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La migration du dernier des grands troupeauxRéveillez-vous ! 1979 | 22 mai
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en suivant un itinéraire à peu près circulaire, revenant brouter à leur point de départ lorsqu’elle a repoussé d’une dizaine de centimètres. En outre, certains chercheurs sont d’avis que le gnou éprouve le besoin instinctif de bouger. D’autres enfin disent qu’il ne se sent pas en sécurité lorsque l’herbe est haute, à cause des lions à l’affût qui peuvent s’y dissimuler. Aussi le gnou recherche-t-il une herbe plus courte. Quoi qu’il en soit, sa migration est un spectacle qui vaut d’être observé.
Que réserve l’avenir?
Chaque jour, les exigences de la civilisation et les déprédations perpétrées par des hommes égoïstes mettent en danger, non seulement les gnous, mais tous les animaux des plaines africaines. La quasi-extinction du bison américain nous fait craindre pour l’avenir du gnou. La population humaine a de plus en plus besoin d’espace vital et de terres cultivables. Aussi est-il de plus en plus difficile pour les gouvernements de préserver le cadre naturel de ces merveilleuses créatures des plaines africaines. Mais, malgré les pressions toujours plus fortes, certains font des efforts considérables pour protéger cet héritage vivant que leur a légué le Créateur. Grâce à la protection assurée dans les parcs et les réserves naturelles, les gnous et les autres animaux d’Afrique ne connaîtront peut-être pas l’extinction qu’ont subie tant d’espèces.
Notre safari de deux jours touche à sa fin, mais quelle magnifique aventure ce fut! Nous ne sommes pas prêts d’oublier ce spectacle saisissant du dernier des grands troupeaux dans sa migration annuelle.
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Demeures à étages pour les mortsRéveillez-vous ! 1979 | 22 mai
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Demeures à étages pour les morts
Partout dans le monde, la mort donne lieu à des cérémonies, mais celles-ci varient considérablement d’un pays à l’autre. Ce qui est tout à fait habituel dans une partie du monde peut sembler insolite dans une autre, comme c’est le cas des demeures à étages pour les morts que l’on rencontre couramment à Hawaii et en Amérique latine.
En Amérique latine, on glisse le cercueil dans une cavité creusée dans un mur, puis on scelle l’ouverture avec une maçonnerie de briques. Dans le bas de la paroi ainsi formée, on fixe un plateau sur lequel on dépose des fleurs. Au-dessus, une plaque identifie le défunt. Ces murs peuvent avoir deux mètres de long environ et être assez larges pour contenir deux cercueils au même niveau. On peut y placer l’un au-dessus de l’autre jusqu’à huit cercueils.
Au Cimetière universel de Barranquilla, en Colombie, on voit trois sortes de caveaux: ceux des riches, ceux de la classe moyenne et ceux des gens ordinaires. À part les riches qui possèdent leur propre caveau, la plupart des gens louent une concession pour quelques années. Ensuite, ils achètent une niche dans un autre mur. Cette niche reçoit les restes contenus dans un petit coffre de métal deux fois plus grand qu’une boîte à chaussures. Là encore, une plaque permet d’identifier le défunt.
Soulignons que les Écritures ne renferment aucune prescription particulière concernant les restes des morts, puisque cela n’aura, de toute façon, aucune influence sur la résurrection. Par contre, il est très important de se faire un beau nom, c’est-à-dire d’acquérir une excellente réputation auprès de Jéhovah Dieu durant sa vie, afin d’être jugé digne d’être relevé d’entre les morts. — Eccl. 7:1; Actes 24:15.
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