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BoucheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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les bonnes choses que l’on a apprises dans la Parole de Dieu. — Prov. 13:3; 21:23.
AU SENS FIGURÉ
Dieu se décrit symboliquement avec une bouche. Aucune de ses déclarations n’est prononcée sans dessein ou en vain; elles se réaliseront toutes dans les moindres détails (És. 55:10, 11). Par conséquent, ceux qui désirent la vie doivent vivre de toute parole qui sort de sa bouche (Deut. 8:3; Mat. 4:4). Quand il était sur la terre, Jésus Christ le Fils de Dieu, conforma sa vie entière aux paroles de son Père. Maintenant, il a reçu l’autorité sur tout l’univers. En tant que Roi désigné par Jéhovah, il frappera la terre avec “la baguette de sa bouche”. (És. 11:4.) Une vision décrite dans la Révélation le montre en train de frapper les nations avec une longue épée qui sorte de sa bouche (Rév. 19:15, 21). Cette image symbolise sans doute l’autorité qu’il exercera en tant que chef de toutes les armées célestes de Jéhovah, lorsqu’il déclarera et dirigera la guerre qui aboutira à l’exécution des ennemis de Dieu.
Le mot “bouche” est souvent employé comme synonyme de “paroles” ou pour désigner le pouvoir de la parole, comme le montrent les quelques exemples cités plus haut. À propos des preuves qui devaient être fournies lors d’un procès, la règle énoncée par la Loi mosaïque, règle également suivie par la congrégation chrétienne, était qu’une personne ne pouvait être jugée coupable que “sur le dire” (littéralement, “par la bouche”), c’est-à-dire sur la déposition de deux ou trois témoins (Deut. 17:6; Mat. 18:16; comparez avec II Corinthiens 13:1). On trouvera quelques exemples d’un emploi similaire du mot “bouche” en Job 32:5; Psaumes 10:7; 55:21; 78:36; Ézéchiel 24:27; 29:21; Luc 21:15; Romains 15:6.
En outre, le terme “bouche” peut désigner l’ouverture d’un puits (Gen. 29:2) ou d’un sac (Gen. 43:12; 44:1, 2), ou encore l’entrée d’une caverne (Josué 10:22) ou d’une crevasse dans le sol (Nomb. 16:32), ainsi que l’absorption par le sol du sang versé (Gen. 4:11). L’Écriture dit encore que le Schéol, la tombe commune à l’humanité, a une large bouche, afin de recevoir de nombreux morts. — És. 5:14.
LE PALAIS
Le palais est la voûte de la bouche qui sépare celle-ci des fosses nasales, avec une partie molle formant un voile entre la bouche et le pharynx. Dans les Écritures, le mot “palais” est parfois synonymes de “bouche”. En fait, certains traducteurs rendent le terme hébreu pour “palais” par “bouche”.
Job ainsi qu’Élihu comparent la propriété qu’a le palais d’apprécier le goût des aliments à la capacité dont jouit l’homme de juger de ce qui est juste et sage (Job 12:11; 34:3). Contrairement à ce que prétendent certains, il n’est pas faux de dire que le palais sert à la dégustation. On le constate lorsqu’on observe le rôle qu’il joue dans la déglutition. La nourriture est appliquée contre le palais par la langue, puis étalée au fur et à mesure qu’elle est poussée dans le pharynx d’où part le tube digestif qui mène à l’estomac et qui est également relié aux fosses nasales. Ces dernières profitent ainsi d’une meilleure diffusion de l’arôme des aliments, ce qui contribue beaucoup à ce qu’on appelle communément le “goût”.
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Boucle d’oreilleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOUCLE D’OREILLE
Anneau ou autre bijou que l’on portait à l’oreille comme parure. Les Hébreux n’avaient pas, semble-t-il, de mot particulier pour désigner une boucle d’oreille. Ils employaient entre autres termes, nézém qui désigne aussi bien un anneau nasal qu’une boucle d’oreille. C’est le contexte qui permet de déterminer, mais pas toujours, de quel bijou il est question. La plupart des anneaux de nez et des boucles d’oreilles ne différaient probablement guère à la forme. Le mot hébreu âghîl, également rendu par boucle d’oreille, désigne un bijou de forme arrondie.
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BouclierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOUCLIER
Voir ARMES, ARMURE.
