BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • La criminalité vous touche
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 octobre
    • La criminalité vous touche

      UN HOMME âgé sortait de l’ascenseur de son immeuble quand un jeune homme le prit à la gorge en le menaçant : “Votre argent ou je vous tue.” L’homme se libéra d’une secousse et se mit à crier, ce qui provoqua la fuite de son agresseur.

      C’est une aventure effrayante ! Pourtant, en quatre ans, c’était la sixième fois que cet homme était attaqué. Une fois, on l’avait renversé et sauvagement battu ; une autre fois, on l’avait menacé d’un revolver. Dans beaucoup d’endroits, ces agressions sont courantes.

      Avez-​vous peur de vous aventurer seul hors de chez vous ? C’est le cas de millions de gens. Kurt Waldheim, secrétaire général des Nations Unies, donna l’avertissement suivant : “Les rues ne sont plus sûres après la tombée du jour.”

      Même dans les villes plus petites, les gens vivent dans la crainte d’être attaqués, violés ou tués. Un couple d’âge moyen habitant un quartier agréable de Palm Springs, en Californie, déclara : “Dès qu’il fait nuit, nous ne nous sentons plus en sécurité dehors.”

      À Santa Monica, petite localité de Californie, habitée par des gens relativement aisés, le procureur, selon la coutume, demanda à des jurés combien d’entre eux avaient déjà été attaqués ou dévalisés. Huit sur les douze !

      Mais même si vous n’avez pas été personnellement blessé ou volé, le problème de la criminalité vous touche. N’êtes-​vous pas préoccupé par la sécurité de votre famille, par ce qui se passe dans les écoles ? Ne fait-​on pas un usage illégal de la drogue dans votre région ? Ne craignez-​vous pas qu’on abîme ou qu’on vole votre voiture quand vous la parquez quelque part ? Si vous voyagez en avion, ne craignez-​vous pas d’être victime d’un acte de piraterie ? Votre foyer et vos biens sont-​ils en sécurité ?

      L’Inquirer Magazine de Philadelphie (États-Unis) écrivit : “Les habitants des villes se barricadent ; ceux qui en ont les moyens font de leur maison une place forte.” La criminalité s’est étendue même à des régions qui autrefois étaient considérées comme sûres.

      Dans les belles îles Vierges, appartenant aux États-Unis, un touriste remarqua que le principal sujet de conversation était le dernier crime. “Certaines de ces histoires sont peut-être exagérées, reconnaît-​il, mais la crainte s’insinue partout ; elle est palpable. Les gens se sentent en état de siège, comme les habitants de beaucoup de grandes villes des États-Unis.”

      Une personne habitant l’île Saint Thomas depuis vingt ans se lamentait ainsi : “Je ne rentrerais pas seul même, en voiture la nuit. Je ne peux pas quitter l’île sans qu’on n’amène un camion près de ma maison, afin de la dévaliser. Nous avons déjà été cambriolés plusieurs fois.”

      Peut-être penserez-​vous néanmoins que la criminalité ne vous touche pas, du moins pas beaucoup. Détrompez-​vous. Outre, la menace constante qui pèse sur votre sécurité et sur vos biens, la criminalité vous touche de bien des façons.

      Considérez, par exemple, l’augmentation vertigineuse des prix. Selon Norman Jaspan, directeur d’une société de gestion, certains commerçants augmentent de 15 pour cent le prix de leurs marchandises pour compenser les vols commis par le personnel. Cela signifie que vous payez un objet 11,50 fr au lieu de 10 francs parce que les employés volent leur patron.

      En tant que consommateur, vous payez aussi pour la marchandise volée par d’autres “clients”. Un employé d’un grand magasin déclara en effet : “Les voleurs qui nous font les poches, font les vôtres également.”

      De plus, si le nombre des crimes augmente, il faut dépenser davantage pour entretenir des forces de police plus nombreuses ainsi qu’un appareil judiciaire plus important. Selon une étude, rien qu’aux États-Unis, le coût de la répression s’élève à près de 40 milliards de francs français. Ce sont les contribuables qui paient.

      Ensuite, les lacs, les fleuves et les océans sont pollués, et l’air que vous respirez est saturé de fumée. Ce sont là évidemment des choses qui vous touchent, peut-être même dangereusement. La négligence criminelle des grandes industries et des municipalités sont souvent une des causes de la pollution.

      Peut-être direz-​vous : “Le nombre des crimes n’est-​il pas en régression d’après les statistiques ? Le procureur général des États-Unis n’a-​t-​il pas dit récemment qu’il y avait plutôt une tendance à la diminution ?” En est-​il bien ainsi ?

  • La criminalité augmente-t-elle vraiment ?
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 octobre
    • La criminalité augmente-​t-​elle vraiment ?

      QU’EN pensez-​vous ? Le nombre des crimes est-​il en régression comme certains le prétendent ? Que dire alors de la récente déclaration de E. M. Davis, chef de police à Los Angeles, en Californie ? Nous citons :

      “Il y a dix ans, les criminels étaient enfermés derrière les barreaux, et les gens vaquaient tranquillement à leurs affaires dans les rues.

      “Aujourd’hui, les gens sont enfermés chez eux et dans leurs bureaux, et les criminels vaquent tranquillement à leurs affaires dans les rues.”

      Cette déclaration ne semble pas indiquer une diminution de la criminalité. Alors, où est la vérité ?

      Il est possible que dans une région particulière, pendant une courte période, le nombre des crimes n’ait pas augmenté autant que durant une autre période de même durée. Cela ne modifie pas la situation dans son ensemble. R. Egan fit le commentaire suivant dans le National Observer : “Un speaker d’une station de radio de Washington annonça avec un certain étonnement qu’‘en 1971, le nombre des crimes avait augmenté seulement de 7 pour cent’. Seulement ! (...) Ce qu’il faut se rappeler c’est que le taux de la criminalité ne cesse de grimper.”

      Aux États-Unis, en 1971, il y a eu près de six millions de crimes graves connus ; en 1960, il y en avait eu moins de deux millions. Au cours de la décennie 1960-​1970, la population s’est accrue de 13 pour cent, tandis que le nombre des meurtres augmentait de 70 pour cent, celui des viols de 113 pour cent, et celui des vols qualifiés de 212 pour cent. Pendant la même période, la délinquance juvénile connut un accroissement de 148 pour cent. Ces chiffres ne révèlent cependant qu’un aspect de la situation.

      La plupart des crimes ne sont jamais élucidés. Selon un professeur de droit de Harvard, on attrape peut-être 1 cambrioleur sur 50. R. M. Cipes soulève une question pertinente dans son livre La guerre contre le crime (angl.). Il dit :

      “Si beaucoup de criminels ne sont pas pris, pourquoi supposer que ceux qu’on attrape sont les plus dangereux ? Le contraire semble le plus probable. Ce sont vraisemblablement les malfaiteurs les plus intelligents et les plus tortueux qui évitent de se faire prendre.”

      En outre, de nombreux crimes ne sont pas connus. En 1967, le président de la Commission de lutte contre le crime aux États-Unis déclara qu’il se commet de trois à dix fois plus de crimes que ceux dont la police a connaissance. Mais quelle est la situation dans le reste du monde ?

      Accroissement de la criminalité dans le monde entier

      ● “Le Brésil (...), lisons-​nous, semble être submergé par une vague de violence et de crimes.”

      ● D’Allemagne de l’Ouest, nous vient l’information suivante : De 1969 à 1970, le nombre des crimes impliquant la drogue a augmenté d’au moins 238 pour cent.

      ● Au Danemark, le nombre des crimes a augmenté de 99 pour cent au cours des années 1960.

      ● Le Sunday Times, d’Australie-Occidentale, relatait ce qui suit en août 1972: “En Australie-Occidentale, le nombre des crimes violents a presque doublé au cours des 12 mois écoulés. On ne voit aucune raison manifeste à cet accroissement ‘incroyable’.” Le Herald de Melbourne, de l’autre côté du continent, fit une remarque semblable : “Les crimes violents commis [depuis 1960] par les habitants de l’État de Victoria de moins de 21 ans sont en augmentation de (...) 187,9 pour cent. Durant la même période, le nombre des habitants de moins de 21 ans a augmenté (...) de 29,6 pour cent.”

      “En Afrique et en Amérique latine, dit le rapport de l’ONU sur La prévention et la répression des crimes, on se trouve devant la même situation (...). Durant les années 1960, le nombre des crimes [dans un certain pays d’Afrique] a plus que doublé ; celui de certains crimes graves a, semble-​t-​il, triplé. De plus, comme le déclare le Plan pour le développement, ‘ce problème va probablement encore s’aggraver’.”

      Au Japon, le nombre des crimes semble bas si on le compare à celui des nations occidentales. Mais, en parlant de crimes récents, le journal Daily Yomiuri de Tokyo dit : “Ils sont épouvantables et, cependant, ils sont un signe du grave ébranlement qui secoue la société japonaise.”

      Selon le New York Times, en Israël, le nombre des crimes a augmenté de 35 pour cent au cours des cinq dernières années ; les cambriolages ont augmenté de 200 pour cent.

      Dans la province chinoise de Kouang-Toung, le mécontentement parmi la jeunesse a, dit-​on, provoqué “une recrudescence de la criminalité à Canton”, y compris des batailles entre gangs.

      Il n’est donc pas étonnant qu’après avoir analysé la situation sur le plan international, K. Waldheim, secrétaire général des Nations Unies, ait déclaré :

      “Malgré les progrès matériels, l’homme n’a jamais éprouvé un tel sentiment d’insécurité (...). Des témoignages universels et toujours plus nombreux attestent l’existence d’une crise de la criminalité aux proportions considérables.”

      Sans contredit, ces rapports montrent que la criminalité augmente.

      La crainte grandit

      Mais l’augmentation des crimes ne se discerne pas seulement par les statistiques. Comme le reconnaît également le secrétaire général Waldheim, “de même que la pauvreté, l’ignorance et la sous-alimentation, de même [la criminalité] se sent plus qu’elle ne s’enregistre”.

