-
Ceux qui murmurent sont malheureuxLa Tour de Garde 1953 | 1er mars
-
-
pas demeurer avec Jéhovah, mais ils désiraient retourner en Égypte et adorer les dieux païens.
5, 6. Quelle est la nation heureuse actuellement et qu’est-ce qui contribue à son bonheur ?
5 Aujourd’hui, les témoins de Jéhovah composent une nation suscitée par le Tout-Puissant, un peuple élu tiré de toute nation, de toute tribu et de toute langue. Ils constituent une nation heureuse. Pourquoi ? Parce qu’ils ont gardé les paroles de Jésus ; c’est pourquoi le Père céleste les aime et a fait sa demeure chez eux. Ils adorent en esprit et en vérité. Ils se gardent d’agir comme bon leur semble, mais désirent faire la volonté divine et observer les commandements de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Ils trouvent le bonheur dans la prédication, en témoignage au monde entier, de l’évangile du royaume de Jéhovah. Dieu leur a donné la connaissance de la vérité et les témoins de Jéhovah sont heureux de dispenser cette vérité à leurs semblables. Ils ne sont pas égoïstes et ne retiennent pas cette connaissance pour eux-mêmes. Ils publient Bibles, livres, brochures et périodiques rédigés en de nombreuses langues et les propagent en tous lieux, parmi toutes les nations.
6 Les membres des fausses religions de ce monde ne peuvent pas comprendre pourquoi les témoins de Jéhovah sont si actifs ; cependant cette activité constitue l’adoration du Très-Haut. Les témoins de Jéhovah cherchent la vie dans le bonheur, et en se comportant comme ils le font actuellement ils acquièrent le bonheur. Ils ont trouvé le secret du bonheur et savent ce qu’il faut faire pour être heureux même dans le présent monde mauvais. Ils sont convaincus qu’il y a beaucoup de joie à donner à toutes les nations du monde les vérités de la Parole de Dieu, celles qu’ils ont eux-mêmes reçues avec une telle abondance. C’est pour cette raison qu’ils donnent continuellement de ce qu’ils ont reçu. L’organisation des témoins de Jéhovah est faite de gens heureux. Ils sont bienveillants et désirent que d’autres partagent avec eux leur bonheur et participent à la véritable adoration qu’ils rendent au Très-Haut. Voilà pourquoi on les voit aller de maison en maison, de ville en ville, de pays en pays, obéissant à ce commandement de Jésus : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage. ” En tant que nation, les témoins de Jéhovah sont heureux parce que leur Dieu est Jéhovah.
7. Pour quelle raison certaines personnes qui sont dans l’organisation retournent-elles dans le monde et perdent-elles le bonheur ?
7 Dans l’organisation il arrive parfois qu’un individu retourne dans le monde. Pourquoi en est-il ainsi ? La raison est bien simple. Il a cessé de prêcher, c’est-à-dire de donner. À moins qu’il adore Dieu, il n’y a pas de place pour lui dans l’organisation de Jéhovah. S’il cesse d’adorer, il se retranche lui-même de l’organisation. Lorsqu’une personne cesse d’étudier la vérité et abandonne Jéhovah, elle n’a plus rien à donner à ses semblables. La vérité n’est plus en elle. L’étude est indispensable pour qui veut rester dans l’organisation de Jéhovah. Celui qui n’assimile pas continuellement les vérités et la lumière qui va en augmentant jusqu’au jour parfait devient indifférent à l’égard de son privilège consistant à prêcher la bonne nouvelle du Royaume. Il éprouvera bientôt le sentiment de ne rien avoir à dire aux gens. Son attitude s’explique du fait qu’il a permis à son esprit de devenir inactif. En réalité, il montre qu’il ne veut plus des mets venant de la table de Jéhovah. Il cesse de se servir de sa connaissance, il ne la dispense plus à d’autres et son bonheur disparaît. Le bonheur vient en grande partie en donnant.
EXEMPLES TYPIQUES
8. Pourquoi Israël ne fut-il pas heureux malgré sa délivrance de la servitude d’Égypte ?
8 Prenons l’exemple des enfants d’Israël au désert. Considérez ce que Jéhovah avait fait pour eux en les délivrant de l’Égypte ! Dans ce pays ils avaient gémi sous l’oppression d’une organisation inique, mais le Dieu des cieux les avait délivrés et conduits au désert. Il les avait protégés en faisant usage de sa grande puissance pour leur faire traverser la mer Rouge séparant l’Égypte du désert. Il les avait nourris pendant les quarante ans que durèrent leurs pérégrinations dans cet étrange territoire. Songez à la profondeur de l’amour que Dieu avait pour ce peuple en le conduisant jusque dans la Terre promise. Cependant, malgré leur délivrance, les Israélites n’étaient pas heureux. L’amour leur faisait défaut. En tant que nation, ils ne rendaient pas à Dieu une véritable adoration et c’est pourquoi ils ne connaissaient pas le bonheur.
9. Pourquoi certains trouvent-ils parfois la charge trop lourde à porter et comment Moïse en fut-il un exemple ?
9 Cependant, beaucoup de membres de cette nation possédaient la joie de servir Dieu et observaient fidèlement les instructions reçues. Mais parfois de tels fidèles jugèrent trop lourd leur fardeau lorsqu’on les chargea de responsabilités. Dans un tel cas, ils manquaient de foi dans les dispositions divines. Moïse, par exemple, servait comme médiateur entre Dieu et les Israélites. Mais un jour il pensa qu’on exigeait trop de sa personne : les enfants d’Israël se plaignaient et réclamaient de la viande en pleurant. Ils disaient en substance : “ Cette manne que Dieu nous donne et qu’il nous dit de ramasser chaque matin ne nous satisfait pas. Ce que nous voulons, c’est de la viande. ” Ils demandaient à Moïse d’y pourvoir. Ils s’étaient déjà plaints maintes fois auparavant et voilà qu’ils se laissaient de nouveau aller au découragement qu’ils communiquèrent finalement à Moïse. Le passage suivant tiré du livre des Nombres (11:11-15) nous fera mieux voir la situation. Il rapporte ces paroles de Moïse : “ Pourquoi affliges-tu ton serviteur, et pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux, que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple ? Est-ce moi qui ai conçu ce peuple ? Est-ce moi qui l’ai enfanté, pour que tu me dises : Porte-le sur ton sein, comme le nourricier porte un enfant, jusqu’au pays que tu as juré à ses pères de lui donner ? Où prendrai-je de la viande pour donner à tout ce peuple ? Car ils pleurent auprès de moi, en disant : Donne-nous de la viande à manger ! Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. Plutôt que de me traiter ainsi, tue-moi, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur. ”
10. Pourquoi en sentant tout le poids de sa responsabilité Moïse ne fut-il pas heureux ?
10 Une telle disposition d’esprit n’apporte pas le bonheur. La foi de Moïse faiblissait, il n’avait plus entièrement confiance en Jéhovah. Le fait d’être associé à ce peuple l’avait tellement découragé que pour ne plus le supporter il voulut que Dieu le tuât. Il manifesta un mauvais état d’esprit dans cette sévère épreuve, en refusant de porter la responsabilité dont Dieu l’avait chargé. En outre, sa confiance en Jéhovah ne fut pas parfaite à ce moment-là. Moïse était irrité et en voyant cette multitude de personnes il douta de la puissance de Dieu. Il aurait dû réfléchir aux choses prodigieuses que Jéhovah avait accomplies dans le passé. Il aurait mieux valu qu’il se confiât en Jéhovah et s’adressât à lui dans la prière en lui demandant : “ Que dois-je faire ? Que feras-tu pour ce peuple ? ” Moïse ne voulait pas donner à ce peuple et il pensait que personne d’autre ne devrait le faire non plus. Il est certain qu’il n’était pas heureux.
