-
Les chrétiens n’ont pas d’ambassadeurs politiquesLa Tour de Garde 1952 | 1er mars
-
-
faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du (saint esprit), et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. ” — Mat. 28:19, 20 ; Jean 18:37.
Les disciples de Jésus obéirent à ce commandement. La Bible dit : “ Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ. ” “ Ceux qui avaient été dispersés (à cause de la persécution, ne s’arrêtèrent pas de prêcher mais) allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole. ” Paul dit : “ Et malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! ” Il exhorta Timothée comme suit : “ Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non. ” Cette prédication n’était pas seulement effectuée par quelques élus. Au contraire. Les chrétiens de Corinthe furent exhortés à imiter Paul comme il imitait le Christ. L’apôtre Pierre montre que les chrétiens reçoivent la lumière de la vérité pour qu’ils fassent connaître les vertus de Dieu. — Actes 5:42 ; 8:4 ; I Cor. 9:16 ; 11:1 ; II Tim. 4:2 ; I Pi. 2:9.
L’accomplissement actuel de la prophétie biblique révèle que nous vivons au “ temps de la fin ” du monde, à la consommation de ce système de choses ; que Jéhovah a commencé à gouverner comme Roi par l’intermédiaire de son Fils qui domine maintenant au milieu de ses ennemis ; que bientôt la patience divine envers les nations prendra fin, ce qui signifiera leur destruction ; qu’après cette destruction Dieu établira de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera. S’il était nécessaire à Jésus-Christ et à ses disciples de se séparer du monde en leur temps, combien il est plus important que les chrétiens actuels s’en séparent, sachant sa ruine imminente ! S’il était important en ce temps-là de prêcher la bonne nouvelle au sujet de Jéhovah Dieu, de Jésus-Christ et du Royaume, combien cette prédication est urgente de nos jours ! De nos jours où “ cette bonne nouvelle du Royaume (doit être) prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations ” avant que vienne la fin définitive. — Ps. 2 ; Mat. 24 ; II Pi. 3:13 ; Apoc. 19:5, 6.
Ce que disent les Écritures est clair. Les chrétiens n’ont rien en commun avec les nations méchantes et condamnées du monde. Ils n’auront donc aucun ambassadeur politique. Ils ne se consacreront qu’à une seule activité, celle de faire connaître les desseins de Dieu. Ils seront comme l’apôtre Paul, des ambassadeurs de Dieu et pour le Christ auprès des hommes de bonne volonté à qui ils montreront comment se réconcilier avec Dieu. — II Cor. 5:20.
-
-
La pierre angulaire de SionLa Tour de Garde 1952 | 1er mars
-
-
La pierre angulaire de Sion
“ Car il est dit dans l’Écriture : Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et celui qui croit en elle ne sera point confus. ” — I Pi. 2:6.
1. Qu’est-ce que Sion, quelle sorte de pierres servent à sa construction et qu’arrivera-t-il quand elle sera construite ?
JÉHOVAH a formé le dessein d’édifier une organisation céleste qui deviendra un sanctuaire. Elle s’appelle Sion. C’est sa demeure, le lieu où il habitera éternellement. Il a choisi, préparé, éprouvé toutes les “ pierres ” de cette maison, et il prendra la responsabilité de les poser. La plus importante est la pierre angulaire ou fondamentale. Il faut que l’édifice entier soit construit d’après cette pierre ; c’est sur elle qu’il s’aligne, de là son importance capitale. Il s’ensuit que chaque pierre de cette construction doit nécessairement correspondre à la principale. Ces “ pierres ” sont en réalité les fidèles esclaves de Dieu approuvés après la formation de Jésus-Christ, la pierre principale, selon les conditions requises par le Maître Architecte. Environ 2 000 ans se sont écoulés depuis la préparation de la première “ pierre ”, mais enfin voici venu le moment de bâtir ce sanctuaire de Dieu. À l’achèvement de l’édifice, une grande joie et le salut seront le partage des croyants fidèles tandis que le jugement et la destruction atteindront les incrédules.
2. Est-il nécessaire de connaître le contexte de la prophétie ? Pourquoi en est-il ainsi ?
2 Les termes dont s’est servi l’apôtre Pierre dans le passage indiqué ci-dessus sont une citation de la prophétie contenue dans le verset 16 du livre d’Ésaïe, chapitre 28 És 28:16. Pour en apprécier la réalisation, il nous faut connaître l’orateur, les auditeurs intéressés, l’époque et les circonstances tels que nous les révèle le contexte de ce verset. Celui-là est important car il nous permet de comprendre la raison pour laquelle Jéhovah pose en Sion la pierre fondamentale. Il nous renseigne sur les hommes à qui Dieu s’adressait, et nous fait connaître sa promesse de protéger et de sauver les siens et de détruire ceux du dehors. Nous donnerons donc un bref aperçu des conditions locales.
LA PROPHÉTIE ET SON CONTENU
3. Brièvement, quel est le contexte de la prophétie d’Ésaïe 28:16 ?
3 La prophétie du chapitre 28 du livre d’Ésaïe És 28 s’élève contre les “ buveurs d’Éphraïm ”. C’est un message dénonciateur. “ Et la tête d’Éphraïm, c’est Samarie ”, est-il écrit ; en ce temps-là, la ville de Samarie n’avait pas été détruite (És. 7:9, Sy). Bon nombre d’Israélites étaient prêts à secouer le joug assyrien, mais ils comptaient sur le secours de l’Égypte et non sur la force de Jéhovah. Samarie fut assiégée et prise dans la sixième année du règne d’Ézéchias (II Rois 18:9, 10). Les “ buveurs d’Éphraïm ”, qui avaient conspiré contre le roi de Juda, furent emmenés. Cette ville avait été un ornement. Couronnant une belle colline circulaire, elle était fière de la fertilité miraculeuse des vallées qu’elle dominait. Elle vivait dans le luxe et la splendeur. — Amos 6:4-6.
4. Quel était le dessein de Jéhovah à l’égard de Samarie ?
4 La colère de Jéhovah s’était enflammée contre les Éphraïmites vantards, arrogants et enflés d’orgueil ; il allait les châtier, c’est pourquoi il leur donna un avertissement. Il jetterait à terre Samarie, cette fière parure, afin qu’elle fût foulée aux pieds. À l’égard des contempteurs et des buveurs, il serait semblable à un
-