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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1962 | 1er novembre
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Questions de lecteurs
● Comment les jeunes filles peuvent-elles se préserver de la tentation qu’offre ce monde enflammé de passion sexuelle ?
Quand une jeune fille atteint l’âge de la puberté ou de la maturité physique, son corps s’est davantage développé en matière sexuelle que son esprit. Les jeunes aiment à vivre ensemble : ils se plaisent d’abord en groupe, puis préfèrent aller par paire. S’ils n’ont pas été instruits par leurs parents sur les questions sexuelles, un jeune homme et une jeune fille sont enclins à devenir trop familiers et à s’engager dans un manège galant qu’on nomme, populairement, le “ bécotage ”. Ils peuvent s’adonner à ces petits jeux pendant un certain temps sans que rien de mauvais s’ensuive. Cependant, le moment viendra où une telle conduite pourra leur faire courir le plus grand danger. Pour quelle raison ? Pour répondre à cette question, nous pouvons nous tourner vers la nature et voir ce qu’elle nous enseigne sur les questions sexuelles. Prenons par exemple, parmi les mammifères, les bovins, sauvages ou domestiques.
De grands troupeaux errent dans les prairies, mâles et femelles mêlés. En temps normal, le mâle, ou taureau, ne penserait pas à s’approcher d’une vache dans un but sexuel. S’il s’y hasardait, il ne recevrait pas un accueil bien chaleureux, mais bien plutôt un coup de cornes. Aucune approche ou relations sexuelles entre une vache et un taureau ne sont alors permis parce que la femelle ne se trouve pas dans une condition physique propre à l’engendrement. Le taureau semble comprendre ce fait et il reste tranquille. Toutefois, lorsque cette femelle est dans une période favorable à la conception, elle le fait savoir. S’il n’y a pas de mâle dans son troupeau, elle se déplacera pour en trouver un et elle sera instable jusqu’à ce qu’elle l’ait trouvé et ait été couverte. Elle est maintenant satisfaite et elle donnera naissance à un petit veau. Il est intéressant de noter ici que le mâle ne connaît pas une saison particulière pour s’engager dans l’acte de procréation.
Si nous humains voulions accepter la leçon que nous donnent ces créatures, nous apprendrions quelque chose d’important sur les questions sexuelles, aussi bien sur leur but que sur ce qui en résulte.
Comme c’est le cas chez un animal, les émotions se développent grandement chez une jeune fille qui a atteint sa puberté et une condition physique lui permettant de concevoir et de porter un enfant. Si elle fréquente un garçon, elle sera encline à penser que c’est le charme de son “ flirt ” qui lui cause ces délicieuses et nouvelles émotions et cela lui tournera la tête. Si le garçon la désire, qu’il le lui fasse connaître, puis qu’elle cède à ses avances parce qu’elle en est éprise, elle risque vraisemblablement de se trouver enceinte et ce sera là le résultat d’une seule expérience de ce genre.
Certaines personnes pensent stupidement qu’elles connaissent le moment “ sûr ” pendant lequel des rapports sexuels sont possibles sans qu’il en résulte une conception ; mais c’est là une grave erreur. Même les biologistes les plus distingués ne savent pas exactement se prononcer sur le moment précis où une femme ne court aucun danger de conception. Ce fait est dû aux irrégularités que connaissent généralement les femmes.
L’ovule, c’est-à-dire l’œuf, la cellule, de laquelle l’enfant naîtra, est expulsé de l’ovaire vers l’utérus par les trompes de Fallope où il restera pendant un temps incertain, qui varie grandement d’une femme à l’autre. La conception peut alors avoir lieu si se produit la rencontre de l’ovule et du sperme du mâle. Durant cette époque, le désir de la femelle s’accroît et elle est alors réceptive à l’acte qui donnera naissance à un nouveau-né. C’est seulement la femelle qui a le privilège de porter. En fait, c’est même une raison principale de la création de la femelle dans l’espèce humaine.
