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Qu’y a-t-il derrière l’univers — Une force mystérieuse ou une véritable Personne?La Tour de Garde 1980 | 1er mai
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Qu’y a-t-il derrière l’univers — Une force mystérieuse ou une véritable Personne?
LES voyages sur la lune et les observations scientifiques en tous genres ont considérablement accru notre connaissance de l’univers. Son immensité et sa structure stupéfiantes nous apparaissent de plus en plus. Pour de nombreuses personnes, la logique veut qu’un tel univers soit régi par quelque force; et quoique des millions d’individus aient cessé de croire aux Églises, aux dogmes et aux religions en général, ils croient encore en “Dieu”.
Mais que signifie pour vous le mot “Dieu”? Une force mystérieuse? Une intelligence indéfinissable? Un Être obscur, anonyme et lointain?
Ou bien “Dieu” représente-t-il pour vous une Personne bien réelle, voire un Père aimant pour qui vous avez de l’affection et dont vous vous sentez proche? Cette question peut bien sûr paraître absurde à ceux qui placent leur confiance dans la science et dans la technologie. Mais considérez les faits suivants.
LES LIMITES DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE
Du point de vue de la découverte et des connaissances, nous vivons une époque passionnante. L’homme a fait des choses remarquables. Des êtres de génie ont doté l’humanité d’inventions surprenantes qui ont formidablement élargi le champ de ses activités et de ses connaissances.
Toutefois, les hommes de science, avec leur connaissance accrue et leur technologie d’avant-garde, seront les premiers à admettre qu’ils sont incapables de produire une seule cellule vivante. Il est hors de leur pouvoir de fabriquer un humble brin d’herbe.
Alors, pour tenter quand même d’expliquer les merveilles qui nous entourent, certains ont recours à des expressions du genre: “Mère Nature a fait ceci” ou “l’Évolution a fait cela”, comme si ces abstractions étaient des êtres intelligents. N’est-il pas évident qu’une force inintelligente ne saurait rendre compte de l’incroyable variété des formes de vie, pas plus que de la sagesse et de la puissance infinies que reflète notre univers?
LE DOMAINE DE L’INTELLIGENCE ET DE L’ESPRIT
Lorsque nous pénétrons dans le domaine de l’intelligence et de l’esprit et que nous cherchons à découvrir l’origine de qualités telles que la sagesse, la justice, la miséricorde, la bonté et la véracité, un problème se pose: Où trouver des réponses dignes de foi? Y a-t-il un homme qui puisse expliquer le fonctionnement et l’origine de cet étonnant “mécanisme” qui, du plus profond de nous-mêmes, nous fait savoir que nous agissons mal: notre conscience? Les animaux n’en ont pas. En revanche, tous les humains, même primitifs, en ont une. Comme l’expliqua l’apôtre Paul, l’un des premiers écrivains chrétiens, ils “montrent que la substance de la loi est écrite dans leur cœur, tandis que leur conscience rend en même temps témoignage et qu’ils sont, entre leurs propres pensées, accusés ou aussi excusés”. (Rom. 2:15.) De telles questions dépassent l’intelligence humaine. Et pourtant, les facultés intellectuelles et spirituelles de l’homme ne sont-elles pas infiniment plus importantes que ses capacités physiques?
Beaucoup d’animaux ont en effet des capacités physiques supérieures à celles de l’homme. L’éléphant est plus fort, l’aigle voit plus loin, le cerf court plus vite, la chauve-souris entend mieux et le chien a un meilleur odorat. Mais lequel de ces animaux peut inventer quelque chose? Certes, les oiseaux font des nids, les castors construisent des barrages et les araignées tissent des toiles. Mais ces créatures reproduisent invariablement les mêmes ouvrages d’après un modèle établi. Aucune d’elles ne peut concevoir quelque chose de nouveau et le réaliser.
À l’inverse, l’homme peut concevoir, ébaucher et fabriquer une grande variété d’objets. Que ce soit la femme qui tricote un chandail ou les techniciens qui construisent un vaisseau spatial destiné à faire un voyage aller et retour sur la lune, chacun trouve du plaisir à créer, car cette faculté est innée chez l’homme. Avec ses qualités mentales de loin supérieures à celles des animaux et sa faculté naturelle de créer, l’homme offre un pâle reflet de l’Être suprême qui le fit à Sa ressemblance. — Gen. 1:26.
Voyons maintenant un autre trait de l’homme qu’on ne retrouve pas chez les animaux, à savoir le désir d’adorer. À toutes les époques et chez toutes les races, on a pu observer le fait indéniable que l’humanité a le désir profond et inné de révérer une ou plusieurs puissances invisibles.
Les philosophes d’aujourd’hui vont peut-être nier cette affirmation en disant: “Nous avons dépassé ce stade.” Mais nous l’avons “dépassé” pour arriver où? Dans un monde qui va, titubant, d’une crise à la suivante, et qui se tapit devant l’ombre menaçante du champignon atomique, symbole du cataclysme mondial tant redouté. Pourquoi en est-on là? Parce que beaucoup ont adoré les “dieux” de la technologie et des différentes idéologies humaines et ont rejeté la sagesse de l’Être suprême. — Jér. 8:9.
