussi sûres que celles qui s’ouvraient devant les Israélites arrivés à l’entrée de la Terre promise. Mais ceux-ci n’étaient pas contents. Ils méprisèrent les libéralités de Jéhovah. Ils n’avaient cessé de récriminer, se rendant ainsi très malheureux. Nous comprenons aisément la folie que commettait Israël en perdant de vue ce que Jéhovah avait fait pour lui. Mais appliquons-​nous la leçon aux circonstances actuelles, comme nous devrions le faire, et comprenons-​nous pourquoi c’est chose grave que de se plaindre ?

      17. Dans l’intérêt de notre bonheur, pourquoi est-​il insensé de murmurer contre les dispositions divines ?

      17 Dans l’intérêt de notre bonheur, nous ne devrions pas demander davantage de Jéhovah, comme le firent les Israélites qui méprisèrent les dispositions qu’il prenait en leur faveur. Comme des insensés, ils s’écrièrent que ce n’était pas assez bon et que cela ne venait pas assez promptement. Aussi ne devaient-​ils pas hériter le pays où Jéhovah les conduisait. Ils devaient périr dans le désert. Ceux qui murmurent aujourd’hui contre la voie divine n’hériteront pas non plus le monde nouveau, quoiqu’il soit proche ; ils perdront en outre leur bonheur actuel. Jéhovah ne veut pas d’un monde nouveau peuplé de récriminateurs ; dans la figure prophétique une génération entière se vit interdire l’accès de la Terre promise pour avoir murmuré. — Nomb. 13, 14.

      18. Devant un avenir aussi brillant, quelle voie serait-​il insensé de suivre ? Sous ce rapport, quelles expériences rappelle-​t-​on ?

      18 Les bienfaits que nous apportera le monde nouveau sont indescriptibles. Ce sera certainement un pays où couleront le lait et le miel (Nomb. 13:27). Avec des perspectives aussi brillantes, qui voudrait retourner dans ce monde ? Rappelez-​vous encore l’expérience des Israélites qui, parvenus à la frontière de la Terre promise, se mirent tous à murmurer à cause des difficultés auxquelles ils devaient faire face. “ Toute l’assemblée éleva la voix et poussa des cris, et le peuple pleura pendant la nuit. Tous les enfants d’Israël murmurèrent contre Moïse et Aaron, et toute l’assemblée leur dit : Que ne sommes-​nous morts dans le pays d’Égypte, ou que ne sommes-​nous morts dans ce désert ! Pourquoi l’Éternel nous fait-​il aller dans ce pays, où nous tomberons par l’épée, où nos femmes et nos petits enfants deviendront une proie ? Ne vaut-​il pas mieux pour nous retourner en Égypte ? Et ils se dirent l’un à l’autre : Nommons un chef, et retournons en Égypte. ” — Nomb. 14:1-4.

      19. Pourquoi les témoins de Jéhovah, entre tous, devraient-​ils être heureux ?

      19 En murmurant, on se rend misérable, comme ce fut le cas pour les Israélites. Gardez présent à l’esprit que Jéhovah a aussi délivré ses témoins actuels de l’oppression d’un monde inique. Ceux-ci ne craignent pas ce que craint le monde, ils n’éprouvent pas son angoisse ni ne supportent le poids de ses fardeaux. Rappelons que nous aussi nous sommes protégés et nourris miraculeusement d’une manière spirituelle et que notre but est un monde nouveau glorieux. Si nous éprouvons le besoin de nous plaindre, examinons nos motifs et n’oublions jamais Jéhovah dans ces choses, comme le firent les Israélites. Il est prouvé jusqu’à l’évidence que Jéhovah sait où il nous conduit et comment il doit diriger son organisation. Ceux qui s’y attachent et gardent fidèlement ses instructions connaissent le bonheur et la satisfaction. N’oublions pas, de ce point de vue, les choses merveilleuses que Jéhovah a accomplies pour son peuple dans le passé. Nous n’oublierons pas ce qu’il fait aujourd’hui pour nous et les brillantes perspectives qui s’ouvrent devant nous. En entretenant de telles pensées, nous sommes déterminés à maintenir notre intégrité et, en considération de ce qui est survenu dans le passé, nous concluons que les témoins de Jéhovah, entre tous, n’ont aucune raison de se plaindre. Ils banniront toute tendance à murmurer et seront heureux, reflétant le “ Dieu bienheureux ”, comme le fit Jésus-Christ.

