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ScribeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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4:16). Nul doute que chaque congrégation désirait lire toutes les lettres que leur adressaient les apôtres et les autres membres du collège central de la congrégation chrétienne. Afin de pouvoir les consulter ultérieurement et les propager dans une plus grande mesure, des copies en furent exécutées. Les collections des anciennes copies manuscrites des lettres de Paul prouvent que nombre de celles-ci furent mises en circulation.
Les copistes chrétiens n’étaient généralement pas des professionnels, mais ils transcrivirent soigneusement les écrits chrétiens divinement inspirés parce qu’ils les respectaient et leur accordaient une grande valeur. Le papyrus grec Rylands no 457, le plus ancien fragment des Écritures grecques chrétiennes actuellement disponible, illustre très bien le travail de ces copistes chrétiens du passé. Écrit sur les deux faces et comportant une centaine de lettres (caractères) grecques, il a été daté du IIe siècle de notre ère. Bien qu’il n’ait aucune apparence officielle et n’offre pas une écriture de choix, on en a parlé comme d’“un travail soigné”. Fait intéressant, ce fragment vient d’un codex d’environ vingt centimètres sur vingt qui contenait très probablement tout l’Évangile de Jean, soit quelque soixante-six feuilles ou 132 pages en tout. — Voir MANUSCRITS DE LA BIBLE.
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SculptureAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SCULPTURE
{Article non traduit.}
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ScytheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SCYTHE
Les Scythes étaient un peuple nomade féroce. On les associe généralement à la région qui s’étend au nord et au nord-est de la mer Noire. Des découvertes récentes semblent indiquer que leurs migrations les entraînèrent jusqu’en Sibérie occidentale, près de la frontière de la Mongolie. Au Ier siècle de notre ère, le mot “Scythes” désignait les pires des barbares. Toutefois, même de telles personnes pouvaient devenir chrétiennes et être sur un pied d’égalité avec les autres croyants, en tant que membres du corps du Christ. L’apôtre Paul écrivit: “Il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncision ni incirconcision, ni étranger, ni Scythe, ni esclave, ni homme libre, mais Christ est toutes choses et en tous.” — Col. 3:11.
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SéahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SÉAH
Mesure de capacité pour matière sèche (Gen. 18:6; I Sam. 25:18; I Rois 18:32; II Rois 7:1, 16, 18). Selon les sources rabbiniques, un séah équivaut au tiers d’un éphah. Des découvertes archéologiques ont révélé que la capacité du bath, une mesure pour liquides, est de 22 litres. Puisque le bath correspond à l’éphah (voir Ézéchiel 45:11), le séah vaudrait donc 7,33 litres.
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SébaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SÉBA
{Article non traduit.}
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SébamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SÉBAM
{Article non traduit.}
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SécacahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SÉCACAH
{Article non traduit.}
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SecoursAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SECOURS
Les serviteurs fidèles de Dieu se caractérisent par leur empressement à aider les personnes nécessiteuses (Job 29:16; 31:19-22; Jacq. 1:27). Par exemple, après que Dieu eut répandu son esprit le jour de la Pentecôte de l’an 33, beaucoup de Juifs devenus disciples de Jésus Christ ont vendu leurs biens et donné aux apôtres le produit de la vente pour qu’il soit distribué à leurs compagnons croyants dans le besoin. Grâce à cette générosité, ceux qui étaient venus de loin pour la fête pouvaient prolonger leur séjour à Jérusalem et continuer à bénéficier de l’enseignement des apôtres (Actes 2:41-47; 4:34, 35). La congrégation de Jérusalem prit également des dispositions pour que de la nourriture soit distribuée aux veuves chrétiennes nécessiteuses. Plus tard, sept hommes ayant les qualités requises ont été nommés pour veiller à ce qu’on n’oublie aucune veuve méritante lors de la distribution quotidienne. — Actes 6:1-6.
Des années plus tard, l’apôtre Paul, dans sa lettre à Timothée, fit remarquer que la congrégation ne devait secourir que les veuves ayant au moins soixante ans. Ces veuves devaient être connues pour leurs belles œuvres en rapport avec les progrès du christianisme (I Tim. 5:9, 10). Mais c’étaient d’abord les enfants et les petits-enfants, et non la congrégation, qui devaient prendre soin des parents et des grands-parents âgés. — I Tim. 5:4, 16.
Dans certaines circonstances, les congrégations chrétiennes prenaient des mesures pour secourir les frères d’autres régions. Ainsi, quand le prophète Agabus prédit une grande famine, les disciples de la congrégation d’Antioche de Syrie ‘décidèrent d’envoyer, chacun selon ses moyens, des secours à distribuer aux frères qui habitaient en Judée’. (Actes 11:28, 29.) D’autres secours organisés en faveur des frères de Judée dans le besoin étaient également tout à fait volontaires. — Rom. 15:25-27; I Cor. 16:1-3; II Cor. 9:5, 7.
