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    La Tour de Garde 1970 | 1er août
    • Pour ce qui est des relations sexuelles, nous ne pouvons faire d’autres remarques que celles-ci. Il appartient aux conjoints de décider avec amour, respect et générosité de la conduite à tenir. Ils garderont présente à l’esprit l’importance de la maîtrise de soi et se rappelleront qu’“il y a plus de bonheur à donner qu’il y en a à recevoir”. — Actes 20:35.

      La question de la régulation des naissances est liée à celle des relations sexuelles. Comme nous l’avons indiqué au début de cet article, le but principal du mariage est, selon la Bible, la procréation. Nous croyons sincèrement que les enfants sont une bénédiction ou, comme le déclare le livre des Psaumes (127:3), “le fruit des entrailles est une récompense”. Cela signifie-​t-​il que tous les chrétiens doivent se marier et avoir des enfants ? Les serviteurs de Dieu ont-​ils aujourd’hui la responsabilité de suivre personnellement le commandement que Dieu donna à Noé et à ses fils, disant : “Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre” ? — Gen. 9:1.

      Non, la Bible ne dit pas que nous avons aujourd’hui cette obligation. Jésus lui-​même déclara que certains disciples renonceraient à se marier “à cause du royaume des cieux”. (Mat. 19:10-12.) Sous inspiration, l’apôtre Paul expliqua précisément que le célibat offrait une plus grande liberté pour servir le Seigneur (I Cor. 7:32-34, 38). Afin de jouir eux aussi d’une plus grande liberté de servir Dieu, pour des raisons de santé ou encore à cause de leur situation pécuniaire, des chrétiens mariés ont décidé de limiter l’importance de leur famille en veillant à la régulation des naissances. La Bible ne traitant pas directement de cette question, chaque couple peut donc considérer les pensées ci-dessus et tirer ses propres conclusions. Ceux qui ne veulent pas avoir d’enfants actuellement ne transgressent aucun des commandements que Dieu donna aux chrétiens, pas plus que ceux qui désirent des enfants. — Gal. 6:5.

      Il existe un grand nombre de méthodes permettant la régulation des naissances. Mais il ne nous appartient pas, en tant que société biblique, de recommander ou de conseiller l’une d’entre elles. Si un couple désire pratiquer la limitation des naissances, — et nous répétons qu’il s’agit là d’une décision personnelle, — il lui appartient de décider comment. Certaines méthodes contraceptives ont des conséquences physiques. Il faut donc tenir compte de ce fait. D’autre part, il faut s’assurer que telle ou telle méthode particulière ne transgresse pas d’une façon ou d’une autre certains principes chrétiens.

      Par exemple, les savants n’ont aucune certitude quant au mode d’action des dispositifs intra-utérins, appelés parfois stérilets. Un rapport de 1968 de l’Organisation mondiale de la santé disait ceci : “On n’a pas démontré de façon concluante si la présence d’un dispositif intra-utérin perturbait ou non la fécondation de la femme (...). Les expériences faites sur d’autres espèces suggèrent que l’infécondité des mammifères due à l’action d’un dispositif intra-utérin ne s’explique pas par l’empêchement de l’union de l’œuf et du spermatozoïde [la conception] dans la trompe [de Fallope].” (Technical Report Series No 397, page 11). Si ce dispositif permet la conception mais interrompt le développement de l’ovule fécondé à un stade postérieur, selon le point de vue biblique cela s’identifie à un avortement (l’avortement sera considéré plus loin). N’ayant pas procédé à une expérimentation de ce dispositif intra-utérin, nous ne pouvons dire si c’est le cas ou non. Chaque couple devra donc examiner les facteurs impliqués et être disposé à porter devant Dieu la responsabilité de sa décision.

      La stérilisation volontaire est une mesure de contraception qui rallie beaucoup de suffrages dans le monde entier. Dans le but de limiter les naissances, on a mis au point des opérations chirurgicales permettant de rendre stérile un homme ou une femme. Ces opérations ont été parfois qualifiées de “temporaires”, parce qu’on a prétendu qu’elles étaient réversibles. Cependant, les faits indiquent que sur les 4 pour cent des personnes opérées qui ont voulu subir l’opération inverse, moins de la moitié ont été réopérées avec succès, sans parler des grands risques que présentent pour les femmes les grossesses qui suivront cette deuxième opération. C’est donc avec de bonnes raisons que quelqu’un a fait observer que “la stérilisation doit être considérée comme un procédé permanent et irréversible”. (Évidemment, nous parlons d’une opération faite dans le but exprès de stériliser une personne et non d’une intervention destinée à enlever des tissus malades, comme dans le cas d’un cancer des organes génitaux. Dans ce dernier cas, la perte éventuelle des organes de reproduction serait une conséquence inévitable et non le but de l’opération.)