  • Recherchez les choses qui édifient
    La Tour de Garde 1955 | 15 juillet
    • Recherchez les choses qui édifient

      1. Quoique tout le monde désire le bonheur, pourquoi les chrétiens, entre tous, ont-​ils toute raison de voir les choses du bon côté ?

      JÉHOVAH ayant créé l’homme à son image, tout le monde désire être heureux. Les chrétiens ont beaucoup plus de motifs d’être heureux que l’humanité en général. Ils peuvent toujours regarder le bon côté des choses. Eux seuls ont la source véritable de la bonne nouvelle, celle qui apporte une joie réelle (Mat. 5:3 ; 24:14). L’adoration et le service fidèle de Dieu garantissent leur bonheur maintenant et à jamais (Jean 13:17 ; Mat. 7:24). Pour une multitude de personnes de bonne volonté envers Dieu, cela signifiera la vie éternelle sur une terre comblée de bienfaits sans fin. “ Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie. L’Éternel est juste dans toutes ses voies, et miséricordieux dans toutes ses œuvres. ” — Ps. 145:16, 17.

      2. Comment pouvons-​nous répondre à la bonté de Jéhovah ?

      2 Nous pouvons tous nous réjouir profondément de la bonté de Jéhovah. En outre, c’est avec reconnaissance que nous pouvons observer ces paroles de Jésus : “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ” (Actes 20:35). Jéhovah rassemble, pour qu’elles l’adorent, des personnes heureuses et désireuses de voir leurs semblables partager leur bonheur. Leur conversation est édifiante : elles recommandent à autrui le royaume de Dieu qui comblera tous les désirs.

      3. Dans quel esprit les témoins de Jéhovah devraient-​ils réconforter ceux qui, spirituellement, sont dépouillés et chargés de coups ?

      3 Avec cette espérance et ce service, on peut maintenir son bonheur même au sein d’un monde de mécontents accablés de souffrances et de maux. Cela signifie la consolation et la joie pour ceux qui désirent être consolés. Un bon nombre de telles personnes du monde sont de la classe illustrée par Jésus dans la parabole du Samaritain qui était un bon prochain. Comme l’“ homme ” de la parabole, elles ont été dépouillées et chargées de coups sur le plan spirituel. Le chrétien doit éprouver de la compassion pour de telles personnes du monde auxquelles il prêche, même si elles sont écrasées sous le poids de la fausse religion, de la pauvreté et d’autres problèmes personnels. Le chrétien ne devrait pas se sentir chargé en allant chez de telles personnes, comme si le monde avait été placé sur ses épaules. Elles ne sont pas autant de mendiantes à qui il faut faire l’aumône à contrecœur. Aussi les témoins de Jéhovah se révèlent-​ils comme un bon prochain en agissant avec miséricorde et en soignant leurs plaies spirituelles avec un message réjouissant. — Luc 10:33-37.

      4. a) Quelle ancienne prophétie Jésus accomplit-​il ? b) Quelle est la récompense de celui qui donne avec abondance et joie ?

      4 En chantant les louanges de Jéhovah, nous imitons l’attitude mentale de son Fils. Jésus accomplit cette ancienne prophétie : “ L’esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé... pour consoler tous les affligés ; pour accorder aux affligés de Sion, pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu. ” (És. 61:1-3). À l’exemple de Jésus, nous pouvons obtenir une grande récompense en chantant abondamment les louanges de Jéhovah : “ Sachez-​le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. ” — II Cor. 9:6, 7.