Aussi, bien que déçues par les religions, de nombreuses personnes sont tombées d’accord avec ces paroles tirées du livre le plus lu et le plus vénéré de tous les temps, la Bible, qui dit au sujet de l’Être suprême: “Ses qualités invisibles se voient distinctement depuis la création du monde, car elles sont perçues par l’intelligence grâce aux choses qui ont été faites, oui, sa puissance éternelle et sa divinité.” — Rom. 1:20.
LES HOMMES DE SCIENCE À L’AIDE DES CROYANTS
Plus les hommes de science sondent l’univers, l’atome et les différentes formes de vie, plus ils découvrent la beauté, l’harmonie et la complexité. Cette complexité, alliée à l’immensité de l’univers, nous donne le vertige. Mais il n’y a pas d’effet sans cause. Derrière cette beauté, ce merveilleux déploiement de sagesse et d’énergie dynamique, ne percevez-vous pas, “par l’intelligence”, les “qualités invisibles” du grand Créateur? De toute évidence, l’univers obéit à des lois immuables. Ces lois ne prouvent-elles pas l’existence d’un Législateur suprême? Sur la terre, une infinité de choses ont été visiblement prévues pour répondre exactement aux besoins de l’homme. Or, tous ces effets ont une CAUSE: un grand Créateur et Bienfaiteur.
Qu’en disent certains savants?
Frank Allen, biophysicien, fit le commentaire suivant: “Les détails dont dépend la vie sur la terre sont beaucoup trop nombreux pour être tous portés au compte du hasard.”
P. Dirac, professeur de mathématiques à l’université de Cambridge, écrivit dans une revue scientifique (Scientific American): “Dieu est un très grand mathématicien et il a fait appel aux mathématiques supérieures pour construire l’univers.”
Sir Isaac Newton, que beaucoup de savants considèrent comme “le plus grand esprit scientifique de tous les temps”, écrivit ceci dans ses célèbres Principes: “Ce très beau système de soleils, de planètes et de comètes ne pouvait procéder que du dessein et de la souveraineté d’un Être puissant et éclairé. (...) Le Dieu suprême est un Être éternel, infini et parfait.”
Sans doute êtes-vous d’accord avec Isaac Newton. Peut-être vous délectez-vous aussi de la fraîcheur d’une ondée, du spectacle qu’offrent la splendeur des étoiles, l’éclat du soleil, la beauté sereine de la lune, la majesté des montagnes, le perpétuel kaléidoscope de la mer et des nuages, et la variété fascinante des fleurs, des arbres, des insectes, des oiseaux et des animaux, ou bien du rire d’un enfant, de la gentillesse d’un ami, de l’amour d’un conjoint. Et vous savez au plus profond de vous-même que tout cela vient d’une PERSONNE: le grand Bâtisseur de l’univers. — Héb. 3:4.
La logique, les faits et la raison veulent que l’Être suprême soit une VÉRITABLE PERSONNE. Mais dans ce cas, a-t-elle un nom et, si oui, lequel?
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Dieu a-t-il un nom?La Tour de Garde 1980 | 1er mai
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Dieu a-t-il un nom?
D’AUCUNS diront: ‘Qu’importe le nom de Dieu, puisqu’il n’y a de toute façon qu’un seul Être suprême.’ Un ecclésiastique du Canada déclara: “Le nom que l’on donne à Dieu n’a aucune importance.” Pour lui, que l’on appelle Dieu Allah, comme les musulmans, ou Manitou, comme certains Indiens d’Amérique du Nord, cela ne fait aucune différence. Et l’on retrouve cette opinion chez de nombreux membres du clergé.
Mais réfléchissons un instant. À quoi servent les noms? Que représentent-ils?
Les noms servent essentiellement à identifier les individus; mais, souvent, ils sont aussi étroitement liés aux réalisations ou à la renommée de ces derniers. Ainsi, au nom d’Alexandre le Grand ou de Ghandi, des millions de personnes vont aussitôt se rappeler ce que ces hommes ont fait.
Mais pourquoi Dieu a-t-il besoin d’un nom? Parce que, bien que de nombreuses personnes ne croient qu’en un seul vrai Dieu, quantité d’autres adorent plusieurs divinités. Les Hindous ont des millions de dieux; des milliers d’Asiatiques et d’Africains adorent leurs ancêtres, et d’autres personnes encore rendent un culte à l’État, aux chefs politiques ou aux “étoiles” de la scène et de l’écran. Enfin, il est dit de certains individus que “leur dieu, c’est leur ventre”. — Phil. 3:19.
C’est donc pour se distinguer de cette “pléiade” de divinités, que l’Être suprême s’est donné un nom propre qui n’appartient qu’à lui seul. Comme nous le verrons, non seulement ce nom est nécessaire à l’identification du Créateur, mais il est inséparablement lié à sa renommée. Dieu s’est fait lui-même un nom.
QUEL EST LE NOM DE DIEU?
Allah est-il le nom propre de Dieu? Non, car tout bon dictionnaire vous apprendra qu’Allah est la forme abrégée d’un terme arabe qui
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