      Que cette stérilisation soit qualifiée de “temporaire” ou non, quel est le point de vue de la Bible ? Dieu n’a pas autorisé les Israélites à se faire stériliser. Bien au contraire, il a interdit aux membres de sa nation de se faire eunuques, disant : “Celui dont les organes ont été écrasés ou coupés ne sera pas admis dans l’assemblée de Jéhovah.” (Deut. 23:1, AC). En outre, il leur donna des lois protégeant les facultés de reproduction. Si, au cours d’une dispute, une femme mariée compromettait les facultés reproductrices d’un homme, elle devait être sévèrement punie. — Deut. 25:11, 12.

      Il est vrai que les chrétiens ne sont pas sous la Loi de Moïse (Rom. 6:14). Mais si quelqu’un désire réellement connaître la pensée de Dieu à propos de la stérilisation, les renseignements que nous venons de donner sont les seules indications fournies dans la Bible. Ceux qui sont spirituellement mûrs seront très reconnaissants d’avoir pu connaître le point de vue de Dieu, afin de savoir comment diriger leurs pas en conséquence. En fait, pour certaines personnes, la stérilisation peut sembler être un moyen leur permettant de se libérer sous le rapport de la maîtrise de soi ou leur évitant les dangers que présente une grossesse chez les femmes n’ayant pas une bonne santé. Mais considérez l’attitude d’esprit du psalmiste, qui a dit : “Enseigne-​moi à faire ta volonté ! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite !” (Ps. 143:10). De nos jours, les chrétiens mûrs font preuve du même état d’esprit lorsqu’ils prennent des décisions.

      Il est approprié de terminer cette discussion en parlant de l’avortement. Dans le monde entier, on réclame de plus en plus la réforme des lois relatives à l’avortement. Ceux qui soutiennent ces réclamations déclarent souvent que l’avortement devrait être rendu légal lorsqu’un médecin “pense que le développement de la grossesse risque réellement de nuire sérieusement à la santé physique ou mentale de la mère, ou que l’enfant pourrait naître avec des tares physiques ou psychologiques”, ou quelque chose de ce genre. Nous ne prenons position ni d’un côté ni de l’autre concernant cette question, mais nous pouvons faire quelques commentaires sur ce que déclare la Bible quant à savoir si un chrétien peut ou ne peut pas pratiquer l’avortement.

      À ce propos, il est fondamental de considérer que d’après la Bible la vie est un don de Dieu et qu’elle est sacrée. À Noé, le père de la famille humaine postdiluvienne, et à la nation d’Israël, Jéhovah interdit le meurtre, c’est-à-dire de prendre la vie d’un autre homme (Gen. 9:5, 6 ; Ex. 20:13). Mais à quel moment commence la vie de l’homme ? Les théologiens et les savants ont échangé beaucoup d’arguments à ce propos. Cependant, les chrétiens se soucient du point de vue de Dieu.

      Dans la loi que Jéhovah donna par l’intermédiaire de Moïse, le fœtus ou embryon humain en voie de développement était considéré comme une vie ou âme. Dieu déclara : “Si des hommes se querellent, et qu’ils heurtent une femme enceinte, et la fassent accoucher, sans autre accident, ils seront punis d’une amende (...). Mais s’il y a un accident, tu donneras vie pour vie.” (Ex. 21:22, 23). Vous remarquez que Dieu ne dit pas que cette loi ne devait être appliquée que dans le cas d’une grossesse d’un certain nombre de semaines. Dans le cas d’une femme ayant été fécondée et se trouvant enceinte, toute action provoquant la mort de son enfant en gestation, — lequel deviendrait en temps voulu et dans des circonstances normales une âme vivante séparée, — était assimilée à un meurtre.

      En conséquence, un avortement dans le but de se débarrasser d’un enfant indésirable revient à détruire volontairement une vie humaine (I Jean 3:15). Il en est de même lorsque quelqu’un procède à un avortement pour la seule raison qu’un médecin pense qu’en laissant une grossesse aller jusqu’à son terme, celle-ci sera nuisible à la santé, voire à la vie de la mèrea. Il est bon de se rappeler que l’opinion d’un médecin, quelle que soit la sincérité de ses mobiles, n’en reste pas moins une opinion. Selon une dépêche UPI une femme de Hull (Angleterre) était si faible qu’on dut faire appel à un dispositif électrique pour stimuler son cœur. Comme elle était enceinte, les médecins lui dirent que “les douleurs de l’enfantement seraient trop fortes pour elle”. Ils lui conseillèrent donc de se faire avorter. Mais elle refusa. Elle fit appel aux médecins pour rester en vie et, finalement, donna naissance à une petite fille en excellente santé. Tenant l’enfant nouveau-né dans ses bras, elle déclara : “Elle méritait bien le risque.”

      À cause de l’imperfection, chaque grossesse met la vie de la femme en danger. Nous pouvons être reconnaissants à Dieu de ce qu’il ait promis de changer toutes choses prochainement, de redonner à l’homme la perfection et la santé, et même de ressusciter ceux qui lui auront été fidèles. La voie de la sagesse consiste donc aujourd’hui à faire tout notre possible pour préserver notre vie et notre santé, mais aussi à éviter tout ce qui pourrait nuire à notre espérance de vie éternelle dans la perfection. — Mat. 16:25-27 ; Rév. 21:8.