      5. Quelle était la disposition mentale de Jésus quand il prêchait ? Qu’évitait-​il ?

      5 C’est avec beaucoup de profit que nous pouvons imiter la disposition mentale de Jésus-Christ. Si on le considère d’un point de vue égoïste, Jésus n’avait-​il pas de nombreuses raisons de se plaindre ? Il se donnait vraiment en sacrifice. Il avait été envoyé sur terre seul, il était seul pour commencer une œuvre de témoignage mondiale. En fait de difficultés, d’opposition et de persécution, il fut grandement éprouvé. Les gens à qui il offrit son message étaient indifférents et, pour la plupart, pauvres. Ils étaient enracinés dans les pratiques de la fausse religion. Mais Jésus ne se plaignit pas de son sort ni ne se déroba à sa mission de prêcher à de telles personnes. Il se soumit volontairement et sans se plaindre à la volonté divine et donna cette invitation : “ Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. ” (Mat. 11:28-30). Son message était rafraîchissant et apportait la consolation. Jésus reflétait en vérité “ le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation ”. — II Cor. 1:3.

      6, 7. Comment le chrétien se conduit-​il à l’égard de ses frères afin d’être un bon prochain ?

      6 Quelle attitude digne d’être recommandée à tous ! Une attitude que Jéhovah bénit. Le Psaume 41:2, 3 41:1, 2, NW dit : “ Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur l’Éternel le délivre ; l’Éternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre. ” Le véritable bonheur consiste à chercher les moyens d’aimer et d’aider notre prochain, sans trouver de sujet de plainte dans ses malheurs ou ses faiblesses, mais en l’affermissant dans la vérité qui console et édifie.

      7 En donnant le second des deux grands commandements, Jésus-Christ a exclu toute attitude critique à l’égard du prochain : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-​même. ” (Marc 12:31). Si nous sommes honnêtes avec nous-​mêmes, nous devons admettre que nous commettons des fautes et avons des défaillances. Nous tournons-​nous en ridicule quand nous faillissons ? Comme nous nous aimons nous-​mêmes, nous cherchons à nous corriger. Cela nous apporte la paix de l’esprit et le bonheur. En servant aux côtés de notre prochain le plus cher, nos frères, nous observons le même principe. Nous serons heureux si nous cherchons comment les aimer et les aider.

      8. Par qui sont corrigées les fautes dans l’assemblée ?

      8 Vous trouvez-​vous offensé et vous plaignez-​vous en présence d’autres quand vous croyez que les serviteurs de votre groupe font des fautes ? Même dans de telles circonstances, il n’y a aucune raison de blâmer et de critiquer publiquement. “ Tu ne maudiras point Dieu, et tu ne maudiras point le prince de ton peuple. ” (Ex. 22:28). Pierre renia le Christ trois fois (Mat. 26:69-74). Une autre fois, il ne marcha “ pas droit selon la vérité de l’Évangile ”. (Gal. 2:11-14.) Cependant, c’est Jéhovah qui corrige au sein de son organisation. La correction ne vient pas des bavardages et des plaintes mais de Jéhovah par l’intermédiaire de son organisation, cela au temps fixé par lui et à sa manière. — I Pi. 1:17.

      9. Pour demeurer dans le bonheur et voir prospérer nos groupes, que devons-​nous rechercher ?

      9 Tout le monde devrait constamment se rappeler le principe suivant : Édifier nos frères dans la foi est le moyen de maintenir notre bonheur. “ Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle... ne détruis pas l’œuvre de Dieu. ” (Rom. 14:19, 20). Rechercher de bonnes choses apporte de bonnes choses. Nous voulons tous vivre dans la paix et dans la joie avec nos frères et nous désirons tous voir prospérer les groupes. “ Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. ” — Éph. 4:1-3, 31, 32.

      10. De quelles manières pouvons-​nous manifester notre amour pour nos frères en vue de leur édification et pour notre bonheur ?

      10 “ L’amour édifie. ” (I Cor. 8:1, Sy). Voilà le ressort de tous nos rapports avec nos frères en vue de leur édification et pour notre bonheur. Il y a tant de manières qui nous permettent de nous édifier mutuellement. Nous devons éviter l’attitude du monde qui est brutal et ne cherche qu’à critiquer. Nous avons tous quelques dons que nous cultivons afin d’améliorer notre ministère (I Pi. 4:10 ; Rom. 12:6). Nous pouvons les employer pour manifester notre amour envers nos frères. “ De même vous, puisque vous aspirez aux dons spirituels, que ce soit pour l’édification de l’Église que vous cherchiez à en posséder abondamment. ” (I Cor. 14:12). Nous pouvons peut-être aider nos frères à préparer des commentaires pour l’étude hebdomadaire de La Tour de Garde et pour les autres réunions du groupe. Nous avons aussi l’occasion d’aider nos jeunes frères ou ceux qui ont des difficultés à s’exprimer dans la langue à préparer leurs devoirs pour l’école du ministère théocratique. Nous avons tous besoin d’allocutions de trois à huit minutes pour la prédication de porte en porte. Ne serait-​ce pas faire preuve d’amour envers nos frères que de leur proposer notre aide, ce qui les réjouirait à coup sûr ?

