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  • Claudius Lysias
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    • raison de ses relations avec l’apôtre Paul. En effet, avec ses soldats et ses officiers, il vint au secours de Paul quand une foule en furie voulut le mettre à mort. Après s’être saisi de Paul, Claudius Lysias le fit lier, puis, devant le tumulte incapable de faire le point sur la nature exacte des charges qui pesaient contre lui, il ordonna de conduire l’apôtre à la caserne de la forteresse d’Antonia. — Actes 21:30-34.

      Claudius Lysias avait conclu à tort que Paul était l’Égyptien qui, peu auparavant, avait suscité une sédition et conduit au désert les 4 000 “hommes au poignard”. Mais, après avoir appris qu’il n’en était rien, il accéda à la requête de l’apôtre, qui voulait s’adresser à la foule depuis les degrés, vraisemblablement ceux de la forteresse. Dès que Paul eut dit qu’il avait été envoyé vers les nations, la violence éclata de nouveau. Claudius Lysias ordonna donc de l’introduire dans la caserne et de le soumettre à la question par le fouet. — Actes 21:35-40; 22:21-24.

      Lorsque Claudius Lysias apprit que Paul était romain et qu’il s’en fut assuré personnellement, il commença à avoir peur, du fait qu’il avait bafoué les droits de tout Romain en le faisant lier (Actes 22:25-29). On comprend mieux qui prétendait être citoyen romain quand on sait qu’il était peu vraisemblable que quelque usurpe les droits de citoyen romain, un tel délit exposant son auteur à la peine capitale. C’est ainsi que dans sa Vie des Douze Césars (traduction de La Harpe, par. XXV), l’historien Suétone écrit ce qui suit au sujet de l’empereur Claude: “Il défendit aux étrangers de prendre des noms romains, du moins ceux de familles romaines, et fit périr sous la hache, dans le champ des Esquilies, ceux qui usurpaient le droit de cité.”

      Toujours désireux de tirer au clair l’accusation qui pesait sur Paul, Claudius Lysias convoqua le Sanhédrin. Devant cette assemblée, Paul aborda la question de la résurrection, ce qui fit naître une telle dissension entre les membres du Sanhédrin que Claudius Lysias, craignant que Paul fût mis en pièces, ordonna à ses soldats d’arracher l’apôtre du milieu des Juifs. — Actes 22:30; 23:6-10.

      Plus tard, lorsqu’il apprit par le neveu de Paul que Les Juifs avaient ourdi un complot pour tuer l’apôtre, Claudius Lysias convoqua deux de ses officiers. Il leur ordonna de préparer 200 soldats, 70 cavaliers et 200 lanciers, et de partir pour Césarée à 21 heures, afin de conduire Paul au gouverneur Félix (Actes 23:16-24). Conformément au droit romain, il joignit à l’intention du gouverneur Félix un compte rendu de l’affaire. Toutefois, sa lettre n’était pas parfaitement objective. Tout en reconnaissant l’innocence de Paul, Claudius Lysias laissait entendre qu’il était venu au secours de l’apôtre parce qu’il avait appris que ce dernier était romain, alors qu’en réalité il avait bafoué les droits de citoyenneté de Paul en le faisant lier et en ordonnant de le soumettre à la question par le fouet. — Actes 23:26-30.

      Le fait même que Claudius Lysias se soit présenté sous un jour très favorable, en prétendant avoir protégé un citoyen romain, plaide pour l’authenticité de sa lettre. Mais comment Luc eut-​il connaissance de la teneur de cette lettre? Peut-être l’a-​t-​on lue en audience durant le procès de Paul, et peut-être même l’apôtre en avait-​il reçu une copie après s’être pourvu en appel devant César.

  • Clé
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    • CLÉ

      Instrument qui sert à fermer ou à ouvrir les portes. Dans la Bible, le mot “clé” est utilisé au sens propre comme au sens figuré.

      Au temps bibliques, une clé consistait souvent en une pièce de bois plate, munie de chevilles correspondant aux trous de la barre fixée derrière la porte. Cette clé servait à pousser la barre en question; elle n’était pas conçue pour être tournée dans une serrure comme cela se fait aujourd’hui. Le plus souvent, on portait la clé à la ceinture, ou bien on l’attachait à un objet quelconque et on la portait sur l’épaule. — És. 22:22.

      On a découvert des clés égyptiennes en bronze ou en fer; elles sont constituées d’une pièce de métal droite, de 13 centimètres de long, qui se termine par trois dents et parfois même davantage. Les Romains avaient, eux aussi, des clés en métal, y compris certaines du type de celles que l’on tourne dans une serrure. Des clés en bronze ont été découvertes en Palestine.

      La porte de la chambre du toit d’Églon, roi moabite, était munie d’un verrou et fermait à clé (Juges 3:15-17, 20-25). Dans la période postexilienne, certains Lévites s’étaient vu confier le service de garde du temple; “ils avaient la charge de la clé, pour ouvrir de matin en matin.” — I Chron. 9:26, 27.

      AU SENS FIGURÉ

      La Bible utilise le mot “clé” au sens figuré pour symboliser l’autorité, le gouvernement et la puissance. Éliakim, qui fut élevé à une position de confiance et de gloire, avait “la clé de la maison de David sur son épaule”. (És. 22:20-22.) Au Moyen-Orient et dans un passé plus récent, l’homme qui portait une grande clé à l’épaule était identifié à un personnage de marque. Autrefois, le conseiller du roi à qui était confié le pouvoir des clés se voyait parfois chargé de la surveillance générale des chambres royales et même de la responsabilité de choisir le personnel attaché à la congrégation de Philadelphie, il est dit de Jésus Christ glorifié qu’il est celui qui “a la clé de David, qui ouvre et personne ne fermera, qui ferme et personne n’ouvre”. (Rév. 3:7, 8.) En qualité d’Héritier de l’alliance pour un royaume conclue avec David, Jésus Christ s’est vu confier le gouvernement de la maison de la foi et l’autorité sur l’Israël spirituel (Luc 1:32, 33). Cette autorité, symbolisée par la “clé de David”, lui permet d’ouvrir et de fermer figurément les “portes” ou privilèges de service. — Comparez avec I Corinthiens 16:9; II Corinthiens 2:12, 13.

      Les “clés du royaume”

      Jésus dit à Pierre: “Je te donnerai les clés du royaume des cieux, et quoi que tu lies sur la terre, ce sera la chose qui est liée dans les cieux, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera la chose qui est déliée dans les cieux.” (Mat. 16:19). L’identification de ces clés doit logiquement être fondée sur d’autres

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