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Le témoignage des organismes vivantsRéveillez-vous ! 1974 | 22 avril
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Le témoignage des organismes vivants
QUAND nous considérons les organismes vivants plus grands, trouvons-nous parmi eux des preuves qu’une espèce se transforme pour donner naissance à une nouvelle ? Voyons-nous, entre les espèces animales et végétales “inférieures” et les espèces “supérieures”, toute une série progressive d’animaux intermédiaires ?
Si la théorie de l’évolution est exacte, il doit en être ainsi. Si c’est la Bible qui est exacte, nous ne devons rien trouver de semblable.
Qu’indiquent les témoignages des règnes animal et végétal ? Peut-on observer une transformation progressive d’une espèce en une autre ?
Dans un livre intitulé Processus de l’évolution organique (angl.), nous pouvons lire : “Il est certain qu’aucun biologiste n’a pu observer l’apparition par évolution d’un groupe important d’organismes vivants.”
Pourquoi personne n’a-t-il jamais pu observer pareil phénomène ?
Les évolutionnistes répondront à cela que l’évolution exige des millions d’années et que l’homme ne vit pas assez longtemps pour pouvoir l’observer. Mais ce genre de conclusion n’est pas une preuve ; il est du domaine des “conjectures”. Si l’on examine uniquement les faits, la réponse est différente.
Pas de transitions
On ne peut pas observer un processus évolutif aujourd’hui pour la bonne raison que toutes les formes de vie sont complètes. On n’en voit aucune se trouvant à un stade intermédiaire. On ne voit nulle part des organes ou des membres en train de se développer. Quelle que soit la créature qu’on examine, là où il y a un œil, une oreille, une aile, une main, un pied ou n’importe quel autre organe ou membre, il est complet et utile.
Certains attireront l’attention sur les organes dits “rudimentaires”, comme l’appendice et les amygdales, qui ne seraient ‘plus utiles’ à l’évolution. Néanmoins, avec les progrès de la connaissance, on sait à présent que ces organes ne sont nullement “rudimentaires”, mais qu’ils ont une fonction bien définie. Les chercheurs ne l’ont d’ailleurs compris que récemment.
Charles Darwin, le “père” de l’évolutionnisme moderne, a, lui aussi, fait observer qu’il n’y avait aucune forme de transition parmi les organismes vivants. Il écrivit il y a plus d’un siècle :
“Si les espèces dérivent d’autres espèces par des degrés sensibles, pourquoi ne rencontrons-nous pas d’innombrables formes de transition ? Pourquoi tout n’est-il pas dans la nature à l’état de confusion ? Pourquoi les espèces sont-elles si bien définies ?”
Darwin répond en disant que les formes de transition ont déjà toutes été exterminées. Cela semble-t-il raisonnable ? Si l’évolution se poursuit, ne devrait-on pas trouver au moins quelques formes intermédiaires ?
Pourquoi ne voit-on aucune forme de transition ?
Pourquoi n’y a-t-il pas de formes de transition parmi les organismes vivants ? La réponse est claire. Ces organismes ne se transforment pas d’une espèce en une autre ; ils demeurent dans les limites de leur espèce.
Alors qu’il y a une grande variété et des changements à l’intérieur des espèces, celles-ci restent séparées. Elles le sont à cause d’une barrière qu’aucun homme de science n’a pu surmonter ; la stérilité entre les grandes espèces.
Prenons un exemple. Parmi les humains, il y a une grande variété de tailles, de formes, de couleurs et de capacités. À peine trouve-t-on deux personnes semblables. Sur les 3,8 milliards d’habitants de la terre, très peu, s’il en existe, ont les mêmes empreintes digitales ! Pourtant, malgré leurs différences, on les reconnaît tous facilement comme des membres de la famille humaine.
Toutes les races humaines sont interfécondes, quelles que soient leurs différences. Mais les humains ne peuvent se croiser avec des animaux ; ils ne peuvent se reproduire qu’au sein de leur espèce, limite infranchissable. C’est là une règle qui ne connaît aucune exception.
Que montrent les expériences ?
Par des croisements, des savants ont essayé de produire indéfiniment des modifications chez divers animaux et plantes. Ils voulaient savoir s’ils n’allaient pas obtenir à un moment donné une nouvelle forme de vie. À propos du résultat, voici ce que rapporte On Call, revue médicale anglaise :
“Après quelques générations, les éleveurs constatent qu’ils ont atteint un optimum au-delà duquel il n’y a plus d’amélioration possible. Il ne se forme aucune nouvelle espèce qui ne pourrait pas se croiser avec des spécimens ancestraux mais qui pourrait le faire avec d’autres individus de la même espèce. Ces expériences réfutent plutôt qu’elles n’appuient la théorie de l’évolution.”
