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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1971
w71 15/3 p. 190-192

Questions de lecteurs

● Dieu choisit-​il encore des personnes pour être avec son Fils dans le Royaume céleste ? Ou bien ceux qui se vouent aujourd’hui à Jéhovah ont-​ils tous l’espérance de vivre sur la terre ?

Le choix des héritiers du Royaume devant être associés à Jésus-Christ commença le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, avec l’effusion de l’esprit de Dieu sur environ 120 disciples de Jésus (Actes 2:1-21). Quelque soixante ans plus tard, Jésus-Christ révéla à l’apôtre Jean que le nombre total des héritiers du Royaume serait de 144 000. — Rév. 7:1-8 ; 14:1-3.

Depuis la Pentecôte de l’an 33, Jéhovah Dieu a choisi ceux qui devaient être cohéritiers de son Fils. Il est impossible de dire combien, au cours des siècles, ont été ajoutés aux premiers milliers mentionnés dans le livre des Actes (2:41 ; 4:4). Même à notre époque, jusque vers 1935, l’appel a continué pour rassembler les autres membres de la classe des 144 000, c’est-à-dire le “reste”. Depuis lors, l’accent a surtout été mis sur le rassemblement de la “grande foule” des “autres brebis”, qui ont une espérance terrestre. L’“épouse” a étendu à ces personnes l’invitation à boire de l’eau de la vie (Rév. 22:17). Leur nombre s’est considérablement accru tandis que celui des chrétiens affirmant avoir reçu l’appel céleste (Héb. 3:1) a diminué. Pratiquement toutes ces personnes espèrent recevoir les bénédictions inhérentes à la vie éternelle sur la terre redevenue un paradis. Leur nombre est plusieurs fois supérieur à 144 000. — Luc 23:43 ; Jean 10:16 ; Rév. 7:9-15.

Cela signifie-​t-​il que depuis 1935 les chrétiens déjà ressuscités dans les cieux et le reste des disciples oints de l’esprit encore sur la terre constituent le nombre complet des 144 000 ? Oui, c’est là la conclusion indiquée par les faits. L’appel général pour être de ces chrétiens oints a cessé. Toutefois, il est possible qu’avant la “grande tribulation” certains d’entre eux, encore sur la terre, se montrent infidèles (Mat. 24:21, 22). Dieu désire disposer, après l’achèvement de son action concernant les disciples oints, d’un nombre complet de 144 000 fidèles qui occuperont une place permanente dans le Royaume. Par conséquent, si l’un d’eux, encore sur la terre, se montrait infidèle, il devrait être remplacé (I Cor. 9:27 ; Rév. 3:11). Par qui ? Ce pourrait être par une personne récemment baptisée ou par un membre de la “grande foule” ayant démontré jusque-​là son intégrité dans l’épreuve. Nous ne pouvons pas limiter le choix de Jéhovah et de Jésus-Christ. Toutefois, les exemples et les principes bibliques indiquent sans aucun doute une préférence pour une personne éprouvée plutôt que pour un néophyte, surtout si l’on considère le peu de temps qui reste (Voir Luc 22:28, 29 ; I Tim. 3:6). Jéhovah dispose certainement d’une grande réserve d’“autres brebis” fidèles parmi lesquelles il pourrait choisir s’il en décidait ainsi.

Le “sceau” dont il est question dans Révélation 7:1-3 a un rapport étroit avec le choix éventuel de remplaçants. L’apôtre Paul nous explique en quoi il consiste ; dans Éphésiens 1:13, 14, il écrit : ‘Par le moyen de Christ également, après avoir cru, vous avez été scellés de l’esprit saint promis, qui est un gage par avance de notre héritage.’ Ce “gage” leur donne l’assurance qu’ils ont été choisis. C’est une garantie pour l’appel céleste et il les désigne comme ayant été engendrés de l’esprit de Dieu avec l’espérance de recevoir pour récompense finale, s’ils se montrent fidèles, la vie dans les cieux. — II Cor. 5:5.

