-
Reconnaissons le rôle de l’organisation de JéhovahLa Tour de Garde 1968 | 15 janvier
-
-
de persévérer et d’être reconnaissants envers Jéhovah pour tous les dons qu’il nous a faits, pour son esprit, sa Parole et son organisation ? Tous trois agissent ensemble pour nous procurer chaque jour des bénédictions et des bienfaits dont nous ne pourrions nous passer. Mais souvenez-vous que la manière dont vous employez ces dons a une grande importance. Nous devons veiller sur notre esprit et ne jamais permettre à celui du monde de nous influencer. Nous devons nous soumettre à la direction de l’esprit saint de Jéhovah. Il nous faut étudier sa Parole, personnellement et avec la congrégation, et faire en sorte qu’elle soit une véritable force dans notre vie. Nous serons reconnaissants envers l’organisation chrétienne de Jéhovah et nous travaillerons en harmonie complète avec elle. Ne vous privez jamais d’aucun de ces bienfaits. Ils nous ont été accordés par le Créateur qui sait ce dont nous avons besoin pour obtenir la vie éternelle.
-
-
‘La foi dont on parle dans le monde entier’La Tour de Garde 1968 | 15 janvier
-
-
‘La foi dont on parle dans le monde entier’
— manifestée aux assemblées des “Fils de Dieu, fils de la liberté”
LA CONDUITE par laquelle les serviteurs de Jéhovah de notre époque, tout comme ceux des temps anciens, manifestent leur foi est un sujet dont l’examen peut s’avérer être édifiant. Elle amène d’autres serviteurs de Dieu à rechercher le moyen d’acquérir cette force dans la foi. Elle les pousse à examiner leur propre état d’esprit et leur façon de penser, afin de déraciner tout ce qui pourrait nuire au développement de leur foi. Comme ils appliquent les leçons apprises, les disciples du Christ de notre temps disent en fait ce que ceux du premier siècle avaient dit au Maître. “Donne-nous plus de foi.” — Luc 17:5.
Les choses apprises et les faits de prédication rapportés aux assemblées internationales des “Fils de Dieu, fils de la liberté”, tenues en 1966 et 1967, fournissent en abondance matière à réflexion sous ce rapport. Des témoins de Jéhovah de l’hémisphère Nord ont eu l’occasion de visiter le Mexique, l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud et les Caraïbes, et de voir personnellement le cadre dans lequel une vaste campagne d’instruction biblique se poursuit actuellement. Ce qu’ils ont vu et entendu les a remplis de joie, et ils ont éprouvé les mêmes sentiments et la même réaction que l’apôtre Paul qui, s’adressant à la congrégation des chrétiens de Rome, déclara : “On parle de votre foi dans le monde entier.” — Rom. 1:8.
L’ASSISTANCE AUX ASSEMBLÉES
Vous est-il déjà arrivé de vous demander si, malgré des obstacles apparemment insurmontables, vous assisteriez à une des assemblées de circonscription ou de district organisées dans votre intérêt par les témoins de Jéhovah ? Jésus montra que la foi est capable de vaincre les difficultés (Mat. 17:20). Et cela s’est vérifié dans le cas de nombreux témoins de Jéhovah d’Amérique latine. Une institutrice qui habitait à plus de 300 kilomètres de Montevideo, en Uruguay, désirait assister à l’assemblée, mais en raison de l’hostilité de son mari, il lui était déjà difficile d’aller aux réunions de la congrégation. A-t-elle été découragée ? Sa foi a-t-elle chancelé ? Non ; elle a continué de faire ses préparatifs, car elle avait confiance que si c’était la volonté de Dieu, elle parviendrait à y aller. Or l’inattendu s’est produit. L’administration à laquelle elle avait envoyé sa demande de mise à la retraite, l’a invitée à venir dans la capitale pour y examiner cette question au moment même où se déroulait l’assemblée. C’est ainsi que cette chrétienne a été du nombre des heureux assistants à ce congrès.
Un groupe de témoins de la côte du Honduras avait pris le train pour se rendre à Tegucigalpa, où se tenait l’assemblée. Or, leur train ne pouvait franchir un pont, car les eaux en crue l’avaient recouvert. Ont-ils renoncé ? Nullement. Ils sont rentrés chez eux et, le lendemain, ils ont essayé de repartir. Cette fois, ils ont pu passer, et ils sont finalement arrivés à l’assemblée avec un jour de retard. Les obstacles n’avaient pas pu étouffer leur désir d’assister au festin spirituel préparé pour eux.
