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  • Les “ autres choses ” dites par Jésus
    La Tour de Garde 1961 | 15 juillet
    • notre intérêt au moment où les Écritures canoniques furent écrites, ils n’ont aucune valeur pour notre ministère et ne lient pas le chrétien voué à Dieu.

      Cependant, d’après l’examen du manuscrit, ces fragments contribuent une fois de plus à dévoiler les erreurs des critiques du texte biblique. Ceux-ci ont soutenu avec énergie que l’évangile de Jean fut écrit seulement vers l’an 150 apr. J.-C., par conséquent pas par l’apôtre Jean. Puisque ces fragments contiennent tant d’expressions exactement semblables à celles qu’on trouve dans le récit de Jean, cela indique sans équivoque que l’écrivain s’appuya sur l’ouvrage de Jean. Par conséquent le récit de l’apôtre a dû être écrit bien avant l’an 150 de notre ère pour qu’on le trouve répandu en Égypte, où ces fragments furent écrits vers cette date-​là. C’est ainsi que ces fragments, ainsi que la découverte en 1935 du fragment de l’évangile de Jean (Papyrus Rylands GK 457) remontant, lui aussi, au milieu du deuxième siècle et découvert en Égypte, confirment que la date de la rédaction du récit de Jean est la date généralement admise, c’est-à-dire 96 apr. J.-C.

      [Références]

      a “ Light from the Ancient Past ”, 1946, par J. Finegan, p. 322, 323.

      b “ Fragments of an Unknown Gospel, 1935, par H. I. Bell et T. C. Skeat, p. 65, Cliché I.

      c “ Nomina Sacra ”, par Traube, III, i, p. 32.

      d “ Fragments of un Unknown Gospel ”, par Bell et Skeat, p. 2.

      e “  The Bible and Archaeology ”, 1940, par Sir Frederic Kenyon, p. 216, 217.

      f Jean 3:2 ; Mat. 22:16 ; g Jean 10:25. h Mat. 22:17. i Mat. 9:4. j Luc 6:46. k Mat. 15:7-9. l Jean 5:39. m Jean 5:45. n Jean 9:29. o Jean 8:59 ; 10:31. p Jean 7:30. q Luc 4:30.

  • Ils mentent au sujet des morts
    La Tour de Garde 1961 | 15 juillet
    • Ils mentent au sujet des morts

      ON PROFÈRE au sujet des morts plus de mensonges qu’à propos des vivants, affirment certains ; il ne semble pas qu’il y ait deux autorités d’accord sur la question. Un biologiste considère la mort comme un facteur nécessaire dans l’ordre de la nature ; il est stupide, selon lui, d’affirmer la non-existence de la mort. Un médecin dit : “ La mort est inéluctable ”, elle est naturelle. D’autre part, un ecclésiastique a soutenu qu’il est tout aussi absurde de déclarer naturelle et nécessaire la mort de l’homme que d’affirmer la non-existence de la mort. Et encore, tous les ecclésiastiques ne sont pas d’accord à ce sujet. De toutes ces personnes, laquelle croirez-​vous ?

      En dépit du fait incontestable que la mort existe, des gens intelligents soutiennent que la mort n’est pas une réalité. Par exemple, le pasteur Norman Vincent Peale, de la ville de New-​York, dit carrément : “ Il n’y a pas de mort ! ” Cependant, le “ Committee on Christian Faith ” (Comité de la foi chrétienne), composé de quarante-trois théologiens protestants de la United Church du Canada, rapporte, après cinq ans d’étude sérieuse de la Bible : “ C’est une erreur de dire qu’il n’y a pas de mort, c’est là un mensonge. ” “ La mort est une des principales réalités de la vie. ” Ainsi, ce qui est vérité pour l’un est mensonge pour l’autre.

