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Êtes-vous bien sûr que Dieu existe?Réveillez-vous ! 1979 | 8 mai
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Êtes-vous bien sûr que Dieu existe?
La croyance en Dieu n’est-elle qu’une béquille pour faibles d’esprit?
Pouvez-vous fournir des preuves qui étayent vos convictions?
“MAINTENANT, nous allons dire une prière. Au fait, pourquoi pourrions-nous prier?”, demande une institutrice à ses élèves dans un pays communiste. “On va prier pour avoir des bonbons”, ajoute-t-elle. Ravis, les enfants ferment les yeux et prient de toutes leurs forces pour avoir des bonbons. Quand ils rouvrent les yeux, la maîtresse, l’air déçue, demande où sont les bonbons.
“Peut-être nous sommes-nous trompés de nom, poursuit-elle. Au lieu de dire ‘Dieu’, nous allons prier ‘Notre Chef’ pour avoir des bonbons. Alors, priez très fort et surtout n’ouvrez pas les yeux avant que je ne vous l’aie dit.”
Pendant que les enfants ferment les yeux, l’institutrice dépose subrepticement un bonbon sur chaque pupitre et regagne ensuite sa place. Quand les enfants rouvrent les yeux, ils regardent le bonbon, ébahis. “Maintenant, je prierai Notre Chef à chaque fois”, dit l’un des écoliers, enchanté. “Moi aussi”, ajoute un autre.
La maîtresse intervient alors: “Mes enfants, c’est moi qui ai mis le bonbon sur votre pupitre. Comme cela, vous retiendrez que ce n’est pas la personne que vous priez qui compte, que ce soit Dieu ou quelqu’un d’autre. Si l’on veut quelque chose, il faut le demander aux humains. Prier Dieu, c’est perdre son temps.” L’air approbateur, les enfants sucent leur bonbon, convaincus que Dieu n’existe pas. — Reader’s Digest de juin 1964, pages 103-107.
Cette mise en scène, censée prouver que Dieu n’existe pas, a eu lieu dans un pays communiste athée. Mais vous, qu’en pensez-vous?
Dieu prend-il intérêt à une requête aussi égoïste qu’une demande de bonbons? Il est vrai que peu de gens adressent des prières pour un objet aussi insignifiant qu’une sucrerie. Il est plus logique de demander à Dieu la paix et la tranquillité, ou encore d’être affranchi de l’angoisse et de l’insécurité qui courent les rues. Malheureusement, comme on le voit autour de soi, cette requête est sans réponse, et certains en déduisent qu’on n’a pas de preuves que Dieu existe.
D’aucuns citent des philosophes et des savants qui se disent athées. Mais le fait que des hommes très instruits ne croient pas en Dieu devrait-il nous faire douter de son existence?
Ces hommes ont peut-être des années d’études derrière eux et ils peuvent fournir quantité de renseignements. Mais possèdent-ils vraiment toutes les explications dont le monde moderne a besoin? Malgré leur présence, à quoi le monde a-t-il abouti?
Bien que la technologie moderne soit pleine de promesses, notez cette manchette du New York Times du 28 novembre 1976: “Le monde tiendra-t-il jusqu’à 1984?” Suivait un article qui tirait la sonnette d’alarme en dénonçant la “démence” irresponsable des pays industrialisés en ce qui concerne “l’aggravation de la crise de l’énergie”.
Un autre article énonçait cette mise en garde. “La croissance effrénée, ‘sauvage’, de la technologie n’a pas conduit que l’Amérique, mais aussi le monde entier à deux doigts de la catastrophe, d’un désastre si épouvantable par son étendue, qu’il devient indescriptible.”
Un monde “à deux doigts de la catastrophe”, voilà ce qu’ont produit les hommes, dont beaucoup ne croient pas en Dieu. L’humanité est loin d’avoir engendré un monde où règnent la paix et la sécurité. Si donc Dieu existe vraiment, il serait peut-être bien de se tourner vers lui.
Il y a aussi ceux qui disent: “Je sais que Dieu existe, parce que je le sens.” Admettons. Mais ce “sentiment” est loin d’être une preuve convaincante de l’existence de Dieu. Peut-être êtes-vous croyant, mais que répondriez-vous si l’on vous demandait sur quoi vous vous basez pour dire que Dieu existe? Sauriez-vous fournir des preuves solides à l’appui de vos convictions? À moins que la réalité de l’existence de Dieu ne soit profondément ancrée en vous, il est peu probable que vos croyances résisteront à des pressions intenses. Et vos enfants? Êtes-vous bien sûr qu’ils ne doutent pas de l’existence de Dieu et que leurs convictions sont suffisamment solides pour repousser l’assaut des enseignements évolutionnistes qu’ils reçoivent à l’école? Dans quelle mesure adoptent-ils les raisonnements puérils et creux de leurs professeurs athées?
Que vous soyez convaincu ou non de l’existence de Dieu, ne serait-il pas sage d’examiner quelques preuves qui permettent de démontrer l’existence de Dieu?
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Des preuves convaincantes grâce à un raisonnement logiqueRéveillez-vous ! 1979 | 8 mai
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Des preuves convaincantes grâce à un raisonnement logique
POUR être convaincu de quoi que ce soit, il faut posséder des preuves ou des arguments logiques. “Or la foi est la garantie des biens que l’on espère, la preuve des réalités qu’on ne voit pas.” — Héb. 11:1, Jérusalem.
