-
Les raisons du bonheur de la nationLa Tour de Garde 1969 | 15 février
-
-
LA NAISSANCE DE L’ISRAËL SPIRITUEL
8, 9. a) Quand eut lieu la naissance de l’Israël spirituel ? b) Relatez les événements qui eurent lieu à Jérusalem depuis le moment où Jésus-Christ, le Roi de Sion, entra dans la ville en accomplissement de Zacharie 9.
8 La naissance de cette nation eut lieu à Jérusalem le 6 sivan de l’an 33 de notre ère, le jour que les Juifs charnels circoncis appellent “Schabouoth” (qui signifie “Semaines”), mais que les Juifs d’expression grecque appelaient “Pentecôte” (qui signifie “Cinquantième”).
9 En harmonie avec la signification du mot Pentecôte, la naissance de cette nation eut lieu le cinquantième jour à compter de la résurrection d’entre les morts de Jésus, le Messie ou Christ, dont le corps avait été placé dans un tombeau clos de Jérusalem. C’est lui qui en tant que Roi de Sion était entré à Jérusalem monté sur un âne, en accomplissement de la prophétie de Zacharie 9:9 ; mais quelques jours plus tard, les chefs religieux incrédules de cette ville l’avaient fait mettre à mort par les soldats romains. Cependant, le troisième jour de sa mort, le Dieu Tout-Puissant Jéhovah le ressuscita pour une vie céleste glorieuse en tant que Messie ou Christ et Héritier permanent du royaume de David, avec qui Dieu avait conclu l’alliance pour le Royaume. Avant de monter dans les cieux, Jésus, le Messie ou Christ, invita ses fidèles disciples à rester à Jérusalem jusqu’à ce que l’esprit saint de Dieu descende sur eux. — Actes 1:1-15.
10. a) Comment la prophétie de Joël 2:28, 29 s’est-elle accomplie le jour de la Pentecôte, et de quoi était-ce une preuve ? b) Quelles prémices Jésus-Christ a-t-il alors offertes à Jéhovah ?
10 Les disciples durent encore attendre dix jours, jusqu’à la fête de la Pentecôte. Ce jour-là, cent vingt d’entre eux étaient réunis à Jérusalem, dans une chambre située à l’étage. Soudain, l’esprit saint de Dieu fut répandu sur eux sans réserve, en accomplissement de la prophétie de Joël 2:28, 29. Outre un bruit semblable à celui d’un vent impétueux et les langues de feu qui oscillaient au-dessus de leurs têtes, tous commencèrent à parler en des langues étrangères qu’ils n’avaient jamais apprises auparavant. C’était une preuve que Jésus-Christ était arrivé en la présence céleste de Dieu et qu’il était maintenant assis à sa droite en tant que “Seigneur et Christ”. (Actes 2:1-36.) Puisqu’il s’agissait du jour prophétique de la Pentecôte, jour ou le grand prêtre d’Israël offrait à Dieu, au temple de Jérusalem, les prémices de la moisson des blés, Jésus-Christ, en tant que Grand Prêtre, offrit à Dieu des prémices spirituelles. Lesquelles ? La congrégation chrétienne représentée par les 120 disciples réunis ce jour-là à Jérusalem (Ex. 34:22-24 ; Lév. 23:15-21). Ils ont été engendrés de l’esprit de Dieu pour être “une sorte de prémices de ses créatures”. — Jacq. 1:18.
11. Comment savons-nous que ces événements marquaient la naissance de la nouvelle nation, et quelle place cette dernière prit-elle ?
11 C’est de cette façon que le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère est née la nouvelle nation ayant pour Roi Jésus-Christ, le Seigneur, qui est dans les cieux (Col. 1:13). L’apôtre Pierre, qui était présent et qui, poussé par l’esprit répandu, donna le discours d’ouverture, parla d’une nation. Dans la première lettre qu’il écrivit aux membres de cette congrégation engendrée de l’esprit, Pierre déclara : “Ceux-ci [les Juifs charnels et circoncis] trébuchent parce qu’ils sont désobéissants à la parole. C’est à cette fin même qu’ils ont été établis. Mais vous êtes ‘une race élue, une prêtrise royale, une NATION sainte, un PEUPLE pour une possession spéciale, afin que vous déclariez au loin les qualités’ de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.” (I Pierre 2:8, 9). Jéhovah Dieu ayant rejeté la nation de l’Israël selon la chair, composée des Juifs circoncis, parce qu’elle n’avait pas accepté Jésus en tant que Christ et Seigneur, cette nouvelle nation chrétienne prit sa place auprès de Dieu.
