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“La miséricorde exulte en triomphant au sujet du jugement” — comment ?La Tour de Garde 1973 | 1er janvier
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pas un “jugement sans miséricorde”. Ce chrétien miséricordieux ne peut être comparé à l’homme qui abandonne complètement la voie de la justice pour emprunter celle de l’iniquité, si bien que “toute justice sera oubliée” par Dieu ou par ses représentants (Ézéch. 18:24). En période de jugement, que ce soit avant, pendant ou après la “grande tribulation”, son attitude miséricordieuse lui sera d’un grand secours. “Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom, en ce que vous avez servi les saints et que vous continuez de les servir.” — Héb. 6:10.
Le cas de David illustre bien ce principe. Si Dieu avait seulement considéré David tel qu’il était au moment où il commit son acte inique contre Urie le Hittite et sa femme, il ne lui aurait certainement témoigné d’aucune miséricorde. Cependant, Jéhovah savait que cet acte était loin de refléter la personnalité de David qui, en réalité, était un homme miséricordieux. Ses actes sincères de dévouement et de miséricorde ont sans aucun doute incité Jéhovah, dans une large mesure, à se montrer miséricordieux envers lui. Cependant, David n’évita en aucun cas la correction de Jéhovah.
Violemment accusé par ses prétendus amis, Job répondit : “Qu’ai-je à répondre, quand il [Dieu] châtie ?” À quoi Job pensait-il ?
Ce qu’il déclara ensuite montre qu’il savait que Jéhovah se soucierait beaucoup de savoir si lui, Job, avait été un homme vraiment miséricordieux et bienveillant et s’il avait maintenu son intégrité (Job 31:13-22, 29-32 ; voir Psaumes 37:21-26). Remarquez également que Paul, envers qui le disciple Onésiphore s’était montré bienveillant et réconfortant, pria le Seigneur pour qu’il “donne [à Onésiphore et à sa famille] de trouver miséricorde de la part de Jéhovah en ce jour-là”. — II Tim. 1:16-18.
Dieu fait donc preuve de miséricorde envers ceux qui accomplissent des actes de miséricorde. Quand ils se présenteront devant Dieu pour être jugés, leur attitude miséricordieuse lui fournira de bonnes raisons d’appliquer généreusement en leur faveur les bienfaits du sacrifice rédempteur de son Fils. Ainsi, la miséricorde peut ‘exulter en triomphant’ de la menace d’un jugement défavorable qui aurait pu être prononcé contre eux (Jacq. 2:13). Jéhovah fait preuve de compassion à leur égard parce qu’ils ont agi avec compassion envers leurs semblables.
Les chrétiens qui servent comme aînés dans les congrégations s’efforceront sans aucun doute de refléter fidèlement le point de vue et l’attitude de Jéhovah dans toutes leurs relations avec leurs frères et sœurs. Ils se souviendront qu’eux-mêmes devront “rendre compte” devant le principal Berger du troupeau (Héb. 13:17 ; I Pierre 5:2-4). Quand ils agiront en tant que juges, ils ne manqueront pas de tenir compte des excellentes actions de miséricorde de ceux qui, pour un temps, ont pu s’écarter légèrement de la voie chrétienne, mais qui se sont ensuite repentis et ont exprimé le désir sincère de continuer à marcher fidèlement.
En réalité, nous avons tous de bonnes raisons de désirer vivement que notre “compte” témoigne de notre miséricorde, car “la miséricorde exulte en triomphant au sujet du jugement”.
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Ce qui rend témoignage en nousLa Tour de Garde 1973 | 1er janvier
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Ce qui rend témoignage en nous
“Ma conscience rend témoignage avec moi dans l’esprit saint.” — Rom. 9:1.
1, 2. a) Pourquoi devrions-nous apprendre à connaître ce qui rend témoignage en nous ? b) De quoi s’agit-il, et à quoi cela est-il associé ?
NOUS avons tous en nous quelque chose qui rend témoignage et qui nous aide beaucoup à prendre des décisions affectant considérablement notre bonheur présent et futur. En fait, ce quelque chose apporte son témoignage dans les épreuves qui impliquent notre vie. La façon dont nous répondons à sa voix affecte inévitablement la vie de ceux qui nous entourent. Cela montre de façon tragique que ce témoignage peut être mauvais ou trompeur, ou même faire complètement défaut en n’intervenant pas dans les moments critiques.
2 Qu’est-ce qui rend ainsi témoignage en nous ? Il s’agit de notre conscience (II Cor. 1:12). Le mot “conscience” a fondamentalement la même signification que le terme grec (syneidesis) utilisé par les rédacteurs inspirés de la Bible. Il s’agit de la “faculté d’avoir une connaissance de soi”. C’est la voix de ce qui, selon les rédacteurs bibliques, est ‘au dedans de soi’, de “l’homme que nous sommes au dedans” ou de “la personnalité secrète du cœur”. (Ps. 51:8 51:6, NW ; II Cor. 4:16 ; I Pierre 3:4 ; voir Romains 7:22.) Par exemple, n’avez-vous jamais dit : “Sincèrement, je pense que c’était la meilleure chose à faire.” Ou : “J’aimerais faire ce que vous me demandez, mais quelque chose en moi m’en empêche.” C’est notre conscience qui parle, ou le sentiment intérieur de ce qui est bien ou mal.
3, 4. En quel sens notre conscience ‘rend-elle témoignage’ ? Comment peut-elle nous guider sur le plan moral ?
3 En quel sens la conscience ‘rend-elle témoignage’ ? En ce sens qu’elle témoigne pour ou contre notre conduite par rapport aux principes moraux, nous accusant ou nous excusant. Elle peut être très précieuse et un facteur de sécurité, car elle nous attriste quand elle nous condamne ou nous rend heureux quand elle nous approuve.
4 Par exemple, le récit biblique nous montre que lorsque David eut agi de façon irrespectueuse envers le roi Saül, “le cœur lui battit”. (I Sam. 24:6 24:5, NW ; voir II Samuel 24:10.) Sa conscience le condamnait. Après avoir commis une autre faute grave, David connut les douleurs infligées par une conscience coupable. Il déclara lui-même : “Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée ; car nuit et jour ta main [celle de Dieu] s’appesantissait sur moi, ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été.” Après qu’il eut finalement confessé sa faute à Dieu et obtenu son pardon, David éprouva du réconfort et de la joie. Sa conscience fut soulagée et purifiée. — Ps. 32:1-5 ; voir les Ps 32 versets 10 et 11.
La sagesse de Dieu se reflète dans la conscience des hommes
5-8. a) Pourquoi n’était-il pas nécessaire que Dieu donne au premier couple humain un code de lois très détaillé ? b) Même en face de situations ou de circonstances nouvelles, comment allait-il pouvoir discerner la bonne attitude à adopter ? c) Donnez des exemples montrant comment le premier homme et la première femme pouvaient être influencés par leur conscience.
5 Au commencement de l’histoire de l’homme, Jéhovah Dieu n’imposa pas à celui-ci des règles pour contrôler chaque
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