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Les chrétiens doivent mener une vie honnêteLa Tour de Garde 1970 | 15 juin
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Le vol est un acte insensé, peu importe la manière dont on le considère. D’autre part, ce n’est ni la quantité ni la valeur des objets dérobés qui détermine si l’action est moralement bonne ou mauvaise. Le principe biblique s’appliquant ici est le suivant : “Celui qui est injuste dans ce qui est très peu est aussi injuste pour beaucoup.” — Luc 16:10.
La société commerciale qui vous emploie gère-t-elle un magasin où vous avez le droit de vous approvisionner à des prix très bas ? En général, ces avantages ne sont offerts qu’aux employés de la maison et aux membres proches de leur famille. Par conséquent, serait-ce loyal d’abuser de ce privilège et d’effectuer certains achats pour le compte d’autrui ou pour revendre les articles achetés à un prix supérieur ? Certains diront que la chose n’a guère d’importance puisque la firme ne subit en somme aucune perte dans ces transactions. Mais ont-ils songé à demander au directeur ce qu’il en pense ? Une opinion personnelle ou l’avis d’un collègue peuvent être faussés par des intérêts individuels.
Dans certains endroits, il n’est pas rare de voir des employés s’arranger avec leur employeur pour que certains membres de leur famille, bien que ne travaillant pas dans l’entreprise, figurent sur le registre des salaires. Le patron ne subit aucune perte financière, mais le salaire de cet employé est divisé en petites sommes et réparti entre deux, trois, voire plusieurs membres de la même famille. L’employeur n’est donc pas volé. Mais l’État, lui, n’est-il pas frustré ?
Ce fractionnement des salaires permet à chaque “travailleur” d’appartenir à une catégorie de gens ayant un revenu trop modeste pour être assujetti à l’impôt, ce qui ne serait pas le cas si la totalité du salaire était attribuée à la même personne. D’autre part, chaque membre de la famille inscrit sur le registre des salaires peut profiter des avantages de la sécurité sociale. Mais si quelqu’un n’y a pas droit, est-ce loyal de sa part d’en jouir ? N’est-ce pas pratiquer le mensonge ?
Questions de conscience
Maintenant, vous songez peut-être à quelque chose dans votre vie qui suscite certaines questions. Vous vous sentez poussé à demander : “Est-ce bien ou mal de faire ceci ou faire cela ?” Les lois et les règlements comportent tant de dédales et d’interprétations que vous êtes sincèrement dérouté. Vous ignorez peut-être le principe biblique ayant un rapport étroit avec votre problème. Mais il y a plusieurs moyens de découvrir ce qui est bien et ce qui est mal.
Supposez, par exemple, que vous soyez dans le doute quant aux choses qu’il vous est permis d’emporter quand vous allez dans un autre pays ? Dans ce cas, pourquoi ne pas interroger un employé des douanes ? Votre problème a-t-il un rapport avec certaines pratiques habituelles observées à votre lieu de travail ? Adressez-vous alors au patron ou au directeur. Soyez franc. En général, il vous est possible de déterminer si tel ou tel procédé est bon ou mauvais ; il vous suffit pour cela d’interroger les autorités compétentes.
Néanmoins, il peut arriver que la personne consultée ne vous réponde pas catégoriquement. C’est alors à vous de décider de ce que vous ferez. Il est des questions qui relèvent uniquement de la conscience, et chacun doit, dans ce cas, porter devant Dieu son propre fardeau de responsabilité. — Gal. 6:5.
Si vous êtes dans le doute, ne cherchez pas à apaiser votre conscience en essayant d’obtenir l’avis favorable d’une personne que la question ne concerne pas. Il n’est pas du ressort du chrétien de dire à un autre comment il doit gérer son entreprise ou régler les affaires financières qu’il conclut avec autrui. Un jour, un homme voulait que Jésus usât de son influence de cette manière, mais celui-ci refusa. Il répondit : “Homme, qui m’a établi sur vous comme juge ou partageur ?” — Luc 12:13, 14.