      La corruption du corps humain peut être attestée facilement. C’est vrai, diront certains, mais notre âme survit au corps. La brochure What Happens after Death ? (Que se passe-​t-​il après la mort ?), publication catholique romaine, déclare : “ L’un des enseignements élémentaires de la Foi catholique affirme que l’homme est une créature composée du corps et de l’âme — deux parties non pas imparfaitement associées mais unies pour former une nature humaine individuelle (...) Quand l’homme meurt, l’âme et le corps sont désunis. Le corps perd ce qui faisait de lui un corps humain vivant. Il se corrompt et retourne aux matériaux élémentaires dont il fut composé. Toutefois l’âme ne meurt pas. ” The Register du 16 août 1959 déclare : “ L’âme ne peut mourir parce qu’elle ne peut se désintégrer, se diviser, car elle est simple, et non formée de parties. ” C’est “ un être réel. Elle peut penser, elle peut vouloir. ”

      Commentant cette séparation de l’âme et du corps, le Comité de la foi chrétienne fit le rapport suivant : “ L’immortalité n’est pas plus une qualité de l’âme humaine que du corps humain. En réalité, cette division de l’être humain en une âme immortelle et un corps mortel ne vient pas de la Bible ; elle ne s’accorde pas du tout avec l’enseignement chrétien selon lequel la vie après la mort est l’œuvre de la grâce de Dieu, et non un développement naturel de la constitution de l’homme, et que l’espérance du chrétien se fonde sur la résurrection, le fait d’être ressuscité d’entre les morts, plutôt que sur l’immortalité inhérente. Comme nous l’avons dit, l’idée que l’homme se compose de deux parties séparables, l’âme et le corps, ne vient pas de la Bible ; elle émane des philosophes grecs. ”

      Les conclusions de ce Comité au sujet de l’âme et des morts furent révélées au public et saluées comme découvertes nouvelles. Que l’on sache bien que, depuis plus de quatre-vingts ans, les témoins de Jéhovah reconnaissent, impriment et prêchent ce que ces ecclésiastiques viennent de découvrir ! La mortalité de l’âme et l’espérance de l’homme en la résurrection ne sont assurément pas de nouvelles découvertes ; la Bible en parle depuis des dizaines de siècles ! Néanmoins, pendant des années, le clergé s’est obstinément refusé à reconnaître ces faits. Il mentait à propos des morts. Aujourd’hui, après avoir si longtemps mal informé le public, certains de ses membres admettent la vérité de la Bible et la transmettent comme une pierre précieuse récemment trouvée. Il n’en est rien.

      On dit d’autres mensonges encore au sujet de la mortalité de l’homme. Par exemple, l’actrice de cinéma Deborah Kerr écrit : “ L’homme est immortel. Il ne meurt jamais. Il EST simplement. ” “ Le MOI véritable ”, dit-​elle, “ continuera à vivre. Plutôt, il retournera à Dieu pour se fondre en lui. Voilà la vraie immortalité. ” Toutefois, la Parole de Dieu, la Bible, est en désaccord avec l’actrice. Selon elle, l’homme est mortel. “ Ce qui est mortel doit revêtir l’immortalité ”, dit l’apôtre Paul. Si les créatures étaient déjà immortelles, comment pourraient-​elles “ revêtir l’immortalité ” ? La déclaration de Paul serait superflue, inutile et inexacte. — Job 4:17 ; I Cor. 15:53, NW.

      LES MORTS SONT INCONSCIENTS

      D’autres croient les morts vivants et conscients ; ils ont communiqué avec des gens en vie, pensent-​ils. Le Dr Leslie Weatherhead, ministre du City Temple à Londres, Angleterre, dit ceci : “ Je suis convaincu de l’idée que les morts vivent et que, dans certains cas, relativement peu nombreux, on a communiqué avec eux. ” Comment cela se pourrait-​il puisque, selon la Bible, les “ morts ne savent rien ” ? Des âmes inconscientes sont certainement incapables de communiquer avec qui que ce soit. — Eccl. 9:5.