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SecrétaireAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SECRÉTAIRE
En règle générale, il s’agissait d’un fonctionnaire choisi pour son habileté à écrire et à conserver les documents. Le mot hébreu sophér peut se traduire de différentes façons, telles que “secrétaire”, “scribe” ou “copiste”.
À la cour d’Israël, du moins à certaines périodes, il y avait un fonctionnaire de haut rang, un homme de confiance, appelé “le secrétaire du roi” ou “le secrétaire”. (II Chron. 24:11; II Rois 19:2.) Il ne s’agissait pas simplement d’un scribe qu’on n’aurait employé que pour la préparation de documents ou d’un copiste de la Loi (Juges 5:14; Néh. 13:13; voir II Samuel 8:15-18; 20:23-26; voir aussi SCRIBE). Parfois, le secrétaire du roi avait la responsabilité de certaines questions financières (II Rois 12:10, 11) ou il parlait en qualité de représentant du roi, tout comme le fait aujourd’hui un ministre des Affaires étrangères (És. 36:2-4, 22; 37:2, 3). Les Écritures citent le nom de deux “princes” qui exerçaient la fonction de secrétaire sous le règne de Salomon. — I Rois 4:2, 3; voir II Chroniques 16:11; 34:13.
Outre “le secrétaire du roi”, la Bible mentionne le secrétaire “à la maison de Jéhovah” (II Rois 22:3), “le secrétaire du chef de l’armée” (II Rois 25:19; Jér. 52:25) et “le secrétaire des Lévites”. (I Chron. 24:6.) Baruch servait de secrétaire à Jérémie. — Jér. 36:32; voir ÉCRITOIRE DE SECRÉTAIRE.
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SecteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SECTE
Le terme grec (haïrésis, d’où vient le mot français “hérésie”) traduit par secte signifie “choix” (Lév. 22:18, LXX) ou “ce qui est choisi”, et par suite “un groupe d’hommes [une secte ou un parti] qui se sépare d’un autre pour suivre ses propres doctrines”. Ce terme est appliqué aux adhérents des deux grandes branches du judaïsme: les Pharisiens et les Sadducéens (Actes 5:17; 15:5; 26:5). Les non-chrétiens appelaient aussi le christianisme une “secte” ou “la secte des Nazaréens”, peut-être parce qu’ils le considéraient comme un groupe dissident issu du judaïsme. — Actes 24:5, 14; 28:22.
Jésus Christ, fondateur du christianisme, pria pour que l’unité prévale parmi ses disciples (Jean 17:21). De même, une préoccupation majeure des apôtres était de préserver l’unité de la congrégation chrétienne (I Cor. 1:10; Jude 17-19). Un désaccord sur les croyances pouvait donner lieu à de violentes disputes, à des dissensions et même à des inimitiés (voir Actes 23:7-10). Aussi fallait-il éviter les sectes, lesquelles sont rangées parmi les œuvres de la chair (Gal. 5:19-21). Les chrétiens étaient mis en garde contre la tentation de fonder des sectes ou de se laisser détourner par de faux enseignants (Actes 20:28; II Tim. 2:17, 18; II Pierre 2:1). Dans sa lettre à Tite, l’apôtre Paul ordonna de rejeter, après deux avertissements, l’homme qui continuerait à fonder une secte; il entendait par là, de toute évidence, l’exclure de la congrégation (Tite 3:10). Ceux qui refuseraient d’avoir part à la création de divisions au sein de la congrégation ou de soutenir telle ou telle faction se distingueraient par leur fidélité et prouveraient qu’ils ont l’approbation de Dieu. C’est apparemment ce que Paul voulait dire quand il déclara aux Corinthiens: “Car il faut qu’il y ait aussi des sectes parmi vous, pour que ceux qui sont approuvés deviennent manifestes parmi vous.” — I Cor. 11:19.
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SécuAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SÉCU
{Article non traduit.}
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SecundusAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SECUNDUS
{Article non traduit.}
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SédéciasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SÉDÉCIAS
(“Jéhovah est justice”).
Fils de Josias par sa femme Hamutal; le dernier des rois judéens à régner à Jérusalem. Après qu’il eut été constitué roi vassal de Nébucadnezzar, celui-ci changea son nom Mattaniah en celui de Sédécias. Pendant les onze années de son règne, Sédécias fit “ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah”. — II Rois 24:17-19; II Chron. 36:10-12; Jér. 37:1; 52:1, 2.
En I Chroniques 3:15, Sédécias est présenté comme le “troisième” fils de Josias, alors qu’il était en réalité le quatrième par ordre de naissance (voir II Rois 23:30, 31; 24:18; Jérémie 22:11). Il a peut-être été cité avant son frère Schallum (Joachaz), parce que son règne a été beaucoup plus long.