Dans le texte original, le mot grec traduit par “preuve” signifiait “ce par quoi une chose est prouvée ou éprouvée”. Les auteurs profanes employaient ce terme à propos des preuves que l’on produit devant un tribunal, preuves qui vont bien au delà de la simple approbation des sentiments. Il fallait fournir des faits. Qui irait dire devant un tribunal qu’il a le “sentiment” que l’accusé a fait ceci ou cela? Non, ce qu’il faut, c’est une démonstration valable, des preuves qui emportent la conviction.
C’est donc de faits que nous allons parler. Quelles sont les preuves, quelle est la démonstration, que Dieu existe nécessairement?
La bonne vieille logique scientifique
La science et la raison s’accordent pour poser que “du néant rien ne peut sortir”. Mathématiquement, mille fois zéro feront toujours zéro. Ce raisonnement est à la portée d’un enfant. Si celui-ci prend sa tirelire et va la cacher sans y mettre d’argent, il comprend très bien que tant que personne n’y touche, que ce soit pendant plusieurs jours ou plusieurs mois, il n’y trouvera toujours pas d’argent en la reprenant. La matière n’apparaît pas spontanément, elle ne vient pas à l’existence “comme ça”.
Et pourtant, les cieux étoilés nous montrent quantité d’objets matériels. D’où tirent-ils leur origine? En toute logique, ils ne peuvent provenir du néant. Il a donc fallu qu’il existe toujours “quelque chose”, dont tout est issu, et ce “quelque chose” est forcément éternel.
Pas plus tard qu’en 1977, un savant du nom de Jayant Narlikar a déclaré que la question la plus fondamentale de la cosmologie (science des lois générales qui gouvernent l’univers) est celle-ci: “Quelle est l’origine première de la matière qui nous entoure?” Quant au biochimiste Isaac Asimov, voici le problème qu’il soulève, après avoir comparé l’univers primitif à un “œuf cosmique” très dense: “Les astronomes sont tenus de se poser les questions suivantes: Qu’est-ce qu’il y avait avant l’œuf cosmique? D’où celui-ci est-il venu?”
Voici dans quelle autre impasse tombe l’astronome Fred Hoyle en essayant de rendre compte de l’origine des étoiles à partir de nuages denses de poussière: “Ces deux éléments [qui constituent la poussière] sont produits par les étoiles (...). Or, comment était-ce possible à l’origine, s’il a fallu d’abord la poussière pour avoir ensuite les étoiles? C’est le vieux problème de la poule et de l’œuf. Qui est venu le premier?”
Dans leur grande majorité, les savants contemporains partagent l’opinion de l’astrophysicien tchèque Josip Kleczek, telle qu’il l’a exprimée dans L’univers (angl.): “La plupart des particules élémentaires, sinon toutes, ont pu être créées par conversion d’énergie en matière.” Ce physicien citait ensuite la célèbre formule d’Einstein, E = mc2 (l’énergie est égale au produit de la masse par le carré de la vitesse de la lumière), montrant que la matière peut être créée à partir d’une source d’énergie très élevée. Scientifiquement parlant, rien ne s’oppose à ce que de la matière soit créée à partir d’une source d’énergie “très élevée”. “Mais, déplore un célèbre physicien, quant à déterminer d’où vient cette énergie, on n’en sait rien.”
Si l’on s’en tient à la logique, à quelle conclusion aboutit-on? Tout simplement à celle-ci: une source d’énergie “très élevée” fut nécessairement ce “quelque chose” éternel dont notre univers matériel est issu. Cette conclusion s’appuie sur les lois maintes fois vérifiées de la conservation de l’énergie et de la masse, autrement dit, la masse et l’énergie ne sont ni créées ni détruites, mais se convertissent simplement l’une dans l’autre. La science reconnaît par ce fait que l’univers matériel peut apparaître d’une source d’énergie éternelle.
La cause première — vivante ou inerte?
Voici à présent deux questions qui méritent toute notre attention. La première est celle-ci: Cette source éternelle d’énergie qui se trouvait là à l’origine est-elle une personne vivante et intelligente? D’autre part, l’univers n’est-il que le produit de forces mécaniques et physiques, sans la moindre intervention consciente et intelligente?
En scrutant méticuleusement l’univers, les savants ont été frappés de la précision incroyable qu’il manifeste. Les corps célestes suivent des lois si exactes que l’on peut prévoir les événements célestes des années à l’avance. Certaines de nos horloges les plus précises sont réglées sur les étoiles.
La matière se présente également de façon très organisée, particulièrement dans le système complexe qui constitue les organismes vivants. Même les unités fondamentales de la vie, les molécules de protéine, montrent un agencement de leurs atomes étonnamment complexe.
Comment expliquer l’origine de tant de précision et d’une telle complexité? Est-ce le produit d’un “hasard aveugle” qui aurait opéré pendant des milliards de milliards d’années?
Il y a eu des savants en vue pour laisser entendre que si l’on donnait suffisamment de temps à quelques singes pour taper tout leur soûl sur des machines à écrire, on finirait, peut-être au bout de plusieurs milliards d’années, par obtenir par hasard un ouvrage comme le Guerre et Paix de Tolstoï. De même, raisonnent ces savants, si l’on fait intervenir le facteur temps, le monde, malgré toute sa complexité, aurait pu être produit par le plus pur des hasards.
Mais, comme l’a fait remarquer un autre homme de science, “il faudrait quelqu’un pour identifier à quel moment les singes ont produit leur chef-d’œuvre (...), et c’est finalement la façon dont le choix a été effectué qui déterminerait le temps que les animaux mettraient”. En effet, il faut quelqu’un d’intelligent et qui connaît le livre pour choisir dans la production des singes ce qui permettrait de reconstituer l’ouvrage. Autrement dit, sans quelqu’un qui assume cette fonction de tri, les singes ne produiraient jamais le moindre livre. Au mieux, leurs efforts donneraient des lettres pêle-mêle ou des lignes de mots ou de parties de mots.
