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Le Deutéronome — les émouvants discours d’adieu de MoïseLa Tour de Garde 1977 | 15 décembre
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Jéhovah et que nous devons l’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre force vitale, car il est un Dieu qui réclame un attachement exclusif. Qui plus est, il est un feu consumant et c’est à lui seul qu’appartient la vengeance. Nous voulons aussi trouver du réconfort dans le fait que toutes ses œuvres sont justes et parfaites. Vraiment, observer ses ordonnances signifie la vie, tandis que la désobéissance signifie la mort.
Grâce à la bonté de Jéhovah à notre égard, nous nous réjouissons et sommes heureux dans toutes nos entreprises et nous invitons les gens de toutes les nations à venir se réjouir avec nous. C’est donc à juste titre que quelqu’un a dit : “Que l’homme du vingtième siècle se place sous la souveraineté de Dieu dans chaque domaine de sa vie et il aura commencé à comprendre toute la portée du livre du Deutéronome.”
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Les fêtes spirituelles anciennes et modernesLa Tour de Garde 1977 | 15 décembre
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Les fêtes spirituelles anciennes et modernes
JÉHOVAH DIEU, le Tout-Puissant, est notre grand Créateur. Ses œuvres le font apparaître comme un Souverain sage, juste et plein d’amour. Mieux que quiconque, il connaît nos besoins en tant qu’humains et sait ce qui peut nous rendre heureux. Dans sa sagesse, il ne s’est pas contenté de nous créer avec certains besoins fondamentaux, mais il a fait en sorte que nous puissions les satisfaire. — Ps. 104:24 ; 145:16-18.
La terre produit en abondance tout ce que le Créateur a prévu pour satisfaire nos besoins physiques, que ce soit la nourriture, le vêtement ou le logement. Avec amour, il a également pourvu à tout ce qui est nécessaire pour satisfaire nos besoins d’ordre affectif : voir et entendre de belles choses, recevoir l’affection et l’amitié de ceux qui nous sont chers et connaître les joies et les bénédictions qui découlent de la vie de famille.
De la même manière, Jéhovah a pourvu à la satisfaction de nos aspirations intellectuelles et spirituelles qui résultent de nos capacités de raisonner, de notre soif de connaissances et de notre tendance innée à rendre un culte à la divinité. Nous voulons connaître le but de notre vie, savoir d’où nous venons et ce qu’est notre destinée. Oui, nous voulons savoir à qui nous sommes redevables de toutes les bénédictions de la vie et quel est pour nous le meilleur moyen de remplir la mission pour laquelle nous avons été créés, afin de montrer notre gratitude pour tout ce que nous avons reçu. Pour satisfaire en nous ces besoins fondamentaux, Jéhovah a entrepris dès l’origine de nous faire connaître ses décisions par le moyen de serviteurs qu’il s’est choisis. Dans les temps anciens, Dieu a particulièrement employé le prophète Moïse pour révéler aux hommes ses desseins et sa volonté.
L’institution des sabbats et des fêtes constituait l’une des dispositions pleines d’amour prises par Jéhovah en faveur de son peuple d’autrefois pour lui permettre de mieux le connaître et de jouir d’autres bénédictions spirituelles. Ces fêtes mettaient en évidence l’amour avec lequel Dieu prenait soin de son peuple, veillant à son bonheur non seulement sur le plan spirituel, mais dans bien d’autres domaines encore.
LES FÊTES ANNUELLES À JÉRUSALEM
Si nous examinons ce qui se passait à cette époque, nous constatons que les trois grandes fêtes annuelles qui se célébraient à Jérusalem, le centre du culte de Jéhovah, revêtaient une importance tout à fait remarquable. Leur signification prophétique est particulièrement intéressante pour nous aujourd’hui. “Trois fois par an tout mâle de chez toi devra paraître devant Jéhovah, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira.” (Deut. 16:16). Notons que ces fêtes présentaient certains aspects très caractéristiques. Elles devaient être des occasions de grandes réjouissances : “Et tu devras te réjouir durant ta fête (...), et tu devras n’être que joyeux.” (Deut. 16:14, 15). De nombreux sacrifices devaient être offerts. Une disposition particulièrement impérieuse spécifiait que personne ne devait se présenter les mains vides, chacun devant apporter un don proportionné aux bénédictions d’ordre matériel qu’il avait reçues de Jéhovah (Deut. 16:16, 17). Enfin, tous les sept ans, à l’occasion de l’une de ces fêtes, on donnait lecture de la Loi de Moïse. — Deut. 31:10-13.
