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Se vouer à Dieu et consacrerLa Tour de Garde 1952 | 15 septembre
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Seigneur, sur les traces duquel ils doivent marcher. ” — Zion’s Watch Tower de juillet 1882, page 6, § 3 et 4.
21. Comment en 1888 la Zion’s Watch Tower définit-elle le mot “ consacrer ” ?
21 Voici un autre exemple : “ Nous constatons donc que ceux-là seuls qui, après avoir cru dans l’unique nom de “ Sauveur ”, persévérèrent, se consacrèrent, se chargèrent de la croix et des souffrances du Christ et les partagèrent — que ceux-là seuls acceptaient la liberté pour devenir Fils... Mais tous ne sont-ils pas des croyants revêtus des robes du Christ ? Même ceux qui ne se consacrent pas ? Non, seuls les consacrés... Beaucoup se sont consacrés (c’est-à-dire qu’ils ont pris la résolution de se soumettre entièrement et coûte que coûte à la volonté du Christ) mais n’accomplissent pas leur consécration ;... ” — Zion’s Watch Tower de février 1888, page 5, sous le titre “ Seuls les consacrés sont Fils ”.
22. Comment Exode 32:29 n’est-il pas contre le fait que c’est Dieu qui consacre des personnes à son service spécial ?
22 Puisque c’est le Seigneur Dieu qui investit d’autorité ou consacre une personne à son service spécial, que dirons-nous d’un passage comme celui d’Exode 32:29, où il est écrit : “ Moïse dit : Consacrez-vous aujourd’hui à l’Éternel, même en sacrifiant votre fils et votre frère, afin qu’il vous accorde aujourd’hui une bénédiction. ” Notez que ces paroles furent adressées aux fils de Lévi ou Lévites après l’entrée d’Israël dans l’alliance de la loi, à la montagne de Sinaï, et après que Jéhovah eut désigné le Lévite Aaron et ses fils pour qu’ils fussent consacrés à la prêtrise. Les autres hommes de la tribu de Lévi devaient donc être au temple comme serviteurs de ces prêtres aaroniques. Aussi quand Moïse s’écria : “ Qui est pour Jéhovah ? ” et que les enfants de Lévi s’assemblèrent auprès de lui, il leur ordonna de se servir de leurs épées et de montrer qu’ils étaient consacrés à Jéhovah Dieu en tuant les Israélites apostats qui avaient adoré le veau d’or. C’est pourquoi Moffatt rend Exode 32:29 comme suit : “ Moïse dit alors : Soyez installés aujourd’hui comme prêtres à l’Éternel, car la main de chaque homme a été contre son fils et contre son frère — afin que l’Éternel vous accorde aujourd’hui la bénédiction de la prêtrise. ” Quelques mois plus tard, c’est-à-dire pendant la première semaine de l’année suivante, la prêtrise aaronique était consacrée et installée.
23. Que dire alors de I Chroniques 29:5 pour ce qui concerne la consécration ?
23 Mais que dire de I Chroniques 29:5 ? Dans ce verset le roi David demande : “ Qui est disposé de consacrer aujourd’hui son service au Seigneur ? ” (KJ), “ Qui offre alors volontairement pour se consacrer aujourd’hui à Jéhovah ? ” (AS), “ Qui est donc disposé à consacrer aujourd’hui sa main au Seigneur ? ” (Le). Ces paroles s’adressaient non pas à des païens incirconcis mais à une assemblée d’Israélites qui était déjà le peuple choisi de Dieu et se trouvait dans l’alliance de la loi conclue par l’intermédiaire de Moïse. Cette assemblée devait donner quelque chose pour construire à son Dieu un temple magnifique à Jérusalem. Il s’agit donc d’un appel adressé à tous les membres du peuple consacré de Dieu afin que chacun remplît sa main d’une contribution pour la cause de Jéhovah et l’offrît pour exprimer son dévouement envers lui.
