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    • LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE

      Sur la base des principes des Écritures hébraïques, les Écritures grecques chrétiennes autorisent, par commandement comme par des précédents, l’expulsion ou l’exclusion de la congrégation chrétienne. L’apôtre Paul, s’appuyant sur l’autorité dont il était investi, a ordonné l’expulsion d’un fornicateur incestueux qui avait pris la femme de son père (I Cor. 5:5, 11, 13). Il a également usé de cette autorité pour exclure Hyménée et Alexandre (I Tim. 1:19, 20). De son côté, Diotrèphe semble avoir tenté de prononcer des exclusions à tort. — III Jean 9, 10.

      Jésus donna à ses disciples toutes les instructions nécessaires sur la procédure à suivre en cas de péché, et il indiqua que cela pouvait aboutir à une expulsion, de sorte que l’exclu deviendrait pour la congrégation “comme un homme des nations et comme un collecteur d’impôts”. (Mat. 18:15-17.) Les collecteurs d’impôts étaient profondément méprisés. Nombre d’entre eux étaient des extorqueurs. Un collecteur d’impôts juif était considéré comme un renégat et classé parmi les “pécheurs”. (Marc 2:16.) Bien entendu, Jésus et ses disciples étaient encore sous la Loi, mais dans son principe, la même procédure a continué de guider la congrégation chrétienne. À ce propos, on peut noter que lorsqu’il parle de la “congrégation” Jésus n’entendait pas que tous les assistants devaient siéger pour juger l’offenseur; tel serait plutôt le rôle des responsables en exercice. Ses disciples étaient habitués à voir les anciens du “tribunal” ou du “Tribunal suprême” rendre la justice. — Mat. 5:22.

      Au nombre des délits qui peuvent entraîner l’exclusion de la congrégation chrétienne figurent la fornication, l’adultère, l’homosexualité, l’avidité, l’extorsion, le vol, le meurtre, l’idolâtrie, l’apostasie et la création de divisions dans la congrégation (I Cor. 5:9-13; 6:9, 10; Tite 3:10, 11; Rév. 21:8). Dans le dernier cas précité, celui qui suscite une secte doit recevoir un premier et un second avertissement avant d’être exclu. Le principe de la Loi selon lequel il faut deux ou trois témoins pour établir des preuves contre l’accusé demeure dans la congrégation chrétienne (I Tim. 5:19). Quiconque est convaincu de pratique du péché, adoptant une conduite indigne d’un chrétien, doit être démasqué devant toute la congrégation, “pour que les autres aussi aient crainte”. — I Tim. 5:20.

      La réintégration

      Ceux qui ont été exclus peuvent être réintégrés dans la congrégation s’ils manifestent un repentir sincère (II Cor. 2:5-8). Cette mesure protège également la congrégation, car elle l’empêche de faire le jeu de Satan, soit en excusant le mal, soit, à l’autre extrême, en adoptant une attitude dure et implacable. — II Cor. 2:10, 11.

      Pour ce qui est de l’expulsion des démons, voir l’article SPIRITISME.

  • Extorsion
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    • EXTORSION

      Action ou pratique qui consiste à prendre ou à obtenir quelque chose, malgré le refus ou la réticence de son propriétaire, par des moyens illégaux ou par la crainte, en recourant par exemple à la force, aux menaces ou à tout autre abus de pouvoir. La Bible adresse à maintes reprises des mises en garde contre la poursuite du gain injuste, particulièrement à ceux qui assument des responsabilités ou qui occupent une fonction officielle. — Ex. 18:21; Prov. 1:19; 15:27.

      Pourtant, lorsque la Palestine s’est trouvée sous le régime romain, les collecteurs d’impôts juifs se sont souvent rendus coupables d’extorsions. Leur position leur offrait quantité d’occasions de s’enrichir injustement (et sans aucun doute d’enrichir également leurs maîtres romains) aux dépens du peuple. C’est peut-être à cela que Jésus fit allusion dans une illustration où il mit en scène un Pharisien qui s’estimait juste et qui, priant à côté d’un collecteur d’impôts, se félicitait devant Dieu de ne pas être, lui, un extorqueur (Luc 18:11). Quand les collecteurs d’impôts sont venus à lui pour lui demander ce qu’ils devaient faire, Jean le Baptiseur leur donna ce conseil: “N’exigez rien au delà du taux des impôts.” — Luc 3:13; comparez avec Luc 19:2, 8.

      Selon les Écritures grecques chrétiennes, l’extorsion figure, au même titre que la fornication, l’adultère, l’idolâtrie, la cupidité, le vol, l’ivrognerie, les insultes et l’homosexualité, au nombre des pratiques qui interdisent l’accès au Royaume de Dieu. Dans la lettre qu’il écrivit à la congrégation de Corinthe, l’apôtre Paul déclara que certains de ses membres s’étaient jadis livrés à cette pratique, mais qu’ils en avaient été bien lavés. Par conséquent, bien qu’il leur fût impossible d’éviter tout contact avec ceux qui pratiquaient ces choses dans le monde, ils devaient impérativement cesser de fréquenter quiconque, se prétendant “frère”, agirait ainsi, et ôter une telle personne de la congrégation. — I Cor. 5:9-11; 6:9-11.