Après des recherches approfondies sur ce sujet, le juriste Norman Macbeth est arrivé à la même conclusion :
“Bien que le sujet soit rarement discuté [par les évolutionnistes], mon opinion est partagée par des hommes de science réputés. [Loren] Eiseley a dit : ‘Il semblerait que l’élevage domestique, quoi qu’il puisse accomplir pour améliorer les races de chevaux ou de choux, n’est pas vraiment le chemin conduisant aux modifications biologiques sans fin que constitue l’évolution. Il y a une grande ironie dans cette situation, car l’élevage domestique, plus que n’importe quel autre facteur, a servi d’argument pour appuyer la théorie de l’évolution.’ (...)
“Le professeur [Edward] Deevey parle nettement de ‘barrière de l’espèce’ (...), puis il reconnaît l’échec en ces termes : ‘L’hybridation et la sélection ont fait des choses remarquables à l’intérieur de l’espèce ou dans un groupe plus large d’espèces très voisines. Citons le blé, par exemple. Mais le blé est toujours du blé et n’est pas devenu, disons, des pamplemousses. Nous ne pouvons pas plus faire pousser des ailes aux cochons que les poules ne peuvent pondre des œufs cylindriques.’”
Les espèces fondamentales sont donc remarquablement stables. L’hybridation finit toujours par se heurter à la barrière de la stérilité. Le mulet en est un bel exemple. Il est le produit du croisement d’un cheval et d’une ânesse, mais cet hybride a manifestement atteint la limite de l’espèce, car il est normalement stérile.
Répétons-le encore, tandis que les expériences et les observations montrent qu’il existe une grande variété et une grande faculté d’adaptation au sein de l’espèce, jamais une plante ou un animal n’a changé au point de commencer à se transformer en une autre forme de vie.
Cette situation ne cadre pas avec la théorie de l’évolution. Par contre, elle cadre parfaitement avec les déclarations de la Bible, qui dit que les organismes vivants ont été créés et qu’ils se reproduisent seulement “selon leur espèce”.
L’évolutionniste Isaac Asimov reconnaît lui-même que c’est bien ce que montrent les faits. Il dit :
“Toute vie provient d’une autre vie comme on le voit pour chaque animal que l’homme élève et pour chaque plante qu’il cultive (...).
“Pour être plus exact, il faudrait dire que chaque vie provient d’une vie semblable (...). Chaque animal a des jeunes pareils à lui-même ; chacun est né de parents pareils à lui-même ; chacun provient d’une longue ligne (qui remonte indéfiniment dans le temps) de créatures exactement pareilles à lui-même.”
La même chose est vraie des hommes, comme tous les témoignages de l’Histoire le prouvent. Dans l’ouvrage Les races, Ashley Montague dit :
“Les hommes de science sont d’accord pour reconnaître que l’humanité est une, que tous les hommes appartiennent à la même espèce (...). De plus, on admet généralement que tous les hommes proviennent d’une souche commune (...).
“La déclaration de St Paul disant : ‘Il [Dieu] a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre’, est en parfait accord avec les découvertes de la science.”
Le professeur Moore dit également : “Il n’existe absolument aucune preuve expérimentale montrant qu’une forme de vie animale s’est transformée en une autre forme de vie animale, ou bien qu’une forme de vie végétale s’est transformée en une autre forme de vie végétale (...). La seule preuve de changement qui ait été obtenue par des méthodes scientifiques rigoureuses est celle de la variation génétique à L’INTÉRIEUR de l’espèce animale ou végétale.”
Que révèlent les fossiles ?
L’observation suivante de Moore sur les plantes et les animaux fossiles est également intéressante :
“Il n’existe absolument pas (...) de preuves dans les sources historiques primaires, les fossiles, d’une véritable relation évolutive entre ces espèces. On n’a trouvé aucune forme de transition très probablement parce qu’il n’y en a pas à l’état fossile. Vraisemblablement il n’y a jamais eu d’intermédiaire entre les espèces animales ni entre les espèces végétales.”