“Le hasard aveugle, explique l’ouvrage L’énigme de la vie (angl.), recèle des possibilités créatrices (...). Mais celles-ci demeurent très limitées. Tant que le niveau d’organisation reste faible, le hasard n’a pas de peine à produire quelque chose (...). Mais dès qu’il s’agit d’organisations complexes, ses limites s’étalent au grand jour. Et, comme on l’a vu, cela ne change pas grand-chose que le hasard dispose d’une quantité importante de matière ou bien d’un grand laps de temps.”
Même un enfant sait qu’il ne parviendra jamais à bâtir un château en se contentant de jeter ses cubes en l’air et en comptant sur le hasard pour qu’ils retombent en bon ordre. Il se peut qu’une fois, par hasard, deux ou trois cubes retombent l’un sur l’autre, mais combien de chances y a-t-il d’arriver par ce moyen à l’édification de tout un château? D’ailleurs, à moins que les cubes ne soient protégés, au coup suivant ils seront renversés. Il faut donc quelqu’un qui manipule les cubes pour obtenir une construction complexe et organisée, telle qu’un château.
C’est ce qui explique pourquoi les observations des savants les ont conduits à rejeter le “Hasard” dans l’interprétation de l’organisation complexe qui se manifeste sur la terre et dans tout l’univers.
En 1859, Charles Darwin lança l’hypothèse selon laquelle le principe directeur capable d’organiser les résultats obtenus par le hasard et d’amener de l’ordre dans le chaos était la “sélection naturelle”, processus par lequel seule survivrait la structure favorable ou le “bon” organisme animal ou végétal, c’est-à-dire celui qui serait le mieux adapté au milieu. Cette “bonne structure” se transmettrait ensuite à la descendance, de sorte que celle-ci “évoluerait” peu à peu vers des formes de vie de plus en plus complexes.
Mais, après avoir énuméré toutes les conditions exceptionnelles qui se réunissent pour permettre à la vie d’exister sur la terre, l’évolutionniste C. Pantin, ex-professeur de zoologie à la célèbre université de Cambridge, reconnut que “le mode d’opération de la sélection naturelle ne rend pas compte de toutes les caractéristiques particulières que l’on observe dans la nature”.
Que sont ces “caractéristiques particulières”? Le zoologue W. Thorpe a qualifié l’une d’elles de “l’un des coups les plus décisifs et les plus sévères portés ces derniers temps à la théorie de l’évolution”. Il voulait parler de l’incroyable complexité des gènes. Le gène est l’unité microscopique de la cellule vivante qui détermine l’aspect exact des plantes et des animaux. Comme un petit ordinateur, le gène emmagasine des informations et fournit des instructions à la cellule. Si l’on transcrivait toutes ces données dans notre langage humain, elles rempliraient une encyclopédie de 1 000 volumes.
Quelles chances y a-t-il qu’un gène complexe apparaisse par sélection naturelle grâce à des “mutations survenues par hasard” sur une période de plusieurs milliards d’années? “Ces chances sont extraordinairement minimes: 10415 chances qu’une seule molécule d’ADN apparaisse dans ce laps de temps”, écrit le biologiste F. Salisbury dans la revue scientifique Nature. “Extraordinairement minimes”, c’est effectivement ce que suggère le chiffre de une chance sur un suivi de 415 zéros!
Bien que ce savant croie à l’évolution par sélection naturelle, il conclut, conscient de l’impossibilité qu’elle se soit déroulée ainsi: “C’est la création spéciale, ou une évolution guidée, qui permettrait de résoudre le problème de la complexité du gène.”
Il a donc fallu l’intervention d’une force intelligente pour “guider” l’édification d’une molécule aussi complexe. Celle-ci n’a pu se développer simplement par hasard, même en invoquant la “sélection naturelle”. La matière inerte, dont sont constitués les atomes et les molécules, ne s’organise pas d’elle-même, comme le montre l’ouvrage suivant:
“Nous savons également que la caractéristique la plus fondamentale de la vie est de pouvoir renverser l’entropie [la tendance d’un système organisé à devenir moins organisé], c’est-à-dire qu’elle introduit de l’ordre, contrairement à la matière inerte qui tend à le dégrader [à augmenter l’entropie, exactement comme les pierres tendent à dévaler une colline plutôt qu’à la grimper].” — The Reflexive Universe.
Quelle leçon tirons-nous de tout cela? Qu’il y avait à l’origine une Source d’énergie vivante pour organiser la matière, à l’époque où l’énergie qu’elle fournissait servit à créer la nature qui nous entoure.
Ce raisonnement scientifique nous conduit finalement à la même conclusion que celle qu’énonça la Bible, il y a 2 700 ans, dans une déclaration à laquelle il n’y a rien à ajouter sur le plan scientifique: “Levez vos yeux en haut et voyez. Qui a créé ces choses? C’est Celui qui fait sortir leur armée d’après le nombre (...). Par suite de l’abondance de son dynamisme, car il est également vigoureux par la force, pas une d’entre elles ne manque.” — És. 40:26.
[Schéma, page 5]
(Voir la publication)
CIRCUIT D’ORDINATEUR
GÈNE
Le gène, unité microscopique de la cellule vivante, détermine l’aspect exact des plantes et des animaux. Comme un petit ordinateur, le gène emmagasine des informations et fournit des instructions à la cellule.