      Pour conclure, disons qu’à propos de la régulation des naissances et des relations conjugales il existe de nombreux points de vue personnels. Nous n’avons pas cherché à les examiner tous et nous ne le ferons pas. Le but de cette réponse est de faire connaître ce que dit la Bible. Certains auraient peut-être désiré que nous leur donnions d’autres conseils plus détaillés à ce sujet ou que nous prenions des décisions à leur place. Nous ne le pouvons pas. Nous espérons néanmoins que cette discussion aura été utile.

  • Textes quotidiens pour septembre
    La Tour de Garde 1970 | 1er août
    • Textes quotidiens pour septembre

      Préparons-​nous en vue de la paix de mille ans qui est proche. — Rév. 20:6.

      1 Le Fils de l’homme est maître même du sabbat. — Mat. 12:8, AC. wF 1/1/70 42

      2 Voici que la gloire du Dieu d’Israël venait du côté de l’orient. Sa voix était comme la voix des grandes eaux, et la terre resplendissait de sa gloire. — Ézéch. 43:2, AC. wF 15/2/70 41-44

      3 Le convocateur s’est efforcé de trouver des paroles délicieuses et la manière d’écrire de droites paroles de vérité. — Eccl. 12:10, NW. wF 1/3/70 5

      4 Alors, je changerai la langue des peuples en une langue purifiée, pour qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel [Jéhovah] pour le servir d’un seul cœur. — Soph. 3:9, Da. wF 15/5/69 1a

      5 La sagesse d’en haut est tout d’abord chaste, puis pacifique, raisonnable, prête à obéir. — Jacq. 3:17. wF 15/6/69 10a

      6 Que celui qui entend dise : Viens ! — Rév. 22:17. wF 1/8/69 4a

      7 Ils deviendront une seule chair. — Gen. 2:24. wF 15/7/69 7, 8a

      8 Dans les dernières périodes, certains se détourneront de la foi (...) par l’hypocrisie d’hommes qui disent des mensonges, marqués dans leur conscience comme au fer rouge. — I Tim. 4:1, 2. wF 15/3/69 5a

      9 Je vous ai donné du lait à boire, non pas quelque chose à manger, car vous n’étiez pas encore assez forts. — I Cor. 3:2. wF 1/7/69 8, 9a

      10 En vérité je vous le dis : Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. — Mat. 25:40. wF 15/8/69 6a

      11 Mon fils, sois attentif à mes paroles, prête l’oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux ; garde-​les dans le fond de ton cœur. — Prov. 4:20, 21. wF 15/9/69 25

      12 Toutes les choses qui ont été écrites dans le passé le furent pour notre instruction, afin que par notre endurance et par la consolation des Écritures nous ayons l’espérance. — Rom. 15:4. wF 1/10/69 4, 5a

      13 Comme la fiancée fait la joie de son fiancé, ainsi tu feras la joie de ton Dieu. — És. 62:5. wF 15/11/69 19

      14 Que toute amertume malveillante et toute colère et tout courroux et toute clameur et tout langage injurieux soient ôtés du milieu de vous, ainsi que toute malice. — Éph. 4:31. wF 15/1/70 6a

      15 Les sept prêtres qui portaient les sept trompettes retentissantes devant l’arche de Jéhovah se mirent en marche et sonnèrent des trompettes. (...), et l’arrière-garde suivait l’arche de Jéhovah, pendant la marche, on sonnait des trompettes. Ils firent (...) le tour de la ville. — Josué 6:13, 14. wF 1/2/70 24a

      Voici comment trouver le commentaire de chacun de ces textes : Le ou les nombres qui suivent la date de ce périodique désignent un ou plusieurs paragraphes du premier article d’étude. Lorsque l’indicatif du paragraphe est suivi d’un “a”, le commentaire se trouve dans le second article d’étude ; un “b” signifie qu’il faut se reporter au troisième article d’étude.

  • Communications
    La Tour de Garde 1970 | 1er août
    • Communications

      LE MINISTÈRE

      Pour l’homme, la vie est le bien le plus précieux. Mais pour la plupart des gens, vivre en paix et être en bonne santé est une chose trop belle à espérer. Pourtant la Bible promet une vie sans fin dans des conditions parfaites à ceux qui cherchent à connaître et à accomplir la volonté de Dieu. Ce que Dieu attend de nous à notre époque et de quelle façon nous pouvons nous conduire au sein d’un monde compliqué et aux exigences contradictoires, sans violer les principes bibliques, tout cela est considéré d’une excellente manière dans le livre La vérité qui conduit à la vie éternelle. Retirez un grand profit de sa lecture en le comparant avec la Bible.

      ÉTUDES DE “LA TOUR DE GARDE” POUR LES SEMAINES DU

      23 août : Édifions des disciples qui possèdent l’endurance. Page 456. Chantez les cantiques : 15, 111.

      30 août : Édifions des disciples en touchant leur cœur. Page 462. Chantez les cantiques : 23, 31.

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