11. Comment Moïse montra-t-il ici qu’il manquait de foi, et quelle serait aujourd’hui l’attitude correspondant à la sienne ?
11 Dieu dit à Moïse qu’il donnerait de la viande aux Israélites, non pas un jour seulement, ou deux ou cinq ou dix ou vingt, mais un mois entier, “ jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines et que vous en ayez du dégoût, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous ”. (Nomb. 11:18-20.) En fait, ce fut comme si Moïse s’était adressé à Dieu en ces termes : “ Tu ne peux pas nourrir 600 000 hommes de pied. Tu ne peux pas fournir suffisamment de viande pour satisfaire ces deux millions de personnes, en comptant les femmes et les enfants. Il n’y a pas assez d’oiseaux dans le ciel pour les nourrir tous, leurs troupeaux ne sont pas assez nombreux pour les satisfaire. Ô Dieu, tu ne les connais pas. Je sais ce qu’ils valent. Ils sont égoïstes, rebelles, et toujours mécontents. Il vaudrait mieux que je sois mort. ” Mais Jéhovah répondit à Moïse en ces termes : “ Le bras de Yahvé serait-il si court ? Tu vas voir si la parole que je t’ai dite s’accomplit ou non. ” (Nomb. 11:23, Jé). Imaginerait-on que l’on puisse douter de la puissance de Dieu et le prétendre incapable d’accomplir ce qu’il a promis ? Moïse douta ici de la puissance divine. C’est comme si de nos jours quelqu’un disait que Dieu ne pourra pas protéger son peuple lors de la bataille d’Harmaguédon et l’établir dans le monde nouveau. N’avez-vous jamais pensé que Dieu protégea Noé et sa famille à travers le déluge et que du “ monde d’alors ” il les fit entrer dans le présent monde mauvais ? Ce fait appartient à l’Histoire, il montre que la puissance de Dieu a déjà été mise à l’épreuve. Ne le croyez-vous pas capable de déployer de nouveau une telle puissance ? Où est votre foi ? Moïse pensait que la puissance de Dieu était limitée, mais Jéhovah est le Dieu tout-puissant au ciel et sur la terre. Il a même donné une telle puissance à son Fils. — Mat. 28:18.
12. Pourquoi le miracle de Dieu n’apporta-t-il pas le bonheur à de nombreux Israélites et de quelle utilité devrait-être pour nous cet exemple historique ?
12 Ce qui arriva au désert devrait nous impressionner au point de ne jamais nous faire douter de la Parole de Dieu. Quand nous lisons la Parole divine contenue dans les Écritures hébraïques et grecques, nous devrions l’accepter comme vraie et droite. Dieu nous parle de la vie réelle telle qu’elle existait il y a de nombreux siècles et il donne ces choses en exemple de ce qui va arriver de nos jours. Si le grand médiateur Moïse commit une faute, ce n’est pas une raison pour que nous la répétions. C’est pourquoi toutes ces choses furent écrites d’avance pour notre exhortation et notre instruction. Les cailles que les Israélites ramassèrent plus tard s’abattirent en grand nombre autour du camp. Jéhovah les fit venir de quelque part et il leur en donna plus qu’ils ne pouvaient en manger. Mais ils n’apprécièrent pas ce que Dieu avait fait et la colère divine s’enflamma devant l’avidité avec laquelle ils firent usage de ses bienfaits. Jéhovah était ici le donateur, il avait donné en abondance, mais les Israélites manifestèrent un manque d’appréciation. Jéhovah prouva à Moïse que sa parole était droite et digne de confiance et il manifesta à Moïse sa puissance. Son bras n’était pas trop court. Il prouva sa souveraineté. Si les Israélites lui avaient seulement rendu grâce pour sa bonté, ils auraient été heureux. — Nomb. 11:31-35.
13. Pourquoi ne devrions-nous pas murmurer comme Aaron et Marie ?
13 La Bible nous rapporte encore le cas de Marie et d’Aaron qui murmurèrent et parlèrent contre Moïse, disant : “ Est-ce seulement par Moïse que l’Éternel parle ? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle ? ” (Nomb. 12:2). Autrefois, Moïse avait sauvé la vie de son frère Aaron quand celui-ci manqua d’exercer la véritable adoration. Deutéronome 9:20 rapporte les paroles suivantes de Moïse : “ L’Éternel était aussi très irrité contre Aaron, qu’il voulait faire périr, et pour qui j’intercédai encore dans ce temps-là. ” Or voici que le frère et la sœur de Moïse, deux éminents personnages dans la communauté d’Israël, montraient qu’ils n’étaient pas satisfaits du choix que Dieu avait fait en prenant Moïse comme son porte-parole. Ils n’aimaient pas la façon dont Dieu faisait les choses et parce qu’ils s’étaient plaints Marie fut frappée de la lèpre. Moïse intercéda pour sa sœur qu’on envoya hors du camp pour être purifiée conformément à la loi et elle fut guérie (Nomb. 12:9-15). Nous constatons donc que personne ne devrait murmurer contre Dieu parce qu’il n’agit pas comme nous le voudrions. Rappelez-vous que Jéhovah est le Maître de l’Univers. Il sait comment traiter avec son organisation et son œuvre bien mieux que ceux qui le servent. Chacun devrait être heureux là où Jéhovah le place dans son organisation et dans son service. Ce que Dieu exige de nous, c’est que nous soyons intègres et fidèles envers lui ; si nous pratiquons ces vertus, nous serons heureux.
MANQUE DE FOI
14. Comment les dix espions au retour de leur reconnaissance dans le Pays de la promesse montrèrent-ils qu’ils avaient peu de foi et quelle en fut la conséquence ?