CELLULE
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Un agencement qui révèle un desseinRéveillez-vous ! 1979 | 8 mai
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Un agencement qui révèle un dessein
L’EXISTENCE d’un plan préétabli évoque irrésistiblement l’intervention d’un ingénieur ou d’un architecte adroit et talentueux. Qui penserait un seul instant qu’une montre magnifiquement ouvragée puisse être le résultat du hasard? La précision de son mouvement attesterait au contraire qu’elle est l’œuvre d’un habile fabricant.
En examinant le corps humain, on rencontre également des indices qui marquent l’intervention d’un grand Architecte ou Ingénieur. N’est-on pas ébahi devant ce miracle qu’est la naissance d’un bébé plein de vie? Ce petit “paquet de vie” présente déjà une conception élaborée qui impressionne même les ingénieurs et les savants les plus instruits. D’ailleurs, notez comment, au fur et à mesure de la croissance de l’enfant, se manifeste le plan qui préside à son développement.
L’os: “Une merveille de conception architecturale”
Pourquoi l’ouvrage Notre corps (angl.) emploie-t-il ces termes pour décrire l’os, alors qu’il plaide par ailleurs en faveur de l’évolution? Parce que, dit-il, l’os “soutient le corps comme une charpente métallique soutient un gratte-ciel; il protège les organes vitaux de même qu’un toit de béton moulé abrite les occupants d’un immeuble. Ces questions de structure, le corps humain les résout aussi bien que les architectes et les ingénieurs aux prises avec des problèmes de plan et de construction”.
Si vous étiez entrepreneur, que diriez-vous si l’on vous demandait d’agrandir une maison et d’en tripler la taille sans déranger ses habitants dans leurs occupations journalières ni pendant leur repos nocturne, même une seule heure? Vous répondriez sans doute que c’est impossible. Et pourtant, c’est exactement ce que font les os, car la charpente osseuse triple de taille entre la naissance et l’âge adulte.
Comment l’os y parvient-il? Imaginez que l’on gratte régulièrement un peu de l’intérieur des murs et du plafond d’une pièce pour les redisposer sur l’extérieur. Chaque semaine, la pièce “grandirait” de plusieurs millimètres et, au bout de 20 ans, elle aurait triplé sa taille initiale. Dans l’os, ce travail de maçonnerie très spécial est accompli par des cellules qui détruisent la substance osseuse, les ostéoclastes, et des cellules qui au contraire l’élaborent, les ostéoblastes.
Notez également la force et la souplesse caractéristiques de l’os. Sa structure rappelle celle du béton armé, dans lequel sont enrobées des armatures métalliques flexibles qui aident le béton à supporter des contraintes intenses. Dans l’os, c’est le calcium qui tient lieu de béton, et l’armature est fournie par des fibres disséminées de collagène. La ressemblance s’arrête là, car l’os est huit fois plus résistant que le béton armé, et sa charge limite de rupture est supérieure à celle de la fonte. Le tibia, par exemple, peut supporter une charge continue de près de deux tonnes, et il résiste à des pressions de 1,4 tonne au centimètre carré. Et pourtant cet os garde sa souplesse et reste étonnamment léger. Si l’on remplaçait le squelette d’un adulte de 70 kilos par de l’acier, il pèserait 350 kilos! Réfléchissez un peu à cela la prochaine fois que vous ferez la planche dans l’eau. Ainsi, la substance osseuse combine dans un rapport parfait légèreté, force et souplesse.
Outre ces propriétés remarquables, l’os se comporte encore comme un “Hôtel de la Monnaie”, celle qu’il bat étant vitale pour le corps: les globules rouges. Voici ce que cette propriété suggère à l’auteur de Structures et fonctions de l’homme (angl.):
“De même qu’une banque a enfoui ses coffres dans les profondeurs de son sous-sol pour garder ses réserves d’or bien à l’abri, de même le corps humain se sert des endroits les mieux protégés de l’organisme, les cavités osseuses, pour y mettre en dépôt son argent et son or cellulaires, à savoir le sang.”
Rien d’étonnant à ce qu’une revue médicale (Today’s Health) déclare: “Notre squelette représente un chef-d’œuvre de construction.”
Un autre “chef-d’œuvre de construction”: l’oreille
Ce qualificatif appliqué à l’oreille apparaît dans le livre Le son et l’ouïe (angl.), qui poursuit en ces termes: “Derrière [l’oreille externe] se cache une structure si délicate qu’elle ferait rougir de honte l’artisan le plus habile. L’automatisme y est si poussé qu’il force le respect de l’ingénieur le plus génial.”
Effectivement, sur moins de six centimètres carrés se trouve abrité tout un émetteur-récepteur de haute fidélité. De l’oreille externe qui recueille les ondes sonores, en passant par l’oreille moyenne qui les convertit en vibrations mécaniques, jusqu’à l’oreille interne qui transforme ces vibrations en impulsions électriques, se révèle un plan extrêmement élaboré.