N’oubliez surtout pas que la question de garder une bonne conscience devant Dieu et devant les hommes n’est pas de celles qu’on peut traiter à la légère. La Bible nous apprend que certaines personnes, n’ayant pas gardé une bonne conscience, “ont fait naufrage en ce qui concerne leur foi”. Par ailleurs, elle déclare que des chrétiens “se sont transpercés partout de bien des douleurs”, parce qu’ils avaient porté un attachement excessif aux choses matérielles. Ainsi donc, pour avoir une conduite chrétienne, il faut garder une bonne conscience, même au prix de biens matériels. — I Tim. 1:19 ; 6:10 ; 4:2.
Édifions une bonne conscience
La conscience chrétienne s’édifie par l’étude de la Parole de Dieu et l’intelligence des principes qu’elle renferme. Dieu n’a pas laissé l’homme dans l’ignorance pour ce qui est des pratiques, bonnes ou mauvaises. Il a donné sa Parole, la Bible, afin que par l’usage qu’ils en font, les chrétiens mûrs puissent avoir “les facultés perceptives exercées à distinguer le bien et le mal”. — Héb. 5:13, 14.
Toutefois, des millions de personnes ont vécu la majeure partie de leur vie conformément aux principes du présent système de choses, sans jamais se rendre compte que ces derniers étaient malhonnêtes. Ces gens n’ont pas été convenablement exercés à distinguer le bien et le mal. Vous êtes peut-être de leur nombre. Néanmoins, si vous avez commencé à étudier la Parole de Dieu, vous comprenez que Dieu désapprouve certaines pratiques. Qu’allez-vous faire ?
La bonne décision consiste à agir en harmonie avec votre conscience éduquée par l’étude de la Parole de Dieu. Certes, il vous faudra probablement réduire votre niveau de vie si vous voulez vous conformer aux principes bibliques. Mais cela en vaut la peine ! Le plaisir d’avoir une conscience pure devant Dieu et devant les hommes a beaucoup plus de prix que les biens matériels, quels qu’ils soient.
Pour mener une vie honnête, il est indispensable de posséder la vraie foi et d’avoir un amour sincère pour Dieu. Croyez-vous réellement aux promesses de Dieu relatives à la vie éternelle qu’il accordera à ses serviteurs dans le nouveau système de choses (II Pierre 3:13 ; Ps. 37:29) ? S’il en est ainsi et que vous aimiez réellement Dieu, vous vous efforcerez sincèrement d’être honnête et de faire ce qui est bien à ses yeux. “Celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il garde sa langue de ce qui est mal et ses lèvres de proférer la tromperie, mais qu’il se détourne de ce qui est mal et qu’il fasse ce qui est bien ; qu’il cherche la paix et la poursuive.” — I Pierre 3:10, 11.
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Elle a prêché à son pasteurLa Tour de Garde 1970 | 15 juin
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Elle a prêché à son pasteur
Une femme qui commençait à étudier la Bible avec les témoins de Jéhovah, s’enthousiasma si vivement pour ce qu’elle apprenait qu’elle en parlait à tout le monde, y compris son pasteur luthérien. Elle eut avec lui une conversation de trois heures sur ce qu’elle avait appris dans la Bible. Au cours de l’entretien, elle lui rappela un sermon qu’il avait donné autrefois sur la trinité. Il avait dit : “Nous connaissons le Père ; nous connaissons le Fils ; mais qui connaît le Saint-Esprit ? Pas moi, et vous ?” Cette femme lui dit qu’elle pouvait maintenant répondre à cette question, car celle-ci se trouvait dans la Bible. L’esprit saint est la force active de Dieu. Elle offrit à son pasteur quelques auxiliaires publiés par la Société Watch Tower en le priant de les lire. Cette fois, ce n’était pas le pasteur qui prononçait le sermon.
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