Voilà où en est la situation après plus d’un siècle de fouilles. Elle n’a pas changé depuis que Darwin s’exclama : “Pourquoi ne trouvons-nous pas fréquemment dans la croûte terrestre les restes de ces innombrables formes de transition qui, d’après cette hypothèse [évolutionniste], ont dû exister ?”
Il élude la difficulté en disant que les documents fossiles sont incomplets. Mais après plus d’un siècle de fouilles intensives, cette excuse n’est plus valable. Les documents fossiles sont suffisamment complets pour corroborer le témoignage des documents vivants qui montre que tout organisme se reproduit uniquement “selon son espèce”. On n’a découvert aucun individu d’une espèce en train de se transformer en une autre espèce.
De plus, Darwin déclara que si l’on pouvait démontrer que des groupes d’organismes vivants “sont vraiment venus à l’existence soudainement, ce fait serait fatal à la théorie de l’évolution”. Que disent les témoignages ? Le professeur Moore s’exprime en ces termes :
“L’ouvrage Les documents fossiles [angl.], publié en 1967 (...) et patronné conjointement par la Société géologique de Londres et la Société paléontologique d’Angleterre, (...) a été rédigé par 120 savants, tous spécialistes. C’est un monument de 800 pages, en 30 chapitres, qui présente les fossiles végétaux et animaux divisés en 2 500 groupes (...).
“La conclusion générale qu’on peut tirer de ces graphiques est la suivante : Chaque grand groupe ou espèce d’animaux et de végétaux a une histoire séparée et distincte de celle de tous les autres groupes ou espèces !!!
“Les groupes de végétaux et d’animaux apparaissent soudainement dans les fossiles (...). Baleines, chauves-souris, chevaux, primates, éléphants, lièvres, écureuils, tous, dès leur première apparition, sont aussi distincts les uns des autres qu’ils le sont actuellement. Il n’y a pas trace d’un ancêtre commun, pas plus qu’il n’y a de chaînon reliant ces groupes à un quelconque reptile, leur prétendu ancêtre (...).
“Les défenseurs de la théorie générale de l’évolution, qui sont familiarisés avec la paléontologie, admettent l’existence de fossés entre toutes les catégories supérieures. Ils admettent que c’est là un fait indéniable révélé par les fossiles.”
Voilà donc ce que reconnaissent les évolutionnistes ! Dans son livre Processus de l’évolution organique (angl.), G. L. Stebbins s’exprime comme suit à propos du témoignage des fossiles sur l’origine et l’évolution des principaux groupes d’organismes vivants : “Les évolutionnistes sont surtout frappés par l’imperfection des fossiles à cet égard.” Il parle de “grands vides” ainsi que de la “défectuosité et de la partialité des fossiles”.
Cependant, il ajoute : “Les documents que constituent les formes de vie du passé [fossiles] ont à présent une ampleur considérable et sont de plus en plus riches.” Autrement dit, il y en a une quantité suffisante pour permettre de tirer des conclusions. Nulle part on n’a pu trouver les formes intermédiaires qui devraient exister si un groupe s’était transformé en un autre par une évolution.
Ce fait a été reconnu également en ce qui concerne les formes de vie inférieures. En effet, Asimov a écrit : “Aussi primitive que paraisse une créature unicellulaire en comparaison de l’homme et même de l’huître, elle doit être elle-même l’aboutissement d’une longue ligne évolutive, dont il ne reste aucune trace.” À propos d’organismes supérieurs, il dit encore : “Peut-être les cordés et les échinodermes descendent-ils d’un ancêtre commun dont nous n’avons aucun vestige.” [C’est nous qui soulignons].
Nous pouvons donc comprendre pourquoi Stebbins se plaint en ces termes : “Les fossiles ne sont vraiment d’aucun secours pour l’évolutionniste qui souhaite apprendre d’où les grands groupes d’organismes vivants tirent leur origine.”
L’évolutionniste Edmund Samuel, maître de conférences en biologie au collège d’Antioche, aux États-Unis, reconnaît également : “On ne peut pas considérer le concept de l’évolution comme une explication solide et scientifique de la présence des diverses formes de vie dans l’espace et le temps (...). La raison en est que les données doivent être utilisées indirectement et qu’aucune analyse détaillée (...) des fossiles ne peut soutenir directement l’évolution.” — Order : In Life (1972), p. 120.
Par conséquent, que peut-on conclure honnêtement des témoignages des organismes vivants et des fossiles ? Les faits appuient-ils une évolution progressive d’une espèce en une autre ? Ou bien confirment-ils la Bible selon laquelle Dieu créa les différents organismes vivants et ceux-ci devaient se multiplier uniquement “selon leur espèce” ?