12. Après trois ans et quatre mois d’existence, qui cette nation a-t-elle commencé d’accepter comme citoyens ?
12 Au début de son existence, pendant trois ans et quatre mois, cette “nation sainte” était exclusivement composée de Juifs charnels et de personnes appelées “prosélytes” qui, pratiquant le judaïsme et s’étant fait circoncire, avaient été adoptées dans l’Israël selon la chair (Actes 2:5-11, 33-42). Cependant, au début de l’automne de l’an 36, Jéhovah Dieu cessa d’accorder sa faveur exclusivement aux Juifs et aux prosélytes circoncis ; il envoya l’apôtre Pierre à Césarée pour convertir le centurion italien Corneille et ses amis craignant Dieu, afin que ceux-ci aient foi en Jésus, en sa qualité de Messie ou Christ de Jéhovah. Ces croyants gentils reçurent donc l’esprit saint venant du ciel, et, poussés par cet esprit, ils se mirent à prophétiser (Actes 10:1 à 11:18). À partir de ce moment-là, les Gentils incirconcis qui croyaient au Messie de Jéhovah furent incorporés dans la “nation sainte”, ce qui donnait la possibilité à d’autres de devenir membres de cette nouvelle nation, “l’Israël de Dieu”. — Gal. 6:16.
13. Montrez comment Paul considérait les croyants gentils qui devenaient citoyens de cette “nation sainte”.
13 Expliquant que ces croyants gentils devenaient ainsi citoyens de cette “nation sainte”, l’apôtre Paul écrivit : “Souvenez-vous donc que jadis vous étiez gens des nations quant à la chair, vous étiez appelés ‘incirconcision’ par ce qui est appelé ‘circoncision’ qui est faite dans la chair avec la main — que vous étiez en ce temps particulier sans Christ, éloignés de l’État d’Israël et étrangers aux alliances de la promesse, et vous n’aviez pas d’espérance et vous étiez sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en union avec Christ Jésus, vous qui jadis étiez loin, vous êtes devenus près par le sang du Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux parties en a fait une et a détruit le mur entre les deux qui les séparait. (...) Et il vint et vous déclara la bonne nouvelle de paix, à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près, parce que c’est par lui que nous, les deux peuples, nous avons accès auprès du Père par un seul esprit. Assurément donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des résidents, mais vous êtes concitoyens des saints et membres de la maison de Dieu, et vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire de fondement.” — Éph. 2:11-20.
14. Quels liens unissaient les membres de cette nouvelle nation, et où se trouvait leur droit de cité ?
14 Étant donné que la race et la nationalité d’une personne ne sont plus les facteurs qui déterminent si elle pourra être admise par Dieu dans cette nouvelle nation, les liens qui unissent les membres de celle-ci en tant que concitoyens d’une même nation sont spirituels. Il s’agissait d’une nation spirituelle. Ses membres n’ont pas seulement été oints de l’esprit saint de Dieu pour proclamer partout la bonne nouvelle de son Royaume, mais ils ont également été engendrés de l’esprit de Dieu pour être ses enfants spirituels, avec l’espoir et la promesse de devenir membres du Royaume céleste de Dieu, aux côtés de Jésus-Christ. C’est pourquoi l’apôtre Paul a pu leur écrire ceci : “Pour nous, notre droit de cité existe dans les cieux, d’où nous attendons aussi ardemment un sauveur, le Seigneur Jésus-Christ.” (Phil. 3:20). Cette “nation sainte” est donc l’Israël spirituel de Dieu.
15. Pourquoi n’était-il pas nécessaire que Jéhovah fasse renaître de nouveau la nation d’Israël selon la chair après l’an 70 de notre ère ?