Quand son père, le roi Josias, fut mortellement blessé en tentant de repousser les forces égyptiennes commandées par le pharaon Nécoh à Méguiddo (vers 629 av. n. è.), Sédécias avait environ neuf ans et à peu près trois ans de plus que son neveu Jéhoïakin. C’est alors que le peuple fit roi, à l’âge de vingt-trois ans, Joachaz, frère de Sédécias. Il ne régna que trois mois, car Nécoh le destitua et le remplaça par Éliakim dont il changea le nom en celui de Jéhoïakim. Jéhoïakim, qui avait vingt-cinq ans, était le demi-frère de Joachaz et de Sédécias. Après la mort de son père Jéhoïakim, Jéhoïakin commença à régner. Il semble qu’à ce moment-là les armées babyloniennes commandées par Nébucadnezzar assiégeaient Jérusalem. Après avoir régné trois mois et dix jours, Jéhoïakin se rendit au roi de Babylone (617 av. n. è.). — II Rois 23:29 à 24:12; II Chron. 35:20 à 36:10.
LES PREMIÈRES ANNÉES DE SON RÈGNE
Plus tard Nébucadnezzar mit Sédécias sur le trône de Jérusalem et lui fit prêter serment au nom de Jéhovah. Ce serment obligeait Sédécias à être un roi vassal loyal. — II Chron. 36:10, 11; Ézéch. 17:12-14; voir II Chroniques 36:13.
Au début du règne de Sédécias, des messagers arrivèrent d’Édom, de Moab, d’Ammon, de Tyr et de Sidon, sans doute avec l’intention d’amener Sédécias à se joindre à eux dans une coalition contre le roi Nébucadnezzar (Jér. 27:1-3; la référence à Jéhoïakim au verset 1 27:1 est peut-être une erreur d’un copiste qui aurait dû écrire Sédécias; voir NW, édition de 1984, note en bas de page). Les Écritures ne révèlent pas quelle était au juste la mission des messagers. Peut-être celle-ci n’a-t-elle pas réussi, car Jérémie avait exhorté Sédécias et ses sujets à rester soumis au roi de Babylone. En outre il avait présenté des barres de joug aux messagers pour montrer que leurs pays allaient devoir aussi se soumettre à Nébucadnezzar. — Jér. 27:2-22.
C’est également au début de son règne que Sédécias (pour une raison que la Bible ne dit pas) envoya Élasah et Guémariah à Babylone. Si l’incident est présenté dans l’ordre chronologique, il a dû avoir lieu dans la quatrième année de la royauté de Sédécias. — Jér. 28:1, 16, 17; 29:1-3.
Sédécias lui-même se rendit à Babylone au cours de la quatrième année de son règne. C’était sans doute pour payer le tribut et ainsi assurer Nébucadnezzar de sa fidélité en tant que roi vassal. À cette occasion Sédécias était accompagné de Séraïah, fourrier en chef, à qui le prophète Jérémie avait confié un rouleau énonçant le jugement de Jéhovah contre Babylone. — Jér. 51:59-64.
Environ un an plus tard, Ézéchiel commença à servir comme prophète parmi les exilés juifs de Babylone (Ézéch. 1:1-3; voir II Rois 24:12, 17). Au sixième mois de la sixième année de la royauté de Sédécias (612 av. n. è.), Ézéchiel eut une vision révélant les pratiques idolâtriques, y compris le culte du dieu Tammuz et du soleil, qui avaient cours à Jérusalem. — Ézéch. 8:1-17.
RÉBELLION CONTRE NÉBUCADNEZZAR
Approximativement trois ans plus tard (vers 609 av. n. è.), désobéissant à la parole de Jéhovah transmise par Jérémie et malgré le serment prononcé au nom de Jéhovah, Sédécias se rebella contre Nébucadnezzar et demanda à l’Égypte une assistance militaire (II Rois 24:20; II Chron. 36:13; Jér. 52:3; Ézéch. 17:15). En conséquence, les armées babyloniennes commandées par Nébucadnezzar vinrent mettre le siège devant Jérusalem, et ce “dans la neuvième année, au dixième mois, le dixième jour du mois”. — Ézéch. 24:1-6.
C’est peut-être au commencement de ce siège que Sédécias envoya “Paschhur, fils de Malkiah, et Sophonie, fils de Maaséïah, le prêtre”, auprès de Jérémie pour qu’il demande à Jéhovah si Nébucadnezzar se retirerait de Jérusalem. Par l’intermédiaire de Jérémie, Jéhovah déclara que le malheur frapperait la ville et que ses habitants tomberaient aux mains des Babyloniens (Jér. 21:1-10). C’est après cela, semble-t-il, que Jérémie, se conformant à la direction divine, alla personnellement trouver Sédécias pour l’avertir que Jérusalem serait détruite et que lui, le roi, serait emmené à Babylone où il mourrait en paix. — Jér. 34:1-7.
Dans Jérusalem assiégée, Sédécias et ses princes jugèrent sage de faire quelque chose en conformité avec la loi de Jéhovah afin d’obtenir sa faveur. Bien que ce ne fût pas l’année du Jubilé, ils conclurent une alliance aux termes de laquelle ils s’engageaient à libérer leurs esclaves hébreux. Plus tard, ils rompirent l’alliance et réduisirent de nouveau en esclavage ceux qu’ils avaient libérés (Jér. 34:8-22). Cela s’est passé, semble-t-il, au
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