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Qu’en est-il des “hommes-singes” ?Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
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Qu’en est-il des “hommes-singes” ?
QUE faut-il penser des rapports qui, au cours des années, ont révélé la découverte de restes fossilisés d’“hommes-singes” ? Ne sont-ils pas la preuve de l’existence de formes intermédiaires entre le singe et l’homme ?
S’il en est ainsi, pourquoi la famille “inférieure” des singes existe-t-elle toujours aujourd’hui, alors qu’il n’y a plus un seul représentant des divers types d’“hommes-singes”, pourtant prétendus supérieurs ? Au moins un de ces types supérieurs n’aurait-il pas dû survivre aux singes, espèce inférieure ? Pourtant, aujourd’hui nous voyons des chimpanzés, des babouins, des orangs-outans, des gorilles et de nombreux autres singes, mais aucun “homme-singe” supérieur.
Du point de vue des évolutionnistes, il est étonnant que tous les “chaînons” reliant les grands singes ou anthropoïdes à l’homme moderne aient disparu, mais pas les singes, espèce inférieure. Pourtant, il n’y a là rien d’étrange si nous considérons les faits du point de vue de la Bible. Elle nous fournit la raison toute simple pour laquelle aucun de ces chaînons n’existe aujourd’hui : ils n’ont jamais existé.
Un gouffre
Il est indéniable qu’il existe parmi les créatures vivant de nos jours un gouffre entre l’espèce humaine et n’importe quelle espèce animale. Dans le livre Les populations, les espèces et l’évolution (angl.), l’évolutionniste Ernst Mayr, de l’université Harward, écrit :
“On ne saurait commettre une erreur plus tragique que celle qui consiste à dire que l’homme est tout ‘simplement un animal’. L’homme est unique ; il se distingue de tous les animaux sous de nombreux aspects, tels que la parole, la tradition, la culture, sa période de croissance extrêmement longue et la surveillance prolongée de ses parents.”
Le caractère unique de l’homme ne peut être expliqué par l’évolution, car ce processus aurait certainement dû produire au moins quelques formes vivantes présentant des qualités assez proches de celles de l’homme. Mais ce n’est pas le cas. De toutes les créatures terrestres, seuls les hommes sont capables d’un raisonnement abstrait, d’utiliser un langage complexe, d’accumuler des connaissances, de bâtir dessus et de faire profiter leurs enfants des progrès réalisés. Seuls les hommes inventent et améliorent des outils. Eux seuls apprécient la beauté, composent de la musique et peignent.
De plus, contrairement aux animaux, les hommes sont doués du sens moral. Il est vrai qu’ils peuvent le tordre et même le mépriser ; mais ils ont toujours une conscience. C’est pourquoi, dans toutes les sociétés, même athées, il y a des lois protégeant les bonnes mœurs, la vie, les biens et d’autres droits. En revanche, on n’observe jamais pareille conscience chez les animaux.
Les hommes reconnaissent généralement l’existence d’un tel gouffre entre l’espèce humaine et les espèces animales. Mais en a-t-il toujours été ainsi ? Que dire a propos de ces “hommes-singes” qui sont censés avoir vécu dans le passé ?
Des fossiles d’“hommes-singes”
Si l’on en juge d’après les récits publiés dans les journaux, les revues et les livres, et les reproductions des musées, il semble qu’il y ait de nombreuses preuves indiquant que l’homme moderne a évolué à partir de créatures simiesques. C’est ce que pensent beaucoup de gens. Mais en est-il vraiment ainsi ?
Richard Leakey, directeur du Musée national du Kenya, très connu dans le monde des anthropologues, déclara récemment : “Ceux qui travaillent dans ce champ ont si peu de preuves sur lesquelles fonder leurs conclusions qu’ils doivent fréquemment les rectifier. Il semble ne jamais y avoir la moindre stabilité dans les interprétations.”
Malgré ce manque de restes fossilisés prouvant l’évolution, ces dernières années, les évolutionnistes s’étaient généralement mis d’accord sur une ligne ancestrale allant des singes anthropoïdes à l’homme. Une créature, que l’on baptisa australopithèque, dont des vestiges fossiles furent trouvés en Afrique, était un chaînon essentiel de cette ligne. Cette créature a une boîte crânienne de faible volume, des mâchoires proéminentes, et elle est représentée voûtée, avec un aspect simiesque.