15 En 70 de notre ère, trente-sept ans après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, le nombre des membres de la nation spirituelle d’Israël avait augmenté de plusieurs milliers, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Empire romain. Par conséquent, lorsque les légions romaines conduites par le général Titus détruisirent Jérusalem et son temple et dévastèrent la Judée, et que la nation de l’Israël charnel circoncis fut anéantie, il n’était pas nécessaire que Jéhovah Dieu fasse renaître cette nation rejetée, et cela n’est pas plus nécessaire aujourd’hui. Au moment de la destruction de la nation juive, en l’an 70 de notre ère, Jéhovah Dieu possédait déjà depuis trente-sept ans sa “nation sainte”, l’Israël spirituel.
16. Sur quoi les prophéties de la Bible s’accomplissent-elles de nos jours, et que procurent-elles à la “nation dont Jéhovah est le Dieu” ?
16 C’est sur cet Israël spirituel et par son intermédiaire que les prophéties de la Bible ont continué de s’accomplir jusqu’à notre époque. S’il existe encore aujourd’hui des Juifs charnels issus de la nation d’Israël détruite, ne peut-on pas s’attendre alors à ce qu’il y ait encore de nos jours des membres du véritable “Israël de Dieu” ? Grâce à la protection de Jéhovah, et à sa louange et à sa gloire, un reste de l’Israël spirituel de Dieu existe à notre époque et connaît le bonheur inexprimable de “la nation dont Jéhovah est le Dieu”. — Ps. 33:12, AC ; Gal. 6:16.
-
-
La renaissance de la nation heureuseLa Tour de Garde 1969 | 15 février
-
-
La renaissance de la nation heureuse
1. Qui est irrité par le fait que Dieu possède une “nation”, et quels efforts ont été faits pour détruire la nation de Dieu ?
SATAN le Diable et son organisation mondiale sont très irrités par le fait que Jéhovah possède sur la terre une “nation” qui porte son nom et l’adore en tant que son Dieu. Comme l’indique prophétiquement le Psaume 83:5 83:4, NW, les ennemis de la nation dont Jéhovah est le Dieu disent ceci à leurs complices : “Venez, (...) exterminons-les du milieu des nations, et qu’on ne se souvienne plus du nom d’Israël !” La Bible et l’Histoire montrent comment ces ennemis, y compris des membres de l’Israël charnel occupant une haute position, ont cherché à faire disparaître l’Israël spirituel au premier siècle de son existence. En dépit d’une persécution violente et des efforts faits pour l’exterminer, l’Israël spirituel a survécu et est demeuré une nation particulièrement heureuse, car le Dieu qu’elle adore et sert est Jéhovah.
2. Comment les événements qui eurent lieu en 537 avant notre ère nous incitent-ils à avoir confiance en la puissance et en la capacité de Jéhovah de sauver son peuple en toutes circonstances ?
2 La nation de Jéhovah ne peut absolument pas être anéantie par ses ennemis célestes et terrestres. Lorsque ces ennemis semblent parvenir à leurs fins, le Dieu Tout-Puissant Jéhovah peut même, si cela s’avère nécessaire, ressusciter une nation ! Le monde du sixième siècle avant notre ère pensait-il que cela était possible ? Avait-il déjà entendu ou vu pareille chose ? Non ! Pourtant, en 537 avant notre ère, il vit la résurrection ou renaissance d’une nation dont le Dieu était Jéhovah, exactement comme cela avait été prédit dans Ésaïe 66:7, 8. Ce Dieu pouvait répéter ce miracle et c’est, en réalité, ce qu’il a fait. Au premier siècle de notre ère, les ennemis juifs et gentils de la “nation sainte” ou Israël spirituel mirent à mort son Chef et Roi avec la permission divine, mais le troisième jour (16 nisan 33), le Dieu de cette nation le ressuscita d’entre les morts et le revêtit de puissance et de gloire dans les cieux. Le cinquantième jour à compter de la résurrection du Roi, Jéhovah donna à celui-ci une nation nouveau-née, l’Israël spirituel ou “Israël de Dieu”, en engendrant de son esprit saint les fidèles disciples de Jésus qui étaient sur la terre, à Jérusalem. Les ennemis furent déjoués !