24. Que dire aussi concernant II Chroniques 29:31 ? Quelle conclusion tirons-nous de notre examen ?
24 Des siècles plus tard, ce temple construit par Salomon fut souillé par une quantité de choses sans valeur, aussi le roi Ézéchias ordonna-t-il aux prêtres aaroniques et aux Lévites de purifier cet édifice sacré et de le sanctifier. Puis le peuple s’assembla pour offrir les sacrifices convenables et les louanges à Dieu dans son temple purifié. Il est écrit : “ Ézéchias prit alors la parole, et dit : Maintenant que vous vous êtes consacrés à l’Éternel, approchez-vous, amenez des victimes et offrez des sacrifices d’actions de grâces à la maison de l’Éternel. Et l’assemblée amena des victimes et offrit des sacrifices d’actions de grâces, et tous ceux dont le cœur était bien disposé offrirent des holocaustes. ” (II Chron. 29:31). Ici leur consécration ne fut pas faite par des étrangers incirconcis ne se trouvant pas dans l’alliance de la loi. Elle consistait dans la mise à l’œuvre de mains juives pour purifier la maison de Jéhovah et pour renouveler les sacrifices et l’adoration conformément aux obligations de leur alliance. Au sujet de la vision d’Ézéchiel relative au temple restauré, nous lisons : “ Durant sept jours les sacrificateurs feront propitiation pour l’autel, et le nettoieront, et chacun d’eux sera consacré. ” (Ézéch. 43:26, David Martin). Mais des versions modernes traduisent : “ Pendant sept jours ils feront l’expiation pour l’autel et le purifieront, c’est ainsi qu’ils le consacreront. ” (AS ; Liénart ; Cr ; Sy ; Ro). D’après ce qui précède nous voyons que selon les Écritures la consécration ne s’applique pas au premier pas que fait une personne pour devenir un serviteur de Dieu en se donnant à Dieu par l’intermédiaire du Christ.
CE N’EST PAS UNE “ ALLIANCE PAR LE SACRIFICE ”
25. Existait-il chez les Israélites une alliance individuelle par laquelle une personne se consacrait, et quel genre d’alliance était la leur ?
25 Toutes les consécrations examinées dans les paragraphes précédents concernaient des personnes se trouvant dans l’alliance de la loi. Moïse, le médiateur entre Jéhovah et les Israélites, avait inauguré cette alliance à la montagne de Sinaï sur le sang d’animaux sacrifiés. À ce sujet nous lisons : “ C’est pour cela que le premier testament ne fut pas non plus dédié sans effusion de sang. ” (KJ). Ou, selon la Traduction du Monde Nouveau : “ Par conséquent, l’ancienne alliance ne fut pas non plus inaugurée sans effusion de sang. ” (Héb. 9:18 ; Ex. 24:1-8). Conformément à cette alliance inaugurée au Sinaï, certaines consécrations eurent lieu, Dieu lui-même consacrant ou installant sa prêtrise. Il n’y avait pas d’alliance individuelle avec Dieu, par laquelle une personne se consacrait, mais l’alliance était conclue avec la nation d’Israël tout entière par l’intermédiaire d’un seul médiateur : Moïse. C’était l’alliance de Dieu, proposée par lui, dont il parle comme de “ l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte ”. Ainsi, il parle de la nation entière comme étant sa femme et lui son mari en vertu de l’alliance de la loi. — Héb. 8:8, 9 ; Jér. 31:32.
26. Outre “ consécration ”, comment appelait-on encore le pas qu’une personne faisait pour se donner à Dieu, et comment en parlait-on ?
26 Nous avons déjà noté que l’on avait coutume de dire “ se consacrer ” pour parler du pas que l’on faisait en se donnant à Dieu. On l’appelait également, du moins jusqu’en 1946b, “ faire une alliance avec Dieu par le sacrifice ” parce que l’on considérait comme certain qu’une personne qui se donnait à Dieu devait être sacrifiée avec Jésus ; elle sacrifiait donc toutes les choses terrestres par ce qu’elle appelait “ sa consécration ”. Elle appliquait à sa personne, d’une façon individuelle, Psaume 50:5 qui dit : “ Rassemblez-moi mes fidèles, qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice ! ” Par ce sacrifice on entendait le sacrifice de toute personne faisant sa propre consécration. On croyait que cette alliance par le sacrifice signifiait un acte individuel, quelque chose de différent de la loi et de la nouvelle alliance que Dieu avait promis de conclure par Jésus-Christ qui en serait le Médiateur. Le numéro de novembre 1880, par exemple, contenait un article intitulé “ Au-delà du Voile ” qui traitait du tabernacle et de ses voiles ou rideaux. Au paragraphe 5 on pouvait lire : “ Ceux qui traversent ce premier “ voile ” et entrent dans le “ lieu saint ” sont ceux qui accomplissent leur “ alliance par le sacrifice ” et qui sont appelés saints. Tous les croyants traversant le “ rideau ” sont “ appelés à être saints ” mais ceux-là seuls qui obéissent à l’appel et se donnent en sacrifice affermissent leur vocation et leur élection. ” Il arriva ainsi que chaque croyant, au moment où il se consacrait, parlait de faire une alliance avec Dieu. Ceci fut cause de confusion.c