À propos des australopithèques, l’évolutionniste Ruth Moore déclara : “De toute évidence, les hommes ont enfin trouvé leurs premiers ancêtres, longtemps inconnus.” Elle ajouta catégoriquement : “Les preuves sont évidentes (...). Le chaînon manquant a enfin été trouvé.” En 1971, le New York Times écrivit : “C’est l’australopithèque (...) qui a finalement évolué pour devenir l’homo sapiens, l’homme moderne.”
L’évolutionniste Stebbins déclara également : “Les ancêtres immédiats de l’homo [l’homme] sont les australopithèques.” La plupart des savants étudiant l’évolution étaient d’accord. En 1972, le Times de Los Angeles fit cette remarque : “La théorie évolutionniste courante affirme que l’homo sapiens — l’homme moderne — a évolué au cours des millions d’années passées à partir de l’australopithèque, fossile dont les caractères physiques tiennent à la fois du singe et de l’homme.”
Mais le simple fait qu’il y ait une ressemblance entre le squelette d’une créature simiesque et celui de l’homme moderne signifie-t-il que l’un et l’autre sont apparentés ? C’est un peu comme si aujourd’hui quelqu’un examinait les os d’un chimpanzé et d’un homme décédés depuis peu, puis concluait que l’un descend directement de l’autre. Il pourrait le prétendre, mais ce serait faux.
Une théorie ébranlée
Toute théorie fondée sur des preuves non convaincantes, voire inexistantes, ou tout raisonnement superficiel s’effondre tôt ou tard. Ce fut souvent le cas à propos de nombreux autres exemples passés de prétendus “hommes-singes”. Il pourrait bien en être de même pour l’australopithèque, quelques années seulement après que l’on a affirmé avec beaucoup d’assurance qu’il était le chaînon manquant le plus important de tous.
À la fin de 1972, Richard Leakey et son équipe découvrirent en Afrique le crâne et les os des membres inférieurs d’une créature qui, dit-on, aurait vécu à la même époque que les australopithèques. Cependant, ils affirmèrent qu’elle a des caractères humains.
Parlant de cette nouvelle découverte, l’East African Standard de Nairobi, au Kenya, rapporta :
“Non seulement les dimensions et la forme du crâne de cette nouvelle découverte, mais aussi les os des membres mis au jour sur les sites archéologiques d’East Rudolf actuellement fouillés ressemblent de façon remarquable à ceux de l’homme moderne.
“Ce sont ces découvertes ayant jeté une nouvelle lumière sur la théorie de l’évolution humaine qui rendront nécessaires un réexamen complet et la modification des interprétations faites à propos des hommes primitifs connus auparavant.”
Leakey déclara aux journalistes qu’en raison de sa découverte l’australopithèque “peut être exclu de notre ligne ancestrale”. Le New York Daily News écrivit : “[Leakey] déclara que la découverte allait nécessiter l’abandon de la théorie de l’évolution humaine telle qu’elle est communément admise actuellement.” La conclusion était celle-ci : “L’homo sapiens [l’homme] n’a pas évolué à partir de l’australopithèque.”
Un ancêtre bestial ?
Toutefois, quels que soient les fossiles anciens placés dans la ligne ancestrale de l’homme, ne sont-ils pas simiesques, d’apparence bestiale et stupide ? Cela n’indique-t-il pas qu’il y eut évolution a partir d’un ancêtre aux traits simiesques ?
Il est vrai qu’on les représente ainsi. Mais sur quelle base ? Dans le livre La biologie des races (angl.), nous lisons : “Par leurs tentatives visant à reconstituer des hommes fossiles, les paléontologistes ont révélé clairement leur présomption quant à la bestialité et à la moralité très basse attribuées à différents individus.” Il y est dit encore : “Pour ajouter la chair et les poils à de telles reconstitutions, on doit avoir recours à l’imagination.”
L’apparence bestiale attribuée aux premiers hommes ne repose donc pas sur des faits, mais sur la présomption qu’ils ont dû avoir un tel aspect s’ils descendent des grands singes. On admet donc que ces reconstitutions aux traits simiesques ne résultent que de l’imagination de savants qui sont déterminés à soutenir la théorie de l’évolution, même si cela consiste à tromper le public en général.