      En d’autres termes, les gens ont peur. Pour reprendre les termes du National Observer, “la peur que connaissent depuis des années les ghettos américains et même certains quartiers de la classe moyenne, s’insinue à présent dans (...) les beaux quartiers d’Upper West Side” de New York.

      Cette peur est compréhensible, car non seulement le nombre des crimes augmente, mais ils sont aussi de plus en plus violents. D’après W. Koenig, lieutenant de police de San Francisco, “le grand changement, si l’on se reporte dix ans en arrière, réside dans la perversité”. Sir Alec Douglas-Home, ministre britannique des Affaires étrangères est du même avis. Il déclara : “Cette violence insensée à l’encontre d’innocents est une caractéristique terrible de notre temps.”

      Les gens ne craignent pas seulement pour leur vie, mais aussi pour leurs biens. Ils savent que trop souvent les cambriolages s’accompagnent de destructions inutiles. Les chiffres officiels concernant les pertes dues aux vols n’incluent généralement pas le prix de ces dégâts. Par suite de la destruction insensée de leurs archives et d’autres documents, des sociétés commerciales ont dû cesser leurs activités. Parfois, les cambrioleurs mettent le feu aux bâtiments qu’ils viennent de dévaliser.

      La criminalité est surtout concentrée dans les grandes villes. À Washington, des membres du Congrès, des fonctionnaires du Pentagone, et même des secrétaires personnels et des attachés de presse du Président Nixon ont été victimes de voleurs. Avec un humour laissant percer une pointe de vérité, un écrivain habitant Washington a dit : “Il y a des raisons de croire que le gouvernement des États-Unis aimerait empaqueter le Capitole, la Maison blanche et le Mémorial Lincoln, afin d’aller s’installer à Easton”, dans la banlieue.

      Les crimes augmentent dans la banlieue

      Il est courant d’aller s’installer dans la banlieue pour y trouver une plus grande sécurité. Effectivement, on peut s’y trouver temporairement à l’abri de certains délits. Mais est-​ce le véritable moyen d’éviter les effets de la criminalité montante ? Un article de l’U.S.News & World Report fait la remarque suivante :

      “Dans des quartiers de banlieue autrefois paisibles, les crimes graves sont de plus en plus nombreux année après année. Les régions rurales également sont durement frappées.”

      Indubitablement, les chiffres montrent un accroissement universel de la criminalité. Cependant, faisons un instant abstraction des rapports précités. On trouve encore des preuves de l’augmentation du nombre des crimes.

      Dispositifs de protection

      Avez-​vous remarqué que dans les grands magasins, les dispositifs de sécurité et les gardiens sont plus nombreux, afin de mieux protéger les marchandises contre les voleurs à l’étalage ? Peut-être avez-​vous vu des miroirs, des caméras de télévision ou des écriteaux disant ‘attention aux voleurs’ ?

      Une chaîne de treize grands magasins dans une ville américaine dépense quelque cinq millions de francs français par an pour assurer sa sécurité, 50 pour cent de plus qu’en 1969. À New York, des grands magasins ont récemment transformé sept étages de leur bâtiment principal, afin de déjouer les ruses des voleurs. Ils ont également installé un équipement, électronique d’une valeur d’un million et demi de francs français. Dans les grandes villes américaines, certains magasins emploient des étiquettes spéciales. À moins d’être enlevées par le caissier, elles déclenchent un signal d’alarme au moment où le voleur quitte le magasin.

      Même les commerçants de banlieue reconnaissent qu’ils passent 30 à 40 pour cent de leur temps à “faire le policier plutôt que le marchand”. Pour assurer la protection nocturne de leurs locaux, certains magasins emploient des faisceaux lumineux, des tapis spéciaux et des ondes sonores.

      Dans certaines villes, les conducteurs de bus ne portent plus d’argent sur eux ; les passagers doivent avoir la monnaie exacte. Dans les taxis, une cloison à l’épreuve des balles sépare le chauffeur des passagers ; l’argent des courses est gardé dans des boîtes à toute épreuve.

      Pour enrayer l’épidémie de vols, certaines banques se servent d’un écran de télévision à la place du caissier. L’image de celui-ci apparaît sur l’écran, mais les transactions sont faites avec le public au moyen d’un tube pneumatique. Pour se protéger contre l’émission de faux chèques, les commerçants photographient les clients qui paient par chèques et certains prennent même leurs empreintes digitales.

      Toutes ces mesures prises par les hommes d’affaires, et nous n’en avons cité que quelques-unes, ne révèlent-​elles pas une augmentation du nombre des crimes ? Mais, ce que l’on fait dans les foyers n’est pas moins convaincant.

      La protection des foyers

      La protection des foyers en Amérique est à présent devenue une industrie au chiffre d’affaires annuel de plus de 350 millions de francs français. Les chiens de garde et les dispositifs d’alarme contre les cambrioleurs jouissent d’un record de vente. Les assurances contre le vol, quand on peut en obtenir une, coûtent extrêmement cher. D’après le Daily News de Springfield (États-Unis), “les compagnies d’assurances estiment qu’elles ne peuvent plus faire face aux pertes qui ont grimpé en flèche depuis l’avènement de la toxicomanie”.

      Les citoyens acceptent de payer de fortes sommes pour que les rues soient bien éclairées. De plus, ils s’associent et forment des groupes de surveillance pour se protéger contre les voleurs et les criminels. Les automobiles, elles, sont équipées d’antivols. Sans parler des statistiques, ces précautions elles-​mêmes prouvent que les crimes vont croissant.

      Meilleures méthodes policières

      La police emploie un équipement plus élaboré et de meilleures méthodes pour combattre le crime. Des ordinateurs relient d’importants réseaux de policiers. On a inventé quantité de dispositifs spéciaux pour attraper les malfaiteurs. Des appareils très sensibles permettent de détecter une cuillère à café de LSD dans 500 000 m3 d’eau. Certains moyens électroniques de surveillance sont maintenant légaux aux États-Unis. Dans les grandes villes, on se sert d’hélicoptères pour repérer les criminels.

      Vous avez sans doute remarqué vous-​même des changements dans les méthodes utilisées par la police pour lutter contre la criminalité. Et cependant, MALGRÉ des policiers mieux entraînés et mieux armés, des précautions spéciales de la part des hommes d’affaires et des autres citoyens, LA CRIMINALITÉ GAGNE DU TERRAIN !

      Un éditorial du Wall Street Journal résume ainsi la situation :

      “Peut-être pour la première fois de mémoire d’homme, pratiquement aucun responsable ne prétend que le nombre de plus en plus élevé des crimes est une illusion statistique (...). Le premier pas vers la solution de tout problème social grave est d’admettre l’existence même de ce problème.”

      Cependant, pour résoudre ce problème qu’est la criminalité, il faut aussi savoir pourquoi il existe. Voyons donc pourquoi le nombre des crimes augmente aussi rapidement.

      [Graphique, page 5]

      (Voir la publication)

      Augmentation des crimes

      aux États-Unis 1960-​1970

      POPULATION

      13 %

      MEURTRES

      70 %

      VIOLS

      113 %

      CAMBRIOLAGES

      212 %

      [Illustration, page 7]

      Malgré de meilleurs dispositifs de sécurité dans les magasins, LES CRIMES CONTINUENT D’AUGMENTER.

      [Illustration, page 8]

      On demande des chiens de garde pour protéger les maisons contre les cambrioleurs.

  • Qu’y a-t-il derrière la criminalité ?
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 octobre
    • Qu’y a-​t-​il derrière la criminalité ?

      QUAND on parle d’une vague de criminalité, les gens pensent généralement à des “meurtriers” sadiques. Il est vrai que certains crimes sont commis par ce genre de malfaiteurs. Cependant, le problème de la criminalité est beaucoup plus que cela.

      P. V. Murphy, commissaire de police de New York, a dit : “La criminalité forme la trame même de notre société.” De son côté, R. Clark, ancien procureur général aux États-Unis, a fait la remarque suivante : “Les crimes ne reflètent pas seulement la personnalité des quelques misérables individus qui les commettent, mais la société tout entière.”

      Ces deux hommes, et bien d’autres, reconnaissent que le système actuel tout entier est envahi par le crime. Mais pourquoi peut-​on dire que “la criminalité forme la trame même de notre société” ? Examinons la situation.

      Les taudis et la drogue

      Dans cette trame qu’est la criminalité, les taudis des grandes villes sont un des principaux fils. Tandis que s’élevaient de grands ensembles urbains, des millions de miséreux ont été repoussés dans des “ghettos” infestés de rats. Ils manquaient même des commodités élémentaires comme l’eau et le chauffage. Dans ce genre de milieu règnent toujours l’ignorance, la misère, la maladie et la criminalité.

      Mais au cours des dernières décennies, les habitants des ghettos se sont mieux rendu compte de la prospérité du monde extérieur grâce à la télévision. Les pauvres, sans qualification professionnelle, ne partagent pas cette abondance. Aussi les crimes augmentent-​ils parmi ces gens frustrés et aigris. Ils se tournent aussi vers la drogue. Aujourd’hui, de nombreux crimes sont associés à la drogue, car pour satisfaire son vice, un toxicomane a besoin de plus de deux cents francs français par jour. C’est pourquoi il attaque les passants ou vole des marchandises qu’il revend bien au-dessous de leur valeur. Les gens aisés quittent alors les villes où sévit la criminalité et s’établissent dans les banlieues. Mais les toxicomanes vont où il y a de l’argent ; c’est ainsi que la criminalité et la drogue gagnent aussi les banlieues.

      Cependant, tous les crimes ne sont pas imputables à la pauvreté et à la drogue.