      L’évangéliste Gavin Hamilton déclare : “ La croyance que l’âme dort au moment de la mort, qu’elle est inconsciente, qu’elle ne connaît donc ni félicité ni malheur, repose sur la fausse conception selon laquelle le corps physique est nécessaire pour toute activité consciente (...) Nous savons qu’elle est éternellement active et consciente. ” Non seulement le verset cité plus haut, Ecclésiaste 9:5, dément formellement cette déclaration, mais Jésus-Christ, le Maître Instructeur, la dément, lui aussi, car il a souvent parlé de la mort comme d’un sommeil. Un certain chef vint à Jésus et lui dit : “ Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer ta main et elle vivra. ” Quand Jésus entra dans la maison de ce chef, la foule pleurait la mort de l’enfant. Jésus dit : “ Retirez-​vous ; la fillette n’est pas morte : elle dort. ” Puis Jésus la réveilla du sommeil de la mort où elle était plongée. — Mat. 9:18, 23-25, Jé.

      Une autre fois, Jésus annonça qu’il allait chez Lazare pour “ le réveiller ”. Les disciples pensaient qu’il parlait d’un sommeil naturel. Le maître leur dit alors : “ Lazare est mort. ” Ayant sans nul doute cette pensée à l’esprit, le New York Times du 7 décembre 1959, dans un éditorial relatant la mort de 1 102 hommes lorsque sombra le cuirassé l’Arizona, publia qu’ils s’étaient “ endormis pour toujours ”. Pourtant, il est généralement parlé de la mort comme d’un sommeil en raison de l’espérance que les morts reviendront lors de la résurrection des morts promise. — Jean 11:11-14, Jé.

      AUCUN APPUI POUR LE FEU DE L’ENFER

      Selon de nombreux catholiques et protestants, les morts qui ne sont pas allés au ciel se trouvent, soit dans le purgatoire, soit dans le feu de l’enfer, au milieu d’horribles souffrances. Une publication catholique, distribuée par les Chevaliers de Colomb, déclare : “ La réalité du purgatoire et de ses souffrances ne fait aucun doute. ” Selon elle, ceux qui sont en enfer sont perdus sans espoir. Hell and the Lake of Fire (L’enfer et l’étang de feu), brochure protestante, dit ceci : L’un jouira éternellement des joies du ciel. “ L’autre subit le châtiment éternel et restera en enfer et dans l’étang de feu jusqu’à la fin des siècles. ”

      Rien dans la Bible n’appuie l’une ou l’autre de ces doctrines. Le mot “ purgatoire ” est introuvable dans les Bibles catholiques ou protestantes. Quant au mot “ enfer ”, il a son origine dans le mot grec Hadès et le mot hébreu Schéol. Le mot originel dans chaque langue désigne la tombe commune de l’humanité, une fosse, un lieu où les morts enterrés sont invisibles. La Bible dit que Jonas et Jésus allèrent en enfer. Pierre dit de Jésus : Il ne fut pas “ abandonné à l’Hadès (hell, AV ; enfer, Sacy) ”, l’enfer de la Bible, la tombe. L’Apocalypse déclare prophétiquement que “ la Mort et l’Hadès (enfer, Sacy) rendirent les morts qu’ils gardaient ”. L’Apocalypse affirme ici que les morts dans le Hadès ou l’enfer sont morts, et non vivants, et qu’ils ont l’espoir de la délivrance. La Bible est concluante sur ce point : les morts “ ne savent rien du tout ” (Da). S’ils ne sont pas conscients, ils ne peuvent donc pas souffrir. De plus : “ Il n’y a ni œuvres, ni comptes, ni savoir, ni sagesse, dans le shéol (tombeau, Sacy) où tu vas. ” Ceux qui enseignent autre chose au sujet des morts mentent. — Actes 2:31, Jé ; Apoc. 20:13, Jé ; Eccl. 9:5, 10, Jé.