La vérité est qu’il est impossible de déterminer les traits physiques d’une personne à partir d’un crâne ou d’autres os, que le squelette ait quatre ou quatre mille ans. Les yeux, les oreilles, le nez, les lèvres, la peau, les poils et les cheveux, — en fait, tous les traits extérieurs, — ne sont pas préservés par les fossiles.
C’est pourquoi le livre cité plus haut reconnaît que pour ce qui est des traits extérieurs “nous ne savons absolument rien concernant les hommes préhistoriques”. Par conséquent, ces reconstitutions aux traits simiesques vous paraissent-elles honnêtes ?
Cependant, en raison des preuves récentes indiquant qu’un grand nombre des premiers hommes avaient un niveau de culture relativement élevé, on assiste à un certain changement d’opinion. C’est ce que montrait le livre La biologie des races, disant : “Plus récemment, les restaurateurs ont commencé à révéler une tendance à rehausser le niveau des formes de vie humaines les plus anciennes.” De son côté, le New York Times rapporta :
“Il apparaît maintenant que les hommes qui vivaient dans des cavernes calcaires à travers toute l’Europe de 32 000 avant notre ère jusqu’à il y a environ 10 000 ans étaient foncièrement très semblables à nous. En fait, certains anthropologistes affirment qu’ils étaient plus grands que l’homme moderne et avaient un cerveau plus volumineux.”
Un examen objectif des faits nous amène à cette conclusion : le gouffre entre l’homme et l’animal, qui est si évident aujourd’hui, a toujours existé. Toute tentative visant à inclure des créatures simiesques dans la ligne ancestrale de l’homme est un mythe. Comme le déclara le New Scientist, “les fossiles ne fournissent pas assez de preuves pour faire sortir notre théorie du domaine de l’imagination”.
La vérité est ce que révèlent les faits, c’est-à-dire que Dieu créa l’homme séparé et distinct des animaux et que celui-ci se reproduit uniquement selon son espèce. C’est le cas aujourd’hui, et il en a toujours été ainsi. N’importe quelle créature aux traits simiesques ayant vécu dans le passé appartenait à l’espèce animale des anthropoïdes ou grands singes, et non à l’espèce humaine. Les fossiles d’humains véritables sont tout simplement des vestiges de diverses variétés de l’espèce humaine, tout comme aujourd’hui de nombreuses variétés ou races d’hommes se côtoient.
De ce qui précède, il ressort que les dernières découvertes scientifiques ne confirment absolument pas la théorie de l’évolution. Celle-ci ne résiste pas à la contestation soulevée par les découvertes scientifiques contemporaines parce qu’elle n’est pas vraie.
Toutefois, il y a plus que la simple contestation de l’évolution. Par exemple, les conséquences de cette doctrine sur les mœurs du présent monde ne méritent-elles pas un examen attentif ? D’autre part, quelle espérance la théorie de l’évolution offre-t-elle ?
La réponse à ces questions vous concerne.
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À quoi croyez-vous : — à l’évolution ou à la Bible ?Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
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À quoi croyez-vous : — à l’évolution ou à la Bible ?
CETTE question : “À quoi croyez-vous : à l’évolution ou à la Bible ?” n’est pas seulement du domaine de l’esprit. Absolument pas. La réponse a de grandes conséquences.
Si les évolutionnistes ont raison, alors la Bible a tort. Si la Bible, qui enseigne de ne pas mentir, est elle-même coupable de mensonge quant à l’origine de l’homme, pourquoi devrions-nous alors respecter ses autres commandements : ‘Tu ne dois pas voler’, ‘tu ne dois pas commettre d’adultère’ ? Pourquoi croire aussi en sa promesse de vie dans un ordre nouveau et juste ? Pourquoi accepter son explication de la situation actuelle de l’homme ?
En revanche, si la Bible dit vrai quant à l’origine de l’homme, c’est l’évolution qui est fausse, et nous avons alors des raisons de penser que les déclarations bibliques sont dignes de foi.
Les deux peuvent-elles être véridiques ?
Se pourrait-il que l’évolution et la Bible soient toutes les deux véridiques ? Se pourrait-il que la Bible nous dise tout simplement que Dieu a fait l’homme, tandis que les évolutionnistes nous expliquent le moyen utilisé ?
C’est ce qu’enseignent parfois les chefs religieux. Ainsi, en avril 1969, une dépêche de l’Associated Press en provenance de Mobile (États-Unis) déclarait : “La 109ème assemblée générale de l’Église presbytérienne des États-Unis a conclu que la Bible et la théorie de l’évolution
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