      L’injustice et l’hypocrisie

      Les jeunes gens aisés ou même riches ont remarqué l’injustice dont souffrent les classes socialement opprimées. Ils ont fomenté de l’agitation et entrepris des actions révolutionnaires, dans l’espoir d’obtenir les ‘droits civils’ pour tous. Dans le New York Times Magazine, E. Smith montre l’influence de ce mouvement sur la criminalité. Nous lisons :

      “Nous avons été avertis, il y a une dizaine d’années. En fermant les yeux sur les délits que commettent les défenseurs des droits civils, peu importe la justesse de leur cause et l’injustice des lois, nous avons créé un climat tel que d’autres ont pu dire : ‘S’ils s’en sont tirés, pourquoi pas nous ?’”

      Selon cet écrivain, cette sorte de délit a contribué à répandre la criminalité dans la société. Mais la vie moderne comporte encore d’autres causes de mécontentement qui, elles aussi, engendrent le crime.

      Au cours de ce siècle, les nations se sont livré des guerres pendant lesquelles elles ont bombardé sans distinction des milliers d’innocents, les mutilant ou les tuant. Le clergé bénit les armes et les armées. Le peuple, surtout la jeunesse, juge impossible de fermer les yeux sur ces “crimes” politiques et religieux. Aussi fait-​il peu de cas des lois de l’État et rejette-​t-​il avec mépris la moralité de la Bible, que le clergé prétend faussement représenter.

      Le monde des affaires, lui aussi, est souvent qualifié de “criminel”. Les défenseurs du consommateur américain parlent d’aliments falsifiés vendus sur le marché et de systèmes de sécurité que des sociétés industrielles ont refusé d’installer. Un expert en produits de consommation écrivit dans America, Inc.: “La loi condamnera plus facilement à cinq ans le voleur qui a dévalisé une cabine téléphonique, qu’à six semaines l’administrateur qui brasse des milliards de dollars.”

      M. Mintz et J. S. Cohen, auteurs de l’ouvrage America, Inc., passent en revue des irrégularités manifestes et déclarent :

      “Doit-​on douter que l’une des causes de la folie et du malaise général eut le fait qu’il y a plusieurs justices ? Il y en a une pour les ouvriers, une autre pour les employés, une autre encore pour la jeunesse aux cheveux longs et même une, spéciale, pour les sociétés commerciales.”

      Le ‘crime organisé’ est devenu une excuse pour certains. Ils s’engagent eux-​mêmes dans des activités répréhensibles et contribuent ainsi à accroître la criminalité dans la société. Une jeune femme qui, au cours d’une soirée se livrait au vol à la tire dans un vestiaire non gardé, tenait le raisonnement suivant : “Mes larcins sont tout à fait négligeables à côté des sommes que vous détournez couramment ; et ne parlons pas de la mafia ou des grosses sociétés commerciales.”

      Les gens qui raisonnent ainsi ne volent pas seulement par manque d’argent. Ils estiment souvent qu’il est bien et même nécessaire de voler “le système”. La crainte de l’emprisonnement ne va pas forcément changer leur conduite. Selon un article du Saturday Review, “le châtiment n’a pas d’effet préventif dans une société qu’une grande partie de ses membres considèrent comme fondamentalement et délibérément injuste”.

      Indubitablement, beaucoup de plaintes qui s’élèvent contre le système commercial moderne sont justifiées. Mais constituent-​elles les seules véritables raisons des délits des partisans de la “contre-culture” ? En réalité, il y a des raisons plus profondes.

      S’ils rendent “le système” entièrement responsable de leurs vols et de leur immoralité, pourquoi alors se volent-​ils l’un l’autre ? Quand on ouvrit trois magasins pour Hippies, dans Lower East Side, à New York, tout ce qu’ils contenaient a été volé, y compris les comptoirs et les vitres ! Au cours de manifestations politiques, des manifestants sont délestés de leur sac de couchage, de leur sac à dos et même de leur tente. Par qui ? Vraisemblablement par d’autres manifestants !

      Récemment, un représentant important de la “contre-culture” est passé en jugement à Chicago. Pendant ce temps, quelqu’un s’introduisait dans son appartement de New York et volait un poste de télévision couleurs. Cela était-​il justifié ? “C’est du banditisme”, déclara-​t-​il. S. M. Lipset, sociologue de Harvard, le dit bien : “Le vol est du vol, même si on l’appelle révolution.”

      En outre, l’ampleur du “système” est invoquée comme excuse pour des crimes graves. Voyez donc la logique de ce voleur d’autos du New Jersey :

      “Ce que je fais profite à tout le monde. D’abord, je crée du travail. J’engage des hommes pour livrer les voitures, pour les repeindre, pour modifier leurs plaques d’immatriculation, pour fabriquer des papiers, et peut-être pour les conduire dans un autre État et trouver des clients. C’est excellent pour l’économie. Ensuite, je donne la possibilité à des ouvriers de posséder une voiture qu’ils n’auraient pas les moyens d’acheter autrement. Quelqu’un désire une Cadillac, mais il ne peut pas se l’offrir. Sa femme aimerait aussi en avoir une, mais elle sait que son mari n’a pas assez d’argent. Alors je fournis à cet homme une belle voiture à un prix abordable ; je lui fais peut-être gagner 2 000 dollars. Maintenant il est heureux. Quant à celui qui a perdu sa voiture, lui aussi est heureux. La compagnie d’assurances lui paie une nouvelle Cadillac, sans les bosses et les griffes que nous avons dû faire disparaître. La société Cadillac est satisfaite également, puisqu’elle vend une autre Cadillac.

      “Les seuls à qui cette affaire ne profite pas réellement, ce sont les compagnies d’assurances. Mais ce sont de si grosses sociétés que je ne vois pas qui en souffre personnellement. D’ailleurs, il y a un budget prévu pour ce genre de choses. Et voilà, moi qui suis sans instruction, j’envoie mes deux enfants au lycée, je donne un foyer agréable à ma famille et je rends les gens heureux. Voyons, à qui est-​ce que je fais réellement du tort ?”

      Mais il y a d’autres facteurs qui sont fréquemment mentionnés.

      Une atmosphère favorable à la violence

      La facilité avec laquelle on peut se procurer des revolvers dans de nombreux pays n’est peut-être pas une cause de la criminalité, mais elle y contribue. Certains revolvers, appelés “compagnons du samedi soir”, sont à présent vendus aux États-Unis pour moins de cent francs français. À Detroit, la police estime que rien que dans cette ville, il y a un demi-million de ces armes. Certains ont prétendu que les hommes se battraient, même sans revolvers. Le brigadier F. Williams, de Detroit, admit ce fait, mais il ajouta : “L’autre sortirait peut-être de la bagarre avec une lèvre fendue, mais il serait toujours vivant.”

      Il faut aussi se souvenir que dans la société moderne, quand ils étaient soldats, des milliers de jeunes hommes ont appris à considérer comme normal l’usage des armes. Quant à la télévision, elle présente le crime sous un jour romanesque. L’énorme augmentation des crimes violents en Israël, enregistrée ces dernières années, a été attribuée à la “constante exhibition de crimes américains dans les salles de séjour”.

      Le système de répression

      Paradoxalement, les institutions mêmes qui combattent la criminalité sont souvent accusées de contribuer à son expansion. On prétend, par exemple, que les tribunaux “ménagent” les criminels. De leur côté, les tribunaux se plaignent du manque de personnel. Ils ne font pas les lois, mais se contentent de les appliquer.

      Les juges attirent l’attention sur la faillite du système pénitentiaire et qualifient les prisons de “portes tournantes”. Un délinquant “moyen” qui va en prison, y apprend des méthodes brutales et, quand il en sort, commet alors des délits beaucoup plus graves. Le juge C. W. Halleck, de Washington, fit les remarques suivantes : “Quand nous mettons quelqu’un en prison, le seul résultat, c’est qu’il en sort pire qu’avant (...). Aucun juge réfléchi ne peut croire qu’un long emprisonnement peut faire quoi que ce soit pour enrayer la criminalité (...). Le jugement ne constitue qu’un des aspects de la situation.”

      D’autres personnes se demandent pourquoi la police ne se livre pas à un “grand nettoyage”. Mais la police est, elle aussi, limitée. Par exemple, aux États-Unis, le Quatrième amendement défend aux policiers de faire des perquisitions ou des saisies non motivées. Quel citoyen voudrait voir cette loi abrogée de sorte qu’un policier pourrait entrer chez lui n’importe quand ? Au point où en sont les choses, les tribunaux et les prisons sont déjà débordés. Que se passerait-​il si l’on prenait des mesures plus sévères ?

      La police n’a pas qu’à attraper les criminels. Elle recherche les enfants perdus et les biens volés, s’assure que les entreprises commerciales possèdent les licences requises et dispense les secours médicaux d’urgence. Il lui faut aussi s’occuper des querelles entre voisins, des ivrognes et des contrevenants au code de la route.

      Les changements dans la situation économique ont eu des répercussions sur tous les emplois, y compris le métier de policier. Dans les années 1930, il y avait 17 000 policiers à New York ; à présent, il y en a plus de 30 000. Un effectif beaucoup plus important ? Pas du tout. Étant donné la semaine de travail plus courte, les vacances plus longues et la législation sur les heures supplémentaires, il faut maintenant cinq hommes là où il en fallait trois ou quatre dans les années 1930. V. Rohe, chef de police à New York, déclara à ce sujet : “Nous n’avons pas plus d’hommes dans les rues aujourd’hui qu’à cette époque, alors que la société est devenue plus complexe.”

      Comme on l’a dit plus haut, “la criminalité forme la trame même de notre société”. C’est pourquoi le système de répression, composé de la police, des tribunaux et des prisons, ne peut guère faire plus. Chacune de ces parties ne “constitue qu’un des aspects de la situation”.

      Le rôle de l’individu

      Les différents facteurs que nous venons d’examiner sont, dans une large mesure, inhérents au système de choses actuel. Cet examen nous aura aidés à comprendre pourquoi la criminalité gagne du terrain. Néanmoins, ces facteurs ont dû prendre naissance dans l’esprit des individus puisque ce sont les individus qui commettent les crimes.