27. Qu’entendait Jéhovah par une “ alliance avec moi par le sacrifice ” ?
27 L’“ alliance avec moi par le sacrifice ” n’est pas une alliance individuelle que fait chaque croyant, mais c’est l’alliance d’une organisation. Par cette expression Jéhovah entendait une nouvelle alliance conclue par lui avec sa nouvelle nation composée d’Israélites spirituels et ayant pour médiateur Jésus-Christ, le grand Moïse. Voici maintenant la traduction de Psaume 50:5 selon Rotherham : “ Rassemblez-vous auprès de moi — vous, mes hommes aux sentiments de bonté, qui avez célébré mon alliance sur le sacrifice. ” Ce n’est pas sur le sacrifice de chaque saint ou personne aux sentiments de bonté que cette alliance est célébrée, mais sur le seul sacrifice du Médiateur Jésus-Christ, et cette alliance est une alliance nationale. C’est une nouvelle alliance conclue avec une nouvelle organisation théocratique, l’assemblée chrétienne. Au Ps 50 verset 16 de ce psaume, Dieu en parle comme de son alliance, disant aux hypocrites et aux apostats iniques : “ Quoi donc ! tu énumères mes lois, et tu as mon alliance à la bouche. ”
28. Comment une personne entre-t-elle dans cette alliance avec Dieu par le sacrifice ?
28 Mais Dieu engendre de son esprit ceux qui se sont mis à part pour lui ; il en fait ses fils spirituels et un peuple pour son nom. Jéhovah fait entrer ces saints, ou personnes aux sentiments de bonté, dans la nouvelle alliance conclue par le Médiateur Jésus. Il leur pardonne leurs péchés grâce au sacrifice du Christ et les consacre ou les installe dans son service comme prêtres, sous-prêtres dont le Grand Prêtre est Jésus-Christ. Il les oint de son esprit pour être de tels prêtres consacrés.d À partir de ce moment-là, ils sont tenus d’offrir à Dieu les sacrifices de louanges et du fidèle service tous les jours de leur chair, pour ainsi dire pendant “ sept jours ”.
29. Comment devrions-nous alors appeler la venue de Jésus pour faire la volonté de Dieu, et pourquoi ?
29 Revenons maintenant à la question soulevée au paragraphe 9. Il s’agissait de savoir comment appeler le pas que Jésus fit lorsqu’il vint pour faire la volonté de Dieu. À ce propos la Zion’s Watch Tower déclara jadis : “ En étant né d’une vierge, Jésus avait pris “ la postérité d’Abraham ” et continué ainsi jusqu’à l’âge de 30 ans quand, par le baptême, il consacra comme sacrifice vivant son être à Dieu. Il fut accepté, et depuis ce moment-là, étant engendré de l’esprit et scellé comme nouvelle créature, il est un participant de la nature divine, la nature humaine (la postérité abrahamique) étant la chose sacrifiée. ” (Mai 1881, page 2, sous le titre “ Quelque chose de meilleur pour nous ”, § 2). Mais aujourd’hui nous comprenons mieux que, le jour où il se présenta à Jean pour se faire baptiser dans le Jourdain, Jésus ne se consacra pas à la prêtrise ni ne s’installa dans la sacrificature. C’est Dieu qui le glorifia en faisant de lui un Grand Prêtre royal. Dieu accomplit cela en réalisation du serment qu’il avait prononcé prophétiquement et que rapporte Psaume 110:4 : “ Le Seigneur l’a juré, il ne s’en repentira point : Tu es prêtre pour toujours à la manière de Melchisédech. ” (Cr 1905 ; Héb. 5:4-6 ; 7:15-17, 20-22). Puisque Jésus naquit miraculeusement parmi le peuple choisi de Jéhovah et que dans son enfance il fut présenté à Dieu par Marie, dont il était le premier-né, nous pouvons éviter toute confusion en disant que lorsque Jésus vint pour faire la volonté de son Père, il se voua à Dieu.
