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Le concile œcuménique Vatican II réaffirme la réalité de l’enferLa Tour de Garde 1965 | 15 septembre
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FONDÉE SUR UN FAUX ENSEIGNEMENT
Le faux enseignement des tourments éternels est, en réalité, fondé sur un autre enseignement erroné, celui de l’immortalité de l’âme. La Bible dit : “Le Seigneur Dieu forma l’homme avec la poussière du sol, et il lui inspira dans la narine un souffle de vie et l’homme devint un être vivant” ou âme vivante (Gen. 2:7). L’homme est donc une âme, et d’après Ézéchiel 18:4 (Li), il est dit clairement que l’âme peut mourir, car il y est écrit : “L’âme qui pèche, c’est elle qui mourra.” Par conséquent, puisque l’homme est une âme, et qu’à sa mort l’âme meurt, il ne peut y avoir de tourments éternels pour l’homme après la mort, car il est impossible de tourmenter un mortb. D’autre part, nous lisons dans Ecclésiaste 9:5 : “Les morts ne savent plus rien ; pour eux, plus de récompense.” S’ils ne savent plus rien, ils ne peuvent donc pas avoir une existence “diminuée et malheureuse”. En outre, les Écritures nous parlent d’un certain nombre de personnes qui sont sorties de la tombe après leur mort, mais aucune d’entre elles n’a raconté ce qu’elle a vu et ressenti dans la mort, ce qu’elle n’aurait certainement pas hésité à faire si elle avait été consciente dans la mort !
Bien que Vatican II ait réaffirmé sa foi en la réalité de l’enfer comme lieu de tourments éternels, nous voyons donc que les Écritures n’enseignent pas cette doctrine. D’autre part, cet enseignement n’est ni raisonnable ni juste ni plein d’amour ; or, selon la Bible, ces qualités sont le propre de Dieu !
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Expansion du vrai culte aux îles SalomonLa Tour de Garde 1965 | 15 septembre
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Expansion du vrai culte aux îles Salomon
IL Y A une dizaine d’années, le premier témoin de Jéhovah arrivait aux îles Salomon pour y prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. En 1958, il n’y avait guère plus d’une douzaine de proclamateurs du Royaume dans toutes les îles. Mais depuis ce petit nombre s’est multiplié maintes fois, et en mai 1964, il avait atteint un maximum de 366 ministres actifs.
Il y a plusieurs mois, ces insulaires zélés ont eu le plaisir de s’occuper des préparatifs en vue de l’assemblée de “La bonne nouvelle éternelle” qui devait se tenir dans leurs îles. Les proclamateurs du Royaume du petit village de Magi, dans l’île de Malaita, ont eu pour tâche d’accueillir les congressistes. Très heureux de ce privilège, ils ont travaillé pendant des mois avant l’assemblée pour que leurs frères soient bien nourris et confortablement logés.
Ils ont planté un jardin uniquement pour alimenter la cafétéria. Les femmes ont récolté plus de 7 000 patates, et après les avoir lavées dans un cours d’eau, elles les ont transportées sur les lieux de l’assemblée. Il y en aurait suffisamment pour tous, pensaient-elles. Mais comme les congressistes continuaient d’affluer, elles ont dû faire un second voyage au jardin pour se réapprovisionner, et quand l’assemblée a pris fin, toutes les réserves alimentaires étaient épuisées, y compris le stock supplémentaire que les congressistes des autres lieux avaient apporté avec eux.
Les hommes aussi étaient occupés à faire des préparatifs. Ils ont construit des dortoirs, car il était évident qu’il n’y aurait pas assez de place dans les maisons particulières pour loger tous les congressistes attendus. Mais d’où leur est venue l’idée de construire de tels dortoirs ? Du film “La Société du Monde Nouveau en action” ; en le regardant, ils ont vu ceux que leurs frères africains avaient aménagés pour les assemblées. En suivant le modèle, nos insulaires ont construit leurs dortoirs avec des perches et des feuilles de sagoutier cousues ensemble, en utilisant comme aiguilles des plantes grimpantes de la jungle.
