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  • La création fait sa rentrée à l’université
    Réveillez-vous ! 1978 | 22 décembre
    • ne nous enseigne-​t-​on pas tout cela en classe?” Quelques mois plus tard, l’étudiante et l’enseignante se firent baptiser, et le professeur étudie à présent régulièrement la Bible avec les Témoins de Jéhovah.

      Le directeur de la section des sciences naturelles de la faculté catholique du Maryland lut le livre L’homme est-​il le produit de l’évolution ou de la création? diffusé par les Témoins de Jéhovah. Il fut si impressionné qu’il demanda à un Témoin de venir faire une causerie sur la création devant ses élèves. Le jour dit, l’assistance comprenait, en plus de ses 40 étudiants, trois couples de professeurs et plusieurs religieuses. Au terme de la discussion par questions libres, plusieurs étudiants demandèrent que quelqu’un vienne leur enseigner la Bible chez eux, requête formulée également par deux des religieuses. Le professeur qui avait organisé la réunion demanda à se procurer d’autres exemplaires du livre L’homme est-​il le produit de l’évolution ou de la création? “Désormais, déclara-​t-​il, le cours de biologie comportera les arguments en faveur de la création, pour faire pendant au point de vue évolutionniste.”

      Il y a quelques années, le journal de l’Association américaine des professeurs de biologie avait publié un article d’un auteur créationniste qui enseignait la création à l’université sous forme de débat. Dans l’édition de janvier 1971 de cette revue, la rubrique “Courrier des lecteurs” publia les réactions de plusieurs biologistes. Une lettre d’Ernst Mayr, professeur à Harvard, commençait par le couplet habituel: “L’évolution est un fait. Je ne connais pas une seule personne compétente qui en doute.” Au paragraphe suivant, ce professeur prétendait que tout biologiste compétent partage le point de vue selon lequel l’évolution “est considérée par tous les gens habilités à porter un jugement comme un fait qu’il n’est plus besoin de démontrer”. Toutefois, quelques lignes plus loin, on relevait cette contradiction: “En matière de science, il est quasiment impossible de prouver quoi que ce soit.” Pourtant, s’il est un fait notoire, c’est justement que de nombreuses vérités scientifiques ont été démontrées par l’observation et l’expérience. Il aurait donc été plus juste d’écrire que c’est dans le domaine de l’évolution qu’il est impossible de prouver quoi que ce soit. D’ailleurs, la conclusion de la lettre était de la même veine que son introduction, l’auteur réitérant sa formule “l’évolution est acceptée par tous les biologistes compétents”.

      Toutefois, la lettre s’accompagnait de cette note en bas de page de l’éditeur:

      “Les enseignants qui souhaiteraient se familiariser avec les arguments créationnistes devraient lire L’homme est-​il le produit de l’évolution ou de la création? publié en 1967 par la Watch Tower Bible & Tract Society et disponible auprès des Témoins de Jéhovah de votre localité. Cet ouvrage de 192 pages renferme en outre une bibliographie très complète. — Note de l’éditeur.”

      La création réussit brillamment sa rentrée à l’université

      Selon le point de vue créationniste, Jéhovah Dieu est à l’origine de la vie. Il créa quantité de familles d’espèces animales différentes, capables d’engendrer chacune une descendance “selon son espèce”. Ainsi toute vie procède d’une autre vie. S’il y a différentes espèces et variétés dans le cadre de la famille, l’interfécondité des espèces ne sort pas de cette limite (Genèse, chapitre un). La théorie de l’évolution voudrait faire croire que la vie est venue à l’existence à la faveur du hasard, que les familles d’espèces se sont transformées en d’autres familles également par hasard et que, en partant d’une amibe, on est arrivé ainsi jusqu’à l’homme.

      Pour autant que l’on sache, la vie ne procède que d’une autre vie et les organismes ne se reproduisent que “selon leur espèce”, les variétés obtenues ne sortant pas du cadre de la famille. Ce sont là des faits d’observation courante, confirmés par les recherches menées en laboratoire. Par exemple, on n’a jamais observé un seul cas de génération spontanée. On n’a jamais assisté à la transformation d’une famille d’espèces en une autre, pas plus dans la nature qu’en laboratoire. Appliquées à la théorie de l’évolution, les méthodes d’investigation scientifiques ne la confirment pas. Même en faisant appel à toute l’intelligence humaine on n’a jamais réussi à créer la vie, encore moins à transformer une famille en une autre.

      On a trouvé une grande variété de fossiles dans la même famille, mais jamais un seul fossile qui montre les millions de transformations nécessaires au passage d’une famille à une autre. Finalement, la croyance à la génération spontanée de la vie ne repose que sur la foi que les évolutionnistes mettent dans leur théorie, bilan également valable pour ces chaînons fossiles qu’on n’a jamais découverts et pour ces mutations gigantesques que personne n’a jamais observées.