      En un mot, le problème est en grande partie d’ordre moral. Il y a quelque temps, le philosophe juif Will Herberg fit la remarque suivante :

      “La crise morale de notre temps ne réside pas principalement dans la violation générale des principes moraux reconnus. Quelle époque n’a pas connu ce genre de relâchement ? Mais la crise actuelle consiste dans le rejet des principes moraux eux-​mêmes.”

      La criminalité résulte en partie du “rejet des principes moraux eux-​mêmes”.

      Les policiers, les tribunaux et les législateurs peuvent-​ils complètement empêcher une personne de faire le mal si celle-ci veut vraiment faire le mal ? L’ouvrage La criminalité en Amérique (angl.) dit en effet : “Les banquiers dévalisent rarement des banques (...). Les pauvres ne donnent pas de pot-de-vin (...). Mais tous ceux qui ont des tendances criminelles, trouvent la voie qui leur convient.”

      Voilà une vérité que P. Gray, alors qu’il faisait fonction de directeur du FBI, fit clairement ressortir :

      “Le fonctionnaire qui transgresse occasionnellement les principes ou la confiance du public en échange de cadeaux ou d’avantages, ou l’homme d’affaires qui gonfle ses notes de frais et falsifie sa déclaration d’impôts, seraient stupéfaits si on leur disait qu’ils ne sont pas des citoyens sérieux, respectueux des lois (...).

      “L’ouvrier qui fréquente les bars en dehors des heures autorisées et les bookmakers de quartier, ceux qui achètent des marchandises dans des circonstances et à des prix tels qu’il est facile de comprendre qu’elles ont été volées, contribuent à l’expansion de la criminalité. Cependant, ils seraient médusés s’ils s’entendaient qualifier de criminels.”

      ‘Chacun trouva la voie qui lui convenait’, quand la police de Montréal se mit en grève en 1969. Un observateur raconte ainsi ce qu’il vit :

      “Je ne parle pas des voyous et des criminels habituels. Bon nombre de citoyens moyens commettaient des délits qu’ils ne songeraient jamais à commettre s’il y avait un agent posté au coin de la rue. J’ai vu des voitures brûler les feux, et des automobilistes s’engager dans des sens interdits parce qu’ils savaient qu’ils ne se feraient pas prendre.”

      Comme nous l’avons vu, il y a vraiment de nombreuses causes à l’actuelle crise de la criminalité. Il y en a d’autres encore, dont vous n’avez pas conscience et qui sont particulières à notre époque. La Bible les explique.

      Les causes fondamentales

      Peu avant sa mort, Jésus-Christ donna un “signe” qui marquerait la “clôture du système de choses”. Il annonça, de même que le sixième chapitre de la Révélation, une guerre mondiale, des famines et des pestes dans l’espace d’une “génération”. Depuis 1914, nous vivons “la clôture du système de choses”.

      Cependant, Jésus a également prédit qu’“à cause de l’accroissement de l’iniquité, l’amour du grand nombre se refroidira”. Jésus savait que le péché inhérent à l’homme et son attitude de cœur le conduiraient, à notre époque, à une “iniquité” extrême. À cause de la criminalité, qui semble s’être infiltrée dans toute la société moderne, beaucoup de gens s’endurcissent. L’amour pour Dieu et ses principes moraux élevés se refroidit. Il en résulte une “iniquité” plus grande encore. — Mat. 24:3-12, 34 ; II Tim. 3:1-5.

      Puisque la Bible a prédit avec exactitude ce que nous voyons aujourd’hui, nous pouvons lui faire confiance quand elle nous dévoile une autre cause de l’augmentation actuelle de la criminalité. Cette autre cause est une personne spirituelle invisible, Satan le Diable. La Bible avait prédit que Satan serait chassé des cieux à notre époque. Elle ajoute : “Malheur à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu vers vous, étant en grande colère, sachant qu’il a un court espace de temps.” Ses jours étant comptés, il exacerbe encore l’esprit d’iniquité qui règne aujourd’hui. — Rév. 12:12.

      Comment peut-​on se protéger contre la criminalité maintenant avant la fin du présent système de choses ?

      [Illustration, page 10]

      L’hypocrisie religieuse incite beaucoup de gens à rejeter la moralité biblique.

      [Illustration, page 11]

      Des tribunaux surchargés envoient les délinquants dans des prisons bondées où, bien souvent, ils ne font que s’endurcir.

      [Illustration, page 12]

      Beaucoup de gens obéissent aux lois quand un policier les observe. Mais obéissez-​vous spontanément s’il n’y a pas de policier ?

      [Illustration, page 13]

      Voler est criminel, mais achetez-​vous des marchandises volées ?

  • Protégez-vous contre le crime
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 octobre
    • Protégez-​vous contre le crime

      CERTAINES causes importantes de la criminalité sont hors de notre portée. Nous ne pouvons pas changer tout le système de choses inique et le rendre juste. Nous ne pouvons pas non plus atteindre le Diable.

      Néanmoins, nous pouvons éviter de vivre nous-​mêmes en délinquants. Il est également possible de prendre certaines mesures pour nous protéger. Le principe biblique suivant est plein de sagesse :

      “L’homme avisé prévoit le mal et se met à l’abri ;

      Mais les simples passent outre et en portent la peine.”

      — Prov. 22:3, Synodale.

      Remarquez tout d’abord que l’homme avisé “prévoit le mal”, ou le danger. Où qu’il se trouve, il est vigilant.

      Voyez-​vous le danger que peut présenter pour vous la criminalité ? Il diffère d’un endroit à l’autre. Les délits qui se commettent dans les quartiers mal famés d’une grande ville sont différents de ceux dont se rendent coupables les employés malhonnêtes d’un magasin de banlieue.

      Peut-être habitez-​vous une région où il y a peu de cambrioleurs. Néanmoins, la criminalité peut pénétrer dans votre foyer avec l’ouvrier qui vient faire une réparation ou avec la femme de ménage. Cela peut aller du travail mal soigné et des petits larcins jusqu’au viol. La vigilance et la prévoyance permettent d’éviter le danger.

      Une fois qu’il a discerné le danger, l’homme avisé n’hésitera pas à se mettre à l’abri. Il serait insensé de prétendre n’avoir peur de rien. Ce n’est pas de la lâcheté que d’éviter les risques ou même de fuir selon la Bible, c’est se montrer “avisé”.

      Protégez votre foyer

      Êtes-​vous avisé en ce qui concerne votre foyer ? Il n’est pas raisonnable de croire que la police sera toujours capable d’empêcher une catastrophe. Un ancien cambrioleur a écrit :

      “Il y a de nombreuses manières de protéger votre foyer, mais il est une idée qui s’est toujours révélée fausse :

      “Aussi longtemps que vous aurez la conviction que le bras de la loi est plus puissant que la pince-monseigneur des voleurs, vous ne serez pas à l’abri des cambriolages.”

      Pourquoi la police ne peut-​elle pas toujours protéger vos biens ? Un agent de police a reconnu :

      “Soyons francs. Il y a tant de [vols] actuellement et tellement d’autres choses plus importantes auxquelles il faut veiller, que les cambriolages ne sont pas plus prioritaires que les plaintes concernant le bruit.”

      Par conséquent, la protection est surtout une affaire de prévention ; il faut ‘prévoir le mal’. Comment assurer la sécurité de votre foyer ? Voici quelques conseils que certains ont trouvé utiles.

      Ayez de bonnes serrures. Souvent, dans les banlieues et les régions rurales, la vie est plus insouciante, et on est moins sur la défensive que dans les villes. Les propriétaires négligents ne ferment pas leurs portes ou leurs fenêtres. Des bijoux de valeur, des outils, des postes de télévision, des chaînes stéréo et d’autres appareils ne sont pas protégés. En outre, seules de bonnes serrures peuvent décourager le candidat cambrioleur. Un fabricant affirme que le premier voleur venu est capable de crocheter plus de 98 pour cent des 500 000 000 de serrures de Manhattan.

      Si vous sortez, laissez quelques lampes allumées. Certaines personnes installent un dispositif automatique qui allume et éteint les lampes, ouvre et ferme la radio et la télévision, ce qui donne aux étrangers l’impression que la maison est occupée. Éclairez bien votre jardin car les criminels préfèrent l’obscurité. Un système d’alarme ou un chien bruyant éloigneront les intrus en votre absence. Si vous devez vous absenter pour quelque temps, le mieux serait peut-être d’en parler à un voisin de confiance ou à un ami. Il surveillera votre maison et ne laissera pas les papiers et le courrier s’accumuler dans votre boîte aux lettres, — signe évident que les occupants ne sont pas là.

      La prudence dans la rue

      Montrez-​vous avisé également hors de chez vous. De nombreuses victimes provoquent vraiment l’agression. Comment cela, demanderez-​vous ?

      Par exemple, en se rendant dans certains endroits. Si quelqu’un est attaqué dans une rue très sombre, que faisait-​il là ? Se rendait-​il dans un tripot ? Recherchait-​il de la drogue ou une prostituée ? Un policier de Washington attira l’attention sur cet aspect souvent négligé du problème. Il dit : “Nous avons l’impression que la plupart des gens qui se font voler sont des gens de banlieue à la recherche de sensations.” Des mobiles purs sont une protection.

      La façon dont vous vous habillez peut également vous attirer des ennuis. Pourquoi revêtir vos plus beaux vêtements si vous devez passer par un endroit dangereux ? Pourquoi porter visiblement des bijoux de valeur ? Si vous désirez en porter, attendez au moins d’être à destination. Pendant l’aller et le retour, cachez-​les sur vous, mais pas dans votre sac à main.