La première de ces fêtes était celle des Gâteaux non fermentés (Deut. 16:1-8). Elle suivait immédiatement la célébration de la Pâque et durait sept jours. Les gâteaux non fermentés, ou pains non levés, étaient censés rappeler aux Israélites qu’ils avaient fui l’esclavage en Égypte d’une manière si précipitée que la pâte n’avait pas eu le temps de lever dans leurs pétrins (Ex. 12:33, 34). Soulignant l’aspect prophétique de cette fête, l’apôtre Paul écrivit : “Christ notre Pâque a vraiment été sacrifié. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, ni avec du levain de malice et de méchanceté, mais avec les gâteaux non fermentés de la sincérité et de la vérité.” — I Cor. 5:7, 8.
Puis venait la fête des Semaines ou Pentecôte (Deut. 16:9-12). On la célébrait sept semaines plus tard, soit le cinquantième jour à compter du 16 Nisan. C’est alors qu’étaient offertes les prémices de la moisson des blés. Elle ne durait qu’un seul jour et préfigurait les prémices de l’humanité, c’est-à-dire les 144 000 membres du corps spirituel du Christ qui ont été rachetés de la terre (Jacq. 1:18 ; Rév. 14:4). C’est donc fort à propos que ce “corps”, également appelé congrégation de l’Israël spirituel, commença à être constitué le jour même de la Pentecôte. — Actes 2:1 ; Gal. 6:15, 16 ; Rév. 7:4-8.
La dernière fête annuelle était la “fête des Huttes”. (Deut. 16:13-15.) Elle se déroulait au cours du septième mois, du quinzième au vingt et unième jour du mois, et l’on tenait une assemblée solennelle le vingt-deuxième jour. Cette célébration commémorait le fait que les Israélites avaient habité dans des huttes pendant les quarante années de leurs pérégrinations dans le désert. On l’appelait aussi “fête de la Récolte”, car elle marquait la moisson finale de toutes leurs cultures. À cette occasion, on agitait des branches de palmier. Cette caractéristique nous rappelle la vision de l’apôtre Jean dans laquelle il vit une grande foule qui agitait des palmes et disait : “Le salut, nous le devons à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.” (Rév. 7:9, 10). De nos jours, Jésus Christ procède au rassemblement de cette “grande foule” de ses “autres brebis”, afin de les réunir finalement à son “petit troupeau”, pour qu’ensemble ils ne forment plus qu’un “seul troupeau” sous la direction de “l’excellent berger”. — Luc 12:32 ; Jean 10:14, 16.
NOS FÊTES SPIRITUELLES MODERNES
De nos jours, la loi qui prescrivait d’observer ces trois grandes fêtes annuelles ne s’applique pas aux chrétiens. Néanmoins, le peuple de Jéhovah des temps modernes, et plus particulièrement depuis 1880, a toujours l’occasion de bénéficier de fêtes spirituelles joyeuses. Le congrès tenu au St. George’s Hall de Philadelphie (États-Unis), du 16 au 18 juin 1900, est très représentatif de ce que furent ces premières assemblées. Un avis paru dans la Zion’s Watch Tower du 1er juin 1900 expliquait que l’on pourrait trouver des chambres d’hôtel à un dollar par jour et des repas à partir de 15 cents, mais que ces derniers seraient servis gratuitement à tous ceux qui n’auraient pu réunir suffisamment d’argent. L’édition du 1er juillet annonça que l’on avait dénombré le jour de l’ouverture du congrès une assistance de près de 200 frères, venus de dix-neuf États d’Amérique du Nord et d’Angleterre, que 39 adultes avaient été baptisés et que 400 personnes avaient écouté le discours public.
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