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  • Le ministère à temps complet est-il pour vous ?
    La Tour de Garde 1955 | 15 juillet
    • qu’il a, et “ on demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié ”. Votre prochain a le droit de connaître la vérité. Aussi, “ ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit, quand tu as le pouvoir de l’accorder ”. — Jacq. 4:17 ; II Cor. 8:12 ; Luc 12:48 ; Prov. 3:27.

      Pensez aussi aux nombreuses personnes qui doivent encore entendre la vérité prêchée par les serviteurs chrétiens. En effet, il existe même aux États-Unis et en Europe nombre de territoires isolés dans lesquels le témoignage n’est pas rendu régulièrement, sans parler des champs de mission proprement dits. Si nous aimons notre prochain ou semblable comme nous-​mêmes, nous ferons en sorte qu’il connaisse l’espérance du Royaume et puisse ainsi discerner le chemin menant à la vie.

      De plus, tenez compte du peu de temps qui reste. Jésus dit de la présente génération : Elle “ ne passera point, que tout cela n’arrive ”. Selon la prophétie biblique, Satan sait aussi qu’il ne lui reste que peu de temps avant d’être anéanti par Jéhovah, lui et tous ceux qui sont à ses côtés. Lorsque Jéhovah répandra ses plaies sur la Babylone moderne à cause de ses péchés, il sera trop tard d’exhorter les hommes de bonne volonté en ces termes : “ Sortez du milieu d’elle. ” — Mat. 24:34 ; Apoc. 18:4 ; 12:12.

      NÉCESSITÉ DE S’ORGANISER

      Le ministère chrétien est avant tout une expression de l’amour qui, pour être véritable, doit se manifester d’une manière pratique. Afin de pouvoir vouer tout son temps au service, il est nécessaire de s’organiser. Nous avons l’impérieux devoir d’employer au mieux les moyens à notre disposition, qu’il s’agisse du temps, de la santé ou de choses matérielles comme l’argent, les vêtements, etc.

      Le ministère à temps complet exige une sage répartition de notre temps et de la discipline afin de pouvoir y persister. Elle ne doit toutefois pas être sévère au point de ne tolérer aucune exception lorsque le bien-être d’autres personnes est en jeu. Il est indispensable de prendre à cœur cette exhortation de Paul : “ Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. ” — Éph. 5:15, 16.

      Afin de satisfaire aux exigences du ministère à temps complet, il est nécessaire de rester en bonne santé et de faire preuve de bon sens en dépensant nos forces. Comme le fit Paul, nous devons savoir nous dominer, assujettir notre corps et en faire un esclave. Nous devons dormir suffisamment et, pour ce faire, nous coucher à une heure raisonnable. À table nous devons nous maîtriser, surtout si nous sommes gourmands. — I Cor. 9:27 ; Prov. 23:2, Jé.

      De plus, si nous désirons continuer de jouir des bénédictions du service à temps complet, nous dépenserons sagement notre argent et utiliserons avec soin d’autres choses matérielles, telles qu’habits, meubles, autos, etc. Grâce à la sagesse et à l’amour nous éviterons les extrêmes : Nous n’économiserons pas au point de nous priver de la nourriture et des vêtements indispensables, ni ne dépenserons l’argent sans compter.

      Pensons à la profonde satisfaction résultant de la certitude d’accomplir la volonté de Dieu et de suivre les traces de Jésus-Christ. Et que dire de la joie qu’on éprouve en voyant le fruit de son travail et de ses peines, ses “ lettres de recommandation ”, les hommes de bonne volonté qui servent Jéhovah et jouiront éternellement des bénédictions du monde nouveau, et cela pour ne pas s’être contenté du ministère à temps partiel mais avoir effectué le service à temps complet ?

      Aucune œuvre ne revêt plus d’importance que le ministère chrétien. Nous devrions nous efforcer d’y consacrer tout notre temps, si toutefois nous n’avons pas d’engagements scripturaux qui nous en empêchent. Il s’agira de bien s’organiser mais il en vaut la peine lorsqu’on songe aux bénédictions qui en découlent.

  • 5e partie : L’œuvre d’avertissement (1909-1914)
    La Tour de Garde 1955 | 15 juillet
    • Histoire moderne des Témoins de Jéhovah

      5e partie : L’œuvre d’avertissement (1909-​1914)

      DU POINT DE VUE historique, l’activité de la Watch Tower Bible and Tract Society, de 1909 à 1914, consistait en grande partie dans l’œuvre d’avertissement qui annonçait la date fatale de 1914. Depuis 1877, pendant trente-deux ans, les travailleurs volontaires et zélés de la Société avaient publié au grand jour la preuve chronologique et les faits notoires indiquant que les “ temps des gentils ” devaient prendre fin à l’automne de 1914a.