14 Un autre exemple frappant nous est donné dans ce qui se passa quand Moïse envoya les douze espions en Canaan reconnaître l’héritage que Dieu avait promis aux Israélites. Moïse avait choisi pour cette expédition de reconnaissance un homme de chaque tribu. N’oubliez pas que Dieu avait promis aux Israélites de leur donner ce pays, leur héritage, que cette contrée était la meilleure de cette partie de la terre. Au retour des douze hommes, dix d’entre eux dirent qu’ils refusaient de monter dans ce pays terrible habité par des géants, et conseillèrent de retourner en Égypte dans l’esclavage, sinon les Israélites périraient parce que les hommes qu’ils avaient vus étaient plus puissants qu’eux. Ils firent un mauvais compte rendu sur le pays que Dieu avait promis aux Israélites. Sur les douze espions, deux seulement, Josué et Caleb, firent un bon rapport. Ils étaient reconnaissants pour les dispositions divines et montrèrent, preuves en main, que c’était un pays prospère. “ Il faut marcher, disaient-ils, et conquérir ce pays. ” Mais la majorité déclara qu’elle voulait rester et qu’elle était satisfaite de sa condition. Les Israélites et les dix espions face au pays qui s’ouvrait devant eux furent trop indifférents pour conquérir l’héritage que Dieu leur avait promis. Les dix espions de peu de foi influencèrent toute la nation et, en conséquence, l’ancienne génération n’entra pas dans la Terre promise. Seuls ses enfants reçurent la promesse et Caleb et Josué les accompagnèrent dans la Terre promise parce qu’ils avaient été fidèles et avaient fait un rapport véridique.
15. Quelles questions appropriées se posent donc à nous aujourd’hui et comment allons-nous y répondre ?
15 Avez-vous foi dans les dispositions que Dieu a prises aujourd’hui ? Êtes-vous prêt à aller de l’avant sous la direction de Dieu ? Préférez-vous rester dans ce vieux monde corrompu et mourant ? Ou aimeriez-vous plutôt vous associer avec des hommes comme Caleb et Josué, qui étaient des combattants pour le monde nouveau ? Si vous voulez accepter la direction de Jéhovah, alors vous prêcherez cet évangile du Royaume en témoignage au monde entier et exercerez la véritable adoration du Très-Haut. — Nomb. 13:1-33 ; 14:1-3.
16. Pourquoi les Israélites murmurèrent-ils à Kadès ?
16 À Kadès, la quarantième année de leur séjour dans le désert les Israélites murmurèrent une fois de plus : “ Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour nous amener dans ce méchant lieu ? Ce n’est pas un lieu où l’on puisse semer, et il n’y a ni figuier, ni vigne, ni grenadier, ni de l’eau à boire. ” (Nomb. 20:5). Jusqu’alors les Israélites n’étaient pas morts de faim, mais voilà qu’ils murmuraient de nouveau, ne voulant pas se confier en Jéhovah. Cette fois-ci il était question d’eau. Ils voulaient de l’eau, et immédiatement, pour eux et pour leur bétail, et c’est à cause de cela qu’ils se lamentaient.
17. Comment certaines personnes qui sont dans la vérité depuis peu de temps seulement manifestent-elles un manque de foi et pourquoi ne sont-elles pas heureuses ?
17 Aujourd’hui, nous trouvons même dans l’organisation de Dieu des gens qui leur ressemblent. Certains sont associés à l’organisation depuis six mois, d’autres depuis un an, lorsque nous les entendons murmurer et dire : “ Rien ne se passe. Je croyais vous avoir entendu dire qu’Harmaguédon était très proche. Je connais ces choses depuis un an maintenant et Harmaguédon n’est pas encore venu. Vous ne pensez pas que je vais m’attacher à cette organisation toute ma vie ? ” Quelques-uns montrent par leur attitude qu’ils ne resteront pas dans l’organisation à moins que Dieu agisse comme ils l’entendent. Mais Jéhovah ne nous a pas demandé conseil. Nous devrions lui être reconnaissants de ce qu’il nous a donné. Nous comprenons ses vérités, nous apprécions ses promesses et nous y croyons. Nous sommes heureux dans notre adoration et notre service et nous avons le privilège d’apporter une grande consolation aux hommes de bonne volonté. Ceux qui sont capables de comprendre cela se réjouissent dans le travail qu’ils font aujourd’hui, tandis que le nouveau ou celui qui critique peut ne pas l’avoir encore appris ; peut-être n’a-t-il même pas pris le temps d’étudier. Il veut murmurer coûte que coûte. De telles personnes ressemblent beaucoup aux Israélites qui ne surent jamais se confier en Jéhovah. En conséquence, elles ne connaissent pas le bonheur et n’apprécient pas les dispositions que Dieu a prises dans le passé et qu’il prend encore aujourd’hui. Elles veulent agir à leur façon et non se conformer à la manière d’agir de Dieu.
18. Pourquoi Moïse n’entra-t-il pas dans la Terre promise, et quel avertissement ce fait comporte-t-il pour nous ?
18 Voyons ce qu’il est dit des Israélites qui murmurèrent au sujet du manque d’eau. Moïse leur avait promis de l’eau mais il ne rendit pas gloire à Celui qui lui avait donné le pouvoir de la faire jaillir. Au livre des Nombres (20:10-13) nous lisons ce qui suit : “ Moïse et Aaron convoquèrent l’assemblée en face du rocher. Et Moïse leur dit : Écoutez donc, rebelles ! Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l’eau ? Puis Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. Il sortit de l’eau en abondance. L’assemblée but, et le bétail aussi. Alors (Jéhovah) dit à Moïse : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne. Ce sont les eaux de Meriba (contestation) où les enfants d’Israël contestèrent avec l’Éternel, qui fut sanctifié en eux. ” Parce qu’il n’avait pas sanctifié Jéhovah devant les Israélites qui murmuraient, Moïse ne reçut pas l’héritage que le Seigneur Jéhovah lui avait promis. Ceux qui de nos jours trouvent à redire contre la manière d’agir de Dieu et ne lui rendent pas gloire n’hériteront pas davantage les bénédictions du monde nouveau. Ils seront vaincus avant son inauguration bien qu’elle soit très proche.
19, 20. Quelle devrait être et quelle est en réalité l’attitude des témoins de Jéhovah lorsque Jéhovah donne davantage d’“ eau de la vérité ” au peuple ?
19 En qualité de serviteur de Dieu responsable de la communauté, Moïse avait une occasion magnifique d’honorer Jéhovah et de diriger l’esprit des Israélites vers le seul vrai Dieu. Mais Moïse était irrité contre le peuple. Il le considérait comme rebelle et oublia que Dieu traitait avec l’assemblée. Il n’aurait pas dû la reprendre comme il le fit. Bien que ceux qui murmurèrent étaient en grand nombre, elle était malgré tout l’organisation de Dieu et c’était à Jéhovah d’agir à son égard comme il l’entendait. S’il voulait donner de l’eau aux Israélites, il avait le droit de le faire, et Moïse n’aurait dû en aucun cas faire abstraction de Dieu. S’il plaît aujourd’hui à Jéhovah de donner à un plus grand nombre de personnes l’occasion d’entendre parler de la vérité afin qu’elles trouvent le chemin de la vie avant le déchaînement d’Harmaguédon, nous n’avons pas à murmurer ; nous devrions au contraire nous réjouir qu’il nous reste davantage de temps pour prêcher l’évangile. Certains ne manqueront pas de dire que Dieu est lent, mais n’est-ce pas grâce à la patience dont Dieu use en ces derniers jours que des milliers de personnes ont appris à connaître la voie du salut ? Lisez à ce propos le passage de II Pierre 3:15.