      Le cas de Paul illustre l’attitude chrétienne à l’égard de l’extorsion sous forme de pots-de-vin. Félix, gouverneur romain, s’était efforcé d’extorquer de l’argent à Paul en prolongeant pendant deux ans sa détention. Paul s’en était rendu compte, mais il ne fit aucune offre à Félix. — Actes 24:26, 27.

  • Ezbaï
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    • EZBAÏ

      {Article non traduit.}

  • Ezbon
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • EZBON

      {Article non traduit.}

  • Ézéchias
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    • ÉZÉCHIAS

      (Jéhovah a fortifié).

      Roi de Juda de 745 à 716 avant notre ère. Il monta probablement sur le trône à la mort de son père, Achaz, “en la troisième année d’Osée”, roi d’Israël (peut-être sa troisième année en tant que roi tributaire de Tiglath-Piléser III). Toutefois, son règne ne commença à compter officiellement qu’à partir du mois de Nisan de l’année suivante (745) (II Rois 18:1). Ésaïe, Osée et Michée prophétisèrent au cours de son règne (És. 1:1; Osée 1:1; Michée 1:1). Ézéchias fut un roi remarquable, qui “s’attachait à Jéhovah”, faisant ce qui était bien à ses yeux et observant ses commandements. Dès le début de son règne, il s’efforça avec zèle de promouvoir le vrai culte, non seulement en Juda, mais aussi dans tout le territoire d’Israël. Il suivit si bien les voies de Jéhovah, comme David, son ancêtre, qu’on put dire qu’“après lui il n’y eut pas de roi comme lui parmi tous les rois de Juda, pas plus que parmi ceux qui avaient été avant lui”. C’est pourquoi “Jéhovah était avec lui”. — II Rois 18:3-7.

      SA CONTRIBUTION LITTÉRAIRE

      Ézéchias est également connu pour s’être occupé de la compilation de certains proverbes de Salomon, comme l’indique l’introduction de la section du livre des Proverbes qui correspond aujourd’hui aux chapitres 25 à 29. On lit en effet: “Ceux-ci sont aussi les proverbes de Salomon, q’ont transcrits les hommes d’Ézéchias, roi de Juda.” (Prov. 25:1). Il écrivit le chant d’action de grâces contenu en Ésaïe 38:10-20, après que Jéhovah l’eut guéri de sa maladie mortelle. Dans ce chant, il emploie l’expression “ma sélection pour instruments à cordes”. (V. 38:20.) Certains biblistes pensent qu’Ézéchias est l’auteur du Psaume 119. Si tel est le cas, il semblerait qu’il le rédigea quand il était encore prince, avant de devenir roi.

      LA SITUATION LORS DE SON ACCESSION AU TRÔNE

      Quand Ézéchias monta sur le trône, le royaume de Juda encourait la défaveur de Dieu parce que le roi Achaz, son père, avait commis de nombreux actes détestables aux yeux de Jéhovah et avait laissé prospérer le culte des dieux païens en Juda. Par conséquent, Jéhovah avait permis que le pays subisse les coups de ses ennemis, et particulièrement de l’Assyrie, la Deuxième Puissance mondiale. Achaz avait dépouillé le temple et le palais pour envoyer un présent au roi d’Assyrie. Pis encore, il avait mis en pièces les ustensiles du temple et fermé ses portes, tandis qu’il s’était fait des autels “à tous les coins de Jérusalem” pour y offrir des sacrifices à d’autres dieux. Pendant son règne, Achaz avait placé son royaume sous la protection du roi d’Assyrie par une alliance (II Rois 16:7-9; II Chron. 28:24, 25). Mais, dès qu’Ézéchias monta sur le trône, “il se rebella contre le roi d’Assyrie”. — II Rois 18:7.

      À l’époque où Ézéchias devint roi de Juda, le royaume septentrional des dix tribus d’Israël était dans un état bien pire encore. En raison de la gravité de sa péchés, Jéhovah avait permis qu’il connaisse une situation critique. Israélites était devenu tributaire de l’Assyrie, laquelle n’allait pas tarder à s’emparer du pays et à emmener ses habitants en exil. — II Rois 17:5-23.