3. a) À quelle nation Jésus faisait-il allusion lorsque, dans Matthieu 21:43, 45, il parle d’“une nation”, et quels fruits cette nation a-t-elle portés ? b) Quelle est l’attitude des autres nations à l’égard de cette “nation” ?
3 C’est de cette nation que parlait Jésus-Christ quand, s’adressant aux Pharisiens et aux principaux prêtres de Jérusalem, il déclara : “Le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits.” (Mat. 21:43, 45). Depuis le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, cette “nation” privilégiée a produit les fruits requis en prêchant le Royaume de Dieu ayant pour roi non pas David, mais son descendant royal, Jésus-Christ, qui est maintenant glorifié à la droite de Jéhovah Dieu (Actes 2:36 ; 8:12 ; 14:22 ; 19:8 ; 20:25 ; 28:23, 30, 31). La production des fruits du Royaume de Dieu est la raison pour laquelle cette “nation sainte” ou Israël spirituel est un objet de haine pour les nations et les peuples gentils et même pour les nations de la chrétienté (Mat. 10:22 ; 24:9). Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que ceux qui haïssent ainsi le Royaume de Dieu s’efforcent de détruire la nation qui en porte les fruits.
4, 5. a) Qui donna le coup fatal à la nation de Dieu en 607 avant notre ère, et qui essaya de faire de même en ce vingtième siècle ? b) En quels termes les déclarations du périodique officiel du reste des chrétiens oints de l’esprit indiquent-elles que ces derniers constituent une nation dirigée par Jéhovah ?
4 En 607 avant notre ère, ce fut l’antique Babylone qui, en détruisant Jérusalem et en dévastant le pays de Juda, donna avec haine le coup fatal à la nation qui avait Jéhovah pour Dieu. Au vingtième siècle de notre ère, au beau milieu de la Première Guerre mondiale, ce furent cette fois Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion, et ses amants politiques qui infligèrent à la nation ayant pour Dieu Jéhovah une blessure qui semblait devoir être mortelle. Au sein même de notre monde moderne, il y avait un reste de chrétiens voués, baptisés et engendrés de l’esprit, qui étudiait sincèrement les saintes Écritures et discernait la nation spirituelle dont il faisait partie. Dans la seconde édition (celle d’août 1879) de leur périodique officiel, ces chrétiens attestèrent qu’ils avaient pour Dieu Jéhovah, disant à la page 4 : “‘La Tour de Garde de Sion’ a, nous le croyons, JÉHOVAH comme soutien, et tant qu’il en sera ainsi, il ne demandera ni ne sollicitera jamais l’appui des hommes.” Comprenant quelle était la nation à laquelle ces chrétiens appartenaient, leur périodique officiel du 15 août 1893 (édition anglaise) disait :
5 “‘Vous êtes “une race élue, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple pour une possession spéciale, afin que vous déclariez au loin les qualités” de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.’ — I Pierre 2:9. (...) Étant, en fait, ce peuple ou cette nation, nous sommes sous la domination de Jésus-Christ notre Roi, et nos intérêts sont un : ce sont les intérêts de la vérité relative a l’établissement du royaume du Christ dans toute la terre. Notre politique nationale est agressive et vise la soumission totale de toute autre puissance ; mais son objectif, contrairement à toutes les autres puissances ambitieuses, est (...) l’instauration de la paix et du bonheur. Chaque citoyen de cette nation est profondément concerné (...).” — Pages 250, 251, sous le titre “Un peuple acquis”.