      VISIONS DU CIEL

      Certains prétendent que le moribond obtient une brève vision du ciel juste avant de mourir. On dit que le Dr Norman Vincent Peale s’entretint avec la femme du célèbre inventeur Thomas A. Edison pour connaître l’opinion de ce dernier sur la vie future. Peale écrit : “ Edison étant près de mourir, son médecin vit qu’il essayait de parler. Il s’approcha et entendit clairement le mourant dire : “ C’est très beau de l’autre côté. ” “ Si l’on observe des hommes et des femmes au moment où ils passent dans la prétendue vallée de l’ombre ”, continue Peale, “ on est amené à croire que de l’autre côté il y a vie et beauté. ” Il poursuit : “ Une infirmière, témoin de nombreuses morts, m’a dit : Beaucoup de malades ont manifesté, au moment de la mort, avoir “ vu ” quelque chose ; ils parlaient souvent d’une lumière et d’une musique merveilleuses. Certains ont dit avoir aperçu des visages connus. Leurs yeux exprimaient souvent la surprise et l’incrédulité. ”

      Que voient-​ils ? Nier que ces personnes aient vu quelque chose, c’est rejeter le témoignage de gens honorables n’ayant rien à gagner à dénaturer les faits à un tel moment. Cependant, tous les mourants ne voient pas quelque chose. Les frères Morgan et Wyatt Earp, célèbres dans le Far-West, se promirent que, si l’un d’entre eux mourait, il ferait connaître à l’autre la vision exacte qu’il aurait au moment de la mort. Wyatt écartait de telles expériences comme autant d’absurdités ; Morgan y croyait en partie. Ce dernier, arrivé aux dernières minutes de sa vie, demanda à Wyatt — qui l’a raconté ensuite — de s’approcher tout près de lui. “ Wyatt, je crois que vous avez raison ”, dit-​il tout bas. “ Je ne puis voir la moindre chose. ” Ce sont là toutes les paroles qu’il prononça avant de mourir.

      Alors, que conclurons-​nous au sujet de ceux qui voient réellement quelque chose ? La Bible affirme d’une manière irréfutable que les morts sont morts, inconscients, qu’ils sont dans la tombe, attendant la résurrection. La seule conclusion logique que l’on puisse tirer, c’est que les choses vues ne sont pas réelles mais créées par l’imagination. Nombre de ces personnes ont soupiré après le ciel ou redouté l’enfer ; leur esprit, avant la mort, leur représente alors des images du ciel ; d’autres disent éprouver des tourments. Tout comme un homme assoiffé dans le désert entrevoit une oasis, qu’un affamé voit des aliments et en perçoit l’odeur, qu’un homme qui se noie voit toute sa vie passer comme un éclair devant lui, ainsi ces gens ont des “ visions ” à propos du ciel, de lieux tranquilles, voire de tourments. Rien de réel. En tout état de cause, il nous est impossible d’écarter le témoignage de la Parole de Dieu pour celui de l’homme. Rejeter la Parole de Dieu, c’est mentir au sujet des morts.

      LA VÉRITÉ AU SUJET DES MORTS

      La seule voie sûre pour parvenir à la vérité touchant l’origine de la mort et la condition des morts, c’est d’accepter ce que la Bible a à dire. Elle a supporté l’épreuve de milliers d’années. Étant la Parole de Dieu, elle parle avec autorité sur la mort et la vie. En quelques mots, voici son enseignement :

      Quand toutes les fonctions vitales d’un organisme vivant, petit ou grand, simple ou complexe, cessent complètement, cet organisme est mort. Qu’arrive-​t-​il à la mort ? La Bible répond simplement : “ Tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. ” Aucune personne bien informée ne contestera ces paroles. — Gen. 3:19.