20 Il y aura toujours quelques-uns qui murmureront et trouveront à redire. Mais pourquoi s’associer avec ceux qui murmurent et adopter leur état d’esprit ? Si Dieu veut faire connaître la vérité à un plus grand nombre de personnes et rassembler encore davantage d’autres brebis, nous devrions nous réjouir. Actuellement, les témoins de Jéhovah sont heureux d’avoir l’occasion de prêcher la bonne nouvelle. Ils n’ont aucun motif de se plaindre parce qu’ils ont davantage de temps pour prêcher ; au contraire, ils ont lieu de se réjouir qu’il leur soit permis de continuer à exercer la véritable adoration. Ils peuvent dire avec joie : “ Nous avons reçu gratuitement, donnons gratuitement. ”
-
-
Lutter contre la tendance à murmurerLa Tour de Garde 1953 | 1er mars
-
-
Lutter contre la tendance à murmurer
1. Les témoins de Jéhovah sont-ils enclins à murmurer contre les gens ? Qu’est-ce qui le montre ?
CEUX qui se sont voués au service de Dieu doivent veiller aux intérêts du royaume de Dieu et à la réhabilitation de son nom. Ils ne devraient jamais s’enorgueillir parce qu’ils possèdent la vérité ou parce qu’ils connaissent le chemin de la vie. La simple possession de cette connaissance ne les rend pas meilleurs que leurs semblables. Mais ils ont assez de bon sens pour assimiler cette connaissance de la vérité, acquérir la compréhension qu’ils peuvent en avoir et travailler pour la cause de Jéhovah. Ils sont reconnaissants à Dieu. Les témoins de Jéhovah ne murmurent pas contre ceux qui leur demandent de venir les visiter dans leur foyer. Au contraire, ils s’empressent de le faire avec joie et demandent aux personnes de bonne volonté la permission de revenir afin d’étudier avec elles. Ils cherchent à partager avec autrui ce qu’ils ont reçu. Possédant la vérité, ils veulent la donner à tous ceux qui ont des oreilles pour entendre, à l’heure que choisira leur auditeur, que ce soit le matin, l’après-midi ou le soir. Jéhovah a déclaré que son peuple chanterait ses louanges jour et nuit dans son temple, ce qui veut dire que les témoins de Jéhovah doivent exercer la véritable adoration jour et nuit et le servir en prêchant la bonne nouvelle.
2. Quelle était la racine des maux qui affligèrent les Israélites au désert et comment pouvons-nous aujourd’hui manifester notre foi et être heureux ?
2 En nous reportant aux expériences malheureuses que firent les Israélites au désert, nous constatons que les difficultés furent suscitées par ceux qui murmuraient. Comme ils auraient pu être heureux pourtant s’ils avaient accepté les dispositions divines ! Il leur manquait simplement la foi. Il en est de même de nos jours. Si nous nous conformons aux dispositions que Dieu prend à notre égard, nous manifesterons notre foi. Nous pouvons dispenser la vérité grâce au témoignage que nous rendons de porte en porte et, ce faisant, acquérir le bonheur. Rien ne nous empêche d’être heureux dans notre vie.
3. Comment des difficultés peuvent-elles être levées dans un home de missionnaires ?
3 Considérons les choses d’un point de vue pratique. Après avoir passé par Galaad, l’école biblique de la Watchtower, les étudiants partent pour un home de missionnaires. Dans leur nouvelle assignation, rien ne les empêchera d’être heureux dans leur service parce qu’ils pourront donner du matin au soir la vérité à leurs semblables. Si de petites difficultés s’élèvent entre les frères dans le home, c’est que l’un d’eux au moins est fautif. Lequel ? Il est évident que la difficulté réside parmi ceux qui se querellent, aussi la meilleure chose à faire est de les réunir et d’aller au fond de la question. Si chacun d’eux donne ou cède un peu, la difficulté pourra être levée et il n’en sera plus question.
4. Que nous est-il demandé si nous voulons vivre ensemble dans le bonheur et pourquoi devrions-nous agir ainsi ?
4 Le bonheur ne sera pas retrouvé si, une fois les difficultés levées, les intéressés nourrissent un ressentiment. Celui qui se trouve dans un home de missionnaires doit vouloir s’accorder avec ses frères et sœurs. Cela s’applique à n’importe quel home : il faut que le désir de s’entendre existe. N’oubliez pas que tous sont des serviteurs de Dieu comme vous. Votre vie est si remplie depuis que vous connaissez la Parole de Dieu ! Tout ce que vous voulez c’est acquérir une connaissance encore plus grande. Vous connaissez déjà beaucoup de choses et vous savez ce que contient la Parole de Dieu pour l’avoir étudiée sérieusement. Mais vous voulez encore étudier, vous voulez continuer à lire sa Parole et manifester votre foi en communiquant cette bonne nouvelle à d’autres. Par conséquent, si vous êtes tous animés du même esprit et que vous prêchiez la Parole de Dieu, pourquoi vous serait-il impossible de vous entendre sur d’autres points ? Pourquoi ne pourrions-nous pas vivre comme Dieu aimerait que nous vivions, c’est-à-dire dans le bonheur et non en murmurant ? Pour vivre dans la joie, il nous est seulement demandé de donner ou de céder un peu. Tous les membres de l’organisation divine doivent rendre à Dieu une adoration véritable. Ils doivent également manifester leur amour pour leur prochain et s’efforcer d’être heureux dans leur vie.
5. Pourquoi les personnes hautaines se trompent-elles elles-mêmes et pourquoi ne sont-elles pas heureuses ?
5 Le psalmiste déclara : “ Heureux l’homme qui place en (Jéhovah) sa confiance, et qui ne se tourne pas vers les hautains et les menteurs ! ” (Ps. 40:5 40:4, NW). Une personne hautaine n’est jamais heureuse. Elle ne pense qu’à elle et jamais à son prochain et, surtout, elle oublie Jéhovah son Dieu. Marie et Aaron qui se montrèrent hautains à l’égard de leur frère Moïse furent humiliés. Aujourd’hui, nous ne saurions devenir hautains si nous comprenons notre position devant Jéhovah le Supérieur. Nous sommes les inférieurs et rien ne devrait nous inciter à nous enorgueillir. En nous croyant importants, nous nous trompons nous-mêmes. Nous oublions que le grand litige est la réhabilitation du nom de Jéhovah et la prédication de son message dans le monde entier. Par notre service quotidien, montrons donc qu’il n’en est pas ainsi et comportons-nous d’une manière qui honorera le nom et le dessein de Jéhovah.
NE PAS MURMURER CONTRE L’OPPOSITION ET LA PERSÉCUTION
6. Pourquoi ne devrions-nous pas être malheureux à cause des persécutions que subissent les témoins dans certains pays ? Que devrions-nous faire au contraire ?