      À cause de vos vêtements, vous risquez d’être victime d’une agression. À propos des femmes qui sont violées, un détective a dit : “Croyez-​moi, elles le cherchent. Elles portent des chemisiers transparents et des jupes collantes.” Une hôtesse de l’air, qui avait un appartement à New York, reconnut implicitement que les vêtements peuvent être à l’origine d’une agression. Elle dit en effet : “On ne peut même pas porter des pantalons collants ici sans que les hommes essaient de vous violer.” Une femme s’habillera avec modestie ; ainsi elle se montrera ‘avisée’ dans ce monde saturé d’érotisme.

      Si vous devez vous trouver dans un endroit peu sûr, faites preuve de vigilance, ‘prévoyez le mal’. Marchez et agissez avec détermination, comme si quelqu’un vous attendait. Si vous êtes une femme, évitez de vous promener seule, surtout quand il fait nuit. Restez si possible dans les endroits bien éclairés. Ne marchez pas le long des maisons, mais plutôt au bord du trottoir. Si vous apercevez quelqu’un de suspect qui vient vers vous ou qui semble vous suivre, changez de trottoir. S’il vous suit, marchez au milieu de la chaussée. Si le danger est imminent, appelez à l’aide.

      Il vaut mieux pour une femme ne pas porter de sac à main, ou alors ne pas le laisser pendre au bras. Certains hommes prennent deux portefeuilles. L’un contient les choses de valeur, l’autre un peu d’argent pour le donner à un assaillant éventuel. Il est prudent d’avoir de l’argent sur vous. On a entendu parler de toxicomanes qui, dans leur colère, ont tué des personnes qui n’avaient pas d’argent.

      Si vous êtes attaqué

      Si, malgré votre vigilance, vous êtes attaqué et qu’on vous demande votre argent, qu’allez-​vous faire ? L’argent et les bijoux valent-​ils plus que votre vie ? Beaucoup de gens estiment que le plus sage est de donner au voleur ce qu’il demande. Menacer votre assaillant d’une arme quelconque ne peut que le rendre furieux et même être dangereux pour vous. L’ouvrage Opération défense (angl.) édité par les services du procureur de district de Los Angeles, donne les conseils suivants :

      “Les auxiliaires de la justice reconnaissent unanimement qu’il est préférable de ne pas porter d’arme. Le fait de posséder certaines armes, sur vous ou dans votre voiture, peut faire de vous un contrevenant à la loi sur le port d’armes. De plus, il est facile pour un assaillant d’arracher une arme des mains de sa victime et de s’en servir pour la blesser grièvement ou la tuer. Généralement, un criminel ne pense qu’à s’échapper. Si vous l’attaquez avec une arme, il se sentira obligé de se défendre et aura peut-être le sentiment qu’il doit tuer pour pouvoir se sauver. Il est fortement recommandé de ne porter aucune arme : ni grenade lacrymogène, ni revolver, ni couteau, ni épingle à chapeau, etc.”

      Cela ne signifie pas qu’une femme doit se laisser violer. Dans ce cas-​là, sa virginité ou sa vertu est en jeu. Que peut-​elle faire si elle est attaquée ?

      Un article du Star de Toronto cite Bernard Simmonds, sous-chef de police, qui a dit : “Si une femme est attaquée dans la rue, la meilleure chose qu’elle puisse faire est de crier de toutes ses forces.”

      Oui, hurlez ! C’est là un sage conseil. Un nombre croissant de gens encouragent les femmes à se laisser faire passivement ou à marchander avec leur agresseur. Mais si une femme se laisse violer, peut-​elle être sûre que l’homme ne la tuera pas ensuite ?

      Il est intéressant de noter que dans la Loi que Dieu donna à Israël, on considérait qu’une femme avait été violée ou qu’elle était consentante selon qu’elle avait crié ou non. Dans des villes modernes, des gens ont été témoins d’un viol, pensant que la femme se prêtait à un acte d’exhibitionnisme du fait qu’elle ne criait pas ni ne résistait d’une façon ou d’une autre. Vous trouverez la loi biblique dans le livre du Deutéronome 22:23-29.

      Souvenez-​vous donc du proverbe biblique qui dit de ‘prévoir le mal’. Soyez vigilant. Soyez également avisé en vous ‘mettant à l’abri’, c’est-à-dire en agissant de façon à prévenir, pour vous et votre famille, tout dommage financier ou physique.

      Néanmoins, n’oubliez pas que les crimes ne cesseront d’augmenter. Tandis que vous prenez les précautions nécessaires, ne laissez pas la crainte vous paralyser au point de vous empêcher de vaquer à vos occupations. Sachez aussi que très bientôt le problème de la criminalité sera résolu de façon définitive.

      [Illustration, page 15]

      Les vêtements que vous portez peuvent être à l’origine d’une agression.

      [Illustration, page 16]

      Quelques centaines de francs valent-​ils plus que votre vie ? Vous montrez vos sentiments à cet égard par votre façon d’agir quand vous êtes menacé par un voleur.

      [Illustration, page 17]

      Si une femme est menacée de viol, la meilleure chose qu’elle puisse faire est de HURLER.

  • D’autres moyens de protection
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 octobre
    • D’autres moyens de protection

      Protégez votre voiture :

      ● Ne parquez pas votre voiture dans une rue sombre ou déserte.

      ● Retirez vos clefs de contact et assurez-​vous que les portières sont bien fermées avant de quitter votre voiture.

      ● Enfermez vos paquets dans le coffre ou emportez-​les avec vous.

      Protégez-​vous contre les voleurs à la tire :

      ● N’étalez jamais en public une forte somme d’argent.

      ● Monsieur, dans une foule dense, ne gardez pas votre portefeuille dans votre poche revolver, même si elle est boutonnée. Si vous êtes bousculé, assurez-​vous que votre portefeuille est toujours en place.

      ● Madame, ne laissez pas votre sac sur un comptoir, par terre ou dans un chariot quand vous faites vos courses. Ne laissez pas votre sac à main sur un siège dans un endroit public. Quand vous portez des paquets, gardez votre sac à main contre vous.

      ● Méfiez-​vous particulièrement des étrangers qui cherchent à vous toucher. Certains prétendent qu’ils veulent vous aider de quelque manière ; d’autres décrivent parfois leurs propres maux en vous touchant. Ces personnes sont peut-être des voleurs essayant adroitement de vous délester de votre argent.

  • La véritable solution au problème de la criminalité
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 octobre
    • La véritable solution au problème de la criminalité

      LES humains vivront-​ils toujours comme des prisonniers dans leurs propres foyers ? Devront-​ils toujours craindre chaque fois qu’ils sortiront seuls ? Non ! Le problème de la criminalité sera bientôt résolu de façon définitive.

      Une police tyrannique n’est pas la véritable solution. Pas plus qu’une quelconque réforme du système de choses actuel. Il est évident que toute réforme serait vaine puisque le crime forme la trame même de la société.

      Alors, où est la solution ?

      La solution prédite

      Jésus-Christ a montré quelle est cette solution quand il a prédit la fin du système de choses actuel. Il a dit : “Il y aura une grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’y en aura jamais plus.” (Mat. 24:21). Cette “grande tribulation” fera disparaître la société inique, mais pas toute l’humanité. Par conséquent, cette tribulation est directement liée à la véritable solution du problème de la criminalité.

      Cette solution est le Royaume de Dieu. Il s’agit d’un véritable gouvernement avec un Roi céleste et des sujets terrestres. Quand Jésus était sur la terre, il a passé toute sa vie d’adulte à proclamer ce Gouvernement qui seul mettra fin aux problèmes de l’humanité (Luc 4:43 ; 8:1). La Bible nous montre clairement comment sera éliminée la criminalité. Le livre de Daniel, chapitre 2, verset 44, dit :

      “Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-​là, et lui-​même subsistera éternellement.”

      Le Royaume ou Gouvernement céleste de Dieu détruira complètement tous les gouvernements terrestres actuels, avec leurs crimes et leur corruption. Ce sera vraiment une “grande tribulation” pour tous ceux qui sont éloignés de Dieu.

      Ne pensez pas que cette destruction universelle soit une mesure trop sévère. Comme nous l’avons vu, ce système de choses ne peut pas être réformé ; la criminalité l’a entièrement contaminé. Son chef est Satan le Diable, “qui abuse la terre habitée tout entière”. (Rév. 12:9 ; II Cor. 4:4.) L’humanité est incapable de se débarrasser de lui ; seul Dieu peut l’anéantir. C’est pourquoi Jésus nous a enseigné à prier pour la venue du Royaume de Dieu, qui écrasera Satan et son système de choses infesté par la criminalité. — Mat. 6:9, 10.

      Quand cela arrivera-​t-​il ?

      Dans combien de temps ?

      Jésus a aussi répondu à cette question. Comme cela a été dit dans un précédent article, il a donné un “signe” qui devait marquer “la clôture du système de choses” ou “les derniers jours”. Ce “signe” incluait des guerres mondiales, des famines, des épidémies, des tremblements de terre et l’accroissement de l’iniquité. Ensuite doit venir la “grande tribulation” elle-​même. Jésus déclara alors : “En vérité je vous le dis, cette génération ne passera en aucune façon avant que toutes ces choses n’aient lieu.” — Mat. 24:3-34 ; II Tim. 3:1-5.

      Que voulait dire Jésus ? Manifestement ceci : La génération qui a vu le commencement des malheurs du monde, quand éclata la Première Guerre mondiale en 1914, verra aussi la destruction de tout le système terrestre de Satan. Certaines personnes qui vivaient en 1914 seront toujours en vie quand s’abattra la “grande tribulation”.

      Que peut-​on dire des personnes qui, en 1914, étaient assez âgées pour voir et comprendre le début de la réalisation du signe ? Elles ne sont plus jeunes ; cette génération est même près de disparaître. Cependant, elle sera encore là pour voir le Royaume de Dieu exterminer le présent système de choses mauvais.

      Le problème de la criminalité sera donc résolu dans un avenir très proche, avant que “cette génération” ne passe. Quel soulagement merveilleux éprouvera l’humanité quand ce système corrompu aura disparu !

