-
VeuveAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
pour l’orphelin de père et la veuve”. (Deut. 10:18.) La Loi fait des recommandations formelles pour que les veuves soient traitées avec justice et ne soient pas défavorisées (Ex. 22:22-24; Deut. 24:17). Une malédiction était prononcée sur ceux qui déviaient le jugement des veuves (Deut. 27:19). Quant aux écrits des prophètes, ils réclamaient que les veuves soient traitées correctement. — És. 1:17, 23; 10:1, 2; Jér. 22:3; Ézéch. 22:7; Zach. 7:9, 10; Mal. 3:5.
Jésus montra qu’il se souciait du bonheur des veuves en Israël quand il condamna les scribes en disant: “Ce sont eux qui dévorent les maisons des veuves.” — Marc 12:38-40; Luc 20:46, 47.
LES CHRÉTIENS AIDENT LES VEUVES
Peu après la Pentecôte de l’an 33, alors que la congrégation chrétienne se trouvait dans une situation imprévue, les veuves de langue grecque ont été négligées dans la distribution quotidienne de nourriture. Quand les apôtres en furent informés, ils jugèrent que l’affaire était très importante, car ils nommèrent ‘sept hommes qui avaient un bon témoignage, pleins d’esprit et de sagesse’, pour qu’ils veillent à ce que la répartition de la nourriture se fasse en toute équité. — Actes 6:1-6.
En I Timothée 5:3-16, l’apôtre Paul donna des instructions détaillées pour que l’on s’occupe avec amour des veuves dans la congrégation chrétienne. La congrégation devait prendre soin des veuves sans ressources. Cependant, si la veuve avait des enfants ou des petits-enfants, ces derniers devaient assumer leurs responsabilités et pourvoir à ses besoins. Ou bien, selon Paul, “si une croyante a des veuves [c’est-à-dire des veuves dans sa famille], qu’elle les assiste, et que la congrégation n’en ait pas la charge. Alors elle pourra assister celles qui sont réellement veuves [c’est-à-dire totalement démunies, sans aide]”. N’étaient inscrites sur la liste de la congrégation pour recevoir une aide matérielle que les veuves qui n’avaient “pas moins de soixante ans”, qui recevaient un témoignage de bonne moralité, de fidélité et de piété empreinte d’amour envers Jéhovah, et qui faisaient preuve d’hospitalité et d’amour envers leur prochain. Par contre, l’apôtre recommandait que les jeunes veuves se remarient, qu’elles aient des enfants et s’occupent de leur maison. Elles éviteraient ainsi de tomber dans le piège tendu par leurs désirs sexuels et échapperaient au danger d’être ‘désœuvrées, bavardes et de se mêler des affaires d’autrui’.
Jacques, demi-frère de Jésus, souligna l’importance de s’occuper des orphelins et des veuves dans leur tribulation en associant cela à la nécessité de se garder exempt de toute tache du côté du monde, ainsi que l’exige le culte qui est pur et immaculé du point de vue de Dieu. — Jacq. 1:27.
Parmi les veuves dont la foi était remarquable, on peut citer Tamar (Gen. 38:6, 7), Naomi et Ruth (Ruth 1:3-5), Abigaïl (I Sam. 25:37, 38, 42), la veuve de Zaréphath (I Rois 17:8-24) et Anne, la prophétesse (Luc 2:36, 37; comparer ce que Luc écrit au sujet d’Anne avec les qualités requises d’une veuve digne de figurer sur la liste, telles qu’elles sont décrites par Paul en I Timothée 5:3-16 et expliquées un peu plus haut). Jésus fit également l’éloge d’une veuve, dont le nom n’est pas mentionné, parce qu’elle avait donné au temple tout ce qu’elle avait. — Marc 12:41-44.
USAGE FIGURÉ
Les villes rejetées et désolées sont comparées symboliquement à des veuves (Lament. 1:1; voir Jérémie 51:5). Babylone la Grande, “la grande ville qui a un royaume sur les rois de la terre”, prétend, comme son modèle du passé, la Babylone antique, qu’elle ne sera jamais veuve. Néanmoins, tout comme l’ancienne Babylone est devenue réellement “veuve”, elle le deviendra elle aussi. — És. 47:8, 9; Rév. 17:18; 18:7, 8.
-
-
VieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
-
-
VIE
Le principe de vie ou le fait d’exister; la vie se définit comme l’existence animée ou la durée de l’existence animée d’un individu. Pour ce qui est de la vie terrestre physique, tout ce qui vit présente trois phénomènes bien distincts: le développement par le métabolisme, la reproduction et la faculté d’adaptation à l’environnement grâce à des modifications internes. Le mot hébreu utilisé dans les Écritures est ḥayyah et le vocable grec est zôê. Les termes hébreu nèphèsh et grec psukhê, qui signifient tous deux “âme”, servent également à désigner la vie, non pas au sens abstrait, mais en tant que personne ou animal. (Voir les mots “âme” et “vie” tels qu’ils sont employés en Job 10:1; Psaume 66:9; Proverbes 3:22.) La végétation est dotée de vie, le principe de vie opérant en elle; toutefois, elle n’a pas la vie en tant qu’âme.
JÉHOVAH DIEU EN EST LA SOURCE
La vie a toujours existé, car Jéhovah est le Dieu vivant, la Source de la vie, et il n’a ni commencement ni fin (Jér. 10:10; Dan. 6:20, 26; Jean 6:57; II Cor. 3:3; 6:16; I Thess. 1:9; I Tim. 1:17; Ps. 36:9; Jér. 17:13). La première de ses créatures reçut de lui la vie; il s’agit de son Fils unique, la Parole (Jean 1:1-3; Col. 1:15). Par l’entremise de ce Fils, d’autres fils de Dieu dotés de la vie, les anges, furent créés (Job 38:4-7; Col. 1:16, 17). Par la suite, l’univers physique vint à l’existence (Gen. 1:1, 2), et durant le troisième des “jours” de création apparurent sur la terre les premières formes de vie physique, à savoir l’herbe, la végétation et les arbres fruitiers. Le cinquième jour furent créées les âmes vivantes terrestres, les créatures marines et volantes, et le sixième jour ce furent les animaux terrestres et enfin l’homme. — Gen. 1:11-13, 20-23, 24-31; Actes 17:25.
Aucune trace d’évolution
En conséquence, la vie sur la terre n’a pas eu à attendre une réaction chimique fortuite à la faveur de conditions bien déterminées. On n’a encore jamais observé un tel phénomène; en fait, il est impossible. La vie terrestre est apparue sur l’ordre direct de Jéhovah Dieu, la Source de la vie, et sous l’action directe de son Fils, qui exécuta cet ordre. Seule la vie peut engendrer la vie. D’après le récit biblique, dans chaque cas la chose créée a produit une descendance selon sa ressemblance ou “selon son espèce”. (Gen. 1:12, 21, 25; 5:3.) Les savants ont découvert qu’il y a effectivement discontinuité entre les différentes ‘espèces’, si bien que, mis à part la question de l’origine de la vie, ce fait est le principal obstacle à leur théorie évolutionniste.
La force de vie et le souffle
Les créatures terrestres ou “âmes” ont en elles l’“esprit”,
-