Le miracle proprement dit se déroule dans la cochlée, cette partie de l’oreille interne qui ressemble à un limaçon. Là, les vibrations mécaniques sont converties en impulsions électriques et acheminées jusqu’au cerveau où elles sont interprétées comme des sons. À cet effet, il s’y trouve un organe qui contient 24 000 cils minuscules qui fonctionnent comme les cordes d’un piano. Les vibrations acoustiques transmises à la cochlée sont décomposées en différentes tonalités par ces “cordes”. Les cils envoient ensuite des influx électriques au cerveau par l’intermédiaire des nerfs auxquels ils sont reliés. À ce sujet, une encyclopédie déclare: “Puisque la cochlée de l’oreille d’un pianiste est environ un million de fois plus petite que le piano sur lequel il joue, il faut réduire au cent millionième le clavier et les cordes d’un piano si l’on veut se représenter la taille du ‘piano’ auditif qui fonctionne dans l’oreille.” Ce “piano”, renfermé dans un organe de la taille d’un pois, reproduit tous les sons, du plus doux murmure de la voix au fortissimo d’un orchestre symphonique. Est-ce le hasard, ou bien cette disposition révèle-t-elle un plan préparé à l’avance? A-t-on jamais ouï-dire qu’un piano à queue ait vu le jour par accident?
“L’instrument des instruments”: la main
La formule fut utilisée par un médecin de l’Antiquité alors qu’il traitait de cet organe qui a permis tant de réalisations humaines. Le biochimiste Isaac Asimov se fit l’écho de ce propos lorsqu’il écrivit:
“[La main] est au sens absolu l’organe de la manipulation. Rien dans la nature ne saurait se comparer à ces quatre doigts souples opposés au pouce et qui permettent de pincer, d’agripper fermement, de tordre, de plier, de pousser ou de tirer n’importe quel objet, et aussi de frapper délicatement les touches d’un piano ou d’une machine à écrire.”
Ainsi, non seulement la main est pleine de force, mais elle présente une agilité stupéfiante. Elle permet aussi bien de manier une lourde masse que de ramasser une épingle minuscule.
Mais où sont situés les puissants muscles qui commandent les doigts? Eh bien, si vous deviez dessiner une main, où les placeriez-vous? Dans les doigts? Quelle horreur! Cela ferait des doigts pleins de force, mais ils ressembleraient à de gros boudins. Essayez donc de ramasser une épingle avec de gros boudins! Non, la majeure partie des muscles qui commandent à la mobilité des doigts se trouvent dans l’avant-bras. D’ailleurs, il suffit de plier les doigts tout en tâtant son avant-bras pour sentir sans difficulté le mouvement de ces muscles. Si les doigts allient la force à une indéniable souplesse, c’est que ces muscles s’insèrent à leur extrémité par des tendons très longs. Quelle remarquable disposition! Là encore, peut-on parler d’un accident dû au hasard?
“Le plus remarquable miracle de la nature”: le cerveau
C’est en ces termes que le célèbre anthropologue évolutionniste Loren Eiseley parla du cerveau en 1955. Malgré toute sa technologie moderne, l’homme reste ébahi devant les prodigieuses facultés du cerveau. Celui-ci contient “10 milliards de neurones qui peuvent chacun se raccorder jusqu’à 25 000 autres neurones. On en arrive à un nombre d’interconnexions dont même les astronomes ne reviennent pas. Et pourtant, si quelqu’un est habitué à manier des chiffres astronomiques, c’est bien un astronome!”. L’encyclopédie dont sont extraites ces lignes ajoutait: “Un ordinateur suffisamment perfectionné pour réaliser un tel nombre d’interconnexions couvrirait toute la terre.”
Or, toutes ces fonctions sont rassemblées dans un organe de quelque 1 400 grammes qui tient dans le creux des mains. On conçoit sans peine que le cerveau ait été appelé “la masse de matière qui présente l’organisation la plus élevée dans l’univers”.
En outre, le cerveau est doué d’une faculté qu’aucun ordinateur conçu par l’homme ne possède, à savoir l’imagination créatrice. Quel meilleur leur exemple peut-on fournir que celui du compositeur Ludwig van Beethoven? À la création de l’une de ses plus belles œuvres, la neuvième Symphonie, il y eut un tonnerre d’applaudissements, tant l’auditoire avait été subjugué. Pourtant, Beethoven ne les entendit pas, car il était devenu complètement sourd. Rendez-vous compte: ce compositeur avait transcrit des notes qu’il avait “entendues” uniquement dans son imagination, alors qu’en fait, pas une d’entre elles ne lui avait frappé l’oreille. Quelle puissance d’imagination créatrice le cerveau recèle!
Le corps humain ne montre-t-il pas à l’évidence qu’il est conçu avec un plan admirablement élaboré? Ne devrait-on pas logiquement partager cette conclusion d’un ingénieur expert en renom qui, après s’être escrimé pendant deux ans sur la mise au point d’un “cerveau électronique”, déclara: “Après avoir rencontré et résolu tant de problèmes dans la conception de cet [ordinateur], il ne serait pas logique de croire que cet appareil ait pu voir le jour autrement qu’avec l’intervention (...) d’un inventeur intelligent. (...) Si cet ordinateur a nécessité un inventeur, que dira-t-on alors de cette mécanique (...) bien plus complexe qu’est le corps humain?”
Ces multiples exemples qui attestent la présence d’un plan préconçu pourraient-ils n’être que le fruit du hasard? Voici la réponse du célèbre statisticien George Gallup: “Je peux prouver l’existence de Dieu par les statistiques. Prenez seulement le corps humain: les chances pour que toutes les fonctions qu’il remplit soient le produit du hasard sont statistiquement inconcevables.” En d’autres termes, les chances pour que tout ait pu arriver “tout seul”, sans l’intervention d’une puissance directrice, sont quasiment nulles, “statistiquement inconcevables”.