Les témoins de Jéhovah de Manaus, dans le bassin de l’Amazone, ont voyagé par bateau pendant quatre jours sur ce fleuve puissant, avant d’arriver à Belém, sur la côte ; là, il leur a fallu prendre l’autobus pour se rendre à São Paulo, où se tenait l’assemblée brésilienne. Ce voyage en car a duré cinq jours. La perspective et les imprévus d’un voyage de retour qui demanderait vingt jours n’ont pu ébranler leur détermination d’assister à l’assemblée.
Trente-sept délégués de Nuevo Paraíso, en Colombie, ne se sont pas laissé arrêter par l’éventualité d’un voyage périlleux sur un grand canot à moteur. Le bateau a chaviré et ses occupants ont perdu tous leurs vêtements de rechange et leur argent. Nullement découragés, ils ont néanmoins assisté à l’assemblée de Barranquilla, heureux d’être en vie pour partager les mets spirituels de la table du Seigneur.
De nombreux témoins ont dû faire preuve d’ingéniosité pour être en mesure de se rendre à l’assemblée. Une Uruguayenne s’est mise à faire des lessives dès le mois de juillet pour avoir assez d’argent pour le voyage en janvier. Un autre témoin, une mère de sept enfants, dont le mari était hostile à la vérité, a fabriqué et vendu de la crème glacée pour couvrir les dépenses occasionnées par le voyage.
LA FOI QUI PERMET DE SAISIR DES PRIVILÈGES
Comment considérez-vous la possibilité de saisir de plus grands privilèges et de plus grandes responsabilités dans le service du Royaume ? Ceux que la foi incite à saisir ces occasions sont réellement bénis par Jéhovah, comme cela fut montré par les faits de prédication relatés aux assemblées des “Fils de Dieu, fils de la liberté”. Un témoin, habitant un port de pêche du Pérou, avait été informé qu’il ne remplirait les conditions requises pour être pionnier spécial que lorsqu’il saurait lire et écrire. Il s’est aussitôt mis à étudier et a fait d’excellents progrès en quelques mois. Il est maintenant pionnier spécial dans sa ville natale. Deux cents personnes de cette région étaient présentes à l’assemblée de Lima.
Comme elle a été remarquablement bénie cette Uruguayenne qui, en dépit d’une santé fragile, a su saisir les privilèges ministériels offerts aux pionniers ! Cette chrétienne a contribué à faire entrer dans l’organisation des témoins de Jéhovah environ quatre-vingt-dix personnes, dont quatre-vingts sont déjà baptisées. Pour elle, quelle récompense de voir monter sur l’estrade, à l’assemblée de Montevideo, un grand nombre de ces nouveaux témoins pour attester de son ministère zélé et diligent !
Au cours de ces rassemblements du peuple de Dieu, les assistants venant de l’hémisphère Nord ont pu également s’entretenir avec certains missionnaires que la foi incita, de nombreuses années auparavant, à saisir ces privilèges de service. Ils avaient accepté l’invitation de venir à Galaad, l’École biblique de la Société Watchtower, afin d’y recevoir une formation en vue d’une œuvre missionnaire, après quoi ils avaient été envoyés à l’étranger. Leur foi a-t-elle été assez forte pour qu’ils demeurent attachés à leur territoire ? Certainement. Songez que huit diplômés de la première classe de Galaad, qui se tint en 1943, sont restés fidèles dans le service au Mexique tandis que d’autres exercent toujours leur ministère dans d’autres pays de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud. Leur foi est certainement comparable à celle d’Abraham !
L’IMPRESSION LAISSÉE PAR UNE CONDUITE FIDÈLE
En fait, l’“excellent témoignage des gens du dehors” que reçoit la congrégation chrétienne atteste la foi des serviteurs de Dieu (I Tim. 3:7). N’oubliez jamais l’effet que la bonne conduite produit sur les personnes qui observent les témoins de Jéhovah en diverses circonstances. Elles en prennent réellement note et en parlent, comme l’ont appris les délégués qui ont assisté à la série d’assemblées tenues en Amérique centrale et en Amérique du Sud. À Panama, un garçon de restaurant, s’approchant de quelques témoins, leur dit : “Qui êtes-vous donc ? Vous avez tous l’air si heureux, et on ne voit parmi vous aucune discrimination. Comment cela est-il possible ?” Lorsqu’il apprit que les témoins étaient précisément les gens qui distribuaient le livre Du paradis perdu au paradis reconquis, ouvrage qu’il possédait déjà, il déclara qu’il était prêt à l’étudier.
Le directeur d’une compagnie d’autocars de San Juan, à Porto Rico, ayant participé à l’organisation de l’assemblée, déclara ensuite à
-