      11. Pourquoi devrions-​nous exercer la qualité d’amour pour écarter toute dispute ?

      11 Il est très pratique d’écarter toute dispute et tout désaccord avec nos frères en manifestant notre amour pour eux. Nous sommes stimulés en ce sens. “ La fin de toutes choses est proche ; soyez donc sobres et vigilants pour vous livrer à la prière. Ayez, avant tout, les uns pour les autres un ardent amour ; car l’amour couvre une multitude de péchés. Exercez, sans murmurer, l’hospitalité les uns envers les autres. ” — I Pi. 4:7-9, Sy.

      12. a) Quelle leçon de Dieu faut-​il apprendre ? b) Comment peut-​on aplanir les difficultés dans un groupe ?

      12 Notre Créateur bienveillant sait ce qu’il faut à l’homme pour qu’il parvienne au bonheur et le maintienne. Il prend plaisir à nous enseigner le moyen d’acquérir le bonheur à sa manière, en aimant notre prochain. Nous voulons étudier cette leçon et l’apprendre parfaitement. “ Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous avez vous-​mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres, et c’est aussi ce que vous faites envers tous les frères... Mais nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus dans cet amour, et à mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains, comme nous vous l’avons recommandé. ” (I Thess. 4:9-11). Nos frères dans le groupe apprécieront nos efforts quand nous travaillons avec eux, si nous les édifions par notre exemple, si nous bâtissons sans détruire, si nous travaillons régulièrement avec eux et encourageons leurs progrès dans les louanges qu’ils chantent à Jéhovah. S’il y a quelque difficulté ou problème dans le groupe, nous ne nous empresserons pas d’accuser nos frères ni de les condamner publiquement. Au lieu d’adopter une telle attitude, nous pouvons apporter la correction par un exemple d’amour, dans un esprit de miséricorde, celui que Jéhovah a répandu abondamment sur tous.

      13. Quel esprit règne dans les groupes ? Pourquoi est-​il si important que ceux qui assument la responsabilité de la surveillance donnent le bon exemple ?

      13 Quand nous regardons les groupes des témoins de Jéhovah, nous constatons qu’il y règne un esprit merveilleux. Surtout là où les frères sont bienveillants les uns envers les autres et ne cherchent pas à se plaindre ni à tourner en ridicule. De tels groupes sont richement bénis par Jéhovah. Les personnes de bonne volonté qui viennent à l’organisation chrétienne apprennent rapidement à ne pas se plaindre. “ Au reste, mes frères, réjouissez-​vous dans le Seigneur... Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. ” (Phil. 3:1, 15, 17). Comme les frères suivront le bon exemple, il est très important que ceux qui sont mûrs et qui assument la responsabilité de la surveillance donnent le bon exemple en édifiant leurs frères sans se plaindre.

      14. Pourquoi Jéhovah ne permettra-​t-​il pas que l’habitude de se plaindre et de récriminer s’introduise dans son organisation ?

      14 Comme du temps de Jésus, il y a des travaux, des problèmes, des difficultés et des tribulations qui sont communs à tous ceux qui s’efforcent de marcher sur les traces du Christ. Il y a peut-être des choses dont nous pourrions nous plaindre, mais nous devons résister à cette tentation de toutes nos forces, car si nous ne le faisons pas nous finirons par perdre la seule chose précieuse de la vie : le bonheur dans le service de Dieu. Jéhovah veut que nous soyons différents de ce monde d’avec lequel il sépare son peuple. Il le met à part et lui enseigne à vivre comme la société du Monde Nouveau. Cette séparation doit nous délivrer de la disposition d’esprit qui nous pousse à nous plaindre. Son organisation se compose de personnes occupées et heureuses qui essaient de mener une vie de plus en plus conforme aux principes du Monde Nouveau. Jéhovah ne permettra pas que l’habitude de se plaindre et de récriminer s’introduise dans son organisation. Si une personne se plaint, son exemple gagne bientôt les autres. Avez-​vous remarqué que ceux qui se plaignent ne prêchent pas en général ou du moins très peu ?

