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Je n’oublie pas que Jéhovah m’a conduitLa Tour de Garde 1971 | 15 avril
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Société concernant la réorganisation de notre ministère chrétien. Quelle joie de voir ces visages rayonnants tandis qu’ils se préparaient en vue de la grande œuvre de réhabilitation qui allait s’accomplir pendant la période d’après-guerre !
Un flot continu de bénédictions
Puis, en succession rapide, j’ai reçu bénédiction sur bénédiction. Imaginez ma joie de retrouver ma femme après neuf années de cruelle séparation, années que nous avions passées tous les deux en prison. La Société a organisé une série de dix assemblées, la première ayant eu lieu à Nuremberg, du 28 au 30 septembre 1946. Quelle victoire pour Jéhovah ! Sur la célèbre esplanade Zeppelinwiese, là où avaient lieu les grandes manifestations du parti nazi, dans l’immense amphithéâtre en plein air où se dressent 144 gigantesques colonnes, le peuple de Jéhovah s’est réuni pour étudier en paix la Parole de Dieu, tandis que, le même jour, vingt et un chefs nazis étaient condamnés à mort pour leurs crimes contre l’humanité.
Les mots ne peuvent décrire la joie que nous avons éprouvée à assister à l’assemblée de New York en 1950, puis à celle qui s’est tenue, en 1953, au Yankee Stadium, véritable mer de visages heureux ; l’émotion que nous a procurée l’invitation à venir à l’École de Galaad, en 1958 ; les moments inoubliables qui ont marqué notre départ de cette chère école, à South Lansing, au printemps 1959 ; puis le retour en Allemagne où de nombreux autres privilèges nous attendaient, alors que nous avions la certitude bien affermie que Jéhovah nous conduirait.
Nous avons maintenant derrière nous deux, plus de soixante-quinze années passées dans le ministère à plein temps, en époque favorable et en époque difficile. Du fond du cœur, ma femme et moi disons à tous ceux qui en ont la possibilité : “Soyez pionniers !”
À celui qui nous demanderait si, revenus au temps de notre jeunesse, nous aimerions être conduits sur le même chemin, nous répondrions : OUI ! Avec cette différence que nous nous engagerions plus tôt dans cette voie. En acceptant, très jeune, les joies et les responsabilités attachées au service à plein temps, on a tellement plus d’occasions de se rendre compte que Jéhovah nous conduit par la main et comment il dirige notre vie. En répondant sans tarder à l’invitation de Jéhovah et en disant : “Me voici, envoie-moi !”, nous goûterons de nombreuses bénédictions, non seulement aujourd’hui, mais dans l’ordre nouveau et juste qui sera prochainement établi et où nous pourrons évoquer avec joie la voie que nous aurons suivie, conduits par Jéhovah.
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“Rejette ton fardeau sur Jéhovah”La Tour de Garde 1971 | 15 avril
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“Rejette ton fardeau sur Jéhovah”
LES véritables serviteurs de Jéhovah sont connus entre autres choses pour leur bonheur. En effet, “Heureux le peuple dont Jéhovah est le Dieu !” Toutefois, ce bonheur ne leur vient pas automatiquement. Pour être vraiment heureux, il faut suivre divers conseils inspirés, dont celui-ci : “Rejette ton fardeau sur l’Éternel [Jéhovah, AC], et il te soutiendra.” Vous ne pouvez être heureux si vous ployez sous la charge. — Ps. 144:15, AC ; 55:22, Da.
Comment peut-on rejeter son fardeau sur Jéhovah ? Par la foi et la prière ; en effet, nous lisons : “N’ayez souci de rien, mais en toutes choses, par la prière et les supplications avec actions de grâces, que vos requêtes soient exposées à Dieu ; et la paix de Dieu qui surpasse toute pensée, gardera vos cœurs et
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