      Quelle est la cause de la mort ? Seule la Bible nous donne une réponse raisonnable. L’apôtre Paul déclare : “ Le salaire du péché, c’est la mort. ” La mort n’est pas simplement un fruit naturel du péché, mais son juste châtiment, l’expression de la justice divine, le salaire du péché. Qu’est-​ce que le péché ? “ Toute iniquité est un péché ”, répond la Bible. Le péché est la transgression de la loi de Dieu, le fait de ne pas atteindre la cote de la perfection. Le récit concernant le péché se trouve dans la Genèse : Adam et Ève mangèrent le fruit défendu ; leur désobéissance volontaire constitua le péché, et le salaire du péché, c’est la mort. Adam et Ève moururent tous deux, par suite du péché. — Rom. 6:23 ; I Jean 5:17 ; Gen. 2:16, 17 ; 3:17-19.

      Les descendants d’Adam, conçus dans le péché, naquirent pécheurs. Ils n’avaient pas d’autre alternative que de récolter le salaire du péché. C’est pourquoi les Écritures déclarent : “ Qui est-​ce qui tirera de l’impur un homme pur ? Pas un ! ” “ Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et (qu’)ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. ” — Job 14:4, Da ; Rom. 5:12.

      Quelle est la condition des morts ? Nous avons déjà répondu à cette question. La Bible parle des morts comme reposant, endormis, inconscients. Quant à l’âme, le témoignage de la Bible assure que “ l’homme fut fait âme vivante ”. (Gen. 2:7, GV.) Les mots âme et homme sont employés comme synonymes dans la Bible. Une créature vivante, qui respire, qui est douée de sensation, qu’elle soit humaine ou animale, est une âme. La Bible ne dit nulle part que l’âme est immortelle. Elle parle clairement de l’âme comme étant mortelle. Dans Ézéchiel 18:4, Li, nous lisons : “ L’âme qui pèche, c’est elle qui mourra. ” Ce ne fut pas Dieu mais le Diable qui dit à Ève : “ Vous ne mourrez point certainement. ” Jusqu’à ce jour les hommes se sont attachés à ce mensonge. — Gen. 3:4, Da.

      Où sont les morts ? Ils sont retournés à la poussière dont ils avaient été faits. La Bible parle d’une résurrection des “ justes et des injustes ”. Quant aux méchants, il n’existe aucun espoir de résurrection pour eux. Ils sont “ semblables aux bêtes que l’on égorge ”. Les justes recevront une bénédiction, les méchants s’en verront privés. “ La mémoire du juste est en bénédiction, mais le nom des méchants tombe en pourriture. ” — Actes 24:15 ; Ps. 49:20 ; Prov. 10:7.

      Un groupe de sceptiques, assistant à un enterrement, s’informa de l’espérance qu’il y a pour les morts. “ Mes amis ”, répliqua un ami du défunt, “ j’ignore ce que vous croyiez hier et je ne sais pas ce que vous croirez demain, mais aujourd’hui nous espérons en Dieu. ” Ceux qui connaissent la vérité au sujet des morts et le dessein de Dieu de les ressusciter dans son monde nouveau de justice ne désespèrent pas. Ils fondent leur espérance, non sur l’immortalité de l’âme, qui n’existe pas, mais sur le vrai Dieu vivant, qui a ressuscité son Fils Jésus pour être “ juge des vivants et des morts ”. — Actes 10:42.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1961 | 15 juillet
    • Questions de lecteurs

      ● Quels sont les “ éléments ” contre lesquels l’apôtre Paul nous met en garde en Colossiens 2:8 ? — Li.

      En Colossiens 2:8 (Li), nous lisons : “ Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par le moyen d’une philosophie qui n’est que vaine tromperie, s’appuyant sur les traditions humaines, sur les éléments du monde, et non sur le Christ. ” Le sens le plus courant accordé au nom “ élément ” se rapporte à ce qui est primaire, rudimentaire. On parle par exemple des premiers “ éléments ” d’algèbre dans le vocabulaire scolaire. Cependant, ce mot se rapporte au principe constitutif d’un objet matériel quelconque. Un élément est donc un des “ constituants, principes ou caractère d’une chose ”.