      15. Quelle exhortation est encore donnée ? Quelle satisfaction doit en résulter ?

      15 Au lieu de nous plaindre, nous acceptons volontiers les responsabilités que Jéhovah place sur nous. Nous confiant en lui, nous nous efforçons d’être satisfaits en vivant et en le servant comme il le désire. “ Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie ; et je pourrai me glorifier, au jour de Christ, de n’avoir pas couru en vain ni travaillé en vain. Et même si je sers de libation pour le sacrifice et pour le service de votre foi, je m’en réjouis, et je me réjouis avec vous tous. Vous aussi, réjouissez-​vous de même, et réjouissez-​vous avec moi. ” (Phil. 2:14-18). De cette façon, nous éprouverons une satisfaction complète, sachant que la volonté divine est faite.

      16. Qu’est-​ce qui manque dans les groupes qui comptent des bavards et des critiqueurs dans leur sein ?

      16 Votre groupe est-​il une de ces associations de frères ayant la pleine joie de Jéhovah ? Parfois les frères dans les pays démocratiques laissent à désirer sur ce point. Quand nous visitons leurs groupes, cette joie semble manquer dans une grande mesure. En dépit de circonstances plus favorables, d’avantages matériels et d’une plus grande liberté de prêcher, quelque chose semble manquer. Il est manifeste que des critiqueurs et des bavards sont là : ils irritent et troublent. Dans de telles circonstances, nous sommes certains de constater que les frères sont privés en grande partie de la joie de servir Jéhovah. D’une manière générale, les proclamateurs font peu de progrès vers la maturité et le groupe ne s’accroît pas. Ces murmures et ces plaintes déplaisent à Jéhovah. Ils tuent la joie parce qu’ils privent maintenant de la joie de vivre pour louer Jéhovah. Si l’on persiste dans une telle attitude, ils priveront même de la vie.

      17. Qu’arrive-​t-​il à nos frères, là où la persécution est grande, comme dans les pays totalitaires ?

      17 N’avez-​vous pas souvent remarqué que là où la persécution est violente, abonde un véritable esprit d’amour, d’harmonie et de bonheur. Il y a peut-être des obstacles effrayants à surmonter pour prêcher régulièrement, mais les frères les surmontent et en sont heureux. Ils apprécient vraiment le fait d’avoir été délivrés de l’oppression et libérés d’un monde inique. En dépit de la persécution, Jéhovah les protège et veille à ce qu’ils soient nourris spirituellement. Aussi ces frères ne s’affligent-​ils pas de leur sort. Leur fidélité et leur intégrité leur valent parfois de longues détentions, mais ils ne regardent pas cela comme des raisons pour désespérer et murmurer. Au contraire, ils reconnaissent comme immérités tous les bienfaits et toutes les faveurs qui sont leur partage et gardent une foi inébranlable. Ils ne courent pas de l’un à l’autre pour parler de leurs difficultés ou pour se plaindre. Ces frères ne sont pas découragés le moins du monde. L’œuvre n’est pas arrêtée ni même entravée, en dépit des problèmes difficiles et de la persécution. La bonne nouvelle est prêchée. Les gens de bonne volonté en entendent parler et affluent à la société du Monde Nouveau, même dans les pays totalitaires.

      18. Quelle leçon est contenue dans les expériences faites par les témoins de Jéhovah se trouvant dans des circonstances difficiles ?