6. Quelle attitude adoptée par cette nation spirituelle montre qu’elle est entièrement vouée au Royaume de Dieu ?
6 Eu égard à leur nationalité spirituelle en tant qu’Israël de Dieu, ce reste voué s’est tenu séparé du monde, exactement comme l’avaient fait Jésus-Christ et ses apôtres (Jean 15:19 ; 17:14-16 ; Jacq. 1:27). C’est pourquoi ces chrétiens ont refusé de participer aux côtés des nations à la Première Guerre mondiale, ne prenant pas les armes charnelles, mais faisant connaître leur position de neutralité. Par le moyen de leur périodique officiel et d’autres publications éditées par la Société Watch Tower, ils ont attiré l’attention sur l’année 1914, déclarant qu’elle était indiquée dans la Bible et qu’elle marquerait la fin des “temps des Gentils”, c’est-à-dire l’instauration du Royaume du Christ dans toute sa puissance. La Première Guerre mondiale, qui éclata précisément cette année-là, confirma leur croyance biblique. Ils ont annoncé qu’après cela, toutes les nations du présent monde connaîtraient leur Harmaguédon dans la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, où elles seraient complètement détruites. Le Royaume du Christ était donc le seul espoir pour l’humanité.
7. Quelle persécution Babylone la Grande a-t-elle suscitée contre cette nation sainte, et quelle a été sa pensée ?
7 Pour avoir adopté cette position durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), le petit reste de la “nation sainte” ou Israël spirituel devint, ainsi que Jésus l’avait annoncé dans sa prophétie sur la clôture du système de choses, un ‘objet de haine pour toutes les nations à cause de mon nom’. (Mat. 24:3-9.) Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion, incita ses amants politiques à agir contre la nation dont le Dieu est Jéhovah. Elle fit également appel à l’esprit nationaliste et patriotique pour enflammer les masses et les tribunaux du pays. Il s’ensuivit une violente persécution. Dans différentes nations, le reste de ces chrétiens a été frappé de diverses interdictions émanant des gouvernements, à tel point que l’Association des Étudiants internationaux de la Bible a été déclarée illégale et que, en partie ou dans leur totalité, les publications éditées par la Société Watch Tower dont il se servait pour étudier la Parole écrite de Jéhovah ont été interdites. Babylone la Grande a pu finalement penser qu’elle avait vaincu la “nation dont Jéhovah est le Dieu” lorsque peu avant la fin de la guerre mondiale, en 1918, elle a vu le président, le secrétaire-trésorier, deux membres du comité de rédaction et trois autres responsables de la Société Watch Tower incarcérés à la prison fédérale et condamnés à des peines de vingt ans de prison.
UNE NATION “ENFANTÉE D’UN SEUL COUP”
8. a) Croyant avoir donné le coup de grâce à cette nation, qu’a oublié Babylone la Grande ? b) Quelle renaissance dramatique eut lieu en 1919, et que se passa-t-il ensuite ?
8 Babylone la Grande et ses amants politiques pensaient avoir donné le coup de grâce à la “nation dont Jéhovah est le Dieu”. Mais ils oubliaient ou ignoraient ce que ce Dieu avait fait en 537 avant notre ère. Ils n’imaginaient pas ou ne croyaient pas que ce même Dieu pourrait refaire la même chose, accomplissant ainsi d’une manière complète et définitive la prophétie d’Ésaïe 66:7, 8. C’est pourtant ce qu’il fit ! L’année suivante, la première de l’après-guerre, Babylone la Grande et ses amants politiques furent témoins de la renaissance “d’un seul coup” de la “nation dont Jéhovah est le Dieu” et du relèvement “en un jour” du “pays” de son existence et de son activité religieuse. De façon soudaine, les représentants de la Société Watch Tower furent libérés de prison pour ne plus jamais y retourner sous de fausses accusations. L’organisation internationale fut restaurée, la première grande assemblée de l’après-guerre eut lieu à Cedar Point (États-Unis) et un nouveau périodique, complément de La Tour de Garde qui continuait de paraître, fut publié. D’une manière dramatique, comme s’il se relevait d’entre les morts, le reste persécuté de la “nation dont Jéhovah est le Dieu” passa courageusement à l’action.
9. a) Qui se réjouit de la renaissance de cette nation ? b) Qui, par contre se lamente et a fait une chute ?