6 Les témoins de Jéhovah ne sont pas découragés par les événements actuels. Nous nous trouvons au sein d’une organisation inique ou, d’après la Bible, dans le monde du Diable. C’est un monde rempli de douleurs, dont la condition est misérable, mais cela ne devrait pas empêcher les témoins de Jéhovah d’être heureux même s’ils doivent vivre dans un tel ordre de choses. Bien que nous trouvant dans le monde, nous n’en faisons pas partie. Nous sommes étonnés en voyant la prospérité et l’accroissement de l’organisation de Jéhovah, malgré tout ce que lui ont fait subir les ennemis de la bonne nouvelle. Dans beaucoup de pays on a dissous ou entravé l’œuvre des témoins de Jéhovah, mais cela n’est pas pour les décourager. Allons-nous maintenant murmurer contre Dieu et lui dire qu’il ne sait pas diriger son œuvre ? En voyant ce qui se passe en Russie, lui dirons-nous : “ Pourquoi ne fais-tu pas pénétrer en Russie des missionnaires témoins de Jéhovah ? ” Nous ne pouvons pas dicter à Dieu sa ligne de conduite parce que des témoins de Jéhovah se trouvant derrière le Rideau de fer sont persécutés. Dans ces pays, ils possèdent la même Parole de Dieu et persévèrent dans la prédication de la bonne nouvelle. Aussi les chrétiens des pays qui jouissent d’une liberté plus grande devraient-ils profiter de leur liberté en prêchant la bonne nouvelle avec encore plus de force. Faites usage de la liberté de parole dans votre secteur. Dans les démocraties où existe la liberté de parole, nos frères manifestent parfois moins de zèle dans la prédication de maison en maison que les proclamateurs des pays où se rencontre de l’opposition à chaque pas.
7. À quelles questions devrions-nous répondre, si nous voulons servir Dieu dans des conditions semblables à celles qui existent dans certains pays ?
7 Réfléchissez un instant. Que feriez-vous si votre gouvernement vous interdisait d’adorer Jéhovah et de placer Dieu au-dessus de l’État ? Comment vous comporteriez-vous en pareille circonstance ? Où trouveriez-vous le bonheur ? Serait-ce en adorant conformément au décret de l’État ? Ou bien ne seriez-vous heureux qu’en adorant Jéhovah comme il l’ordonne dans sa Parole ? Cesseriez-vous de prêcher si vous rencontriez des obstacles ? Ou persévéreriez-vous dans votre prédication, saisissant toutes les occasions ? Vous plaindriez-vous comme quelques-uns, disant : “ Mon Dieu, pourquoi as-tu permis qu’une telle chose m’arrive ? ” Peut-être vous diriez-vous : “ Pourquoi ne suis-je pas né dans un pays où il y a moins de difficultés ? Pourquoi la Watch Tower Society ne m’envoie-t-elle pas prêcher dans un autre pays ? ” Le véritable serviteur du Très-Haut ne cesse pas de prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Nous pourrions certes nous plaindre à propos de beaucoup de choses. Mais si la condition de notre cœur est bonne, nous serons reconnaissants à Dieu des occasions qu’il nous donne de le servir en quelque lieu que ce soit parce que nous savons que cet évangile du Royaume doit être prêché dans le monde entier. Les hommes sont les hommes, peu importe où ils se trouvent, et parmi eux il y en a de bons et de méchants. S’il se trouve des “ brebis ” parmi eux, nous voulons les rassembler.
8. Pourquoi les témoins de Jéhovah prêchent-ils quel que soit le lieu où ils se trouvent et en dépit des circonstances défavorables ?
8 N’oubliez pas que Dieu dirige son organisation et qu’il fera prêcher cet évangile du Royaume dans le monde entier pour servir de témoignage. Peu importe donc où nous allons et ce que nous avons à faire, nous devons persévérer dans l’œuvre de prédication. Cette œuvre doit s’accomplir. Nous ne voulons pas être de ceux qui murmurent, car nous risquerions alors de cesser de prêcher la vérité. Or, une fois que nous cessons de dispenser la vérité à nos semblables, notre bonheur nous est ravi. De nombreux témoins fidèles sont heureux même dans les prisons et dans les camps de concentration, car dans ces lieux ils continuent de prêcher l’évangile aux autres détenus. Dans les pays où il est interdit de publier le message du Royaume, les témoins de Jéhovah sont heureux. Ils ne cessent de parler de la vérité bien qu’ils soient en butte à l’opposition et à la persécution. Ils se souviennent des paroles suivantes de Pierre : “ Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ? D’ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N’ayez d’eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. ” — I Pi. 3:13-15.
9. Pourquoi celui qui de nos jours s’intéresse au pauvre est-il heureux ?
9 Jéhovah prend plaisir à ceux qui s’intéressent aux pauvres de ce monde, parce que c’est cette classe de personnes qui écoute le message du Royaume. Le psalmiste déclara : “ Heureux qui prend souci du pauvre et du chétif : au jour de malheur, Yahvé le sauvera ; il le gardera, lui rendra vie et faveur sur terre, il ne le livrera pas à l’appétit de ses ennemis. ” (Ps. 41:2, 3, Jé 41:1, 2, NW). Nous ne pouvons pas cesser de prêcher cet évangile du Royaume parce que tel est le désir de nos ennemis. Au contraire, les témoins de Jéhovah seront heureux s’ils continuent à présenter les vérités concernant le royaume de Jéhovah aux pauvres du monde, à ceux qui soupirent et qui gémissent à cause des abominations qui se commettent dans ce vieil ordre de choses. Lorsque nous pensons à nos frères et sœurs et à tous les serviteurs de Dieu des autres pays qui doivent subir les assauts de l’ennemi, nous devrions être reconnaissants à Dieu pour la liberté que nous possédons et montrer notre reconnaissance en prêchant l’Évangile sur une plus grande échelle tant que nous en avons la possibilité. Tous devraient faire preuve de maturité en montrant le bon exemple dans le travail de maison en maison, en conduisant des études bibliques à domicile et en aidant les faibles à être plus assidus dans leur service.
10. Par quelle attitude et quelle activité concernant l’organisation de Jéhovah pouvons-nous être heureux ?
10 Ne vous laissez pas aller à murmurer à propos de la place que vous occupez dans l’organisation de Dieu. Réjouissez-vous plutôt avec l’organisation et demeurez-lui attaché. Il est écrit : “ Heureux le peuple qui connaît l’acclamation, Yahvé, à la clarté de ta face ceux-là iront ; en ton nom ils jubileront tout le jour, par ta justice ils s’élèveront. ” (Ps. 89:16, 17, Jé 89:15, 16, NW). Le peuple de Jéhovah est très heureux en avançant dans un ordre sacré et en restant ferme. Dans le monde entier nous entendons l’acclamation des serviteurs de Dieu qui adorent Jéhovah dans une sainte formation. Chacun d’eux doit garder sa position et s’efforcer d’améliorer son service. Personne ne devrait douter de l’issue des choses. Par sa Parole, Dieu nous a révélé ses desseins, aussi ses fidèles serviteurs savent-ils ce qu’il va faire et ils marchent côte à côte sans jamais rompre les rangs. Nous comprenons que certains commettront des fautes, mais il n’y a pas lieu de se plaindre. Il faut corriger les fautes.