Reconnu à sa mort comme “indéniablement le plus grand génie scientifique de son temps”, Lord Kelvin aboutit à la même conclusion. “Nous sommes absolument contraints par la science, déclara-t-il, de croire, sans que son existence fasse l’ombre d’un doute, en une Puissance Directrice, c’est-à-dire une influence autre que les forces physiques, dynamiques ou électriques (...). La science nous oblige à croire en Dieu.” (C’est nous qui soulignons.)
Ainsi, nous discernons la preuve de l’existence de Dieu, d’une part grâce à la bonne vieille logique scientifique, d’autre part à cause de la présence manifeste d’un dessein préconçu dans l’univers qui nous entoure. Mais il reste encore une question à résoudre: Comment se représenter Dieu? Nous vous invitons à poursuivre votre lecture par celle de l’article présenté ci-dessous qui fournira une réponse satisfaisante à cette question.
[Illustrations, page 9]
La cochlée [est une partie de l’oreille] dont la complexité évoque la structure d’un instrument de musique, tel que le piano.
Les merveilles du corps humain sont particulièrement évidentes dans la structure de l’oreille, des os et du cerveau.
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Dieu existe! Mais comment peut-on se le représenter?Réveillez-vous ! 1979 | 8 mai
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Dieu existe! Mais comment peut-on se le représenter?
QUELLE est la personnalité de Dieu? Est-il le genre de personne que l’on aime quand on la connaît intimement? Voilà des questions importantes, ne trouvez-vous pas?
Comment parvenir à connaître certaines de ses qualités? Voici la réponse de la Bible, selon l’épître aux Romains, chapitre 1, verset 20: “En effet, ses qualités invisibles [celles de Dieu] se voient distinctement depuis la création du monde, car elles sont perçues par l’intelligence grâce aux choses qui ont été faites [“quand on les considère dans ses ouvrages”, Segond révisée], oui, sa puissance éternelle et sa divinité de sorte qu’ils sont inexcusables.”
L’examen attentif de l’œuvre de Dieu, “de ses ouvrages”, nous montrera effectivement quelques-unes de ses qualités. Quelles sont-elles?
L’amour et la bonté
Ces qualités apparaissent clairement dans la façon dont nous avons été conçus. Non seulement notre corps est fait pour vivre, mais, mieux que cela, également pour profiter agréablement de la vie. Par exemple, notre œil voit la couleur. Il y a des animaux qui ne voient que le noir et le blanc, alors que le monde est rempli de couleurs chatoyantes. Nous avons également un odorat et des papilles gustatives grâce auxquels nous mangeons, non pas seulement par devoir, mais aussi parce que nous y prenons plaisir. Puisque ces sens ne sont pas indispensables à la vie, ils attestent que nous avons un Créateur plein d’amour, généreux et prévenant.
Ces qualités d’amour se reflètent dans le monde animal, par exemple dans le nombre des petits poissons nettoyeurs, répartis en plus de 40 variétés, qui se consacrent à éliminer les divers parasites qui pourraient obstruer les branchies d’autres poissons et les rendre malades.
“Mieux, explique le livre Commensalisme et parasitisme (angl.), les poissons nettoyeurs extirpent à petits coups de dents les plaques de mycose qui attaquent la peau et, si le poisson est blessé, ils nettoient la lésion en rongeant les chairs mortes.”
Il est clair que ces poissons n’ont pas volé leur étiquette de “nettoyeurs”. Parfois, ils tiennent même “boutique” et les autres poissons viennent “consulter”. On en a compté jusqu’à 300 en 6 heures. Représentez-vous la scène suivante: une file de poissons attendent leur tour, les uns à la verticale et la tête en l’air, d’autres la tête en bas, pendant que le nettoyeur travaille. Et quel travail! De la “belle ouvrage” de professionnel, sans la facture évidemment!
Mais au fond, ce nettoyage a-t-il de l’importance? Pour Conrad Limbaugh, sommité en la matière, c’est une activité “permanente et vitale”. En effet, il élimina une fois d’une certaine région tous les nettoyeurs qui s’y trouvaient. En quelques jours, le nombre des poissons baissa de façon alarmante. Plus de la moitié avait disparu et le reste des survivants “présentait des taches blanches, des lésions enflées et ulcérées, ainsi que des blessures aux nageoires”. Tout cela provenait de la disparition des poissons nettoyeurs.
Au fait, est-ce uniquement pour se nourrir que les poissons nettoyeurs accomplissent leur tâche?
“Aucun d’entre eux ne semble dépendre de cette activité pour sa nourriture.”
“Aucun de ces deux poissons [deux nettoyeurs particulièrement efficaces] n’a besoin du nettoyage pour se nourrir. Quelques crustacés leur suffisent pour vivre, et ils les trouvent sur des plantes. Quant à la señorita [une autre variété de nettoyeur], ce poisson peut lui aussi les ramasser au fond, voire directement en suspension dans l’eau.”
Ces poissons n’ont donc aucun intérêt à s’occuper des autres. C’est pourtant ce qu’ils font. Qui a eu l’idée de ces petits nettoyeurs si efficaces et les a dotés des couleurs vives qui permettent de les identifier du premier coup, avec en outre une forme pointue et des dents acérées comme des pinces? Qui a donné à ces petits animaux leur instinct d’amour caractéristique? Ce ne peut être qu’un Créateur plein d’amour et remarquablement prévenant et avisé.
Un industriel qui apprécie la vie de ses employés à sa juste valeur dote son établissement de systèmes de protection. Par exemple, les soupapes de sûreté des chaudières préviennent les explosions et démontrent que cet employeur s’intéresse à son personnel.
