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La fidélité à l’alliance matrimoniale incite Dieu à la miséricordeLa Tour de Garde 1976 | 1er juillet
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la nation adultère d’Israël se révéla indigne d’avoir part à la réalisation de cette alliance. Jéhovah avait déclaré à Abraham : “Montre-toi une bénédiction. Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai celui qui appellera le mal sur toi, et grâce à toi se béniront assurément toutes les familles du sol.” (Gen. 12:2, 3). “Je te bénirai vraiment et je multiplierai vraiment ta postérité comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta postérité prendra possession de la porte de ses ennemis. Et grâce à ta postérité se béniront assurément toutes les nations de la terre.” — Gen. 22:17, 18.
22. Bien qu’ayant permis la destruction des royaumes d’Israël et de Juda, pourquoi Jéhovah a-t-il sauvegardé la postérité d’Abraham, et qu’a-t-il fait alors en faveur d’un reste d’Israélites ?
22 Le Messie, membre principal de la postérité d’Abraham, n’avait pas encore paru en 740 av. n. è., quand Samarie fut prise, ni en 607, quand Jérusalem fut détruite à son tour. Pourtant, il devait être le Descendant messianique d’Abraham, donc naître dans sa lignée. C’est pourquoi, tout en permettant que les royaumes d’Israël et de Juda soient renversés par leurs ennemis, Jéhovah devait néanmoins préserver la postérité naturelle d’Abraham. En effet, c’est cette lignée qui devait aboutir au Messie, par qui se béniraient toutes les nations (Mat. 1:1-3 ; Gal. 3:8-29). C’est dans ce but que Jéhovah sauvegarda miséricordieusement un reste d’Israélites repentants durant les 70 ans d’exil qui suivirent la disparition du royaume de Juda, dont Jérusalem était la capitale. Il resta fidèle à son alliance matrimoniale dans ses rapports avec le reste fidèle. Puis il suscita Cyrus, le conquérant de Babylone, qui préfigurait le Messie. Par l’intermédiaire de ce libérateur, Jéhovah fit revenir le reste de la postérité d’Abraham dans le pays de Juda.
23. Pour annoncer sa réconciliation avec son épouse, le peuple de l’alliance, qu’a dit Jéhovah selon Osée 2:14-16 ?
23 C’est pourquoi, pour annoncer à l’avance la réconciliation entre lui et son épouse, le peuple de l’alliance, Jéhovah fit dire ensuite à son prophète Osée : “‘C’est pourquoi voici que je la décide, et je la ferai aller au désert, et je parlerai à son cœur. Et à partir de là je lui donnerai ses vignobles, et la basse plaine d’Achor comme entrée donnant accès à l’espérance ; et assurément elle répondra là comme aux jours de sa jeunesse et comme au jour où elle monta du pays d’Égypte. Et il adviendra sans faute, en ce jour-là’, telle est la déclaration de Jéhovah, ‘que tu m’appelleras Mon époux [en hébreu ʼishi], et tu ne m’appelleras plus Mon propriétaire [en hébreu baʽli].’” (Osée 2:14-16). Ou bien, pour citer la traduction anglaise du verset 16 par Leeser : “Et il arrivera en ce jour-là, dit le Seigneur, que tu m’appelleras Ishi [mon époux], et tu ne m’appelleras plus Baali [mon seigneur].” — Osée 2:18, Leeser.
24. Comment Jéhovah parla-t-il à sa femme “au désert” et que voulait-il dire en annonçant qu’il lui donnerait ‘ses vignobles’ ?
24 Durant leur exil à Babylone, les Israélites étaient en quelque sorte “au désert”. C’est là que Jéhovah ‘décida’ avec miséricorde le reste repentant et qu’il ‘parla à son cœur’. De quelle façon ? Par une discipline empreinte d’amour et par l’intermédiaire des prophètes Ézéchiel et Daniel. Jéhovah avait promis qu’après l’avoir disciplinée, il donnerait à son organisation-épouse ‘ses vignobles à partir de là’. Cela signifiait qu’il allait l’emmener hors du “désert” babylonien et la faire revenir dans le pays de Juda et à Jérusalem, pays qui était resté longtemps désolé.
25. À quoi Jéhovah pensait-il quand il a dit qu’il donnerait à sa femme la “basse plaine d’Achor comme entrée donnant accès à l’espérance” ?