      Mais qui survivra pour jouir de ce monde exempt de crimes ? Quelle assurance avons-​nous que la criminalité ne va pas surgir de nouveau ? Comment vivra-​t-​on à ce moment-​là ?

      Un monde exempt de crimes

      La Bible montre qui survivra à la destruction du système actuel quand elle dit : “Le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais.” (I Jean 2:17). Donc, ceux-là seuls qui apprennent quelle est la volonté de Dieu et s’y conforment survivront à la “grande tribulation” pour entrer dans ce monde paisible promis par Dieu.

      D’autres bénéficieront de la promesse divine suivante : “Il doit y avoir une résurrection tant des justes que des injustes.” (Actes 24:15). Finalement, des milliards de gens seront ramenés à la vie.

      “Qui sont donc ces injustes, demanderez-​vous peut-être ; pourquoi seront-​ils ressuscités ?”

      Dieu nous a donné l’assurance que son nouvel ordre de choses sera juste. Après avoir décrit la destruction du présent système de choses, la Bible dit qu’il sera remplacé par un ordre nouveau dans lequel “la justice doit habiter”. (II Pierre 3:13.) Les gens injustes ne pourront pas le corrompre. Qu’est-​ce qui les en empêchera ?

      Au début, ce nouvel ordre de choses comprendra uniquement des personnes justes, puisque seuls survivront à la “grande tribulation” ceux qui auront fait la volonté de Dieu. Les injustes seront ressuscités plus tard, vraisemblablement un nombre limité à la fois, de sorte qu’ils seront toujours en minorité. Ils seront instruits individuellement concernant la volonté de Dieu. Le principe biblique suivant sera alors mis en application : “Les habitants du monde apprennent la justice.” — És. 26:9.

      “Mais, objecterez-​vous, tous les ressuscités ne réagiront pas favorablement à cette instruction. Certains resteront injustes. Qu’est-​ce qui les empêchera alors de corrompre ce nouvel ordre de choses ?”

      Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, y veillera. Si tous les efforts pour aider ces personnes à se réformer échouent, elles ne pourront continuer à vivre. Dieu les détruira. Tous les ressuscités devront se soumettre aux justes principes de Dieu, s’ils veulent vivre dans le nouveau système de choses.

      Un nouveau système merveilleux

      Combien il sera agréable de vivre sous cette nouvelle administration juste ! Les sûres promesses de la Bible se réaliseront alors sur la terre entière : “Les doux posséderont la terre, ils goûteront les délices d’une paix profonde.” — Ps. 37:11, Crampon 1905.

      Pensez donc ! Il n’y aura plus aucune raison de craindre les crimes ou d’autres calamités. Vous pourrez vous promener dans les rues et les parcs sans redouter une agression quelconque. Vous pourrez laisser vos portes ouvertes, sachant que vos biens ne seront ni volés ni abîmés. Plus besoin de policiers, de prisons, de menottes, de coffres-forts, de serrures, de clefs, de systèmes d’alarme, de procédés électroniques de surveillance, de caméras de télévision dissimulées. L’amour sincère pour Dieu et pour le prochain sera le meilleur moyen de prévention contre la criminalité.

      C’est pourquoi, on ne connaîtra plus les détournements de fonds, les pots-de-vin, les abus de confiance et autres formes de malhonnêteté. Il n’y aura plus d’industriels qui, pour accroître leurs profits, polluent l’air et l’eau. Au contraire, on verra se réaliser la prophétie suivante : “On ne fera point de mal et on ne causera point de dommage sur toute ma montagne sainte ; car le pays sera rempli de la connaissance de Jéhovah, comme le fond des mers par les eaux qui le couvrent.” — Is. 11:9, Crampon 1905.

      Vivre soixante-dix ou quatre-vingts ans dans un monde aussi merveilleux serait certes agréable. Néanmoins, s’il fallait subir la maladie et finalement la mort, l’agrément serait bien éphémère. Mais Jéhovah ne permettra pas cela. Il satisfera tous les désirs de l’humanité. La Bible nous donne en effet l’assurance suivante : “C’est la bénédiction de [Jéhovah] qui enrichit, et il ne la fait suivre d’aucun chagrin.” — Prov. 10:22.

      Cette bénédiction de Dieu inclura l’élimination de toute souffrance due à la mauvaise santé. Le cancer, les maladies de cœur et autres affections qui sont cause de tant de peines, n’existeront plus. Le Créateur nous l’a promis en disant : “Aucun habitant ne dit : Je suis malade !” — Is. 33:24.

      La bénédiction du Créateur comprendra même la suppression de la mort. Dans ce monde exempt de crimes, les gens vivront éternellement. La dernière partie de la Bible l’annonce en disant : “Voici la tente de Dieu est avec le genre humain, et il résidera avec eux, et ils seront ses peuples. Et Dieu lui-​même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. Les choses anciennes ont disparu.” — Rév. 21:3, 4.

      N’aimeriez-​vous pas vivre éternellement, en parfaite santé, dans un monde aussi merveilleux ? Vous le pouvez sans aucun doute. Mais pour jouir de ces bénédictions sous le gouvernement juste du Royaume de Dieu, il y a certaines conditions à remplir.

      [Illustration, page 18]

      Le Royaume de Dieu purifiera définitivement la terre de toute iniquité ; la justice régnera éternellement.

      [Illustration, page 19]

      1914

      UNE GÉNÉRATION

      L’accroissement de l’iniquité

      Nation contre nation

      L’amour de beaucoup se refroidira

      Angoisse des nations, ne sachant que faire

      Temps critiques

      Désobéissants aux parents

      Fermés à toute entente

      Sans maîtrise de soi

      “DERNIERS JOURS”

      [Illustration, page 20]

      Des milliards d’humains reviendront à la vie dans le monde exempt de crimes promis par Dieu.

      [Illustration, page 21]

      Les habitants de l’ordre nouveau promis par Dieu recevront de grandes bénédictions. La Bible affirme : “Dieu (...) essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur.” — Rév. 21:3, 4.

  • La vie dans un monde exempt de crimes
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 octobre
    • La vie dans un monde exempt de crimes

      CROYEZ-​vous qu’un monde exempt de crimes soit possible ? Beaucoup de gens en doutent. Il existe cependant une raison solide de croire que la terre entière sera habitée par une société d’hommes respectueux des lois.

      Quelle est cette raison ?

      Si, déjà maintenant, un groupe important de gens sont capables de vivre ensemble sans connaître la criminalité, pourquoi une société universelle ne le pourrait-​elle pas ? Bénéficiant partout de la même direction et de la même formation, les membres de cette société ne pourraient-​ils pas vivre dans l’honnêteté parfaite et le respect sincère des lois ?

      Cela vous semble sans doute raisonnable, mais vous vous demandez peut-être où l’on trouve ces gens ayant déjà rejeté la criminalité.

      Un peuple respectueux des lois

      Déjà maintenant, il existe dans le monde entier une société de gens respectueux des lois. En 1969, un habitant de Seattle (États-Unis) fut frappé d’étonnement quand il fit leur connaissance. Écrivant dans le Times de Seattle du 18 juillet 1969, il déclara :

      “Dernièrement j’ai assisté à une session de l’assemblée des témoins de Jéhovah à Vancouver (Canada).

      “Imaginez, si vous le pouvez, 40 000 touristes dans une ville, tous respectueux des lois, de leur plein gré. Je n’ai vu aucun ivrogne, personne marchant sur des pelouses privées, parquant sa voiture dans des endroits non autorisés, ou contrevenant au code de la route. Je n’ai entendu aucun juron.

      “Et pensez donc ! Pas de détritus ! J’ai parcouru l’Empire Stadium de long en large et je n’ai vu aucun papier par terre, alors que des dizaines de milliers de gens avaient mangé et bu en se servant d’assiettes et de gobelets en carton.

      “J’ai vu des dizaines de milliers de gens quitter leurs sièges à la pause de midi et les réserver pour la session de l’après-midi en y laissant des magnétophones, des jumelles, des parapluies, des sacs à main, des gilets ou des caméras. Ils s’absentaient ainsi pendant 90 minutes sans craindre les voleurs.

      “Je ne suis pas témoin de Jéhovah (...). Mais je suis absolument persuadé qu’étant donné leur haut niveau de moralité, leur politesse et leur honnêteté, leur présence ne peut qu’être salutaire aux villes qu’ils choisissent pour y tenir leurs assemblées.”

      Habitués au monde actuel infesté par la criminalité, les gens trouveront difficile de croire qu’il puisse exister un peuple de ce genre. Et cependant il existe ! Un médecin, qui avait vécu une expérience semblable, écrivit au journal local :

      “Alors qu’actuellement il n’est question que d’émeutes, de pillages et de propagande haineuse, nous avons enfin de quoi nous consoler (...). Je parle particulièrement de la récente assemblée des témoins de Jéhovah qui sont venus à Asheville pour une semaine, au début du mois (...).

      “Pendant l’assemblée, plusieurs milliers de témoins se sont entassés dans les deux bâtiments pour écouter des discours, chanter et prier. Il n’y avait aucun policier en vue. Pas de bruit discordant, aucun désordre, aucune dispute (...). L’ordre était parfait.” — “Citizen” d’Asheville, 26 juillet 1967.

      De telles remarques sur les témoins de Jéhovah n’ont pas été faites seulement aux États-Unis. Dans le monde entier, on peut lire des articles semblables à leur sujet. Dans le numéro du 26 octobre 1972 du Daily Telegraph de Londres, Bryan Wilson écrivit :

      “Dans toute l’Afrique, les témoins de Jéhovah se montrent des citoyens convenables, ordonnés et vivant selon un code moral élevé. Ce sont des gens travailleurs et sobres (quoique pas absolument abstinents), qui ont une discipline familiale exemplaire. Le concubinage et la polygamie, qui caractérisent la société africaine, sont tout simplement inconcevables parmi les témoins. Cette organisation inculque à ses membres des habitudes d’économie, d’exactitude, d’honnêteté et d’obéissance.”