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BoulangerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOULANGER
Dans les foyers hébreux, la cuisson du pain et des gâteaux était l’une des tâches principales des femmes, bien que, dans certaines grandes maisons, elle fût accomplie par des esclaves. Parlant au nom de Jéhovah, Samuel déclara aux Israélites qui avaient demandé un roi humain: “Vos filles, il les prendra comme préparatrices des mélanges d’onguents, et comme cuisinières, et comme boulangères.” (I Sam. 8:13). Néanmoins, des hommes pouvaient surveiller le travail ou, à l’occasion, l’effectuer eux-mêmes. Ainsi, lorsque deux anges visitèrent Lot à Sodome, “il fit cuire des gâteaux non fermentés, et ils mangèrent” le festin qui avait été préparé. — Gen. 19:1-3.
Dans les temps bibliques, le pain était généralement cuit au four (voir FOUR). Parfois, cependant, pour cuire le pain, on commençait par allumer un feu sur des pierres posées côté à côte. Quand elles étaient chauffées, on balayait les cendres et on plaçait la pâte sur les pierres. Au bout d’un moment, on retournait le pain et on le laissait cuire jusqu’à ce qu’il soit à point (Osée 7:8). Les voyageurs pouvaient se fabriquer un pain grossier en creusant un trou profond qu’ils remplissaient de cailloux sur lesquels ils allumaient un feu pour les chauffer. Après avoir enlevé les braises, ils plaçaient la pâte sur les pierres, la retournant peut-être plusieurs fois durant la cuisson (I Rois 19:6). Les bédouins cuisent encore le pain de cette façon ou sur un disque de métal chauffé au préalable, le sadj arabe.
L’offrande céréalière des Israélites était “cuite au four à pain” ou provenait “de dessus la poêle” ou “du chaudron à fritures”. (Lév. 2:4-7.) La poêle était une épaisse plaque de terre cuite présentant des creux (comparable à un moule à gaufre moderne). Toutefois, on utilisait également des poêles en fer. — Ézéch. 4:3.
Dans les villes, il y avait des boulangers professionnels. Lorsque Jérémie était en surveillance dans la Cour de la Garde à Jérusalem, pendant l’époque de pénurie qui précéda la chute de la ville en 607 avant notre ère, il reçut une ration quotidienne d’une miche de pain “de la rue des boulangers”, tant qu’il y eut des provisions (Jér. 37:21). Les commerçants boulangers occupaient donc une rue particulière à Jérusalem. Des années plus tard, lors de la reconstruction de la muraille de Jérusalem sous la surveillance de Néhémie, on répara également la “Tour des Fours à Pain”. (Néh. 3:11; 12:38.) On ne sait pas avec certitude comment cette tour en vint à s’appeler ainsi, mais il est possible qu’on lui ait donné ce nom insolite parce que c’est là que se trouvaient les fours des boulangers professionnels.
Aujourd’hui, en Orient, en général ce n’est pas le boulanger professionnel qui prépare la pâte. Chacun la fait chez soi puis l’apporte au boulanger public. Il n’est donc pas rare de voir une garçon boulanger circuler dans les rues en portant en équilibre sur la tête des plateaux de pains tout juste sortis du four. Il les livre à domicile. Dans les temps bibliques aussi, il était sans doute courant que le boulanger professionnel cuise la pâte à pain (ou même la viande et les légumes) qu’on lui apportait. Après avoir retiré le pain ou les gâteaux de son four à l’aide d’une longue pelle, le boulanger les huilait parfois. Il semble que le proverbe arabe fait allusion à l’excellente qualité du pain cuit dans les grands fours des boulangers professionnels de l’Orient quand il dit: “Envoie ton pain au four du boulanger, même si ce dernier doit en manger la moitié.”
Le boulanger du roi était manifestement un personnage assez important dans l’Égypte antique. Dans la vallée des rois de Thèbes, une peinture murale de la tombe de Ramsès III représente une boulangerie royale égyptienne en plein travail. On y voit les différentes étapes de la fabrication du pain, telles que le pétrissage de la pâte avec les pieds, la division de la pâte en pains et la préparation du four.
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BouquetinAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOUQUETIN
Voir CHÈVRE.