25 À quoi Jéhovah pensait-il quand il parla de “la basse plaine d’Achor” ? Au début de la conquête de Canaan, après que les Israélites eurent pris la ville cananéenne de Jéricho, Achan, un homme cupide, fut lapidé avec sa famille parce qu’il avait transgressé un commandement de Jéhovah. Il s’était approprié des dépouilles. À cause de sa désobéissance égoïste, il troubla Israël. La vallée où Achan fut lapidé fut appelée à juste titre “Basse plaine d’Achor”, car Achor signifie “Trouble”. (Josué 7:10-26.) Par conséquent, en promettant de donner à son épouse la “basse plaine d’Achor comme entrée donnant accès à l’espérance”, Jéhovah entendait par là qu’elle retournerait dans son pays, là où se trouvait cette basse plaine.
26. Quelle fut la réaction de l’épouse “au désert”, et comment Jéhovah a-t-il prouvé qu’il avait renouvelé ses relations matrimoniales avec Israël ?
26 Quelle fut la réaction du reste repentant d’Israël, l’épouse de Jéhovah ? A-t-il ‘répondu’ ? A-t-il réagi avec gratitude devant l’attitude persuasive de Jéhovah qui ‘parla à son cœur’ ? L’Histoire nous permet de répondre par l’affirmative. Longtemps auparavant, “aux jours de sa jeunesse”, la nation d’Israël avait accepté l’offre de Jéhovah qui lui proposait de devenir son épouse en concluant avec elle l’alliance de la Loi de Moïse. Pareillement, le reste repentant, alors à Babylone, accepta de renouer les liens matrimoniaux qui unissaient Israël à Jéhovah, son Époux céleste. Comme preuve que ces liens étaient renoués, Jéhovah se servit de Cyrus le Grand, Messie typique, pour faire revenir le reste des Israélites fidèles dans le pays de Juda et à Jérusalem.
27. Quelle fut désormais l’attitude du reste envers le culte de Baal, et que montrait Israël en appelant Jéhovah “Mon époux” ?
27 Le peuple de Jéhovah, uni à lui par une alliance, ne se tourna plus jamais vers le culte de Baal ni vers d’autres cultes idolâtriques. Après leur retour, les membres de ce reste rétablirent avec zèle le culte de l’Époux céleste d’Israël, son Dieu, dans le pays qu’il lui avait donné. Ils éprouvèrent la même gratitude profonde que leurs ancêtres après que Jéhovah les eut délivrés de l’Égypte et de ses armées. Ils avaient l’impression d’être unis encore plus étroitement et plus intimement à leur Époux céleste. Comme une femme, Israël s’adressa alors spontanément à Jéhovah en usant d’un langage plus intime et plus affectueux. Spirituellement parlant, cette “femme”, Israël, appela Jéhovah “Mon époux” plutôt que “Mon propriétaire”. Elle ne désirait plus se sentir seulement ‘possédée’, comme si elle n’était que la possession d’un propriétaire d’esclaves. Elle désirait plutôt être “une aide” pour Dieu, tout comme Ève, la première femme, devait l’être pour Adam, son mari (Gen. 2:19-24). Voilà qui était merveilleux !
28. Quel parallèle peut-on établir entre ces événements passés et ceux dont nous sommes témoins aujourd’hui ?
28 On peut établir un parallèle entre ces événements et ceux, extraordinaires, dont nous sommes témoins au vingtième siècle. Aujourd’hui encore, la miséricorde de Jéhovah et sa fidélité à son alliance matrimoniale spirituelle ont des effets merveilleux. Oui, vraiment, heureux ceux qui sont aujourd’hui l’objet de la miséricorde de Jéhovah !
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Réconciliation grâce à la miséricorde de Dieu avant Har-MaguédonLa Tour de Garde 1976 | 1er juillet
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Réconciliation grâce à la miséricorde de Dieu avant Har-Maguédon
1. Comment peut-on illustrer les effets de la réconciliation du reste des Israélites spirituels avec Jéhovah depuis 1919 ?
QUAND un homme se montre miséricordieux et reprend chez lui sa femme légitime qui l’avait quitté, quelle attitude celle-ci devrait-elle adopter ? Si, en plus, son mari lui donne des marques d’amour, comment devrait-elle alors le considérer ? Quels sentiments éprouvera-t-elle ? Ne l’estimera-t-elle pas davantage en raison de la faveur imméritée
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