30. Quand Jésus se fut voué à Dieu et qu’il fut consacré conformément à la volonté expresse de Dieu, quelle preuve reçut-il que Jéhovah avait accepté cela ?
30 Immédiatement après avoir symbolisé cet acte par son baptême au Jourdain, Jésus reçut la preuve que Dieu avait accepté le pas qu’il avait fait et qu’il le consacrait maintenant à son service spirituel comme Grand Prêtre. De quelle manière ? Comme le premier jour de la cérémonie de consécration Moïse revêtit son frère Aaron de glorieux vêtements sacerdotaux et l’oignit de la sainte huile d’onction pour être grand prêtre, ainsi Dieu oignit Jésus du saint esprit (symbolisé par une colombe venant sur le Christ) et fit entendre des cieux sa voix, disant : “ Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. ” (Mat. 3:13-17). L’acte par lequel il se vouait à Dieu n’était pas quelque chose que Marie avait fait à sa place quand il était enfant, avant qu’il eût la connaissance et la compréhension indispensables pour l’apprécier. Mais quand il eut trente ans, ce fut quelque chose que Jésus fit volontairement pour lui-même. Par cela, il se mettait à la disposition de Dieu, pour accomplir tout ce que Jéhovah révélerait selon ce qui est écrit dans le rouleau du livre. — Luc 3:21-23 ; 4:14-21.
31. À quoi mena finalement le pas que Jésus avait fait en se vouant à Dieu, et par conséquent quel genre de route est l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu ?
31 Pendant trois ans et demi, Jésus servit sur la terre dans le rôle de Grand Prêtre, rôle pour lequel Dieu l’avait consacré. Puis il fit le sacrifice de sa personne. Mais ce n’était pas encore tout à fait la fin à laquelle menait le pas que Jésus avait fait en se vouant à Dieu. Afin qu’il pût continuer à servir comme Grand Prêtre, Dieu le ressuscita à la vie immortelle comme créature spirituelle. C’est comme esprit que le Grand Prêtre pénétra donc dans le lieu saint, c’est-à-dire dans le ciel même, dans la présence de Dieu, présenta la valeur rédemptrice de son sacrifice humain, et commença à agir en qualité de médiateur de la nouvelle alliance pour ses fidèles disciples sur la terre. À leur sujet il est écrit : “ Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi. ” (Héb. 10:19-22). C’est donc par l’intermédiaire de ce Grand Prêtre que nous pouvons l’imiter et nous vouer à Dieu en toute sincérité et avec foi. Dans le cas de Jésus comme dans le nôtre, c’est une route vivante, une route qui nous permet de gagner la vie.
32. À quelle vie cette route mène-t-elle ceux qui sont consacrés comme sous-prêtres, et à quelle vie mène-t-elle les personnes de la “ grande foule ” qui viennent aujourd’hui à Dieu ?
32 Jéhovah marque son nom sur le front de ceux qui se sont ainsi voués à lui, ceux qu’il choisit pour les consacrer et en faire des sous-prêtres afin qu’ils servent avec Jésus-Christ et règnent avec lui pendant mille ans. Cela signifie qu’ils lui appartiennent comme “ peuple pour son nom ” et qu’il les a “ rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’agneau ”. (Apoc. 14:1-5 ; 22:3-5.) Ceci les marque pour la vie dans les cieux par une résurrection spirituelle. Mais outre ces 144 000 sous-prêtres consacrés, il y a des centaines de milliers de personnes qui s’aperçoivent que c’est un privilège de se vouer à Dieu par l’intermédiaire de son Grand Prêtre et de se mettre à la disposition de Dieu pour qu’il fasse d’elles ce qu’il veut. Pour ces personnes la route par laquelle elles se vouent à Dieu est également une route vivante mais elle ne mène pas à la vie immortelle dans les cieux. Ce n’est pas la volonté de Dieu de les consacrer et de les oindre à la prêtrise avec Jésus-Christ, conformément à la nouvelle alliance. Jéhovah les destine à la vie sur la terre dans le monde nouveau. Elles resteront sur la terre où le paradis sera rétabli. Dieu préservera donc à travers la guerre universelle d’Armaguédon à venir une “ grande foule ”, innombrable, afin que des humains puissent vivre éternellement sur la terre, sans voir leur existence interrompue. Afin de profiter de toute possibilité de survivre à la bataille d’Armaguédon et d’entrer dans le monde nouveau qui durera à jamais il est nécessaire que chacun de nous fasse ce premier pas en se vouant à Dieu par l’intermédiaire du Christ. C’est ainsi que vous recevrez la marque pour la vie.