Il y a eu des cas où une jeune fille s’est trouvée enceinte après un seul rapport sexuel avec un garçon. Quelle prix une telle jeune fille, vierge, ne doit-elle pas payer pour avoir cédé à la satisfaction de quelques minutes d’émotion sexuelle ! Quand des personnes font un pas dans cette voie dangereuse et pécheresse, elles trouvent ensuite difficile de surmonter les tentations futures. Quand une jeune fille, non mariée naturellement, cède à cette tentation, elle lui paie un lourd tribu : la honte, le chagrin, une réputation ruinée, des ennuis à n’en plus finir, le danger d’être exclue de l’assemblée chrétienne si elle en est un membre voué. Il est grand temps pour les jeunes filles de connaître la constitution de leur corps et ses fonctions, particulièrement en rapport avec les questions sexuelles. Donc si une jeune fille prend garde à elle, en connaissance de cause, tandis que se produit en elle l’expulsion de l’ovule, phénomène lui causant des troubles et des sollicitations, elle sera capable de se comporter comme une vraie femme, en tout temps de mœurs irréprochables. Elle évitera de violer sa virginité et les conflits de conscience qui s’ensuivent. Avec sagesse, elle dirigera sa jeune vie vers un comportement de pureté ; elle deviendra une femme heureuse, en compagnie du monde nouveau de justice, dans lequel il n’y aura plus de problèmes sexuels provenant d’une population enflammée de passion.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1962 | 1er novembre
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Communications
LE MINISTÈRE
Le manuel d’étude biblique (Du paradis perdu au paradis reconquis, avec une brochure) sera offert aux personnes contactées par les témoins de Jéhovah dans leur ministère au cours du mois de novembre. Ensuite, pour aider les personnes intéressées à approfondir leur connaissance des desseins de Jéhovah, on les revisitera et commencera des études bibliques chez elles. Pour savoir comment vous pouvez prendre part à cette œuvre joyeuse nous vous prions de vous rendre à la Salle du Royaume des témoins de Jéhovah de votre localité ou d’écrire à notre bureau.
TEXTES QUOTIDIENS POUR DÉCEMBRE
Soyez courageux et forts par la foi et l’espérance en Jéhovah. — Ps. 27:14.
1 Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. — Apoc. 16:16. wF 1/4/62 4
2 En ce jour-là, le jour où Gog marchera contre la terre d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel (Jéhovah, NW), la fureur me montera dans les narines. — Ézéch. 38:18. wF 1/4/62 21
3 Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune. — Actes 28:2. wF 1/3/61 13-15a
4 Le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit (...) il brisera et anéantira tous ces royaumes-là. — Dan. 2:44. wF 15/12/61 5a
5 Personne (aucune âme, n. m.) d’entre vous ne mangera du sang. — Lév. 17:12, Da. wF 15/1/62 18, 19
6 Unis mon cœur à la crainte de ton nom. — Ps. 86:11, Da. wF 1/2/62 16, 17
7 J’honorerai celui qui m’honore, mais ceux qui me méprisent seront méprisés. — I Sam. 2:30. wF 1/12/61 2, 1a
8 (Jéhovah) sonde tous les cœurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. — I Chron. 28:9. wF 15/11/61 17
9 Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. — Mat. 24:9. wF 1/6/61 19, 20a
10 Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. — II Tim. 2:22. wF 15/7/61 8a
11 Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. — I Tim. 6:8. wF 15/6/61 9a
12 Ne me livre pas au bon plaisir de mes adversaires. — Ps. 27:12. wF 1/4/62 12, 13a
13 Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison (...) craignez qu’il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. — Marc 13:35-37. wF 15/5/61 8, 9
14 Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de (Jéhovah), à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. — És. 2:3. wF 1/7/61 6a
15 Le champ, c’est le monde. — Mat. 13:38. wF 1/3/62 9-13a
(Voici qui permettra de trouver le commentaire de chacun de ces textes : le ou les nombres qui suivent la date de La Tour de Garde désignent un ou plusieurs paragraphes du premier article d’étude. Lorsque l’indicatif du paragraphe est suivi d’un “ a ”, le commentaire se trouve dans le second article d’étude ; un “ b ” signifie qu’il faut se reporter au troisième article d’étude.)
ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ” POUR LES SEMAINES DU
25 novembre : “ Mets en nous plus de foi ”. Page 473.
2 décembre : Le pouvoir trompeur de la richesse. Page 479.
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