      Puisque déjà maintenant, sur toute la terre, plus d’un million et demi de témoins forment un peuple qui ignore pratiquement la criminalité, pourquoi ne pourrait-​il en être ainsi pour une société universelle tout entière ? Bientôt, quand Dieu aura mis fin au système de choses actuel, infesté par la criminalité, tout le monde sera honnête et respectueux des lois. Les témoins de Jéhovah vivent en ayant en vue ce monde exempt de crimes. Déjà maintenant, ils s’efforcent d’accomplir la volonté de Dieu, car chacun devra la faire à ce moment-​là.

      Et vous ? Voulez-​vous vivre en ayant en vue ce monde exempt de crimes et faire dès à présent la volonté de Dieu ? Vous en retirerez de grandes bénédictions.

      La sécurité et la paix

      Vous aurez des amis en qui l’on peut avoir toute confiance. À la Salle du Royaume, où les témoins de Jéhovah se réunissent régulièrement pour étudier les desseins de Dieu, règne une véritable atmosphère de sécurité et de paix. Personne ne cherche à tromper son semblable ni à lui faire du tort. Au contraire, chacun s’efforce de mettre en pratique les conseils bibliques suivants : “Aimez-​vous intensément les uns les autres, du fond du cœur.” “Rejetez donc toute corruption morale et toute fausseté, hypocrisie, envie.” — I Pierre 1:22 ; 2:1.

      Il est vraiment agréable d’avoir de tels amis. Vous vous sentez à l’aise et en sécurité avec eux, car leur vie est gouvernée par le désir de faire la volonté de Dieu. C’est pourquoi, quand une dame de Philadelphie laissa deux sacs de bijoux dans le taxi de W. Dixon, témoin de Jéhovah, ce dernier ne songea pas un instant à les garder.

      “Les bijoux n’avaient aucune valeur pour moi puisqu’ils ne m’appartenaient pas”, déclara-​t-​il à un journaliste du News de New York. Il lut les rubriques des objets perdus et quand il trouva une annonce faite par Mme Byrde Tuckerman, décrivant les bijoux, il les lui rapporta. — Sunday News de New York, 26 novembre 1972.

      Un peuple qui se conforme à la volonté de Dieu

      Il est vrai que vous devrez peut-être opérer un changement complet dans votre vie, afin de conformer celle-ci à la volonté de Dieu. Mais tous ceux qui envisagent de vivre dans le nouvel ordre promis par Dieu, doivent changer puisque le système actuel tout entier est basé sur l’égoïsme. C’est pourquoi la Bible nous exhorte ainsi : “Cessez de vous façonner sur ce système de choses, mais soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin d’examiner pour vous-​mêmes quelle est la bonne et l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.” — Rom. 12:2.

      Comme beaucoup d’autres personnes, vous pouvez procéder à cette transformation. Au premier siècle, des fornicateurs, des homosexuels, des ivrognes, des extorqueurs et autres délinquants ont cessé de pratiquer le mal pour devenir des serviteurs de Dieu (I Cor. 6:9-11). Aujourd’hui également, des gens ont changé radicalement pour se conformer à la volonté de Dieu.

      En Angleterre, il y a quelques années, un jeune couple de voleurs avait commencé à étudier la Bible avec les témoins de Jéhovah. Quand ces gens apprirent que Dieu allait mettre fin au présent système de choses infesté par la criminalité et le remplacer par un autre, ils désirèrent vouer leur vie à Dieu. Ils prirent donc des mesures pour régler leurs dettes envers la société. Le Mercury du 15 juin 1967 rapporta ce cas sous le titre “Confession d’une mère de famille”. Nous citons :

      “La police n’arrivait pas à mettre la main sur C — M —. Elle avait commis quatre délits, mais elle changeait de travail et d’adresse si souvent qu’on avait perdu sa trace.

      “Puis, Madame M — commença à lire la Bible (...). Plus tard, elle se rendit à un commissariat de police pour avouer ses quatre délits.

      “Elle et son mari avaient décidé de devenir témoins de Jéhovah. Aussi Madame M —, mère de deux jeunes enfants, estima que la seule manière d’effacer le passé était de se rendre à la police.

      “‘Elle est venue tout à fait volontairement’ a dit un agent de police devant le tribunal de Greenwich.”

      Dans un autre numéro, le même journal parla du mari. Sous le titre “Le bandit repenti avoue tous ses crimes”, le journal écrit :

      “Un homme a avoué à la police des vols se montant à des milliers de livres parce qu’il voulait devenir témoin de Jéhovah (...).

      “Il y a deux ans, M — commença à étudier la Bible. L’année dernière, il voulut se faire baptiser dans la foi des témoins de Jéhovah (...).

      “La femme de M — a dit : ‘Mon mari a énormément changé ces deux dernières années. Son étude de la Bible l’a amené à transformer sa vie.’”

      Il est donc possible de changer, même radicalement. Tous ceux qui veulent vivre dans le monde exempt de crimes que Dieu nous promet doivent opérer des changements dans leur vie.

      Les changements nécessaires

      Toutefois, n’en concluez pas qu’il suffit d’éviter de violer la loi de Dieu de façon flagrante, en s’abstenant de voler, de mentir ou de pratiquer la fornication. Se conformer à la loi divine implique davantage. La Bible nous dit : “Devenez donc des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés, et ne cessez de marcher dans l’amour.” — Éph. 5:1, 2.

      Ainsi, vivre en ayant en vue le monde paisible promis par Dieu, signifie imiter la conduite irréprochable de Dieu, conformer notre personnalité à la sienne qui est pleine d’amour et de miséricorde, et amener nos pensées en harmonie avec ses pensées. Il ne s’agit pas simplement de s’abstenir du mal. Évidemment, ce n’est pas facile. Ces changements ne s’opèrent pas du jour au lendemain ; il faut faire des efforts constants et prolongés.

      Mais qu’il est merveilleux de voir tout un peuple s’efforcer d’imiter l’amour, la miséricorde, la bienveillance et d’autres qualités de Dieu ! Il est vraiment agréable de fréquenter un tel peuple. N’est-​ce pas ce que vous désirez pour vous-​même et pour ceux qui vous sont chers ? Dans ce cas, si vous ne l’avez pas encore fait, commencez dès maintenant à vivre en ayant en vue le monde paisible que Dieu nous promet.

      Le premier pas consiste à apprendre à connaître Jéhovah Dieu et son Fils Jésus-Christ, qui a si parfaitement imité son Père pendant son séjour terrestre. La Bible montre que cela est nécessaire en disant : “Ceci signifie la vie éternelle, c’est qu’ils absorbent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.” — Jean 17:3.

      Les témoins de Jéhovah seront heureux de vous aider à acquérir cette connaissance vitale. Il vous suffit de le leur demander, et ils viendront étudier la Bible, gratuitement, avec vous et votre famille à votre domicile. Acceptez cette invitation. Fréquentez les témoins de Jéhovah et voyez par vous-​mêmes que les promesses de Dieu relatives à un monde sans crimes reposent sur une base solide.

      [Illustration, page 23]

      Selon le “Daily Telegraph” de Londres, les témoins de Jéhovah africains sont connus pour leur “honnêteté et leur obéissance”.

      [Illustration, page 24]

      Parmi les témoins de Jéhovah, vous éprouvez un véritable sentiment de sécurité et de paix, car chacun s’efforce de mettre en application le conseil biblique suivant : “Aimez-​vous intensément les uns les autres, du fond du cœur.” — I Pierre 1:22.

      [Illustration, page 25]

      L’étude de la Bible montre à ceux qui le désirent comment transformer leur vie.

  • Des criminels et des toxicomanes changent de conduite
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 octobre
    • Des criminels et des toxicomanes changent de conduite

      IL EST manifeste que les témoins de Jéhovah ont fait beaucoup pour aider des gens à cesser toute pratique criminelle. Récemment, Dean M. Kelly, ministre de l’Église méthodiste unifiée, fit remarquer que les témoins de Jéhovah “ramènent sur la bonne voie des criminels et des drogués”, alors que les Églises traditionnelles n’y parviennent pas.

      La véracité de ces paroles est confirmée par de nombreux exemples d’anciens délinquants ayant changé leur façon de vivre après avoir étudié la Bible et fréquenté les témoins de Jéhovah. Au cours des assemblées de district “Le gouvernement divin”, organisées en 1972 par les témoins de Jéhovah, les faits suivants ont été relatés :

      ● Un jeune homme de Detroit (États-Unis) s’adonnait régulièrement à la drogue. Il en vendait même à l’école et dans son quartier. Il était également un voleur expérimenté, ayant appris très jeune à crocheter les serrures. Il faisait partie d’une bande qui volait des bicyclettes et les transformait de manière à les rendre méconnaissables. Il était également le chef d’un mouvement de jeunes contestataires qui influençait les autres écoliers dans leur façon de s’habiller.

      Un jour, sa mère commença à étudier la Bible avec les témoins de Jéhovah. Il accepta également d’étudier mais, selon ses propres paroles, uniquement “pour passer le temps, pour avoir quelque chose à faire, quelque chose de différent”. Au cours de l’étude, on examina des articles de La Tour de Garde sur les méfaits de la drogue. À cette époque, il venait de faire un “voyage” particulièrement pénible, ce qui l’incita à réfléchir sérieusement.

      Peu après il commença à assister aux réunions de la congrégation. Il cessa de se droguer et de porter des vêtements extravagants, et il se fit couper les cheveux. Il fut baptisé à l’assemblée “Le gouvernement divin” à Toledo. Maintenant il espère consacrer tout son temps à enseigner aux autres les vérités bibliques qui ont entraîné un changement radical dans sa propre vie.

      ● L’usage de la drogue débute souvent d’une manière apparemment innocente. Un jeune homme de Mansfield (États-Unis) commença en prenant du sirop pour la toux. Ensuite il fit usage de marijuana, de LSD et d’autres drogues “dures”. Pendant quatre ans environ, il vécut en toxicomane et en débauché. Au cours de cette période, il se maria ; il organisa des “drogue-parties” chez lui et devint même un pourvoyeur de drogue.