HEUREUX MALGRÉ LA RÉPRIMANDE
11. Pourquoi la personne châtiée par Jéhovah doit-elle être heureuse ?
11 “ Heureux l’homme que tu châties, ô Éternel ! Et que tu instruis par ta loi. ” (Ps. 94:12). Si nous n’étions pas repris et que nous continuions à suivre notre mauvaise voie, nous nous retrouverions bientôt de nouveau dans l’organisation du Diable. La seule manière d’être heureux, c’est d’être repris et de rester en harmonie avec le nouvel ordre de choses dans l’organisation de Jéhovah. Le Dieu des cieux ne va pas venir sur la terre ou envoyer un ange pour nous dire ce qu’il attend de nous. Non, mais ce peut être un frère qui nous parlera ou nos parents. Ce sera peut-être le serviteur de groupe ou de circuit ou le périodique La Tour de Garde. Le châtiment vient de l’organisation de Jéhovah et il est donné pour le bien de ceux qui se trouvent dans l’organisation. Le châtiment fera mal, il vous atteindra peut-être durement, mais si vous ne pouvez pas le supporter vous perdrez votre bonheur. Bien entendu, nous n’éprouvons aucune joie lorsqu’on nous reprend, mais si après avoir reconnu la folie de notre conduite nous nous retrouvons en harmonie avec les dispositions divines, nous pouvons alors nous réjouir et apprécier la valeur de la correction. “ Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ;... Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. ” (Héb. 12:7, 11). Le véritable serviteur de Jéhovah sera heureux d’avoir été repris ; il est donc bien vrai que l’homme qui est châtié par Jéhovah est heureux.
12. Pourquoi ne devrions-nous pas mépriser le châtiment ?
12 Ne méprisez pas le châtiment. Si quelqu’un vient vous trouver pour vous dire que vous êtes dans votre tort à propos de certaines choses, écoutez-le. Ne vous emportez pas dès les premières paroles et ne dites pas : “ Permettez-moi d’abord de vous dire une chose. ” Non, il vaut mieux écouter cette personne si elle croit devoir vous dire quelque chose. Il se peut que vous ayez tort, parce que nous sommes tous nés dans le péché et avons été conçus dans l’iniquité. Avant tout nous voulons rester dans l’organisation de Jéhovah. Si nous sommes repris, même si nous sommes innocents, le châtiment ne nous fera pas mal ; mais si nous avons mal agi, alors les conseils que l’on nous donnera nous seront des plus profitables et nous ne risquerons pas de retourner dans l’organisation du Diable. Si nous nous trouvons hors de l’organisation de Jéhovah pour avoir mal agi, nous ne connaîtrons jamais le même bonheur dans le monde que dans l’organisation divine. C’est pourquoi nous devons constamment penser aux choses de Dieu. Nous devons renouveler notre esprit et ne cesser de nous reprendre nous-mêmes.
13. Pourquoi personne ne devrait-il penser qu’il n’a pas besoin de châtiment ?
13 Nous avons déjà été repris maintes fois, particulièrement lorsque nous sommes venus à la connaissance de la vérité. Notre compréhension de la Parole de Dieu a été corrigée grâce aux études bibliques. Mais nous avons toujours été repris gentiment et il n’y a pas de raison pour que les serviteurs dans le groupe et les anciens n’exhortent pas avec bonté. Peut-être certains d’entre eux qui sont dans la vérité depuis dix ou vingt ans pensent qu’ils n’ont pas besoin d’être châtiés. Mais souvenez-vous que les enfants d’Israël passèrent quarante ans au désert et ils eurent continuellement besoin d’être repris. Le châtiment et l’instruction constituent le chemin de la vie. Supportez donc le châtiment et profitez-en. Vous n’en serez que plus heureux.
ENFANTS ET JEUNES GENS
14. Comment devrait-on aider les enfants du juste à être heureux ?
14 “ Beaucoup de gens proclament leur bonté ; mais un homme fidèle, qui le trouvera ? Le juste marche dans son intégrité ; heureux ses enfants après lui ! ” (Prov. 20:6, 7). Les témoins de Jéhovah comprennent qu’ils ont besoin de l’esprit de Dieu pour marcher dans l’intégrité et rester fidèles à Dieu. Nous désirons voir les enfants des témoins de Jéhovah grandir dans la vérité et s’y attacher fermement. Il n’est pas agréable de voir des enfants turbulents. Mais parfois, il semble que les parents se soucient peu de la manière dont se comportent leurs enfants. Lorsque nous considérons la nouvelle génération, même parmi ceux qui ne sont pas satisfaits des conditions actuelles et qui se sont tournés vers la vérité, nous constatons quelquefois qu’elle est impertinente et indifférente. C’est de cette manière que le monde élève ses enfants, afin qu’ils s’endurcissent. Mais lorsqu’une personne se met à étudier la Parole de Dieu et à renouveler son esprit, elle devrait s’apercevoir que l’on peut mieux s’entendre avec ses semblables en suivant le principe de l’amour qu’en se montrant endurci. En ces derniers jours de l’organisation du Diable, où l’on voit beaucoup de mécontentement dans les foyers et parmi les gens du monde, il n’est pas étonnant lorsque des nouveaux viennent dans l’organisation qu’ils apportent avec eux un peu de l’attitude de ce vieux monde. Mais nos voies ne sont pas celles de Dieu et ses pensées sont bien plus élevées que les nôtres ; nous devons donc changer.
15. Comment certains jeunes gens se montrent-ils impertinents envers l’organisation de Jéhovah et comment peuvent-ils être redressés ?
15 Il arrive parfois qu’un jeune frère de dix-huit ou dix-neuf ans, qui est peut-être dans la vérité depuis son enfance, dise aux anciens ce qu’ils devraient faire et comment le faire. Il pense que malgré sa jeunesse il sait mieux diriger l’organisation de Jéhovah que ceux qui ont été associés à elle depuis quinze ou vingt ans. Ce jeune homme, lorsqu’il n’a pas été bien élevé par ses parents, se croit pleinement qualifié et essaie de faire les choses comme bon lui semble. Mais ces jeunes gens ont encore à apprendre ce que les anciens dans la vérité ont appris il y a de nombreuses années. Ils doivent apprendre à être patients et obéissants et avant tout ils doivent apprendre la vérité contenue dans la Parole de Dieu. Ils doivent renouveler leur esprit et assimiler de la connaissance avant d’exhorter les autres. On a souvent constaté que lorsqu’on place une responsabilité sur de jeunes frères qui se croient qualifiés, ils ne s’en acquittent pas. Ils n’aiment pas en porter le poids et perdent tout intérêt à leur charge. Les jeunes devraient donc se laisser enseigner la sagesse par ceux qui sont leurs aînés et ainsi acquérir la connaissance. Le titre et la position importent peu, ce qui compte c’est de rendre gloire et honneur au nom de Jéhovah.
16. Pourquoi, selon l’apôtre Paul, ne devrait-on pas confier à de telles personnes une position élevée comportant des responsabilités ?