9 Une nouvelle fois, grâce au pouvoir vivifiant de l’esprit de Dieu, les membres du reste entrèrent en scène avec détermination pour produire et porter les fruits du Royaume de Dieu ; ils allaient désormais proclamer ce Royaume établi dans les cieux et revêtu de puissance depuis la fin des temps des Gentils en 1914. La “nation dont Jéhovah est le Dieu”, non pas seulement le reste encore sur la terre, mais également le Roi Jésus-Christ et les autres membres de la “nation sainte” déjà ressuscités dans les cieux, pouvait vraiment être heureuse (Ps. 33:12, AC). Par contre, Babylone la Grande, y compris la chrétienté, avait tout lieu de se lamenter devant ces faits démontrant avec force qu’elle était tombée de sa position puissante d’où elle s’opposait à la “nation” de Jéhovah, et qu’elle se trouvait maintenant sous un jugement de condamnation qui sera exécuté sous peu lors de sa destruction complète. Tout comme son prototype des temps anciens est tombé devant Cyrus le Grand en 539 avant notre ère, de la même façon Babylone la Grande a dû tomber, sans quoi le reste de la “nation dont Jéhovah est le Dieu” n’aurait pas été libéré en 1919 (Rév. 14:8). Vraiment la nation née de nouveau pouvait se réjouir de la chute de Babylone la Grande !
10. Quel grand bonheur attend tous les 144 000 membres de cette nation née de nouveau, tant aujourd’hui qu’à l’avenir ?
10 Depuis cette renaissance de la “nation” et sa libération de Babylone la Grande en 1919, le nombre de ses membres a augmenté, pour le bonheur de la nation tout entière. Son Dieu, Jéhovah, a fixé à 144 000 le nombre complet des citoyens qui seront aux côtés du Roi Jésus-Christ dans les cieux (Rév. 7:4-8 ; 14:1-3). Heureuse sera la nation de l’Israël spirituel lorsque tous les membres du reste encore sur la terre, après avoir achevé fidèlement leur course terrestre, seront réunis aux autres citoyens de la nation dans les cieux, et que les 144 000 au complet régneront avec gloire aux côtés de Jésus-Christ pour la justification de la souveraineté universelle de leur Dieu et la bénédiction de tous les hommes, les vivants et les morts ! Cependant, dès maintenant, alors qu’il se trouve encore sur la terre en ce “temps de la fin” pour les nations gentiles actuellement dans l’angoisse, le reste de la “nation dont Jéhovah est le Dieu” a des raisons particulières d’être heureux. Avec amour il s’efforce de partager son bonheur avec d’autres.
LE BONHEUR EST ACCORDÉ À UN PLUS GRAND NOMBRE
11. Quelles personnes se sont maintenant jointes à cette nation, et que sont-elles devenues ?
11 De plus en plus d’hommes affligés font ce qu’il faut pour connaître ce bonheur, le seul véritable bonheur actuellement possible sur la terre. Depuis 1935 en particulier, la “grande foule” prédite dans Révélation 7:9-17 a cessé de faire partie du présent monde et s’est jointe à la nation de l’Israël spirituel (Zach. 8:20-23). Les membres de cette “grande foule” sont comme des ‘étrangers’ qui résident dans les “portes” de l’Israël spirituel et jouissent des bienfaits que reçoivent ceux qui habitent avec ce peuple (Ex. 20:10). La “grande foule” ayant été prédite sans que le nombre de ses membres ne soit prédéterminé, celui-ci a augmenté régulièrement, année après année, jusqu’à maintenant. Avec la nation de l’Israël spirituel, ils forment “un seul troupeau” conduit par “un seul berger”, le Roi Jésus-Christ. — Jean 10:16.
12. Étant donné leur grand bonheur, qui doit être à juste titre le Dieu de la nation spirituelle et de la “grande foule”, et comment l’une et l’autre adorent-elles leur Dieu ?