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BourseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOURSE
Petit sac porté par les hommes comme par les femmes, et destiné à recevoir de l’or, de l’argent, du cuivre, des pièces de monnaie ou d’autres objets. Les femmes portaient parfois, en guise d’ornement, des bourses ou des sacs à mains qui pouvaient être de forme allongée et arrondie (És. 3:16, 22; 46:6; Mat. 10:9). Les premières bourses étaient en cuir, en étoffe ou tressées avec des joncs. Comme elles ressemblaient à de petits sacs, on les fermait avec une lanière de cuir ou une cordelette.
Les anciens utilisaient aussi la “bourse de ceinture” (litt. gr. zônê, “ceinture” [Mat. 10:9; Marc 6:8]), peut-être une sorte de ceinture dans laquelle on pouvait enfouir des pièces de monnaie. Elle pouvait comporter un creux dans lequel on déposait l’argent, ou bien, si elle était faite d’une pièce d’étoffe repliée plusieurs fois, on pouvait mettre l’argent dans ses plis.
Quand il envoya prêcher les 70 disciples, Jésus leur dit de ne pas prendre de bourses, montrant par là qu’ils devaient compter sur Jéhovah pour leurs besoins et que les gens s’intéresseraient à leur message leur offriraient une certaine aide matérielle en échange (Luc 10:1, 4, 7). Mais peu avant sa mort, Jésus conseilla cette fois à ses disciples de prendre une bourse. Il savait que ceux-ci seraient bientôt dispersés et persécutés. Même ceux qui seraient favorables à leur message auraient peut-être peur de les aider. Il fallait donc que les disciples de Jésus soient prêts à pourvoir eux-mêmes à leurs besoins matériels. — Luc 22:35, 36.
Soulignant la grande valeur des choses spirituelles, Jésus exhorta ses disciples à se faire des bourses qui ne s’usent pas en acquérant un trésor au ciel. — Luc 12:33.
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BoutonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOUTON
Partie ornementale du porte-lampes utilisé dans le tabernacle et désignée par le mot hébreu Kaphtôr (ou kaphtor); probablement une saillie de forme arrondie (Ex. 25:31-36; 37:17-22). Les “boutons” alternaient avec les fleurs sur la tige principale et sur chacune des six branches secondaires du porte-lampes. Il semble que plusieurs de ces “boutons” formaient comme un renflement, une protubérance servant de support aux branches. On peut observer ces “boutons” sur le porte-lampes qui est représenté sur l’arc de Titus (à Rome). On y voit des soldats romains portant le butin qu’ils ont pris dans le temple de Jérusalem détruit en 70.
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BozcathAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOZCATH
{Article non traduit.}
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BozezAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOZEZ
Voir MICMASCH.
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BozrahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOZRAH
(place forte).
1. Importante ville d’Édom, pays du père de Jobab, roi édomite qui régna au deuxième millénaire avant notre ère (Gen. 36:31, 33; I Chron. 1:44). Son importance ressort du fait que les prophètes inspirés Ésaïe, Jérémie et Amos l’ont citée pour représenter Édom dans son ensemble, nation condamnée à la désolation. — És. 34:5, 6; 63:1-4; Jér. 49:12, 13, 17, 22; Amos 1:11, 12.
Le nom de Bozrah indique que ce fut une ville fortifiée. Elle est identifiée à la moderne Buseira, qui se situe à 39 kilomètres au sud-est de l’extrémité méridionale de la mer Morte, sur la route principale menant à Pétra. Bozrah occupait donc une position assez centrale dans le royaume édomite et commandait l’accès aux mines de cuivre de l’Arabah.
2. Dans sa prophétie contre Moab, Jérémie (48:24) cite Bozrah parmi les villes “du pays de Moab”. Elle est mentionnée avec d’autres villes du plateau ou de “la terre du plat pays [héb. mîshôr]” (v. 48:21), et l’utilisation de ce même mot hébreu en rapport avec Bézer (Deut. 4:43) a amené certains biblistes à les considérer comme étant un seul et même lieu.
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BraceletAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BRACELET
Ornement en forme de cercle qui se portait au poignet ou au-dessus du coude; il pouvait s’agir d’un anneau formant un cercle complet ou d’un anneau comportant une ouverture ou un fermoir. Dans la catégorie du bracelet on peut ranger les rubans en forme d’anneau qui se portent au-dessus du coude. Dans les temps anciens, cette parure était portée aussi bien par les hommes que
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