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Comment prendre soin de ce merveilleux instrument qu’est votre pianoRéveillez-vous ! 1980 | 8 décembre
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sensible lorsque le pianiste passe du registre de ténor à celui de grave, lorsque les cordes graves les plus hautes restent normales et que les cordes les plus basses du registre ténor se sont beaucoup désaccordées. Dans cette zone instable, les trois cordes accordées à l’unisson pour produire une même note ne travaillent pas de façon identique. La plus courte est celle qui se désaccorde le plus, alors que la plus longue se désaccorde moins. Le désaccord s’entend donc non seulement d’une note à l’autre, mais également sur les trois cordes d’une même note.
Voici une autre mise en garde: Faites accorder votre piano par temps trop humide ou trop sec, et vous devrez recommencer, au maximum quelques semaines plus tard! Le mieux est donc de régler l’humidité ambiante de votre appartement. Commencez par choisir l’endroit où vous placerez le piano, loin d’une bouche de chaleur et à l’abri du soleil. En atmosphère sèche, il ne faut que quelques minutes pour qu’il se désaccorde. Éloignez-le également de la bouche du climatiseur. L’humidité, elle, provoque l’apparition de rouille, d’éclatement du bois, etc. Peut-être voudrez-vous faire installer un humidificateur électrique, qui maintiendra constante l’humidité ambiante. À l’usage, cet appareil a la réputation de valoir son pesant d’or.
Une fois réglé le degré hygrométrique de votre maison, vous pouvez faire accorder votre piano. Un instrument accordé une fois par an dans une pièce qui a le degré d’humidité voulue donnera un son meilleur qu’un piano accordé quatre fois, voire plus, dans l’année, si l’humidité de la pièce n’est pas constante.
Renseignez-vous avant d’acheter
Avant d’acheter un article coûteux, tout acquéreur avisé demande l’avis d’un spécialiste. Si donc vous envisagez l’achat d’un piano, assurez-vous les services d’un technicien-conseil. Cela vous coûtera à peu près le prix d’une visite d’accordeur, mais vous éviterez grâce à cette précaution les regrets consécutifs à l’achat d’un instrument apparemment excellent et au son flatteur, mais qui présentait un défaut de fabrication. Un défaut de construction peut exiger des réparations, voire une réfection très coûteuse, quand il ne rend pas le piano tout simplement inutilisable. L’expert pourra vous indiquer le coût d’éventuelles réparations, coût qui jouera évidemment sur le prix d’achat de l’instrument.
Posez-vous donc les questions suivantes: Est-ce que je peux me permettre l’investissement initial qu’exige un piano? Serai-je en mesure d’en assurer l’entretien? Et, avant d’acheter, renseignez-vous. Enfin, lorsque vous posséderez un piano, prenez-en grand soin.
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C’est plus que de l’incendie volontaireRéveillez-vous ! 1980 | 8 décembre
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C’est plus que de l’incendie volontaire
On a pu lire dans la revue “Newsweek” que les incendies criminels constituent le délit à l’accroissement le plus rapide aux États-Unis. “D’après l’Association nationale pour la prévention des incendies, lisait-on, les pertes consécutives aux incendies criminels sont passées de 74 millions de dollars en 1965 à 634 millions de dollars dix ans après. Depuis lors, elles ont triplé. En 1977, les incendies criminels ont fait 700 victimes, et l’on évalue les dégâts matériels à 1,6 milliard de dollars, sans compter les millions de dollars de manque à gagner en travail et en impôts.”
Le but de l’incendie criminel est de toucher la prime versée par les compagnies d’assurances. Derrière ce fléau se profile l’ombre de la maffia. Elle livre tout le matériel nécessaire, ce qui englobe la ‘cause’ du sinistre et la corruption des employés qui calculent le montant des indemnités. C’est ainsi que nombre de propriétaires se procurent des fonds en déclenchant volontairement des incendies. Certains prétendent que les compagnies d’assurances ne s’en soucient guère, car la multiplication des incendies entraîne une augmentation des souscriptions de polices et fait monter les primes. Si une compagnie refuse de dédommager la ‘victime’, elle peut être poursuivie en justice. Or les procès coûtent cher. Hormis les cas où l’indemnité réclamée est élevée, les compagnies estiment que payer leur coûte moins cher. Finalement, c’est le public qui règle la facture. Les compagnies d’assurances prospèrent, et les industriels qui paient leurs primes font supporter leurs frais généraux par leurs clients.
Mais qui paie pour les vies perdues à l’occasion de tels incendies criminels?
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