12 Ils ont continué de goûter ensemble au bonheur bien que, dans les nations gentiles, les conditions n’aient cessé d’empirer. Étant disciples de Jésus-Christ et ayant fait l’offrande de leur personne et symbolisé leur vœu par le baptême d’eau, les membres de cette “grande foule” ont donc le même Dieu que la nation de l’Israël spirituel, c’est-à-dire Jéhovah. L’apôtre chrétien Paul l’ayant appelé le “Dieu heureux”, pourquoi ses adorateurs ne seraient-ils pas heureux avec lui (I Tim. 1:11) ? S’ils ne l’étaient pas, les Psaumes 33:12 et 144:15 pourraient nous faire douter que Jéhovah soit leur Dieu. Le culte aveugle voué aux faux dieux démoniaques ne procure aucun bonheur ; nous ne pouvons être réellement heureux que si notre adoration et notre attachement exclusif ont pour objet le seul vrai Dieu vivant. Quel privilège de pouvoir l’adorer “avec l’esprit et la vérité” !
13. Quel bonheur supplémentaire connaîtra sous peu le peuple de Dieu ?
13 Parlant à sa nation ou Israël spirituel, Jéhovah déclare : “Vous êtes mes témoins.” (Is. 43:10-12, AC). Les membres de la “grande foule”, qui, étant associés à cette nation, sont eux aussi des témoins de Jéhovah, ont donc une raison supplémentaire d’être heureux. Sous peu, lorsque Babylone la Grande, y compris la chrétienté, sera détruite ainsi que tous ses faux dieux, ces témoins seront vraiment joyeux d’avoir eu le privilège de rendre témoignage à Jéhovah, le vrai Dieu immortel, qui triomphera alors de son ennemi de longue date, l’empire mondial de la fausse religion d’origine babylonienne. Ce sera le moment de s’écrier : Alléluia ! — Apoc. 19:1-3, Sg.
14. Quelle bonne nouvelle a été transmise depuis la fin des temps des Gentils, et que font les témoins de Jéhovah en dépit des persécutions ?
14 En 1914, à la fin des temps des Gentils, le Royaume messianique promis depuis longtemps a été établi dans les cieux (Rév. 12:5-9). Depuis cette date, le monde actuel n’a jamais pu offrir aucune bonne nouvelle, mais le Père céleste du Royaume nouveau-né a transmis à sa nation et à ses adorateurs associés à celle-ci la nouvelle la plus réjouissante jamais entendue par les hommes, savoir, “cette bonne nouvelle du royaume” nouveau-né. Les chrétiens sont heureux, non seulement de connaître cette nouvelle, mais également d’avoir l’honneur et le privilège d’accomplir la prophétie de Jésus en prêchant cette bonne nouvelle du Royaume en témoignage à toute la terre avant la fin du présent système de choses à Harmaguédon (Mat. 24:14 ; Marc 13:10). Qu’importe si, à cause de cette prédication, ils ont été persécutés dans de nombreux pays ! Dans son Sermon sur la montagne, Jésus a déclaré que la persécution pour ce motif serait pour ses disciples une source de bonheur (Mat. 5:11, 12). Elle cessera sous peu avec la fin brutale de tous nos persécuteurs.
15. Pleins de gratitude, que pouvons-nous dire avec le psalmiste ?
15 Les perspectives qui s’offrent à nous sont des plus joyeuses, mais dès à présent, nous jouissons de conditions heureuses dans un paradis spirituel. Nous goûtons à ce bonheur, nous le ressentons. Ce n’est pas une illusion. Nos cœurs débordant d’une profonde gratitude envers notre Dieu et son Roi régnant, Jésus-Christ, nous unissons nos voix à celle du psalmiste pour déclarer : “Heureuse la nation dont Jéhovah est le Dieu !” — Ps. 33:12, AC.
-
-
Les athées dans les églisesLa Tour de Garde 1969 | 15 février
-
-
Les athées dans les églises
“Martin Marty, historien appartenant à l’Église luthérienne, soutient que trop nombreux sont les bancs d’église occupés le dimanche par des gens pratiquement athées — des incroyants déguisés qui se conduisent le reste de la semaine comme si Dieu n’existait pas.” (Time du 8 avril 1966). Tels sont les fruits produits par les religions de la chrétienté qui prétend être chrétienne, mais qui, dans le fond, est très éloignée du vrai christianisme. Sous ce rapport, elle ressemble aux conducteurs religieux du premier siècle, à propos desquels Jésus déclara : “Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé de vous, quand il a dit : ‘Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est très éloigné de moi.’” — Mat. 15:7, 8.
-