16 La maturité est nécessaire dans l’organisation de Jéhovah parce que toute position de surveillant comporte une responsabilité. Rappelez-vous le passage suivant de l’apôtre Paul : “ Cette parole est certaine, que si quelqu’un aspire à la surveillance, il désire une œuvre bonne... Qu’il ne soit pas nouvellement converti, de peur qu’étant enflé d’orgueil, il ne tombe dans la faute du diable. ” (I Tim. 3:1-6, Da). Il est bien de désirer une œuvre bonne, mais il ne faut pas cesser d’étudier et de se perfectionner afin d’être qualifié pour la remplir et recevoir la bénédiction divine.
17. Pourquoi ceux qui portent le poids d’une responsabilité ne devraient-ils pas chercher à s’y soustraire comme le fit autrefois Moïse ? Est-ce que cette attitude conduit au bonheur ?
17 Moïse se trouvait dans l’organisation de Jéhovah depuis longtemps et il était capable de bien s’acquitter de ses responsabilités. Mais quand toute la nation d’Israël pleura, il désira mourir. Les Israélites ne furent pas d’un grand secours à ce conducteur qui était une figure de Jésus-Christ, notre grand Guide actuel. Mais ce que nous voulons faire ressortir ici c’est que la responsabilité entraîne avec elle de grands fardeaux et qu’une personne doit être mûre pour pouvoir les porter. Cependant nous ne voulons pas éprouver le même sentiment que Moïse et chercher à éviter ces charges. Il n’y a aucune raison de penser ainsi, car aujourd’hui l’organisation de Jéhovah est paisible, prospère et heureuse. Les serviteurs coopèrent et s’efforcent d’apporter leur aide partout où ils le peuvent afin que cette grande œuvre s’accomplisse pour l’honneur, la gloire et la justification du nom de Jéhovah. Une œuvre doit encore se faire à la fin du présent ordre de choses. L’évangile du Royaume doit être prêché avant la fin définitive, et que celle-ci vienne dans cinq ou dix années ou même davantage avant la fin de cette génération, cela ne devrait pas inquiéter les témoins de Jéhovah. Ils sont des ministres de Dieu désireux d’être fidèles à leur tâche. Dieu leur a confié cette œuvre et ses serviteurs sont heureux de porter tout le poids de cette responsabilité. Ils se sont engagés dans cette œuvre et par la bonté imméritée de Dieu ils persévéreront jusqu’à ce qu’elle soit achevée. Vous qui êtes entré dans l’œuvre, persévérez en continuant à donner le bon message en votre possession à tous ceux qui ont des oreilles pour entendre. Tant que vous dispenserez la vérité gratuitement, vous connaîtrez un grand bonheur.
18. Pourquoi ceux qui sont accusés et persécutés à tort devraient-ils être heureux et comment devraient-ils l’exprimer ?
18 Les obstacles que devra surmonter notre œuvre de prédication ne seront pas suscités par l’organisation de Dieu, mais, selon les paroles mêmes de Jésus-Christ, ils seront dressés par l’organisation du Diable. Jésus déclara à ses disciples : “ Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux, car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. ” (Mat. 5:11, 12). Les témoins de Jéhovah peuvent être heureux dans l’opprobre et la persécution. Ils sont tellement heureux qu’ils tressaillent d’allégresse ! Les serviteurs de Dieu savent qu’ils se trouvent du bon côté et qu’ils possèdent la vérité. Ils peuvent être heureux même si on les présente sous un faux jour, et même quand la persécution fait rage ils ne cessent de parler à d’autres, non pas aux persécuteurs, mais aux spectateurs et même à ceux avec qui ils sont emprisonnés. Une fois que l’on a appris qu’il y a plus de joie à donner la vérité à d’autres qu’à la recevoir, alors on continue à la donner en dépit de l’action de l’adversaire. On sait qu’en agissant ainsi on honore Jéhovah et son Fils Jésus-Christ.
19, 20. Plutôt que le fait d’être quelqu’un ou de connaître quelqu’un, qu’est-ce qui apporte un bonheur total ?
19 Il est indispensable de demeurer dans l’organisation de Dieu. C’est l’usage que vous faites de votre connaissance qui vous apportera le bonheur. Ce n’est pas votre personne ou ceux que vous connaissez qui vous apporteront le contentement dans la vie. Souvenez-vous que “ (Jéhovah) donne la sagesse ; de sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence ”. (Prov. 2:6.) Chacun doit faire lui-même des efforts pour gagner le bonheur. Ce n’est pas le fait d’être la mère de Jésus qui valut le bonheur à Marie, mais c’est la vérité qu’elle connaissait au sujet de son Fils qui la rendit particulièrement heureuse. Un jour, une femme, élevant la voix du milieu de la foule qui entourait Jésus, lui dit : “ Heureux le sein qui t’a porté ! heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! ” Mais le Christ répondit : “ Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! ” (Luc 11:27, 28). Connaître la mère de Jésus n’était pas la chose importante et ce n’est pas le fait d’avoir mis au monde le Sauveur qui lui apporta un bonheur total. Ce qui importe, comme Jésus le fit remarquer, c’est d’écouter la parole de Dieu et de la garder en étant un véritable adorateur de Jéhovah Dieu. Voilà ce qui conduit au bonheur.
20 Nous constatons donc que la position d’un individu dans l’organisation de Jéhovah, qu’il soit missionnaire, après être passé par Galaad, serviteur de groupe ou de circuit, ou membre d’un Béthel, ce n’est pas la chose qui le rend nécessairement heureux. Ce n’est pas la position qui apporte le bonheur mais ce que la personne fait dans cette position. A-t-elle entendu parler de la parole de Dieu et la garde-t-elle ? Sert-elle fidèlement ses frères en leur donnant ce qu’elle possède pour les aider ainsi que les personnes de bonne volonté ? Si elle agit de la sorte, alors elle sera heureuse. Ce qui est important, c’est la vérité et non la position. Dans l’organisation de Jéhovah beaucoup occupent des positions différentes, mais on ne doit pas adorer ces positions car ce qui plaît à Dieu c’est le travail accompli. Naturellement, celui qui est agréable à Jéhovah est certain de plaire à ses frères dans la vérité. Si la vérité est en vous et si vous y conformez votre vie, alors vous serez heureux.
21. Plutôt que d’être un auditeur oublieux, qui est heureux, quelle que soit la position qu’il occupe ?
21 Écoutez ces paroles de Jacques : “ Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité. ” (Jacq. 1:25). Donner, parler, prêcher la bonne nouvelle du Royaume à nos semblables, voilà les seules choses qui nous apporteront le bonheur. Le fait de recevoir un diplôme ou d’occuper une certaine position peut faire d’une personne un auditeur oublieux si elle croit désormais tout savoir. À celui qui a beaucoup il sera beaucoup demandé. C’est pourquoi chaque personne dans l’organisation de Dieu devrait être plus zélée pour accomplir l’œuvre que Dieu lui a confiée. Continuons donc à renouveler notre esprit pour penser comme Dieu, dans son nouvel ordre de choses, puis acquérons le bonheur en donnant.