      Avec cette définition à l’esprit, il convient de savoir que le mot grec employé par l’apôtre Paul, stoïkhéïon, signifie également un constituant de base, fondamental, initial. C’est un diminutif d’un mot grec signifiant “ une tige droite ou une règle ”. Stoïkhéïon est aussi défini comme un élément de l’univers naturel (...) un élément ou rudiment de tout système intellectuel ou religieux. — Greek Lexicon, Bagster.

      Stoïkhéïon se rencontre sept fois dans les Écritures grecques chrétiennes. En deux endroits, l’apôtre Pierre l’emploie dans le sens d’élément de l’univers naturel, disant : “ Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront. ” (II Pierre 3:10-12, Li). Une note de la Traduction du monde nouveau dit “ les corps célestes ”. Dans les cieux littéraux, les parties ou éléments constituants sont les corps célestes. Cependant, puisque nous savons que les cieux littéraux et la terre subsisteront à jamais et à la lumière de ce que montre le contexte, il est apparent que l’apôtre Pierre se référait ici aux cieux méchants symboliques, formés de Satan et de ses méchants démons. Ces derniers disparaîtront au jour de Jéhovah, en ce sens qu’ils seront placés hors d’état de nuire à Harmaguédon, jetés dans l’abîme pour mille ans. — Apoc. 20:1-3.

      Dans son épître aux Hébreux chrétiens, l’apôtre Paul utilise le même vocable stoïkhéïon pour parler des éléments de base du christianisme. À cause de leur indolence, ces chrétiens avaient à nouveau besoin qu’on leur enseigne “ les premiers éléments ” (stoïkhéïon) des oracles divins ”, tels que “ le repentir des œuvres mortes et la foi en Dieu (...) la résurrection des morts et le jugement éternel ”. De tels enseignements, éléments ou “ principes ” sont à la fois des éléments de base et des éléments primaires ; c’est pour cette raison que Paul les nomme les “ premiers ” éléments de l’enseignement du christianisme. — Héb. 5:12 ; 6:1, 2.

      Pour en venir maintenant aux “ éléments ” mentionnés en Colossiens 2:8, ce sont là les articles de base, ou principes élémentaires qui comprennent, guident ou font agir le monde ou système de choses de Satan. Ce terme comprenait la philosophie ou sagesse vaine de ce monde ; le vide du matérialisme que l’assembleur du livre de l’Ecclésiaste désigne, de façon répétée, comme quelque chose de funeste, les traditions de la fausse religion, et ainsi de suite, y compris ce que Jean mentionne en I Jean 2:16 (Li). “ Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair et la convoitise des yeux, et le faste de la vie, ne vient pas du Père, mais du monde. ”

      Si les chrétiens ne demeurent pas alertes et éveillés en tout temps, les hommes de ce monde en feront la proie de leurs éléments en les amenant dans leurs liens pour satisfaire leurs intentions égoïstes. Certains judaïsants qui faisaient partie du monde et qui essayaient de ramener les chrétiens dans les liens de la loi mosaïque obligèrent Paul à écrire : “ Si donc vous êtes morts avec le Christ à ces éléments du monde, pourquoi, comme si vous viviez encore dans le monde, vous soumettre à ces prescriptions : “ défense de prendre, de goûter, de toucher ! ” Toutes ces choses périssent par leur usage même. ” (Col. 2:20-22, Li). Deux références semblables aux “ éléments ” se rencontrent en Galates 4:3 et 9, Li.

      Puisqu’aujourd’hui, comparativement, peu de chrétiens sont sortis du judaïsme, le danger de devenir la proie des judaïsants n’est pas si grand que pour les chrétiens galates du temps de Paul. Mais d’autres dangers sont présents, tels que ceux qui viennent d’être évoqués. Il ne faut pas non plus négliger la haute critique, contre laquelle les chrétiens devront être en

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