      S’il est permis de considérer l’évolution comme une philosophie, du point de vue scientifique elle relève de la mystification. Elle invoque avec ferveur un “hasard” responsable de millions de structures complexes et qui répondent à un but chez les êtres vivants. Cette attitude rappelle celle des Israélites de l’Antiquité qui avaient quitté leur Dieu Jéhovah pour dresser ‘une table pour le dieu de la Chance et qui remplissaient jusqu’au bord le vin mélangé pour le dieu du Destin’. — És. 65:11.

      Le raisonnement des évolutionnistes apparaît particulièrement incohérent dès qu’on aborde les notions d’ordre et de finalité. Par exemple, on a proposé d’émettre un signal d’ondes radio en direction des étoiles les plus proches de nous, dans l’espoir d’entrer en contact avec une hypothétique planète habitée par quelque civilisation lointaine. On suppose en effet qu’un message qui transmettrait un signal modulé suivant un ordre déterminé à l’avance plutôt qu’au hasard constituerait la preuve que sa source est intelligente. Mais suivons plutôt C. Sagan, de l’université Cornell, dans ses explications:

      “Il est facile de composer un message radio interstellaire dont les auteurs seraient identifiés sans équivoque comme des êtres intelligents. Par exemple, un signal à base de tops modulés comme suit: ‘bip’, ‘bip-bip’, etc., et qui utiliserait les nombres 1, 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, serait composé en fait de 12 nombres premiers consécutifs, c’est-à-dire de nombres qui ne sont divisibles que par eux-​mêmes et par un. Un tel signal, qui fait appel à des notions mathématiques élémentaires, ne pourrait qu’avoir une origine biologique. (...) Mais la méthode de loin la plus prometteuse est l’envoi d’images.” — Revue Smithsonienne (angl.) de mai 1978, p. 43, 44.

      L’une des images proposées représente un homme, une femme, un enfant, le système solaire et divers atomes, le tout figuré sous forme de points et de traits qui représentent chacun une unité d’information ou bit, à raison de 1 271 bits pour reconstituer toute l’image. Le message envoyé en 1974 vers l’amas stellaire M13 était encore plus complexe.

      Or, voici le nœud du problème: si une séquence de 1 271 bits d’information est une preuve d’ordre et de finalité qui s’explique “sans équivoque” par l’intervention d’une source intelligente, que dire alors des milliards d’informations codées dans les chromosomes de chaque cellule vivante?

      L’ADN renfermé dans un œuf humain fécondé ne se réduit pas à ce millier de bits d’information qui donnent une image grossière en noir et blanc. Il renferme au contraire des milliards de milliards d’informations qui conditionnent le développement en couleurs et en relief d’un être humain en chair et en os. L’œuf n’attend pas après quelque savant pour décrypter les informations de son code génétique et les reconstituer pour diriger le développement du bébé; d’ailleurs, il n’est pas un seul généticien assez savant pour avoir la moindre notion sur la façon de s’y prendre. Et pourtant, malgré sa taille minuscule, l’œuf réalise tout cela sans intervention extérieure.

      Que pensent les savants de ce code génétique qui se retrouve des milliards de fois dans chacune des cellules de l’être humain au cours de son développement? Qu’il est là par le plus pur des hasards! Par contre, ces mêmes savants jugent qu’une onde radio qui apporterait de l’espace quelques centaines de bits d’information ferait sensation: elle proviendrait à coup sûr d’une source intelligente. Plus question d’invoquer le hasard! Et pourtant, ils refusent d’admettre que les milliards de preuves renfermées dans l’infiniment petit de notre code génétique témoignent en faveur d’une source d’informations supérieurement intelligente. Et vous, qu’en dites-​vous? Êtes-​vous d’avis que quelques unités d’information sur un signal radio proviendraient d’une source intelligente, mais que la finalité d’une complexité effarante qui s’observe chez les êtres vivants n’est que le produit du hasard? Répondre par l’affirmative serait, pour le moins, inintelligent. — Ps. 14:1.

      Ainsi, les faits connus de la science parlent dans le sens de la création. Le premier chapitre de la Genèse énumère onze facteurs, onze événements survenus dans l’œuvre créatrice de Jéhovah, événements dans lesquels la science reconnaît les différentes étapes du développement de notre globe et de la vie terrestre. Les savants admettent que l’ordre dans lequel ces événements sont énumérés dans la Genèse est exact. Mais combien de chances le rédacteur de la Genèse avait-​il de trouver ces onze événements dans l’ordre? Une sur 39 916 800! N’est-​ce pas là une preuve que l’homme a déjà reçu des informations de l’espace? N’est-​ce pas Jéhovah qui a déjà communiqué avec les hommes pour confier à certains d’entre eux la rédaction de la Bible?

      Oui, la création a fait une brillante rentrée à l’université. Opposée à l’évolution, elle a démontré que la faveur dont jouit cette dernière théorie doit plus à un choix partisan qu’à la recherche scientifique.

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