SOURCES DE BONHEUR
22. Pourquoi Jéhovah est-il le “ Dieu bienheureux ” et, par conséquent, que devrions-nous désirer ?
22 Les serviteurs de Jéhovah sont heureux aujourd’hui surtout s’ils ont foi dans la Parole de Dieu et en Jéhovah. Ils ne s’attendent pas à des miracles accomplis en leur faveur ni à quelque signe visible qui les aiderait à rester dans l’organisation de Jéhovah. La Parole de Dieu est suffisante pour son peuple. Elle nous a délivrés de l’organisation du Diable et nous sommes résolus à rester libres. Paul était heureux dans son activité parce qu’il possédait “ l’Évangile de la gloire du Dieu bienheureux, Évangile qui m’a été confié ”. (I Tim. 1:11.) Notre Dieu est un Dieu bienheureux et puisque nous sommes faits à son image et à sa ressemblance il n’y a aucune raison de ne pas être également heureux. Jéhovah est bienheureux parce qu’il donne, et il nous a tant donné que nous avons beaucoup à dispenser à nos semblables. Toute créature normale désire vivre. Nous aimons la vie et nous voulons la rendre aussi agréable que possible. Ce que nous désirons avant tout, c’est le bonheur, car une vie sans bonheur ne serait pas intéressante.
23. Comment certains cherchent-ils le bonheur, mais qu’est-ce qui nous procure le bonheur le plus grand ?
23 Aujourd’hui les hommes cherchent le bonheur de beaucoup de façons. Certains le trouvent dans leur famille ou auprès d’amis qui leur sont chers, d’autres en allant à la mer, au bois ou en jouant avec leurs enfants. Mais le plus grand bonheur vient du fait de donner à ses semblables plutôt que de recevoir des choses qui nous font plaisir. Nous aimons beaucoup recevoir des dons de nos amis et en faire à ceux que nous aimons, mais nos véritables amis sont Jéhovah et Jésus-Christ. Ils nous ont tant donné dans le domaine de la connaissance et de la compréhension que nous pouvons donner en abondance à d’autres. “ Or c’est ici la vie éternelle, (pour ces autres personnes) qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. ” — Jean 17:3, Sy.
24. Pourquoi ne devrions-nous jamais en arriver au point de ne plus vouloir dispenser la vérité à nos semblables ?
24 N’en arrivons jamais à ne plus vouloir dispenser la vérité que nous avons reçue. Si tel est un jour notre état d’esprit, c’est-à-dire que nous ne voulons plus parler à notre prochain des glorieuses dispositions que Jéhovah Dieu a prises par l’intermédiaire de son Fils Jésus-Christ et que nous avons honte de la véritable religion, alors Jéhovah Dieu aura honte de nous. Il n’y a pas de place dans l’organisation de Dieu pour une telle personne. Ne nous trompons pas nous-mêmes au point de penser que nous avons suffisamment travaillé au service de Jéhovah. Nous ne devrions pas penser que, parce que nous avons été dans la vérité quarante ou cinquante ans ou même davantage, nous pouvons nous retirer du service. Tant que nous respirons nous devons louer Jéhovah. N’oubliez pas que nous espérons vivre éternellement, dans l’organisation de Jéhovah. Pourquoi donc cesser d’adorer et de servir parce que nous sommes âgés de soixante ou même soixante-dix ans ?
25. Est-ce que des jeunes gens peuvent obtenir le bonheur ?
25 C’est une grande joie pour des jeunes gens de commencer maintenant à servir Jéhovah, de renouveler leur esprit pendant leur jeunesse, de se mettre à penser comme Dieu, d’étudier sa Parole et d’en être remplis, et de posséder les bonnes qualités qu’on exige du chrétien, c’est-à-dire l’amour, le dévouement, la patience et la bonté ! S’ils possèdent tout cela et s’ils sont disposés à donner, ils pourront être heureux dans toute l’éternité.
26. Plutôt que les richesses ou la pauvreté du monde, que désirons-nous et comment nous efforçons-nous de l’obtenir ?
26 Soyons heureux avec ce que Jéhovah Dieu nous a donné et apprécions les responsabilités qu’il a placées sur nos épaules. Servons nos frères avec joie. C’est le rédacteur des Proverbes qui déclara : “ Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère ; ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-moi le pain qui m’est nécessaire, de peur que, dans l’abondance, je ne te renie et ne dise : Qui est l’Éternel ? ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, et ne m’attaque au nom de mon Dieu. ” (Prov. 30:8, 9). Les témoins de Jéhovah ne désirent pas les richesses de ce monde ni la pauvreté. Ils demandent ce que Jésus enseigna à ses disciples dans sa prière modèle : “ Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien. ” Tout ce dont nous avons besoin, ce sont les nécessités de la vie : la nourriture, le vêtement et le logement. Avec ces choses et un pieux dévouement, nous devrions être contents. Dieu nous a promis tout ce qui était nécessaire au soutien de notre existence et au maintien de notre activité dans son service, et nous faisons des efforts quotidiens pour obtenir ces choses pour nous-mêmes et pour notre famille. Cependant nous ne vivons pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. — Deut. 8:3 ; Mat. 4:4.
27. En quoi voulons-nous être riches et comment continuerons-nous à être le peuple le plus heureux de la terre ?
27 C’est donc par l’abondance de la connaissance que nous voulons être riches. Nous voulons que la fausseté et le mensonge s’éloignent de nous. Ne prenant pas le nom de Jéhovah en vain, ses témoins sont le peuple le plus heureux du monde. Leur responsabilité ne consiste pas à travailler au salut de ce vieux monde. Pourtant, ils ont la solution de nombreux problèmes qui se posent de nos jours et ils possèdent le message le plus réconfortant et le plus joyeux qu’une personne puisse entendre et celui qui a la plus grande portée. Ils ont le message du royaume de Dieu qui apportera la bénédiction et la prospérité à tous ceux qui aiment la justice. Ils continueront à donner ce message, car ils savent qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir. Que vous soyez proclamateur, pionnier, serviteur de circuit ou de district, membre d’un Béthel ou que vous occupiez une position quelconque dans l’organisation de Jéhovah, demeurez fidèlement attaché à votre place. Continuez à répandre la bonne nouvelle en adorant Jéhovah dans un ordre sacré.
-
-
On ne bénit plus les chevauxLa Tour de Garde 1953 | 1er mars
-
-
On ne bénit plus les chevaux
Nulle part la Bible ne dit que Paul fît jamais “ bénir ” son outillage de faiseur de tentes pour être à même d’évincer toute concurrence ou que Jésus aspergeât d’eau “ bénite ” la barque de Pierre ; pourtant, certains représentants de l’Église catholique romaine se font un devoir de “ bénir ” cheptels et instruments aratoires. Le 16 novembre 1951, le Catholic Herald de Londres rapportait que “ la traditionnelle Bénédiction des Chevaux qui avait lieu devant l’église St Léonard près de Boerwang, en Bavière, ne se fera plus ”, faute de chevaux. Mais on n’a pas profité de cette occasion pour affranchir les fidèles d’une superstition religieuse et d’une vaine cérémonie. Maintenant, toujours selon le Catholic Herald, le prêtre passe entre des rangées de tracteurs et “ donne également sa bénédiction un peu comme cela se fait dans différentes villes européennes à l’occasion des rallies-automobile ”.
-