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Se vouer à Dieu pour vivre dans le monde nouveauLa Tour de Garde 1952 | 15 septembre
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Se vouer à Dieu pour vivre dans le monde nouveau
1. Comment jusqu’à nos jours s’est-on voué à certaines causes, de quelle manière a-t-on dédié des choses, et quelle façon de se vouer mène réellement à une vie sainte ?
DE tous temps les hommes se sont voués à de nombreuses causes. Ils ont aussi dédié certaines choses. La loi de Moïse autorisait un combattant, qui partait pour l’armée théocratique d’Israël, à dédier la maison qu’il avait construite. Le roi David dédia sa maison et à cette occasion l’on composa un psaume (Deut. 20:5 ; titre du psaume 30 Ps 30:0, Cr). Les Israélites dédièrent la maison de leur Dieu et son autel. Après la restauration de Jérusalem, ils dédièrent les murailles reconstruites de Jérusalem (Nomb. 7:10, 11, 84, 88 ; II Chron. 7:9 ; Esdras 6:16, 17 ; Néh. 12:27). Nebucadnetsar, roi de Babylone, dédia l’idole d’or qu’il avait dressée dans la plaine de Dura et des parents vouèrent leurs enfants à certaines fins (Dan. 3:2, 3 ; Prov. 22:6 ; Gen. 4:17 ; 5:18, 22). L’acte par lequel une personne se voue à quelque chose ou la dédicace d’une chose introduit la personne ou la chose dans une certaine voie, direction ou usage, mais cela ne signifie pas nécessairement que la personne ou la chose sont réservées à un usage sacré. Mais quand nous nous vouons au vrai Dieu vivant, nous nous mettons effectivement à part pour une vie sainte, séparée, c’est-à-dire différente de celle du monde. C’est une vie qui n’est pas commune, elle est mise à part afin de ne pas être touchée et employée à des fins mondaines. Une personne qui s’est vouée à Dieu s’oblige donc à exercer la religion pure et sans tache, ce qui veut dire “ se préserver des souillures du monde ”. — Jacq. 1:27.
2, 3. Dans les Écritures grecques chrétiennes, conseille-t-on “ l’acte par lequel on se voue à Dieu ” ou la “ consécration ” en se servant de ces termes ? De quelle formule se servirent les disciples ?
2 Dans les Écritures grecques chrétiennes on ne trouve ni l’expression “ acte par lequel on se voue à Dieu ” ni le mot “ consécration ” employés pour indiquer le pas par lequel on se donne sans réserve à Dieu par Jésus-Christ. Au sujet de ceux qui acceptèrent les premiers le christianisme, il est dit simplement qu’ils crurent ou qu’ils avaient la foi. La formule dont se servaient ceux qui exhortaient le peuple était : “ Repentez-vous donc et convertissez-vous ” ou “ repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé. ”
3 Le jour de la Pentecôte le peuple perplexe demanda aux apôtres du Christ : “ Hommes frères, que ferons-nous ? ” Pierre lui répondit : “ Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du (saint esprit)... Sauvez-vous de cette génération perverse. ” Quelques jours plus tard au temple, Pierre s’adressant à une autre foule dit : “ Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ. ” (Actes 2:37-40 ; 3:19, 20). Quand, à Philippes en Macédoine, le geôlier pris de remords demanda à Paul et à Silas : “ Seigneurs, que faut-il que je
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