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Les messagers de la délivranceLa Tour de Garde 1964 | 1er juin
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système de choses. Jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale, en 1918, il tint captif dans cette grande Babylone le “reste de [la] postérité” de Sion. Après avoir été délogé de sa position céleste, Satan le Diable persécuta Sion, la “femme” de Dieu, en persécutant le reste de sa postérité sur la terre. En d’autres termes, il fit la guerre au reste.
23. Que prouve le fait que Satan fit la guerre au reste de la postérité du Christ ?
23 Que faut-il en conclure ? Du moment que Satan était chassé du ciel, le reste de la postérité de Sion échappait à sa domination et aussi à celle de la religieuse Babylone la Grande, qui adorait Satan. Si Satan et Babylone tenaient toujours le reste captif, pourquoi était-il nécessaire de lui “faire la guerre” ? Si cette guerre s’avéra nécessaire, c’est parce que les membres du reste avaient été délivrés et que désormais ils étaient libres d’observer “les commandements de Dieu” et d’accomplir l’“œuvre de rendre témoignage à Jésus”. Le Diable leur livra donc la guerre pour essayer de les rendre de nouveau captifs de la grande Babylone.
24. Quand le peuple de Dieu fut-il délivré de la grande Babylone, et quel autre fait important est ainsi mis en évidence ?
24 Inclinons-nous devant les faits. D’après ces derniers, quand les témoins chrétiens furent-ils délivrés de leur captivité dans la grande Babylone qui pratique le culte du Diable ? Ce fut au printemps de 1919, car à partir de ce moment-là, ils se mirent à annoncer courageusement le Royaume messianique de Dieu par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations, observant ainsi les commandements de Dieu se rapportant à notre époque, et accomplissant l’œuvre “de rendre témoignage à Jésus”, le Messie intronisé. Ils ne pouvaient attribuer cette délivrance à personne d’autre qu’à Jéhovah, par son Roi messianique, Jésus-Christ, le grand Cyrus. Qu’est-ce à dire ? Quel autre fait de toute première importance est ainsi mis en évidence ? Le voici : Non seulement le dieu de la grande Babylone, Satan le Diable, avait été expulsé du ciel, mais aussi Babylone la Grande elle-même était tombée !
25. a) Babylone la Grande fut-elle détruite au moment de sa chute, et quel exemple nous aide à comprendre ce qui se passa ? b) Faudra-t-il attendre encore des siècles avant de voir la destruction définitive de la grande Babylone ?
25 La grande Babylone était donc déjà tombée en 1919, mais elle n’avait pas été détruite. Loin de là ! Elle existe aujourd’hui encore et elle continue d’exercer sa royauté sur les rois de la terre. Il n’empêche que les témoins chrétiens de Jéhovah ont été délivrés de son empire. Il nous suffira de jeter un regard sur l’histoire ancienne pour bien comprendre ces choses. En effet, il est à noter que lorsque l’antique Babylone tomba devant le roi perse Cyrus le Grand, en 539, elle ne fut pas dévastée et complètement rasée. Elle continua d’exister pendant des siècles encore, même jusqu’à l’époque de l’apôtre Pierre, qui visita la ville, déjà sur son déclin, et y rédigea au moins l’une de ses lettres, sinon les deux (I Pierre 5:13). Mais de nos jours, il n’existe plus rien de la ville de Babylone, hormis quelques tristes décombres mis au jour en 1899. Pareillement, la religieuse Babylone la Grande tomba en 1919, mais sa destruction totale ne viendra que par la suite. Néanmoins, nous ne pensons pas que nous aurons à attendre des siècles avant de voir son anéantissement. Les événements vont bientôt se précipiter pour la grande Babylone, et nous attendons sa destruction au cours de notre génération ! Quelle joie alors pour tous les messagers de la délivrance !
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Qu’ils sont avenants les pieds des messagers !La Tour de Garde 1964 | 1er juin
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Qu’ils sont avenants les pieds des messagers !
1. Depuis quelle date, en particulier, les messagers de la délivrance sont-ils envoyés, et quelle situation parallèle Paul mentionne-t-il ?
DEPUIS 1919, les messagers de la délivrance sont envoyés, parallèlement à la situation qui existait aux jours des apôtres chrétiens, époque à laquelle l’apôtre Paul écrivit ce qui suit : “‘Quiconque invoque le nom de Jéhovah sera sauvé.’ Cependant, comment invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas foi ? Comment, de leur côté, auront-ils foi en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Comment, de leur côté, entendront-ils sans quelqu’un qui prêche ? Comment, de leur côté, prêcheront-ils à moins qu’ils aient été envoyés ? Selon qu’il est écrit : ‘Qu’ils sont avenants les pieds de ceux qui déclarent la bonne nouvelle de bonnes choses !’” — Rom. 10:13-15, MN, renfermant des citations de Joël 2:32 et d’Ésaïe 52:7.
2. Quelles sont les trois périodes auxquelles s’applique la prophétie de la délivrance consignée dans Ésaïe chapitre 52 ?
2 Sous l’inspiration divine, l’apôtre Paul cita la prophétie d’Ésaïe (chapitre cinquante-deux), qui parle des messagers qui portent à Sion ou Jérusalem la nouvelle de la délivrance. Cette prophétie s’applique en premier lieu à la ville terrestre de Sion ou Jérusalem, au sixième siècle avant Jésus-Christ. Mais puisque Paul cite cette prophétie, cela prouve qu’elle se réalise d’une façon plus grande et plus complète par rapport à la grande Sion, la Sion céleste, la Jérusalem d’en haut. Cette application de la prophétie ne s’acheva pas au temps des apôtres du Christ, car elle n’arrive à sa plénitude et à son terme qu’à l’époque actuelle.
3. Quel commandement relatif à la délivrance Ésaïe donna-t-il sous l’inspiration divine ?
3 Reportons-nous au sixième siècle avant notre ère, et écoutons les paroles de cette prophétie d’Ésaïe, adressées à la ville littérale de Sion : “Réveille-toi, réveille-toi, revêts ta force, Sion ! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte ! Car l’incirconcis et l’impur n’entreront plus chez toi. Secoue ta poussière, relève-toi, assieds-toi, Jérusalem ; détache les chaînes de ton cou, captive, fille de Sion !” — Is. 52:1, 2, AC.
4. Dans l’accomplissement typique, à partir de quand ces paroles s’appliquèrent-elles à Israël, et pourquoi alors seulement ?
4 En 537 av. J.-C., la ville terrestre de Sion ou Jérusalem était en ruines, ayant été saccagée par l’armée babylonienne. Mais cette ville était représentée par ses citoyens survivants et par d’autres Israélites sur lesquels elle avait régné jusqu’en 607. Les paroles citées ci-dessus s’appliquaient donc à ses enfants et prédisaient ce qu’ils devaient faire conformément au commandement divin. Elles ne s’appliquaient pas à Sion ou Jérusalem avant la chute de l’antique Babylone en 539, date de la victoire de Cyrus le Perse. Les Israélites ou Juifs captifs ne reçurent pas l’ordre de s’évader avant la chute de Babylone. Babylone devait d’abord tomber puis son conquérant, Cyrus le Grand, devait publier son édit libérateur autorisant les Juifs tenus captifs à Babylone, à regagner leur pays et à rebâtir à Jérusalem le temple consacré au culte de Jéhovah. Alors seulement, ils auraient le droit
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