Depuis la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, ceux donc qui ont reçu l’appel céleste, y compris les chrétiens de notre époque moderne, ont reçu le sceau de l’esprit saint. Un chrétien qui serait choisi pour en remplacer un autre recevrait lui aussi ce sceau. Qu’est-​ce que cette action consistant à marquer du sceau les 144 000 et qui est achevée pendant que les “quatre vents” des cieux sont retenus ? La vision de la Révélation montre que finalement tous les 144 000 gardent ce sceau de façon permanente. Ils conservent ce sceau qu’ils ont reçu au moment de leur appel par Dieu et ne le perdent pas par infidélité. Au milieu des épreuves, le sceau demeure sur leur “front”, montrant ainsi que Dieu les approuve aux yeux de tous comme ses esclaves fidèles et éprouvés. Étant “appelés et élus et fidèles”, leurs places leur seront assurées (Rév. 17:14). Comme l’indique le livre “Alors sera consommé le mystère de Dieu” (angl.), page 83, l’action consistant à marquer du sceau se réfère au “nombre complet des chrétiens oints, voués et baptisés, ‘les esclaves de notre Dieu’ (...) qui doivent garder le ‘sceau du Dieu vivant’ sur le front jusqu’à l’épreuve finale et décisive, même jusqu’au martyre s’il le faut”.

Vers la fin de son ministère terrestre, l’apôtre Paul exprima sa conviction d’avoir gardé le sceau grâce à sa fidélité, car il écrivit : “Le temps de ma libération est imminent. J’ai combattu l’excellent combat, j’ai fait la course jusqu’au bout, j’ai observé la foi. Désormais m’est réservée la couronne de justice, que le Seigneur, le juste juge, me donnera en récompense en ce jour-​là.” — II Tim. 4:6-8.

Dans diverses parties de la terre, des chrétiens ont récemment affirmé faire partie du reste ayant l’espérance du Royaume, bien qu’étant voués à Jéhovah Dieu depuis peu de temps. Il n’appartient pas aux autres chrétiens de juger s’ils ont raison et font réellement partie du “reste” des héritiers du Royaume. C’est une question entre le chrétien et Jéhovah Dieu, et elle sera réglée avec le temps. Cependant, tous ceux qui font cette affirmation feront bien de se demander si leur conviction n’est pas un reste de l’enseignement babylonien selon lequel les bons vont au ciel, ou si elle n’est pas due à un point de vue erroné, à l’émotion ou même au mauvais désir de s’élever (Voir La vérité qui conduit à la vie éternelle, pages 78-80). Ceux qui ont réellement été engendrés par l’esprit de Dieu et appelés à l’espérance céleste en sont convaincus, comme l’affirme l’apôtre Paul en ces termes : “L’esprit lui-​même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Si donc nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : en effet héritiers de Dieu, mais cohéritiers de Christ, pourvu que nous souffrions avec lui afin que nous soyons glorifiés avec lui.” — Rom. 8:16, 17.

Dans le passé, quelqu’un a pu sincèrement participer aux emblèmes lors de la célébration du Repas du Seigneur, puis comprendre plus tard qu’il n’avait jamais fait partie du “reste”, mais de la “grande foule”. Est-​il alors coupable d’avoir pris les symboles “d’une manière indigne” selon ce que dit Paul dans I Corinthiens 11:27-34 ? Non, s’il n’a pas méprisé volontairement la signification de ces emblèmes.

Le contexte montre que lorsque Paul parlait du jugement dont serait frappé celui qui participerait d’une manière indigne aux emblèmes, il avait présents à l’esprit ceux qui considéraient le Repas du Seigneur comme une simple partie de leur repas de chaque soir, certains d’entre eux étant même ivres à ce moment-​là. Ils se montraient irrespectueux et de ce fait dépréciaient la valeur du corps et du sang du Seigneur Jésus-Christ (I Cor. 11:20-22, 33, 34). Il est certain que ceux qui ont participé aux emblèmes par erreur ou à cause d’un malentendu, mais avec le respect voulu, n’ont pas cherché à agir ainsi. N’oubliez pas que Paul écrivait à des chrétiens “sanctifiés”, “appelés à être saints”, donc à des chrétiens qui étaient tenus d’observer ce Repas en souvenir du Seigneur et de participer aux emblèmes (I Cor. 1:2). Il s’ensuit logiquement que tout individu, prétendant sciemment faire partie du “reste”, qui participerait à ce Repas d’une manière hypocrite encourrait la défaveur de Dieu. Avant de participer aux emblèmes, il faut donc sonder son cœur et examiner avec beaucoup de sérieux les Écritures. Il faut aussi se montrer très prudent et être pleinement convaincu.

● Au cours d’une étude biblique que je conduisais, nous avons considéré le texte de Romains 8:26, 27. Pourriez-​vous expliquer la signification de ces versets ?

Les versets en question disent : “Pareillement l’esprit vient aussi avec de l’aide pour notre faiblesse ; car le problème : savoir ce pour quoi nous devons prier comme nous en avons besoin, nous ne le savons pas, mais l’esprit lui-​même plaide pour nous avec des gémissements inexprimés. Cependant celui qui sonde les cœurs sait ce que veut dire l’esprit, parce qu’il plaide en accord avec Dieu pour les saints.”