Quelle surprise de constater que, dès avant même l’ouverture de l’assemblée, toutes les places disponibles étaient occupées ! Toutefois, personne ne s’est affolé pour cela. Au contraire, tous les nouveaux arrivés ont été accueillis chaleureusement, et des volontaires se sont immédiatement proposés pour construire des abris supplémentaires. Avant le déjeuner, au moment où la chaleur tropicale n’avait pas encore dissipé la fraîcheur matinale, un groupe de frères a rassemblé les matériaux de construction et, grâce à la collaboration de nombreux volontaires, au début de l’après-midi, un abri de plus de quinze mètres sur quatre mètres cinquante était terminé.
L’assemblée s’est déroulée dans la Salle du Royaume. Bien qu’on eût agrandi cette dernière pour la circonstance, elle était comble dès l’ouverture des sessions, l’assistance étant de cinq cents personnes, soit près de 200 de plus que le nombre total des témoins pour toutes les îles ! Les témoins, chargés des installations, étaient tout heureux de devoir abattre les murs latéraux faits de feuilles de sagoutier, afin de prolonger le toit ! Ils ont également abattu des arbres, puis les ont coupés en tronçons pour en faire des bancs. Ces travaux de dernière minute ont été très appréciés par la suite, au cours de l’assemblée, car à la conférence publique les assistants étaient au nombre de 675 !
Ce vaste auditoire comprenait non seulement des Mélanésiens appartenant à divers groupes linguistiques, mais encore des gens venus de l’Australie, du Canada, de l’Indonésie, de la Lituanie, de la Nouvelle-Zélande, du Pakistan et de Suède. Environ soixante témoins de la ville de Honiara, située dans l’île de Guadalcanal, affrétèrent un bateau pour faire le voyage. Une délégation importante venue de la côte septentrionale de Malaita, comprenait près de deux cents hommes et femmes, accompagnés de leurs enfants. Certains d’entre eux ont dû voyager pendant trois jours, à pied puis en canoë sur la haute mer. Sur les vingt et une personnes qui ont été baptisées lors de l’assemblée, treize venaient de cette région.
Ce n’était pas pour assister à une fête de ce monde que les congressistes avaient parcouru de si longs trajets. Non, ils étaient venus à l’assemblée afin d’absorber la connaissance vivifiante concernant le vrai Dieu, Jéhovah, et son Fils Jésus-Christ (Jean 17:3). Pour les aider, les discours étaient tous complétés par des explications reproduites sur calicot ou sur un tableau, et à la fin de chaque session, on pouvait voir les assistants se presser autour des tableaux alignés sur l’estrade pour copier les renseignements.
C’est à ce désir ardent d’apprendre les vérités bibliques et de devenir de meilleurs ministres qu’il faut attribuer l’expansion rapide du vrai culte dans les îles Salomon. En voyant les délégués ranger leurs carnets de notes dans leurs bagages avant de se mettre en route pour regagner leurs foyers, nous étions fermement assurés que la bonne nouvelle du Royaume de Dieu serait proclamée avec encore plus de zèle dans l’avenir, aux îles Salomon.
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“Un monument qui fait honneur à une érudition fidèle en matière biblique”La Tour de Garde 1965 | 15 septembre
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“Un monument qui fait honneur à une érudition fidèle en matière biblique”
Un habitant des États-Unis, qui avait reçu depuis peu un exemplaire du livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile” (angl.), a écrit ce qui suit aux éditeurs, la Société Watchtower : “J’ai reçu mon exemplaire de ‘Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile’. À mon avis, ce livre est un monument qui fait honneur à une érudition fidèle en matière biblique. Les heures de travail et les recherches qu’a dû nécessiter la rédaction de cet ouvrage sont impressionnantes. C’est, en un seul ouvrage, le traité des Écritures le plus étendu que je connaisse. J’ai lu The Interpreter’s Bible, le Dictionary of the Bible de Hastings (édition révisée), ces deux derniers ouvrages figurant dans ma bibliothèque personnelle, et je suis immédiatement frappé de la différence considérable qu’il y a entre votre ouvrage et celui d’autres érudits compétents. Le vôtre magnifie la Bible en tant que Parole inspirée de Dieu. Plutôt que d’expliquer les contradictions qui apparaissent entre les Écritures, la science et l’histoire profane, votre livre prouve l’exactitude des récits bibliques.”
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