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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1974 | 15 mars
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(le dimanche) avant de se rendre au tombeau. Il se serait ainsi écoulé plus de trois jours et demi complets depuis la mort de Jésus. Une onction d’aromates à ce moment-là aurait eu peu d’effet sur le cadavre (voir Jean 11:39). Il aurait également été étrange que ces femmes laissent passer le 16 nisan (qui n’aurait pas été un sabbat) sans rien faire, puis qu’elles se précipitent au tombeau dès que possible le dimanche matin, 18 nisana.
Puisque ces faits laissent entendre qu’il s’est écoulé moins de trois jours complets entre l’inhumation et la résurrection de Jésus, la question suivante se pose : Pourquoi Jésus a-t-il dit que “le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre” ? (Mat. 12:40.) C’est parce que l’expression “trois jours et trois nuits” peut désigner une partie de trois jours, comme cela ressort clairement de I Samuel 30:12, 13. Sous le mot “Jour”, l’Encyclopédie juive (angl.) déclare : “Dans la vie courante des Juifs, une partie d’un jour est parfois considérée comme un jour ; p. ex., le jour des funérailles, même si celles-ci ont lieu vers la fin de l’après-midi, est considéré comme le premier des sept jours de deuil ; une fraction du matin du septième jour est considérée comme le septième jour, la circoncision se fait le huitième jour, même si le premier jour s’est achevé seulement quelques minutes après la naissance de l’enfant ; celles-ci comptent comme un jour.” De même, Lightfoot, commentateur de la Bible, fait remarquer que trois jours et trois nuits “incluent n’importe quelle fraction du premier jour, la nuit suivante tout entière, le lendemain et sa nuit, et n’importe quelle fraction du jour suivant, le troisième”. Est-ce vrai dans le cas de Jésus ?
La réponse à cette question devient claire quand on connaît l’année de la mort de Jésus. Dans ce cas, il est possible de déterminer par une comparaison avec le calendrier juif le jour de la semaine correspondant au 14 nisan de cette année-là, même au premier siècle de notre ère. Heureusement, la Bible nous fournit suffisamment d’éléments nous permettant de déterminer cette année.
Selon Luc 3:1, Jean-Baptiste commença son ministère “la quinzième” année du règne de Tibère César”. Comme Luc utilise un mot grec signifiant littéralement “fonction de gouverneur”, certains en ont conclu que la “quinzième année” devait être comptée à partir du moment où Tibère est devenu corégent avec Auguste. Ainsi, ils placent le commencement du ministère de Jésus en l’an 27 de notre ère. Toutefois, la date exacte à laquelle commença cette corégence est mise en questionb.
Alors que la date de cette corégence est incertaine, celle du commencement du règne de Tibère en tant que César est bien établie : le 17 août 14 (selon le calendrier grégorien). Par conséquent, la quinzième année va du 17 août 28 au 16 août 29, ce qui situe le commencement du ministère de Jésus en l’an 29, environ six mois après le début de celui de Jean. Ce n’est qu’au moment de son baptême que Jésus fut oint de l’esprit de Dieu, devenant ainsi le Messie ou Christ. La prophétie biblique annonçait très exactement la date précise de cet événement (Dan. 9:25). La comparaison de cette prophétie aux dates historiques désigne également l’an 29 de notre ère comme l’année de l’apparition du Messie. — Voir le livre Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible (angl.), pp. 137, 328-331, 348.
Le texte de Daniel 9:27 indique qu’au milieu de la “semaine”, ou trois ans et demi après le commencement de son ministère, le Messie allait faire “cesser le sacrifice et l’offrande”. C’est ce qu’il fit en offrant sa propre vie en sacrifice, enlevant ainsi aux sacrifices d’animaux toute valeur aux yeux de Dieu. Son ministère en tant que Messie a donc duré trois ans et demi, de l’automne de l’an 29 au printemps de l’an 33, au mois de nisan. Par comparaison, on s’aperçoit qu’en l’an 33 de notre ère, le jour de la Pâque ou 14 nisan a commencé un jeudi soir pour se terminer le vendredi soir.
Cela s’harmonise parfaitement avec le récit biblique de la mort et de la résurrection de Jésus. Il est mort le vendredi après-midi et a été enterré avant que commence le sabbat. Dans ce cas-là, le sabbat hebdomadaire a coïncidé avec le premier jour de la fête des pains sans levain, qui était aussi un sabbat. C’est pourquoi la Bible parle fort logiquement du jour qui suivit la mort de Jésus comme d’un “grand” sabbat (Jean 19:31, 42 ; Marc 15:42, 43 ; Luc 23:54). Dès que ce sabbat a été terminé (c’est-à-dire au coucher du soleil du 15 nisan), Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé ont acheté quelques aromates supplémentaires pour oindre le corps de Jésus. Elles ont pu les utiliser au plus tôt le dimanche matin, 16 nisan, au lever du jour. À ce moment-là, Jésus avait déjà été ressuscité après avoir passé une partie de trois jours dans la tombe.
Ce point de vue fondé sur les Écritures s’accorde avec de nombreuses déclarations bibliques indiquant que Jésus a été ressuscité “le troisième jour” et non le quatrième. — Mat. 16:21 ; 17:23 ; 20:19 ; Luc 9:22 ; 18:33 ; 24:7, 21, 46 ; Actes 10:40 ; I Cor. 15:4. Voir aussi l’article “Prémices de la résurrection !” dans The Watchtower du 15 mars 1944, plus particulièrement à partir de l’intertitre “Les prémices sont identifiées”. (De la page 86 à la fin de l’article.)
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