      Puis, un jour, une femme, témoin de Jéhovah, rencontra sa femme et commença une étude biblique avec elle. On lui demanda d’y assister, ce qu’il fit. Mais son but était de prendre en défaut la personne qui conduisait l’étude plutôt que d’apprendre quoi que ce soit.

      Cependant, il finit par se rendre compte qu’il ne menait pas une existence utile. Certains de ses amis et son propre neveu perdirent la santé à cause de la drogue. Aussi commença-​t-​il à étudier sérieusement la Bible et à assister aux réunions de la congrégation. Il transforma sa vie ; sa femme et lui-​même furent baptisés par les témoins de Jéhovah à l’assemblée de Toledo, en 1972.

      ● L’usage de la drogue peut avoir des effets redoutables. C’est ce qu’apprit à ses dépens un jeune homme d’une vingtaine d’années de Madison, aux États-Unis. Dégoûté du système de choses actuel, il se tourna vers les stupéfiants ; il commença par la marijuana, puis en prit de plus forts pour terminer par le LSD. Il en arriva à avoir des hallucinations sans même être sous l’effet de la drogue.

      “J’étais en train d’écouter un cours, expliqua-​t-​il, quand soudain j’avais une hallucination qui passait rapidement. Il était très difficile de faire la distinction entre la réalité et mes visions, et cela jetait la confusion dans mon esprit.”

      L’usage de la drogue était à l’origine de maintes querelles avec ses parents. C’est pourquoi il quitta le toit paternel et commença à voyager. Ses voyages l’amenèrent en Espagne où il rencontra un missionnaire témoin de Jéhovah, qui parlait anglais. Pendant deux semaines, il étudia la Bible avec lui et assista même aux réunions de la congrégation, bien qu’il ne comprît pas l’espagnol. Il était désireux d’en savoir davantage. Aussi décida-​t-​il d’aller en Angleterre où il pourrait comprendre ce qui se dit aux réunions.

      Comme l’entrée en Angleterre lui était momentanément impossible, il passa plusieurs semaines en France. “Pendant mon séjour dans ce pays, rapporta-​t-​il, je passais 7 à 8 heures par jour à lire et à relire un livre et une Bible que j’avais reçus des témoins.”

      Finalement, il gagna l’Angleterre où il visita le Béthel et l’imprimerie des témoins de Jéhovah. Ce qu’il vit et entendit, ainsi que l’hospitalité dont il fut l’objet, l’impressionnèrent grandement. Il retourna chez lui, aux États-Unis, et prit immédiatement contact avec le responsable de la congrégation locale des témoins de Jéhovah. Une étude biblique fut commencée, et neuf mois plus tard, il se faisait baptiser à l’assemblée “Le gouvernement divin” à Madison. Il avait complètement changé sa vie et il désirait vivement entreprendre la prédication à plein temps dès que les circonstances le permettraient.

      ● D’anciens toxicomanes qui deviennent témoins de Jéhovah réussissent souvent à en aider d’autres à se débarrasser de ce vice. C’est le cas d’un jeune homme qui, il y a des années, dirigeait un orchestre de rock and roll aux États-Unis. Après la dissolution du groupe, alors qu’ils se trouvaient à Hollywood pour y faire des enregistrements, sa femme et lui commencèrent à étudier la Bible avec les témoins de Jéhovah. Tous deux reconnurent que ce qu’ils apprenaient était la vérité.

      Pour pouvoir mieux progresser spirituellement, cet homme déclina d’alléchantes offres d’emploi et refusa même de faire partie d’orchestres “rock” renommés. Ses amis furent surpris lorsqu’ils apprirent la nouvelle et aussi lorsqu’ils surent qu’il avait fait disparaître sa barbe. Il raconte ce qui s’est passé quand l’un d’eux lui rendit visite en Californie :

      “Dès qu’il entra, il me demanda où il pourrait trouver la meilleure drogue à Los Angeles et aussi quelques filles. Je lui répondis que je n’en savais rien, ce qui le surprit beaucoup. (...)

      “Nous avons commencé à étudier la Bible avec sa femme et d’autres personnes. Quant à lui, il restait assis sur le divan avec un sourire supérieur ou il sortait pour fumer de la marijuana. Mais après quelques jours, il a voulu écouter. Puis il a lu le Réveillez-vous ! qui parlait du mouvement hippie, lecture qui l’incita à poser des questions. Il a également lu les Écritures hébraïques et le livre “Alors sera consommé le mystère de Dieu”, en deux semaines. Il a immédiatement changé d’attitude, a commencé à assister aux réunions et, finalement, il s’est rasé et s’est fait couper les cheveux.

      “Après qu’ils eurent assisté à leur première réunion, sa femme voulut savoir si j’avais demandé à tous les témoins de Jéhovah d’être particulièrement aimables avec ces ‘farfelus’ que j’amenais à la Salle du Royaume. Son mari portait des blue jeans troués, un maillot sale et il était pieds nus ; il avait un bandeau autour de la tête et un collier autour du cou. Je lui ai répondu : ‘Bien sûr que non ; c’est la façon dont les témoins de Jéhovah accueillent toutes les personnes, quelle que soit leur apparence’. Cette femme en avait assez des fausses religions et elle reconnut immédiatement que les témoins de Jéhovah sont le peuple de Dieu et détiennent la vérité.”

      Peu après, ces anciens hippies et toxicomanes furent baptisés par les témoins de Jéhovah. Au cours de l’année passée, ils ont étudié avec plusieurs autres musiciens qui avaient fait partie de leur orchestre rock. Quelques-uns d’entre eux furent baptisés à l’assemblée “Le gouvernement divin” à Columbia (États-Unis), et d’autres, avec qui ils étudient actuellement, envisagent de devenir témoins de Jéhovah.

      Beaucoup de gens se sont tournés vers le crime et la drogue parce qu’ils étaient dégoûtés de ce système corrompu et hypocrite. C’est pourquoi les religions qui soutiennent ce monde leur font horreur. Mais quand on leur montre dans la Bible comment Dieu considère le système actuel, que lui aussi l’abhorre et qu’il se propose de le détruire et d’instaurer un nouveau système juste, ils transforment souvent leur vie, afin de plaire au grand Dieu Jéhovah. — II Pierre 3:5-7, 13.

  • Faut-il fuir le monde ?
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 octobre
    • Faut-​il fuir le monde ?

      COMBIEN de fois entendons-​nous les gens dire qu’ils aimeraient fuir ce monde ? Dégoûtés des problèmes et des vicissitudes de la vie, désemparés par le matérialisme et les pressions de la société actuelle, ils souhaitent y échapper en se retirant dans quelque endroit isolé. Peut-être avez-​vous caressé ce désir. Mais est-​ce réellement la solution ?

      Au début des années 1960, un jeune homme de Californie était déçu par les objectifs matérialistes que poursuivaient les gens de son entourage. Dans ses efforts pour donner un sens à sa vie, il commença à vivre comme un “hippie”, étudia différentes religions orientales et assista même à des réunions de la jeunesse communiste. Il s’adonna à toutes sortes de drogues et à l’alcool, cherchant en vain à échapper à la réalité.

      Dernièrement, au cours d’une assemblée des témoins de Jéhovah, il raconta ce qui s’était passé ensuite. Sa femme et lui avaient retrouvé assez de bon sens pour comprendre qu’ils ne pouvaient continuer à vivre de cette façon. Il dit : “Nous avons cessé de nous droguer et nous sommes partis dans le Maine pour prendre un nouveau départ.” Il désirait vivre dans une région peu peuplée. “J’ai construit une maison dans les bois, dit-​il ; j’ai cultivé un jardin et j’ai essayé de vivre des produits de la nature. Je voyais rarement d’autres gens, mais j’avais beau vivre dans les forêts, isolé du monde, je me rendais compte qu’il n’y avait pas moyen d’y échapper.”

      Quelque temps après, des hommes équipés de puissantes machines ont commencé à détruire les magnifiques forêts qui entouraient sa demeure, afin de construire des habitations, un centre commercial et une base navale. Il poursuivit ainsi : “Les nouvelles radiodiffusées me rappelaient que partout dans le monde des gens meurent de faim ou sont massacrés par la guerre. Tout semblait vain ; il n’y avait aucun espoir. J’ai commencé à m’enivrer et je m’étais résigné à l’idée de mourir. En fait, j’étais ivre presque chaque jour.”

      Fuir le monde n’est pas la vraie solution. Cependant, ce jeune homme allait la trouver. Il continua : “Peu après, un témoin de Jéhovah m’a rendu visite. Il a commencé à étudier la Bible avec moi. Pour la première fois, j’ai pu me rendre compte qu’il y avait une espérance. J’ai cessé de fumer et de boire, et j’ai passé mon temps à lire la Bible et les publications de la Société Watch Tower. C’était si intéressant que j’ai commencé à parler aux autres de ma nouvelle espérance.” Elle n’est pas utopique, mais bien fondée sur la Parole de Dieu qui est digne de foi et qui explique le pourquoi des problèmes de l’humanité ainsi que la façon dont Dieu les résoudra sous peu.

      Si vous pensez, vous aussi, à fuir le monde, ne croyez pas trouver la solution en vous isolant dans les forêts ou ailleurs. Saisissez plutôt l’occasion d’apprendre à connaître les desseins de Dieu, tels qu’ils sont consignés dans la Bible, et faites vôtre la ferme espérance que Jéhovah propose à toute l’humanité. Il est vrai que vous ne verrez pas vos problèmes disparaître comme par magie ; ce ne fut pas le cas de cet homme non plus. Mais, comme lui, vous pouvez acquérir la force d’y faire face et de les résoudre grâce à la direction divine que donnent les Écritures. Et vous pourrez probablement dire comme lui : “J’ai finalement trouvé le bonheur et la paix de l’esprit.”

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager