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  • “ Saluez-vous les uns les autres ”
    La Tour de Garde 1962 | 1er juin
    • “ Saluez-​vous les uns les autres ”

      COMME la société du monde nouveau est différente du vieux monde, froid et sans amour ! Chacun, dans ce monde, cherche ses propres intérêts et ne se préoccupe nullement de la façon dont vit son prochain. Chacun se méfie de son voisin, l’envie, même si l’un et l’autre appartiennent à la même famille, à la même église, à la même loge ou au même syndicat ouvrier. Mais n’est-​ce pas précisément ce qu’il nous faut attendre d’hommes n’ayant aucune “ affection naturelle ”, et “ aimant le plaisir plus que Dieu ” ?

      Il n’est pas étonnant qu’aucune unité ne règne dans le monde ! Par contraste, d’une façon frappante, la société du monde nouveau jouit de l’unité et possède les choses qui créent l’unité. En réalité, des hommes de bonne volonté sont attirés de temps à autre vers la société du monde nouveau des témoins de Jéhovah par la chaleur et l’amour démontrés par ses membres. Il doit en être ainsi car les témoins de Jéhovah sont des chrétiens et Jésus a déclaré au sujet de ses disciples : “ Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-​vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-​vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. ” — Jean 13:34, 35.

      Il existe de nombreuses façons de démontrer son amour et nous devons particulièrement le faire dans les temps de persécution et d’adversité. Mais sommes-​nous également soucieux et inquiets d’exprimer notre amour chaque fois que nous nous associons dans nos réunions hebdomadaires et dans nos différentes assemblées, ou bien, pourrions-​nous “ y abond(er) de plus en plus ” ? — I Thess. 4:1, Li.

      Voyons, par exemple, la question de s’aborder les uns les autres avec quelques paroles aimables. Les écrivains des Écritures grecques chrétiennes ont dû juger la chose importante, car, dans la bonne moitié de leurs livres, ils parlent plus de cinquante fois de salutations. Dans l’épître aux Romains, dans le dernier chapitre seulement, l’apôtre parle de quelque trente-cinq personnes, ainsi que de plusieurs familles et assemblées, à qui des salutations sont transmises ou qui envoient les leurs.

      Un accueil joyeux est chose simple ; il contribue pourtant au bonheur parce qu’il est une preuve d’égards et d’amour. On peut dire simplement ceci : “ Je suis heureux de te voir ! Comment vas-​tu ? ” ou bien ajouter quelque chose de ce genre : “ As-​tu fait des expériences intéressantes ces derniers jours ” ou encore quelque chose de plus personnel, tout dépend de notre degré d’intimité avec le frère. Peut-être avons-​nous encore entendu parler d’un fait qui mérite d’être relaté. Des salutations peuvent également être accompagnées d’un commentaire édifiant sur la nourriture spirituelle à laquelle on a pris plaisir.

      Dans la société du monde nouveau, il est évident que nous nous saluons, mais à qui ces salutations s’adressent-​elles ? Par irréflexion, sommes-​nous portés à saluer toujours les mêmes à chaque réunion, ceux-là peut-être avec lesquels nous avons plus de choses en commun, l’âge, la race ou la nationalité ? Ou bien il est possible qu’ayant la même maturité spirituelle ou les mêmes positions de service que certains nous soyons amenés à les saluer et à oublier les autres.

      Il est fort probable que nous avons appris à nous intéresser à l’étranger, aux personnes de bonne volonté qui commencent à s’associer avec nous, et particulièrement à ceux avec lesquels nous étudions la Bible. Mais que dire des autres ? Il y en a certains que l’on peut aider, plus qu’un étranger même, par le caractère amical de nos salutations.

      SOYONS PRÉVENANTS

      En ce qui concerne ceux à qui les salutations de bienvenue doivent s’étendre, le principe énoncé par Jésus au sujet des festins est applicable : “ Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n’invite pas tes amis ” et parents. “ Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. ” Oui, nous devrions manifester envers tous une affectueuse considération. “ Si vous saluez seulement vos frères ”, c’est-à-dire, si vous suivez la voie de la moindre résistance ou de l’inclination naturelle, “ que faites-​vous d’extraordinaire ” ? — Luc 14:12, 13 ; Mat. 5:47.

      Rendons-​nous donc aux réunions de l’assemblée avec la résolution de nous intéresser à tous nos frères, y compris, comme il se doit, les pauvres en biens de ce monde. Prenons garde de ne pas tomber sous le coup de la censure dirigée par Jacques contre certains qui, de son temps, faisaient peu de cas des pauvres tout en étant pleins d’attentions pour les riches ! — Jacq. 2:1-9.

      Par conséquent, au lieu de saluer seulement certaines personnes à chaque réunion, recherchons les faibles : “ Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-​mêmes. Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. ” Puisque chaque assemblée chrétienne ressemble au corps humain où chaque membre est redevable de quelque chose à tout le reste du corps, que tous “ les membres aient ” donc “ également soin les uns des autres ”, se rappelant que “ si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui. ” — Rom. 15:1, 2 ; I Cor. 12:12-26.

      Voyons-​nous un frère ou une sœur plus âgés assis tout seuls ? Au lieu d’attendre qu’ils viennent à nous, allons vers eux, saluons-​les et montrons-​leur que nous apprécions leur présence parmi nous. — Prov. 16:31.

      Il ne faut pas non plus oublier les jeunes. En nous intéressant à un jeune enfant, nous l’encourageons dans la voie de la justice. Comme Jésus l’a déclaré : “ Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. ” Les apôtres de Jésus croyaient que leur Maître ne se soucierait pas des enfants ; comme ils se trompaient ! — Luc 18:16.

      C’est surtout quand nous nous rendons compte qu’un frère, ou une sœur, est seul ou déprimé que nous devrions nous faire un devoir de lui parler. Il nous sera peut-être possible d’alléger son fardeau ; l’intérêt même que nous lui porterons aura pour effet qu’il se sentira mieux. Oui, “ portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ ”. “ Consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles ”. — Gal. 6:2 ; I Thess. 5:14.

      LES RÉCOMPENSES

      Riche sera la récompense si nous prenons garde au conseil scriptural pour ce qui est de nous saluer les uns les autres. Cette façon d’agir est pour ceux à qui nous nous intéressons une source de “ nombreuses actions de grâces envers Dieu ”. Ils deviendront de plus en plus forts, de plus en plus heureux, car les deux vont ensemble : “ La joie en Jéhovah est votre force. ” En outre, l’unité de la société du monde nouveau en est fortifiée, cette unité si vitale aujourd’hui dans ce monde divisé. Nous serons “ harmonieusement unis ” puisque chacun “ donne ce qui est nécessaire ”. — II Cor. 9:12 ; Néh. 8:10, AC ; Éph. 4:16, NW.

      Notre récompense personnelle sera grande, elle aussi, même aujourd’hui. Si nous ne cherchons point notre intérêt, si nous ne cessons de rechercher plutôt celui d’autrui, si, au lieu de considérer nos propres intérêts, nous considérons aussi ceux des autres, alors, nous apprécierons parfaitement les promesses comme celles-ci : “ L’âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-​même arrosé. ” “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ” Ne manquons donc pas de nous “ salue(r) les uns les autres ”. — I Cor. 13:5 ; 10:24 ; Phil. 2:4 ; Prov. 11:25 ; Actes 20:35.

  • Êtes-vous raisonnable en matière de religion ?
    La Tour de Garde 1962 | 1er juin
    • Êtes-​vous raisonnable en matière de religion ?

      1, 2. Quel est le point de vue de certaines personnes en matière de religion ?

      QUAND on aborde le sujet de la religion, bien des personnes répondent : “ Je suis trop occupée. Je n’ai pas le temps de parler religion. Je vais à l’église une fois par semaine et cela me suffit. ” D’autres sont d’avis que la religion est une affaire purement personnelle. D’après elles, on peut se permettre de parler de beaucoup de choses, même de la politique, mais il est de mauvais goût de parler de la religion ; ce sujet est tabou.

      2 Est-​il raisonnable de penser ainsi ? Est-​ce un point de vue pratique et vraiment sage ? Pouvons-​nous pratiquer une religion sans qu’elle fasse partie de notre vie de tous les jours, de nos actes et de notre conversation ? Quel est le point de vue raisonnable en matière de religion ?

      3. Comment la faculté de raisonner rend-​elle l’homme supérieur aux animaux ?

      3 L’homme possède la faculté de raisonner. Grâce à la raison, il sait ordonner les faits dans des rapports déterminés, afin de comprendre, d’étendre ses propres connaissances et celles accumulées par ses pères. Ainsi, il progresse. Les animaux inférieurs n’ont pas cette faculté. Une vache perçoit les choses qui l’entourent mais elle ne tire pas de ce qu’elle voit les conséquences qui en découlent, ou très peu. Une vache d’aujourd’hui ne comprend rien de plus à l’univers qu’une de ses congénères d’il y a plusieurs milliers d’années.

      4. Dans quels champs d’activité l’homme doit-​il raisonner, et dans quel domaine avant tout ?

      4 L’homme doué de raison est donc très supérieur à la bête. Dès lors, pourquoi ne se servirait-​il pas de cette faculté dans toutes ses entreprises ? La plupart des gens reconnaissent volontiers que pour réussir dans les affaires, dans un métier ou dans une profession, il faut d’abord posséder certaines connaissances. Il faut faire preuve de sagesse, de discernement et de perspicacité. On doit constamment faire appel à la raison. Si cela est vrai dans ces domaines, n’est-​il pas encore plus nécessaire de raisonner sur les choses qui touchent à la vie, au bonheur et au bien-être de nous-​mêmes et de notre famille ? En effet, en matière de morale, de principes et de religion, il faut utiliser le raisonnement, le discernement, la perspicacité et avoir l’esprit pratique.

      5. Comment, faute de raisonner, un homme peut-​il échouer malgré tous ses efforts pour réussir ?

      5 Prenons le cas d’un homme qui réussit dans ses affaires. Il pourvoit très convenablement aux besoins matériels de sa famille et tout chez lui est de qualité supérieure. Mais pour assurer à sa famille ce bien-être matériel, il doit passer le plus clair de son temps à travailler. Il confie le bien-être spirituel de sa famille, les choses primordiales de la foi, de la vie et de la religion, à d’autres personnes qu’il paie pour se libérer de ce souci. Il s’estime être un homme qui a “ réussi ” dans la vie, et pourtant il a échoué, faute d’avoir raisonné. Les choses matérielles et l’instruction profane ne procurent pas le vrai succès.

      6. Pourquoi beaucoup de parents ont-​ils perdu le bonheur, faute d’avoir été raisonnables ?

      6 Beaucoup de parents ont vu leurs enfants devenir délinquants malgré le bien-être matériel et la bonne instruction qu’ils leur avaient donnés. Ces enfants ont fait faillite spirituellement parce que leurs parents ont été déraisonnables en négligeant leur formation religieuse. Certains enfants délinquants n’ont reçu aucune instruction religieuse. D’autres ont accepté, sans raisonner, la religion de leurs parents. Parfois les parents permettent à leurs enfants d’adopter la religion de leur choix, mais sans raisonner pour voir si le culte choisi est bon ou mauvais et s’il apprendra aux enfants les principes justes de la pure adoration de Dieu. De tels parents n’ont pas raisonné suffisamment pour comprendre que la religion est une chose sérieuse qu’il faut inculquer continuellement par l’exemple et la parole. Ils n’ont pas écouté le commandement biblique qui déclare : “ Tu les inculqueras [les paroles de Dieu] à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. ” Si les parents des jeunes délinquants se remémoraient l’enfance de ces derniers, en raisonnant juste, ils admettraient qu’ils ont manqué d’user, “ en

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