      Au cours des deux décades qui précédèrent 1914, des forces explosives étaient nées au sein des nations gentiles, forces génératrices de nationalisme. Sous un libéralisme éclairé, une période de grands progrès aurait pu s’ouvrir pour le bien général, par l’utilisation de toutes les nouvelles inventions, par des développements industriels appropriés, par le progrès scientifique, et en utilisant pour le bien de tous les richesses naturelles acquises. Mais non, partout le Diable se tenait au gouvernail pour diriger le navire de l’État. Une course aux armements commença parmi les nations, chaque camp s’efforçant de faire mieux que l’autre pour atteindre la suprématie. La façon de penser, religieuse et politique, du vieux monde, était forcée de s’adapter à ce genre de rivalités nationales. En réalité, les masses de l’humanité étaient en train de se rassembler pour la débâcle totale que le vingtième siècle réservait aux nations. Au milieu de cette folie fiévreuse des gentils, les serviteurs voués à Jéhovah entreprirent leur œuvre finale d’avertissement concernant 1914.

      Mais, pour entreprendre à fond une campagne à l’échelle mondiale, le bureau principal de la Société à Allegheny (Pittsburgh), Pennsylvanie, ou “ Maison de la Bible ”, édifice de quatre étages et vieux de vingt ans, était devenu insuffisant, outre qu’il n’était pas situé en un endroit favorable pour expédier les publications dans tous les pays et communiquer sur le plan mondial. Aussi, en 1908, des représentants de la Société, y compris son avocat, J. F. Rutherfordb, furent envoyés à Brooklyn, New-​York, pour négocier l’achat de locaux plus convenables. Russell lui-​même avait découvert ces locaux lors d’un voyage à New-​York. Ils achetèrent le vieux “ Béthel de Plymouth ”, bâtiment de mission construit en 1868 pour l’Église congrégationaliste de Plymouth, située à proximité. Cette mission, aux 13-17 Hicks Street, Brooklyn, avait servi pendant longtemps en liaison avec l’Église de Plymouth (édifiée en 1849 dans Orange Street, près de Hicks) où, un demi-siècle environ plus tôt, des sermons antiesclavagistes avaient été prononcés par le célèbre ecclésiastique de Brooklyn, Henry Ward Beecherc. Ils achetèrent aussi la vieille demeure de Beecher au 124, Columbia Heights, Brooklyn, où d’autres notables, même Abraham Lincoln, ont, dit-​on, conféré avec Beecher, dans le courant de 1860 et des années suivantes. Le 31 janvier 1909, 350 personnes environ assistaient à la dédicace du Tabernacle de Brooklyn, nouveau nom de l’ancien “ Béthel de Plymouth ” rénové. Sa salle de conférences du deuxième étage, comprenant 800 places, brillait grâce à ses teintes harmonieuses où le vert olive dominait ; elle possédait des décorations murales de textes bibliques exécutées avec art et goût. Le rez-de-chaussée fut modifié et devint le bureau principal de la Société. Le vaste sous-sol avait été transformé et comprenait une petite imprimerie, un magasin et des services d’expédition. Rapidement aussi la maison située au 124, Columbia Heights, avait été aménagée pour être habitée par plus de trente membres à temps complet du personnel du bureau principal. “ Nous appellerons la nouvelle maison “ Béthel ”, et le nouveau bureau et salle de conférences, “ Le Tabernacle de Brooklyn ” ; ces noms remplaceront la désignation “ Maison de la Bible ”d. ” En 1911, un vaste et nouveau dortoir attenant au Béthel, derrière, et faisant face à la rue Furman, fut achevé.e

      Pour tenir cette propriété dans l’État de New-​York et agir en tant qu’organisme religieux légal à l’intérieur de cet État, il devint nécessaire de former une société enregistrée à New-​York. L’existence légale de cette société fut reconnue le 23 février 1909, selon décision du juge Isaac N. Miller, de la Cour suprême de New-​York. Elle porta pendant trente ans le nom de PEOPLES PULPIT ASSOCIATION. Puis, en 1939, ce nom fut changé légalement en celui qu’elle porte actuellement : WATCH TOWER BIBLE AND TRACT SOCIETY, INC., semblable à celui de la société de Pennsylvanie : WATCH TOWER BIBLE AND TRACT SOCIETY. Les buts de la société de New-​York se résument dans sa charte comme suit :

      “ Ses buts légaux sont des buts charitables, bienfaisants, scientifiques, historiques, littéraires et religieux ; l’amélioration sur les plans moral et mental des hommes et des femmes, la dissémination des vérités bibliques en diverses langues au moyen de la publication de tracts, brochures, journaux et autres documents religieux, et en accomplissant une œuvre missionnairef. ”

      À partir de 1909, un tract mensuel, appelé tout d’abord “ Chaire des Peuples ”, puis “ Journal pour Tous ”, et plus tard encore “ Le Journal mensuel des Étudiants de la Bible ”, fut largement répandu chaque année en millions d’exemplaires. Il expliquait clairement les vérités vitales de la Bible et avertissait les nations gentiles de la date fatale de 1914. Et c’est ainsi que, pendant plusieurs années, ces travailleurs consciencieux et unis furent connus de plus en plus sous le nom d’Étudiants de la Bible, ou d’Étudiants internationaux de la Bible. En fait, en 1914, l’œuvre identique réalisée dans le champ britannique reçut une base légale conformément à la loi anglaise, par la constitution de l’ASSOCIATION INTERNATIONALE DES ÉTUDIANTS DE LA BIBLE. Ces trois sociétés furent organisées dans des desseins identiques et elles travaillent ensemble harmonieusementg.