Or, dans la nature existent des quantités de “soupapes de sûreté” placées là par le Créateur. Ainsi, c’est lui qui “fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes”. (Mat. 5:45.) Eh bien, l’exemple des précipitations illustre remarquablement comment fonctionnent ces systèmes de sécurité.
Les nuages qui passent au-dessus de nos têtes renferment des tonnes d’eau. L’eau a un poids, et un gros nuage contient 100 000 tonnes d’eau. Vous rendez-vous compte des dégâts que causerait une pluie d’une seule “goutte” de tout le nuage condensé en eau? Mais, sans qu’on sache pourquoi, les minuscules gouttelettes d’eau ne se condensent qu’autour de grains de poussière d’un certain diamètre et jamais au-dessus de cette taille. Ce n’est qu’ensuite qu’elles se précipitent sur la terre sous forme d’averse, sans causer le moindre dommage, même aux fleurs les plus délicates. Inutile de dire combien cette “soupape de sûreté” nous est bénéfique!
Pensez également à ce qui arriverait si, en plein hiver, l’eau tombait sous forme d’énormes glaçons. Quels ravages! Mais une fois de plus intervient une “soupape de sûreté”: ce sont de petits flocons qui tombent doucement dans l’air et qui recouvrent le sol d’un manteau douillet qui protégera la végétation en ne laissant pas la chaleur de la terre se dissiper.
Dans tous les pays à fort gradient de température, chacun se rappelle son enfance où, lorsqu’une nuit était particulièrement fraîche, le père ou la mère se levait pour rajouter une couverture à sa progéniture. Vous souvenez-vous de votre réveil dans un lit douillet et bien chaud? Ne faisait-il pas également chaud dans votre cœur, ces matins-là, de savoir que vos parents veillaient si attentivement sur vous? Eh bien, votre cœur ne devrait-il pas aussi se gonfler de reconnaissance pour votre Père céleste lorsqu’une blanche couverture de neige protège la végétation? Oui, la nature atteste que Dieu est un Créateur plein de tendresse et d’amour et qu’il se soucie de nous.
La justice
Que dire de cette qualité qu’est la justice? Il est absolument indispensable de déterminer si Dieu la possède ou non, car il est certain qu’un Dieu juste ne tolérera jamais indéfiniment les injustices criantes, le mépris de la loi et le climat de méchanceté qui remplissent la terre aujourd’hui.
Il y a au-dedans de nous quelque chose qui nous dit que cette qualité existe. De quoi s’agit-il? Notez l’accent de vérité que présente cette description tirée de la Bible:
“En effet, quand les gens des nations qui n’ont pas de loi pratiquent naturellement les choses de la loi, ces gens, bien que n’ayant pas de loi, sont pour eux-mêmes une loi. Ce sont eux précisément qui montrent que la substance de la loi est écrite dans leur cœur, tandis que leur CONSCIENCE [ou ‘leur sens du bien et du mal’, le terme grec employé ici signifiant au sens moral ‘conscience du bien et du mai’, selon le dictionnaire grec-français de Bailly] rend en même temps témoignage et qu’ils sont, entre leurs propres pensées, accusés ou aussi excusés.” — Rom. 2:14, 15.
C’est l’existence de cette conscience, de cette loi ‘écrite dans notre cœur’, qui nous donne le sens du bien et du mal. Elle est la preuve manifeste que le Créateur est donc lui aussi pourvu d’un sens moral et qu’il a le sens de la justice.
Il y a 23 siècles, Aristote parla du caractère bien réel de cette loi intérieure en l’appelant “la justice et l’injustice naturelles auxquelles chaque humain est soumis”. D’autres l’ont appelée “loi naturelle”, “loi suprême”, voire “loi des nations”, c’est-à-dire des humains. En tout cas, le fait est que “chaque humain est soumis” à ce sentiment naturel de ce qui est juste ou non.
Le célèbre anthropologue Ashley Montagu exprima en des termes voisins ce point de vue que partagent beaucoup d’hommes de science: “Le meurtre est universellement considéré comme un crime, et si le meurtrier est pris et traduit en justice, le châtiment est généralement la mort. (...) Les lois relatives à l’inceste sont universelles. (...) La propriété privée est universellement respectée.” Bien que la définition du meurtre, de la légitime défense et de la “propriété privée” présente des variantes notables, les pratiques énoncées plus haut restent uniformément condamnées. En dépit des divergences d’opinions sur le contenu de cette “loi naturelle”, “presque tout le monde admet l’existence d’une telle loi, nous dit l’Encyclopédie américaine, d’une loi conçue comme la notion suprême du bien et du mal”. (C’est nous qui soulignons.)
D’aucuns croient prouver que la conscience morale n’existe pas en avançant l’argument que l’homme est par nature agressif, pour ne pas dire meurtrier, et qu’il n’a aucun sens de la justice. Des faits récents ont donné la preuve du contraire.
Le dernier exemple en date est celui de la découverte des Tasadays, peuplade primitive de la forêt pluviale philippine qui, pendant plusieurs siècles, est restée coupée des grands courants de la civilisation et de son influence. Or, voici ce que déclara un ethnologue, après avoir vécu parmi eux: “Je n’en reviens pas (...). Ces gens ne connaissent ni la convoitise ni l’égoïsme. Ils ne savent ni tuer, ni assassiner, ni faire la guerre! Ils n’en ont même jamais entendu parler.” Dans son livre La gentillesse des Tasadays (angl., 1975), ce savant ajoute la remarque suivante: “On entend souvent dire que si les gens sont méchants, c’est à cause de la nature humaine. (...) Eh bien, quand on a vu cette peuplade, on a envie de répondre: ‘Non! L’homme n’est pas foncièrement mauvais.’” De fait, malgré ses imperfections et ses inclinations pécheresses, l’homme montre toujours un sens aigu de la conscience morale, ce qu’une encyclopédie reconnaît ainsi: “À vrai dire, on n’a jamais découvert une seule culture dans laquelle la conscience morale ne soit pas reconnue comme un fait.” Oui, le sentiment intérieur du bien et du mal existe, et il influence bel et bien notre conduite dans le choix de ce qui est bon.
