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Aider les ministres de Dieu à acquérir la connaissance exacteLa Tour de Garde 1961 | 15 janvier
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Aider les ministres de Dieu à acquérir la connaissance exacte
“ SOYEZ REMPLIS de la connaissance exacte de sa volonté en toute sagesse et discernement spirituel, pour marcher d’une manière digne de Jéhovah afin de lui être entièrement agréables. ” Tous les chrétiens désirent plaire à Jéhovah, parce qu’ils l’aiment et parce que lui plaire signifie la vie éternelle. C’est pourquoi ils prendront à cœur cette exhortation. — Col. 1:9, 10, NW.
Pourquoi la connaissance exacte est-elle si vitale ? Parce qu’elle sert de lumière sur notre sentier. La connaissance de la Parole de Dieu est indispensable pour nous aider à maintenir notre équilibre et à prendre de bonnes décisions. Et quelles décisions sommes-nous appelés à prendre presque journellement ! Décisions touchant notre ministère et la vie éternelle, notre famille, notre travail profane, nos voisins et autres choses de ce genre. Parfois il nous faut prendre des décisions soudaines ; et, à moins d’être parfaitement pourvus de la connaissance exacte, notre chair imparfaite peut nous faire commettre de graves fautes, nuisant non seulement à nos intérêts spirituels mais à ceux de nos associés.
Si nous voulons progresser dans la connaissance exacte de la volonté de Dieu, il nous faut étudier diligemment. Cela demande du temps, aussi devrions-nous réserver du temps pour l’étude personnelle, sans attendre d’avoir un moment perdu, lequel ne se présentera peut-être jamais. Rachetez le temps pour l’étude. Trouvez-le en en consacrant moins au cinéma et aux spectacles présentés à la télévision, aux bals, aux réceptions et autres formes de divertissements, à la lecture des journaux et périodiques de ce monde. Non qu’ils soient mauvais en eux-mêmes, mais le temps qui leur est consacré doit être employé à la chose plus importante : Aider les ministres à acquérir la connaissance exacte.
Il ne nous faut pas seulement racheter le temps pour l’étude mais encore il nous faut faire compter ce temps par la qualité de l’étude. Nous devons nous appliquer, nous concentrer sur le sujet, chassant les pensées troublantes et ne permettant pas à notre esprit de vagabonder. À mesure que nous lisons, posons-nous des questions de ce genre : Quelle en est la raison ? Comment en est-il ainsi ? De cette façon nous éprouverons toutes choses et fixerons solidement dans notre esprit celle qui est bonne.
Pour nous aider à nous rappeler, il nous faut exercer notre mémoire et éveiller les souvenirs grâce à la révision. Après avoir lu un paragraphe, cherchez à vous rappeler les pensées principales qui y sont développées. À la fin d’une section du sujet faites la même chose, puis, lorsque tout l’article ou le chapitre est terminé, essayez de vous rappeler le thème, les points importants, les principaux arguments et les textes marquants employés pour preuves. Et quand nous étudions n’oublions pas de prier. Remerciez Dieu de vous avoir fourni ces informations et demandez-lui de vous aider à les comprendre et à les apprécier. C’est de toutes ces façons que nous ferons progresser en nous la connaissance exacte.
Naturellement, eu égard à notre mission et au commandement d’aimer notre prochain comme nous-mêmes, il nous faut aussi chercher à faire progresser la connaissance exacte chez d’autres ministres. Nous pouvons le faire en préparant soigneusement nos études et en faisant une bonne déclaration publique dans les réunions de l’assemblée. Nous pouvons aider pareillement ceux avec qui nous travaillons dans le programme de formation ; et, en particulier, tous ceux qui ont le privilège de présider les réunions d’étude ont l’obligation d’aider les ministres à acquérir la connaissance exacte en conduisant de telles études avec compétence. Si chacun se préparait pour chaque réunion comme s’il devait la conduire lui-même, quelles réunions vivantes, intéressantes et édifiantes nous aurions !
Cherchons donc à acquérir la connaissance exacte et aidons tous les ministres, nos compagnons, à en faire de même, afin de marcher d’une manière digne de Jéhovah et de lui être entièrement agréables.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1961 | 15 janvier
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Questions de lecteurs
● Est-il convenable qu’un chrétien voué se lève quand un hymne national est joué ? Pourquoi ? — R. S., États-Unis.
Un hymne national est souvent une prière à Dieu de la part d’une nation qui appartient au système de choses de Satan. Ses paroles réclament invariablement la prospérité matérielle et un long avenir pour la nation. En tant que chrétiens suivant l’exemple de Jésus-Christ, nous ne pouvons prier pour aucune partie du monde de Satan ou pour aucun des éléments qui le composent (Jean 17:9). Veuillez également remarquer que le prophète Jérémie, alors dans une situation comparable à la nôtre, reçut au moins trois fois l’ordre de ne pas prier pour sa nation et pour son peuple. Voir Jérémie 7:16 ; 11:14 ; 14:11.
Ainsi, en tant que chrétiens, nous ne pouvons nous joindre en conscience aux sentiments de prière exprimés par l’hymne national d’une partie d’un système de choses que Jéhovah a condamné à la destruction. Nous ne pouvons donc non plus scripturalement parler ou agir en accord avec des paroles qui réclament les bénédictions de Dieu sur les guerres d’une nation du monde. Notre gloire n’est en aucune des nations du monde, mais en Jéhovah, en son Roi et en son Royaume.
La coutume veut que l’on se lève pour montrer sa sympathie envers les sentiments que ce chant exprime. Ce fait a été illustré sans équivoque aucune par l’attitude de certains officiers des Forces alliées qui refusaient de se lever quand, quelque temps après la Seconde Guerre mondiale, on jouait l’hymne national allemand. Puisque le chrétien n’a aucune sympathie pour les sentiments d’un hymne national de ce vieux monde, il ne peut donner aux autres l’impression qu’il les partage en se levant pour l’exécution musicale ou vocale d’un chant national. En conscience, il ne peut pas plus adopter cette attitude spéciale à l’égard de l’hymne de son pays que les trois Hébreux ne le pouvaient à la suite de l’ordre du roi Nebucadnetsar. — Dan. 3:1-23.
On devrait cependant noter qu’il y a une différence entre le fait de se tenir debout quand on joue un hymne et quand on demande à des écoliers de se lever pour les cérémonies du salut au drapeau. Il semble qu’il n’y ait pas plus d’objection en de telles circonstances qu’à l’attitude d’adultes qui se lèvent lorsqu’une cour fait son entrée dans un tribunal. La cérémonie du salut au drapeau consiste en certains mouvements des mains et en un engagement oral. Tandis qu’il s’abstiendra de ces actes, un enfant peut se lever par respect pour le drapeau et pour les bons principes qu’il représente sans toutefois participer à la cérémonie du salut au drapeau.
● Pourquoi les témoins de Jéhovah prennent-ils dans un sens littéral le nombre 144 000 dans Apocalypse 7, tandis qu’ils reconnaissent un sens symbolique aux autres nombres qui figurent dans le livre de l’Apocalypse ? — G. S., U.S.A.
Les nombres énoncés dans le livre de l’Apocalypse ne sont pas tous à prendre dans un sens symbolique. Dans le cas des sept sceaux et des sept coupes il s’agissait du nombre sept littéral,
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