      18 Jéhovah a répandu en abondance son esprit sur de tels témoins qui ne se plaignent pas. Ils ont prospéré et les résultats ont été merveilleux. Quelle leçon cela devrait être pour quelques-uns dans les pays où existe une grande mesure de liberté : ce merveilleux esprit d’amour et d’unité manifesté par nos frères qui se trouvent dans des circonstances moins faciles ! Ils ont le désir véritable non seulement de se maintenir heureux dans l’adoration de Jéhovah mais aussi de répandre leur joie et leur bonheur à leurs semblables. Dans leur prédication, ils imitent Jésus-Christ, ayant un message rafraîchissant qui apporte une consolation véritable. Leurs expériences et leur combat pour maintenir leur intégrité nous réjouissent tous. — I Thess. 3:4-10.

      19. Que faut-​il se rappeler pour bannir toute tendance à murmurer et se maintenir dans un esprit d’humilité ?

      19 Aujourd’hui les serviteurs de Jéhovah n’ont aucune raison d’être tristes et de se plaindre. Les dispositions qu’a prises Jéhovah et l’intérêt qu’il leur porte devraient les inciter à se maintenir dans un état de bonheur. Cela devrait les aider à bannir toute tendance à se plaindre, à se maintenir dans un esprit d’humilité et à être totalement dévoués à l’organisation divine. “ Humiliez-​vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable ; et déchargez-​vous sur lui de tous vos soucis, car lui-​même prend soin de vous. ” (I Pi. 5:6, 7). Quant à nous, pensons aussi à Jéhovah et ne succombons pas à l’égoïsme en regardant toute chose comme un dû et en ayant le sentiment que Jéhovah et son organisation nous doivent quelque chose. Ne succombez pas non plus à la présomption en vous disant qu’à moins que tout se fasse de la manière que vous jugez la meilleure, vous ne demeurerez pas au sein de la société du Monde Nouveau. Jéhovah ne doit rien à personne. “ Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. ” (Éph. 2:8). Chacun de nous a reçu quelque chose d’une grande valeur. C’est la vérité qui conduit à la vie et notre service quotidien de louange. Nous devons à Jéhovah tout ce que nous possédons et tout ce que nous espérons obtenir. Ne nous montrons pas ingrats en méprisant ses dons comme si nous espérions mieux ou étions capables de faire mieux. Avant tout, abstenons-​nous de toute plainte, parce que nous savons que si nous nous plaignons nous cesserons de prêcher et nous nous rendrons malheureux.

      20. Que doit faire le chrétien pour maintenir son bonheur ?

      20 En envisageant ces choses sous leur angle véritable, nous conclurons que le moyen de maintenir notre bonheur, c’est de ne pas murmurer, d’édifier nos frères et le groupe. Pour triompher de toutes nos difficultés, il nous faut seulement accepter les instructions de Jéhovah, les exécuter avec joie et ne pas nous plaindre de ce que nous devons faire. Jéhovah nous donne les instructions nécessaires pour prospérer et être satisfaits. Pour notre bien-être éternel, nous devons obéir de bon cœur, respecter en tout temps les instructions et marcher au pas avec elles.

      21. Sommes-​nous heureux, nous qui nous sommes voués à Jéhovah ?

      21 Envisagés sous cet angle, l’adoration et le service, même s’ils sont accompagnés d’épreuves, de fardeaux et de persécutions, apportent une grande joie. Quand nous jetons un coup d’œil sur le monde, nous qui nous sommes voués à Jéhovah, nous pouvons apprécier, par comparaison, combien nous sommes heureux. Nous n’avons absolument aucune raison de nous plaindre. “ Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien. ” (I Pi. 4:19). Le dessein de Dieu est d’introduire ses serviteurs dans un monde nouveau, après qu’il aura exécuté son jugement contre tous ceux qui “ méprisent l’autorité ” en injuriant Jéhovah et la société du Monde Nouveau. — Jude 8, 9, 14-16.

      22. En dépit des épreuves, pourquoi prenons-​nous courage et nous réjouissons-​nous ?

      22 Le monde dominé par Satan est rempli de souffrances et de soucis ; il se trouve dans un état misérable, mais les témoins de Jéhovah n’ont aucune raison d’être malheureux. En dépit de toutes les pressions exercées sur l’organisation de Jéhovah par les adversaires de la bonne nouvelle, nous sommes émerveillés en la voyant croître et progresser. Nous tiendrons ferme et continuerons la prédication, puisant du courage dans l’assurance que Jéhovah nous a donnée. “ Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. ” — Jacq. 1:2, 3, 12.

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