      La Société Tour de Garde, installée dans sa propriété de Brooklyn, était maintenant équipée pour suivre les progrès de la gigantesque œuvre de proclamation en cours et qui s’étendait continuellement. Les années qui s’écoulèrent de 1909 à 1914 virent une production sans cesse croissante de tracts, de brochures et de livres reliés qui s’éleva à plusieurs millions. L’œuvre d’avertissement concernant 1914 se développa après l’organisation d’un Service de presse international qui envoya chaque semaine le sermon de Russell à trois mille journaux environ, aux États-Unis, au Canada et en Europe. On estime que, de cette manière, dix millions de personnes furent touchées chaque semaineh.

      On eut aussi recours à la tribune publique pour favoriser l’extension du témoignage relatif à l’année 1914 alors proche. En 1911 seulement, selon le rapport officiel, 12 113 discours publics ou semi-publics avaient été prononcés dans le monde entier. Cinquante-huit ministres spéciaux, itinérants, furent envoyés régulièrement du bureau principal de la Société à Brooklyn, suivant un itinéraire fixé, pour servir dans cette campagne de conférences publiques, à laquelle participèrent également plusieurs centaines d’orateurs locaux, qui poursuivirent l’“ Œuvre d’extension des classes ” en s’efforçant d’organiser de nouvelles classes bibliquesi. Il en résulta un grand accroissement. Finalement, en 1914, il y avait 1 200 groupes ou classes travaillant en union avec la Watch Tower Society, aux États-Unis et à l’étranger. En 1915, le nombre partiel des assistants à la célébration annuelle du mémorial de la mort du Christ s’éleva à 15 430, et, à ce moment-​là, il y avait 55 000 abonnés à la Watch Tower, chiffre indiquant approximativement le nombre des personnes associées à l’œuvre d’avertissement et de témoignagej.

      Au cours de cette période de témoignage, on insista beaucoup pour que le président de la Société, C. T. Russell, vînt personnellement prendre la parole à des réunions publiques dans les grands centres. Il se rendit chaque année en Europe pour faire des conférences. “ Il voyagea beaucoup en Amérique du Nord, par train spécial en “ tournée de congrès ”, accompagné d’un grand nombre (240, une fois) de compagnons d’activité enthousiastes, visitant toutes les grandes villes des États-Unis et du Canadak. Ce faisant, il s’adressa personnellement à des milliers de personnes dans de nombreuses parties du monde où l’on parle l’anglaisl. De décembre 1911 à mars 1912, Russell, en qualité de président d’un comité de sept hommes, fit un voyage autour du monde, semant les graines de la vérité qui, en temps voulu, amenèrent à une activité féconde de nouveaux groupes de chrétiens oints dans des régions très étendues du globe. Pour prononcer des discours et étudier les champs de mission, le comité s’arrêta dans les lieux suivants : Honolulu dans les îles Hawaï, Yokohama, Tokio, Kobé et Nagasaki au Japon ; Shanghaï et Hong-Kong en Chine ; Manille dans les Philippines ; Singapour et Penang, Straits Settlements ; Colombo dans l’île de Ceylan ; Trivandrum, Kottarakara, Nagercoil, Puram, Madras, Vizagapatam, Calcutta, Bénarès, Lucknow et Bombay en Inde ; Aden en Arabie ; Le Caire et Alexandrie en Égypte ; Le Pirée, Athènes, Corinthe et Patras en Grèce ; Brindisi et Rome en Italie ; Paris en France ; ensuite, Londres en Angleterre, et finalement New-​Yorka. Ce fut en vérité un très grand voyage pour faire entendre à toute la terre le message d’avertissement concernant la fin prochaine des “ temps des gentils ” en 1914. On dit que, pendant sa vie, Russell parcourut plus d’un million et demi de kilomètres, prononça plus de 30 000 sermons et écrivit des livres totalisant plus de 50 000 pagesb. À ce moment-​là, les publications de la Société paraissaient en 15 languesc. C. T. Russell mourut le 31 octobre 1916.

      Pour contrebalancer toutes les conjectures privées et absurdes en ce qui concerne 1914, la Watch Tower du 1er décembre 1912 publia ce qui suit :

      “ Il y a certainement sur ce sujet matière à de légères différences d’opinion et il nous appartient d’accorder aux unes et aux autres la plus grande tolérance. Le terme du pouvoir des gentils peut cesser en octobre 1914 ou en octobre 1915. Et il est possible que la période de luttes et d’anarchie “ telle qu’il n’y en a jamais eu de pareille depuis qu’une nation existe ” marque la fin définitive

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