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  • Serrons-nous la main
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 mai
    • Serrons-​nous la main

      De notre correspondant en Allemagne de l’Ouest

      ON POURRAIT penser que certaines personnes tirent profit d’une poignée de main. Elles se serrent la main, même si elles sont de vieilles connaissances, quand elles se rencontrent pour la première fois dans la journée et elles recommencent au moment de se séparer. Ce cérémonial peut même se répéter plusieurs fois par jour si leurs chemins se croisent à différentes reprises. Dans les pays où la coutume veut qu’on se salue de cette manière, manquer de le faire, soit en arrivant soit en partant, sera considéré comme une offense.

      Mais tout le monde n’est pas partisan des poignées de mains. “Quelle formalité rigide !” s’exclament certains. “Pourquoi ne pas rester naturel ?” disent d’autres. “Que c’est peu pratique !” entend-​on également. Et d’autres encore ajoutent : “En outre, ce doit être malsain car ces contacts étroits favorisent la transmission des microbes.”

      Les attitudes et les coutumes diffèrent beaucoup. Il est des pays où l’on préfère s’embrasser, s’étreindre, se frotter le nez ou tout simplement s’incliner l’un devant l’autre. Aussi longtemps que ces salutations ne heurtent pas votre conscience chrétienne, pourquoi ne pas vous y adapter quand vous êtes dans un autre pays ? Tenez compte du mode de vie de ses habitants et ne vous attendez pas qu’ils changent pour vous. Quelle que soit la forme de salutation, si nous sentons qu’elle est sincère, elle nous réchauffera le cœur.

      La poignée de main autrefois

      La poignée de main a certains aspects intéressants. La Bible montre qu’elle était connue des Israélites, quoiqu’elle ne fût pas une forme de salutation. Les peuples du Proche-Orient, bien plus expansifs que les Occidentaux, avaient des moyens beaucoup plus expressifs pour exprimer la joie de la rencontre ou la douleur de la séparation. Aux temps bibliques, on se serrait la main ou on se frappait dans la paume pour montrer qu’on acceptait, ratifiait ou confirmait un contrat ou une affaire (Esdras 10:19). Ce geste avait encore toute sa valeur légale au temps de nos arrière-grands-parents. Il était connu également des anciens peuples germaniques. La Bible mettait en garde contre les poignées de mains données pour cautionner un prêt fait par autrui. — Prov. 6:1-3 ; 22:26, Darby.

      Selon certains, ce sont les Romains qui ont commencé à se serrer la main en guise de salutation. Nul doute toutefois que ce fut au cours du Moyen Âge, que la poignée de main est devenue une pratique courante en Europe. Présenter la main d’une façon particulière servait aussi de signe d’identification, indiquant qu’on appartenait à tel groupement ou telle corporation. Maintenant encore on montre de cette façon qu’on fait partie d’une certaine association ou qu’on partage une certaine manière de penser.

      Poignées de mains caractéristiques

      Chacun a sa façon particulière de serrer la main ; nous allons en faire l’expérience. La première personne que nous rencontrons se saisit avec empressement de votre main tendue et la broie littéralement. Après cela, vous craignez de bouger vos doigts car il vous semble que tous vos os sont brisés. Si vous portez une alliance, vous en avez pour quelques jours à soigner la meurtrissure.

      Tout le monde n’est pas aussi débordant de vitalité et c’est le cas notamment de cet autre ami que nous venons de rencontrer. Vous sentez quelque chose de froid et d’humide qui vous glisse mollement entre les doigts, si bien que vous vous demandez si vous ne venez pas d’attraper un poisson. Notre troisième ami est plus cordial et il vous “secoue” vigoureusement la main pendant un moment.

      Il y a encore ceux dont on ne parvient jamais à saisir la main ; glissant par-dessus votre pouce elle s’élance à l’assaut de votre bras. Peut-être connaissez-​vous de ces gens distraits qui, tandis qu’ils vous tendent la main, regardent ailleurs d’un air préoccupé, si bien que les mains se touchent mais que les yeux ne se rencontrent pas.

      Le dernier que nous abordons est le partisan le plus fidèle de la poignée de main. S’il a les mains pleines ou occupées, il vous offrira le petit doigt ou le coude, pour respecter la tradition.

      Que pensez-​vous de ces diverses personnes ? Certaines montrent qu’elles ont une conscience très nette de l’impression qu’elles donnent, par la façon précise et réfléchie de vous serrer la main. Elles font preuve de fermeté en même temps que d’amabilité et une petite secousse supplémentaire témoigne d’une personnalité forte et chaleureuse. Une poignée de main est en effet très révélatrice. Mais on apprécie toujours une personne sans affectation et qui ne se prend pas trop au sérieux.