“Mais alors, objecteront peut-être certains, et les meurtriers? Et les détraqués sexuels? Et les sadiques? Leur conduite ne va-t-elle pas exactement à l’encontre de cette conclusion?”
Que diriez-vous si un pilote refusait d’écouter les instructions qui lui sont communiquées par la tour de contrôle de l’aéroport, et que son avion s’écrase, ajoutant des pertes en vies humaines au sinistre? Serait-ce la preuve que la tour de contrôle “n’existe pas”? Vous penseriez plutôt aux centaines d’avions qui se posent régulièrement en douceur sur cet aéroport parce qu’ils se plient aux instructions de la tour de contrôle. De même, ce n’est pas parce que certains ont délibérément ignoré, voire ‘repoussé’, pour reprendre l’expression de I Timothée 1:19, ce “code de lois naturel”, qu’il faut en déduire que le refus de se laisser guider par cette loi est la preuve formelle qu’elle n’existe pas.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les nazis ont commis des atrocités contre des innocents. C’est pour de tels actes qui ont sidéré toute l’humanité que beaucoup de dirigeants nazis ont eu un procès après la guerre. Or, dans leur majorité, ces dirigeants nièrent toute responsabilité dans ce qui s’était passé, prétendant qu’ils n’avaient fait qu’obéir à la loi nazie et à leurs supérieurs hiérarchiques.
Mais le procureur général, un magistrat anglais, répliqua en ces termes: “Le loyalisme politique et la discipline militaire sont certainement de fort belles choses, mais (...) il arrive un moment où il faut savoir refuser d’obéir à ses chefs si l’on veut également obéir à sa conscience.”
Les accusés furent donc jugés “coupables”. Pourquoi ce verdict? Parce qu’ils auraient dû obéir à “un code de lois naturel supérieur”, explique une encyclopédie générale.
Certains ont fait le procès de ces procès en disant que ledit “code naturel” n’existe pas et que l’on ne peut condamner légalement quelqu’un en fonction d’un tel code. Mais les déclarations de certains chefs nazis endurcis ont fourni une preuve supplémentaire que la conscience morale existe bel et bien. Il apparut en effet sans la moindre équivoque que, dans leur for intérieur, ces gens entendaient clairement la voix de leur conscience, bien qu’ils l’aient fait taire. Walter Funk, par exemple, déclara: “Lorsque les mesures de terreur et de répression contre les Juifs me furent soumises, j’en ai fait une dépression nerveuse (...). J’éprouvai sur l’instant un sentiment de honte et de culpabilité, sentiment que j’éprouve de nouveau aujourd’hui, trop tard malheureusement.” Condamné à mort pour les atrocités qu’il avait commises, Hans Frank fit cet aveu: “En mon for intérieur je me sens terriblement coupable.”
Oui, si l’on est honnête avec soi-même, on sait parfaitement que le sens du bien et du mai est inhérent à chaque être humain, comme un “code de lois naturel”. Mais cette loi bien réelle, qui l’a mise en nous? Ce n’est évidemment pas l’homme qui est à son origine. Elle n’a pu provenir que de l’Auteur de l’homme, le Créateur. Ainsi, n’êtes-vous pas d’accord avec nous sur la conclusion suivante: Le Créateur est nécessairement un Dieu doté du sens moral, un Dieu juste.
Combien nous devrions être reconnaissants de savoir tout cela! En effet, c’est l’assurance que Dieu ne tolérera pas indéfiniment les injustices flagrantes et la méchanceté qui règnent aujourd’hui. Sa justice, c’est-à-dire son sens du bien et du mal, l’amènera à agir pour le bien de ceux qui vivent en conformité avec ses critères.
Les qualités de Dieu devraient nous attirer à lui
À quelle conclusion, à quel “verdict”, ce petit examen nous fait-il aboutir? Beaucoup de lecteurs nous concéderont sans difficulté que la conclusion que voici repose sur des preuves convaincantes: Il existe forcément un Dieu d’amour et de justice, doté d’une puissance extraordinaire.
Notre cœur est touché devant tant de marques de la générosité et de la tendresse de Dieu. Peut-être beaucoup de nos lecteurs aimeraient-ils le connaître mieux, car ce que nous savons de Dieu à travers “ses ouvrages” ne représente en dépit de bien des côtés impressionnants, qu’un “témoignage de ce qu’il est”. (Actes 14:17, Segond révisée.) D’autres questions n’ont pas encore été abordées.
Par exemple, quoi de plus naturel que de se demander pourquoi la méchanceté a fait son apparition et pourquoi Dieu a permis qu’elle dure si longtemps, ou à quel moment il utilisera son pouvoir d’extirper le mal de la terre et d’y faire régner la justice, ou bien quel dessein Dieu nourrissait en créant la terre et tout ce qu’elle renferme, ou encore quel est le but de la vie?
À toutes ces questions existe une réponse. Pourquoi ne prendriez-vous pas contact avec les Témoins de Jéhovah qui éditent cette revue? Ils se feront un plaisir de vous aider gratuitement à trouver une réponse satisfaisante à toutes ces questions.
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