      SON ZÈLE POUR LE CULTE PUR

      Ézéchias démontra son zèle pour le culte de Jéhovah dès qu’il monta sur le trône, à l’âge de vingt-cinq ans. Son premier geste fut de rouvrir et de réparer le temple. Puis, rassemblant les prêtres et les Lévites, il leur déclara: “J’ai à cœur de conclure une alliance avec Jéhovah, Dieu d’Israël.” C’était une alliance de fidélité, comme si l’alliance de la Loi, qui était toujours en vigueur mais négligée, était de nouveau promulguée en Juda; Il réorganisa très énergiquement les Lévites dans leurs services et rétablit les anciennes dispositions relatives aux instruments de musique et aux chants d’action de grâces. On était alors en Nisan, le mois ou la Pâque devait être célébrée, mais le temple, les prêtres et les Lévites étaient impurs. Le 16 Nisan, le temple était purifié et les ustensiles remis en état. Mais il fallait encore faire une propitiation spéciale pour tout Israël. C’est pourquoi les princes amenèrent d’abord des sacrifices comme offrandes pour le péché en faveur du royaume, du sanctuaire et du peuple. Ces sacrifices furent suivis de milliers d’holocaustes offerts par le peuple. — II Chron. 29:1-36.

      Comme l’impureté du peuple l’empêchait de célébrer la Pâque à la date fixée, Ézéchias appliqua la loi qui autorisait ceux qui étaient impurs à la célébrer un mois plus tard. Il y convia non seulement Juda, mais aussi Israël, envoyant des lettres par des coureurs dans tout le pays, depuis Béer-Schéba jusqu’à Dan. Beaucoup se moquèrent de ces coureurs, mais certains habitants d’Aser, de Manassé et de Zabulon en particulier, s’humilièrent assez pour venir à Jérusalem, ainsi que quelques-uns d’Éphraïm et d’Issacar. En outre, beaucoup d’adorateurs de Jéhovah non israélites étaient présents. Ce n’était certainement pas chose facile pour ces habitants du royaume du Nord qui avaient pris parti pour le culte pur d’assister à la fête. Tout comme les messagers, ils durent rencontrer de l’opposition et subir des moqueries, car le royaume des dix tribus était en pleine décadence; il avait sombré dans le faux culte et vivait sous la menace constante de l’Assyrie. — II Chron. 30:1-20; Nomb. 9:10-13.

      Après la Pâque, on célébra la fête des Gâteaux non fermentés pendant sept jours. La joie était telle que toute la congrégation décida de prolonger la fête sept jours de plus. Même en ces temps périlleux, la bénédiction de Jéhovah l’emporta, si bien qu’“il y eut une grande allégresse à Jérusalem, car depuis les jours de Salomon, fils de de David, roi d’Israël, il n’y avait rien eu de pareil à Jérusalem”. — II Chron. 30:21-27.

      Cette réunion n’était pas seulement empreinte d’une émotion passagère. Il s’agissait véritablement d’une restauration et d’un réveil du vrai culte, comme cela ressort des actions qui suivirent. Avant de rentrer chez eux, les participants se mirent à briser les colonnes sacrées, à démolir les hauts lieux et les autels, et à abattre les poteaux sacrés dans tout Juda et Benjamin, ainsi qu’en Éphraïm et en Manassé (II Chron. 31:1). Ézéchias donna l’exemple en pulvérisant le serpent de cuivre que Moïse avait fait, parce qu’il servait d’idole au peuple, qui lui faisait de la fumée sacrificielle (II Rois 18:4). Après la fête, Ézéchias fit en sorte que le culte pur continue d’être pratiqué. Il organisa les classes de prêtre et assura une subvention au service du temple en faisant appliquer la loi relative à la contribution de la dîme et des prémices qui revenaient aux Lévites et aux prêtres, ce à quoi le peuple collabora de tout cœur. — II Chron. 31:2-12.

      LA MENACE ASSYRIENNE S’INTENSIFIE

      Durant cette époque mouvementée, alors que l’Assyrie balayait tout sur son passage, Ézéchias mit sa confiance en Jéhovah, le Dieu d’Israël. Il se rebella contre le roi d’Assyrie et abattit les habitants des villes philistines qui étaient de toute évidence alliés à l’Assyrie (II Rois 18:7, 8). Bien qu’à cette époque Tirhacah, le roi d’Éthiopie (que l’on assimile généralement au pharaon Taharka, un Éthiopien qui gouverna l’Égypte), ait menacé la domination assyrienne en Palestine, jamais Ézéchias ne ‘descendit en Égypte pour de l’aide’ en mettant sa confiance en ce roi et en s’alliant avec lui. Le prophète Ésaïe l’encouragea certainement à agir ainsi. — És. 31:1; II Rois 19:5-9.

      Dans la troisième année du règne d’Ézéchias, Salmanasar, roi d’Assyrie, entreprit le siège de Samarie. En 740 avant notre ère, après une résistance de trois ans, la ville fut prise, peut-être par Sargon II, le successeur de Salmanasar. Les Assyriens déportèrent la population du royaume des dix tribus et installèrent d’autres habitants

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