      Un bon équilibre

      Bien qu’il n’existe aucune règle bien définie, dans certaines circonstances, c’est la raison qui doit nous guider. Celui qui n’est pas habitué aux poignées de mains trouvera cette habitude peu pratique si, après être entré dans une pièce où se tient une réunion, il doit se soumettre au geste rituel chaque fois que quelqu’un entre. De même, si l’on arrive en retard quelque part ou quand un débat est déjà commencé, c’est généralement faire preuve de considération que de s’asseoir discrètement sans interrompre la conversation pour serrer la main de chacun. On pourrait craindre de paraître grossier en ne saluant pas quelqu’un par une poignée de main, mais on fait parfois preuve de plus d’égards en attendant le moment propice pour lui exprimer de cette façon la joie qu’on éprouve à le revoir. Avez-​vous pensé que certains peuvent trouver peu appétissant de serrer une ou plusieurs mains non lavées pendant un repas ?

      Si vous êtes économe de votre temps, vous êtes sans doute plus ennuyé par la fréquence de ce geste traditionnel que par le geste lui-​même. Prenez par exemple les Allemands. Ils tiennent cette coutume en très haute estime ; toutefois, ils commencent à se demander si ce n’est pas aller un peu loin que de saluer ainsi la même personne une dizaine de fois par jour.

      Le périodique Time du 17 février 1967 fit la remarque suivante : “Certains directeurs d’entreprise allemands estiment que leurs employés passent chaque jour au moins vingt minutes à se serrer la main.” La Commission des experts en savoir-vivre d’Allemagne dit également : “On n’apprécie guère un usage excessif de la poignée de main et souvent elle rend plus difficiles les rapports personnels. Il suffit de se serrer la main la première fois qu’on se rencontre.”

      Si nous voulons être raisonnables dans ce domaine, rappelons-​nous que le plus simple est de se montrer sincèrement chaleureux tout en usant de discernement. Nous n’aurons alors aucune difficulté à être naturels et nous ne suivrons pas aveuglément la tradition.

      À présent, il est temps de se dire au revoir. Vous n’aimez pas, dites-​vous, la tape dans le dos, ni le baiser, ni l’étreinte. Très bien, alors serrons-​nous la main !

  • Tout ce qui est dit “chrétien” n’est pas approuvé par Dieu
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 mai
    • “Ta parole est vérité”

      Tout ce qui est dit “chrétien” n’est pas approuvé par Dieu

      NOMBREUX sont ceux qui prétendent être chrétiens. Mais même si cette prétention est accompagnée de prophéties apparentes ou d’œuvres puissantes, elle n’est pas pour autant approuvée par Dieu. Jésus-Christ ne reconnaît pour disciples que ceux qui font la volonté de son Père. Il déclara : “Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : ‘Seigneur, Seigneur,’ qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-​là : ‘Seigneur, Seigneur, n’avons-​nous pas prophétisé en ton nom, et expulsé les démons en ton nom, et accompli beaucoup d’œuvres puissantes en ton nom ?’ Et cependant je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus !” — Mat. 7:21-23.

      Ces paroles de Jésus soulignent la nécessité pour quiconque recherche l’approbation divine de se conformer aux voies de Dieu pour ce qui est de son culte. Ce n’est pas l’homme mais Dieu qui détermine le service sacré qu’il agrée. Jésus dit : “Dieu est Esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité.” (Jean 4:24). Le vrai culte de Dieu ne dépend ni de la présence ou de l’emploi de certains objets ni de lieux géographiques. Le vrai adorateur n’adore pas Dieu au moyen de choses qu’il peut voir ou toucher, mais “avec l’esprit”. Son culte est en accord avec la vérité divine.

      Cependant, de nombreuses personnes prétendant être chrétiennes utilisent des images pour pratiquer leur culte. Elles affirment ne pas adorer l’image elle-​même, mais celui qu’elle représente. Elles soutiennent qu’un tel culte est indirect ou “relatif”, et qu’il ne s’agit pas d’idolâtrie. Mais ce genre de culte est-​il agréé par Dieu ?

      Les anciens Israélites, qui étaient dans des relations d’alliance avec Dieu, avaient reçu ce commandement : “Puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où Jéhovah vous parla du milieu du feu en Horeb, prenez bien garde à vos âmes, de peur que vous ne vous corrompiez et que vous ne vous fassiez une image taillée, figure de quelque idole, image d’homme ou de femme.” (Deut. 4:15, 16, Crampon 1905). Dieu avait donc formellement interdit aux Israélites de lui faire une image. En fait, n’importe quelle image allait inévitablement mal représenter le Créateur, car personne ne l’a jamais vu.

      La fondation de l’Église ou congrégation chrétienne n’a rien changé à cela. À aucun moment de l’histoire humaine les hommes n’ont pu avoir une meilleure idée que les Israélites pour ce qui est de savoir à quoi ressemble Dieu. Malgré cela, de nombreuses images ou statues représentant Dieu sous la forme d’un homme ont été faites et placées dans des édifices religieux de la chrétienté. Mais comment

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