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Prenez garde à l’impureté spirituelleLa Tour de Garde 1975 | 1er novembre
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ne s’attendent pas à connaître une grande prospérité matérielle. Ils recherchent plutôt les bienfaits et la prospérité d’ordre spirituel. Toutefois, ils ont la certitude qu’en agissant ainsi ils auront le nécessaire sur le plan matériel (Mat 6:31-34). Sans aucun doute, Jéhovah a donné à notre époque une grande prospérité spirituelle à ses témoins. Ils ont fait tout leur possible pour étendre la prédication de la bonne nouvelle du Royaume aux extrémités de la terre. Ils sont actifs dans plus de 200 pays, et les centaines de milliers de personnes qui se joignent à eux chaque année pour pratiquer le culte pur sont une preuve éclatante que Jéhovah bénit leur zèle. Ce sont là des faits qui peuvent être vérifiés dans l’Annuaire des témoins de Jéhovah.
Jéhovah se montre vraiment plein d’amour à l’égard de son peuple, et il fera prospérer ceux qui l’aiment. Si nous continuons à nous montrer vigilants, nous connaîtrons la réalisation de cette promesse divine : “Or, nous ne sommes pas de ceux qui reculent pour la destruction, mais de ceux qui ont foi pour la conservation de l’âme en vie.” — Héb. 10:39.
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Pourquoi une rançon si chère ?La Tour de Garde 1975 | 1er novembre
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Pourquoi une rançon si chère ?
AU COURS de l’Histoire, des hommes ont sacrifié leur vie pour permettre à d’autres de vivre quelques années de plus. C’est une attitude très noble et digne de louanges. Parmi ces hommes, il en est un dont la mort a eu des conséquences beaucoup plus grandes que la mort de tous les autres réunis. Il s’agit de Jésus Christ. En effet, sa mort sacrificielle a posé un fondement qui permet aux hommes non pas de prolonger leur vie de quelques années seulement, mais d’obtenir la vie éternelle.
La plupart des gens ont du mal à comprendre que la mort de Jésus Christ puisse avoir des conséquences aussi grandes. Dans d’autres cas, par exemple en cas d’incendie, d’inondation ou d’autre chose du même genre, on voit tout de suite la nécessité d’une intervention et les résultats de celle-ci. Mais il en a été autrement à propos du sacrifice de Jésus. Pour beaucoup de gens, la mort sacrificielle de Jésus sur un poteau de supplice a été un obstacle qui les a empêchés d’accepter le christianisme. Il y a plus de dix-neuf siècles, l’apôtre Paul écrivit : “Le langage du poteau de supplice, en effet, est sottise pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes en train d’être sauvés, il est puissance de Dieu. (...) Nous prêchons Christ attaché sur un poteau, sujet d’achoppement pour les Juifs et sottise pour les nations.” — I Cor. 1:18, 23.
D’après ces paroles de l’apôtre Paul, il est dangereux de qualifier la mort de Jésus et ses conséquences de “sottise” et de considérer cela comme une pierre d’achoppement. Comme le dit Paul, c’est ainsi que réagissent “ceux qui périssent”. Nous ferons donc preuve de sagesse en examinant pourquoi Jésus Christ ne pouvait racheter l’humanité autrement qu’en offrant sa vie en sacrifice.
LA RANÇON DANS LES ÉCRITURES HÉBRAÏQUES
Pour cela, il nous sera utile de considérer la manière dont les Écritures hébraïques utilisent le mot “rançon”. Il est employé pour la première fois dans Exode 21:29-31 à propos de la loi concernant un taureau qui aurait tendance à encorner les gens. Nous lisons : “Si un taureau avait déjà l’habitude d’encorner et qu’on en ait averti son propriétaire, mais si celui-ci ne l’a pas tenu sous garde et que l’animal ait fait mourir un homme ou une femme, le taureau devra être lapidé et son propriétaire aussi devra être mis à mort. Si une rançon lui est imposée, alors il devra donner le prix de rachat pour son âme selon tout ce qui lui sera imposé. Soit que l’animal ait encorné un fils, ou qu’il ait encorné une fille, il devra lui être fait selon cette décision judiciaire.”
Cette loi impliquait une compensation. Un taureau qui tuait une personne le payait de sa vie. Quant au propriétaire qui avait laissé en liberté un animal aussi dangereux, il partageait la responsabilité de la mort de la personne encornée par le taureau. Il pouvait donc payer de sa vie la mort de cette personne. Une vie, une âme humaine, devait être compensée par une autre âme humaine.
Toutefois, le propriétaire du taureau n’était pas mis à mort dans tous les cas. S’il bénéficiait de circonstances atténuantes, on pouvait lui imposer une rançon. Pour avoir la vie sauve, il devait se conformer à la loi et payer le prix d’une rançon en échange de sa propre vie ou âme.
La loi disait encore : “Si c’est un esclave mâle ou une esclave femelle que le taureau a encorné, il donnera le prix de trente sicles au maître de l’esclave et le taureau sera lapidé.” (Ex. 21:32). Y avait-il vraiment compensation ? Dans l’optique de la société d’alors, qui autorisait l’esclavage, il y avait effectivement compensation. Un esclave était considéré comme une propriété privée. Son maître était propriétaire de cette âme qui avait donc une valeur commerciale fixée par la loi : trente sicles. S’il voulait rester en vie, le propriétaire du taureau devait donc payer trente sicles. Avec cette somme d’argent, le propriétaire de l’esclave tué pouvait acheter un autre esclave, remplaçant ainsi une vie esclave par une autre vie esclave. De cette manière on opérait donc une compensation.
En gardant présents à l’esprit cette façon de procéder et les principes impliqués, nous comprendrons mieux pourquoi le genre humain avait besoin d’une rançon et comment Jésus Christ a pu la payer.
LA NÉCESSITÉ D’UNE RANÇON
Ayant transgressé la loi de Dieu, le premier homme Adam perdit la vie humaine parfaite avec ses droits et ses perspectives. Devenu imparfait, il ne pouvait désormais engendrer que des hommes et des femmes imparfaits qui allaient être incapables de se conformer parfaitement aux lois parfaites du Créateur. Tous les descendants d’Adam étaient donc mortels dès leur naissance. Étant pécheurs, ils étaient condamnés à mort. C’est ce que dit la Bible par ces mots : “La faute d’un seul a entraîné sur tous les hommes une condamnation.” — Rom. 5:18, Jérusalem.
La situation de l’humanité dans son ensemble est comparable à celle de l’Israélite propriétaire d’un taureau qui avait tué un homme en l’encornant. Comment cela ? Eh bien, comme l’Israélite, l’humanité est sous l’effet d’une condamnation. Si les juges considéraient que le délit de l’Israélite en question ne pouvait être réglé par le paiement d’une rançon, alors rien ne pouvait éviter à cet homme l’exécution de la sentence prévue par la loi : la mort. Il en va de même pour l’humanité. Elle ne peut échapper à la condamnation à mort s’il n’y a pas paiement d’une rançon qui satisfasse aux exigences divines de justice parfaite.
Comme le montre clairement la loi de Moïse, une telle rançon doit offrir — sur les balances de la justice — l’équivalent de ce qui a été perdu. Adam a perdu la vie humaine parfaite. Le prix du rachat pour le genre humain doit donc être une vie humaine parfaite. Seule une vie humaine parfaite peut réaliser l’équilibre de la balance de la justice parfaite. Mais aucun descendant d’Adam ne peut payer ce prix pour lui-même ou pour un autre.
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