Comment l’esprit saint de Dieu plaide-​t-​il pour les saints ? Dieu a prévu et annoncé ce qui arriverait à la congrégation chrétienne. Dans sa Parole inspirée par son esprit, il a prophétisé que les chrétiens connaîtraient des situations particulières. Dans cette même Parole inspirée, il a fait rapporter des prières prophétiques annonçant comment les chrétiens seraient tirés de ces situations et maintenus à son service. N’ayant pas toujours compris les prophéties et les prières prophétiques, les chrétiens n’ont pas su exactement comment s’exprimer et quelles choses il était convenable de demander dans la prière. Néanmoins, ils ont prié Dieu de les aider.

L’apôtre Paul se trouva lui-​même dans une telle situation, à propos de laquelle il écrivit : “Car nous ne désirons pas que vous ignoriez, frères, à propos de la tribulation qui nous est survenue dans le district d’Asie, que nous étions pressés à l’extrême, au-delà de notre force, au point que nous étions fort incertains même de notre vie. En fait, nous sentions en nous-​mêmes que nous avions reçu la sentence de mort.”

La question était donc la suivante : Dieu avait-​il l’intention de délivrer Paul et ses compagnons ou permettrait-​il qu’ils soient mis à mort ? Paul nous donne la réponse, ajoutant : “C’était pour que nous mettions notre confiance, non en nous-​mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts. D’une si grande chose que la mort, il nous a sauvés et nous sauvera ; et notre espérance est en lui, qu’il nous sauvera encore.” — II Cor. 1:8-10.

Effectivement, Dieu connaît les temps et les saisons ; il sait ce qui a été écrit dans sa Parole par son esprit et n’ignore pas quand et de quelle façon ces choses s’appliquent aux chrétiens. Il connaît la signification de ces prophéties et prières inspirées, et il les considère comme autant d’intercessions en faveur des vrais disciples de Jésus et comme autant de choses que ceux-ci voudraient lui demander dans la prière. C’est pourquoi il les fait s’accomplir. Ensuite, par la puissance de son esprit, il révèle à ses serviteurs comment ces prophéties se sont réalisées sur eux, et ils se rendent compte que c’est précisément ce pour quoi ils auraient dû le prier, s’ils avaient su et compris ces choses.

Le fidèle reste des disciples oints du Christ qui ont survécu aux épreuves de 1918 peuvent en particulier comprendre ce fait. Comment cela ? Parce qu’ils se sont trouvés dans une grande détresse pendant les années de guerre. Ils étaient dans le doute et la perplexité, ils ne savaient pas avec certitude quelle était la volonté de Dieu à leur égard. C’est pourquoi ils ignoraient pour quelles choses ils devaient prier, bien qu’ils aient sans aucun doute demandé l’aide divine. Cependant, la Parole de Dieu avait annoncé leur situation et elle renfermait des prières prophétiques que Dieu accepta comme si elles avaient été prononcées par eux et il y répondit favorablement — Psaumes 69, 102, 126 ; Ésaïe, chapitre 12.

De même aujourd’hui, les serviteurs de Dieu en tant qu’organisation ou individuellement, peuvent être pressés par l’épreuve et ne pas savoir comment la surmonter ni pour quoi prier exactement. Mais Dieu connaît et accepte les prières consignées dans sa Parole comme si elles venaient de son peuple et il y répond conformément à sa volonté. Ces serviteurs peuvent penser qu’ils devraient être soulagés d’une certaine épreuve, mais Dieu sait qu’il est préférable pour eux de supporter celle-ci, comme dans le cas des témoins de Jéhovah qui se trouvaient dans les camps de concentration nazis. Pareille souffrance peut produire un grand témoignage en faveur du nom de Jéhovah, développer d’excellentes qualités chez ses serviteurs et inciter d’autres personnes à prendre position pour Jéhovah. Ce fut le cas au Malawi. De telles tribulations ont également donné l’occasion aux autres chrétiens de manifester leur amour en venant en aide à leurs compagnons éprouvés, dans la mesure où ils étaient capables de le faire. — Jean 13:34, 35.

Ainsi, nous comprenons que l’esprit de Dieu plaide en faveur de ses serviteurs par l’entremise de sa Parole inspirée, quand ceux-ci se trouvent dans de grandes difficultés. En outre, ces textes montrent que les chrétiens pressés par l’adversité agiront sagement en imitant Jésus qui priait ainsi : “Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi. Cependant, non comme je veux. mais comme tu veux.” — Mat. 26:39.

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