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  • Donnant de l’impulsion à l’expansion théocratique au Chili, en Bolivie, au Par
    La Tour de Garde 1954 | 1er septembre
    • il y eut quelques personnes de l’Argentine, des témoins qui n’avaient pas pu assister à une assemblée depuis longtemps en raison de l’opposition rencontrée dans leur pays. Beaucoup étaient venus de l’intérieur du Paraguay.

      Le programme de l’assemblée de deux jours commença par un discours sur le baptême, après quoi huit personnes symbolisèrent qu’elles s’étaient vouées à Jéhovah. L’immersion eut lieu dans la rivière Paraguay qui est l’artère vitale de ce pays.

      L’assemblée fut officiellement ouverte par le discours de bienvenue du serviteur de la filiale du Paraguay qui stimula l’esprit de l’assemblée en montrant aux congressistes l’importance de prendre des notes durant l’assemblée. Le programme de l’après-midi faisait ressortir la pratique de l’amour dans le champ de travail, aux réunions et parmi les frères. La session du soir commença avec des chants et des expériences, elle continua par un rapport sur l’assemblée de la Société du Monde Nouveau à New-​York, après quoi on entendit une allocution qui mit l’accent sur les privilèges, les occasions et la responsabilité des ministres à temps complet. Le discours final fut prononcé par frère Henschel.

      Le vendredi matin on traita tout d’abord du problème de la langue, de celui des déplacements et d’autres. Dans un discours prononcé ensuite par notre représentant il souligna entre autres choses l’importance pour les frères paraguayens de s’engager dans le ministère chrétien. Beaucoup de ces frères sont venus d’Europe. Vivant en colonies ils parlent leur langue natale et n’ont pas eu besoin d’apprendre l’espagnol. Il leur fut montré qu’étant des ministres et la langue principale du pays étant l’espagnol ils devraient apprendre cette langue. L’orateur insista aussi sur la nécessité d’avoir plus de ministres à temps complet.

      Jusque-​là un peu plus de cent personnes en moyenne avaient assisté au congrès, et tous se demandaient combien viendraient écouter la conférence publique. À leur grande surprise 230 auditeurs (nombre maximum pour le Paraguay) remplissaient la salle du Royaume, la chambre voisine, le patio au bas de l’escalier et se trouvaient à l’entrée de la porte ou dehors.

      L’expansion théocratique se manifeste aussi au Paraguay. L’année dernière le nombre des proclamateurs du Royaume s’accrut de dix pour cent et ils espèrent au moins le même accroissement pour cette année. Les témoins de Jéhovah dans le monde entier regarderont vers ce pays pour apprendre si leurs frères du Paraguay dépasseront ou non la quote-part fixée.

  • Un congrès de la Société du Monde Nouveau dans toute l’Argentine
    La Tour de Garde 1954 | 1er septembre
    • Un congrès de la Société du Monde Nouveau dans toute l’Argentine

      NOUS trouvons N. H. Knorr, le président de la Watch Tower Bible and Tract Society, au Chili, le dernier jour de sa visite dans ce pays, à l’occasion de sa tournée de service en Amérique du Sud. Celle-ci avait commencé avec son départ, le 14 novembre 1953, accompagné de son secrétaire, M. G. Henschel, de l’aéroport d’Idlewild, à New-​York. Au Pérou il s’était séparé de son secrétaire et voyageait seul pour quelques jours, espérant rejoindre son collègue à Buenos-​Aires (Argentine).

      Le samedi matin, 19 décembre, on apprit de la ligne d’aviation que l’avion pour Mendoza (Argentine) partirait plus tôt que prévu ; il fallait donc liquider toutes les affaires le matin pour pouvoir partir à 14 heures. Tous les missionnaires à Santiago (Chili) et plusieurs frères qui étaient restés dans la ville vinrent nous dire au revoir à l’aérodrome.

      Le trajet à travers les Andes différait de la route prise lors du voyage précédent ; alors le président de la Société avait volé vers l’Argentine à travers ce qui est appelé “ Le col ”. Celui-ci était maintenant fermé par de lourds nuages, et l’on avait choisi une route plus méridionale, excessivement belle. L’avion volait assez bas le long des montagnes pour permettre une vue claire sur les grands amas de neige et les chutes d’eau. En vingt minutes environ tout était passé. Les Andes sont des montagnes très serrées, mais hautes et belles, rocheuses et pleines de crevasses. On ne peut en détourner les yeux tant qu’on les voit.

      EN ARGENTINE

      Tout à coup l’avion se mit à descendre, car nous nous approchâmes de Mendoza. Il faisait très chaud ce jour-​là ; les pampas de l’Argentine ressemblaient à une vaste mer et grâce à la chaleur montant de la terre, le pays fit penser à un grand lac. Nous survolâmes des vignobles, des vergers et des jardins près de Mendoza. Les peupliers et d’autres arbres le long des rues abritent les fruits du vent. Puis, tout d’un coup, l’avion roulait vers l’aéroport et s’arrêta. Trois frères attendaient frère Knorr.

      Après l’arrivée en Argentine on est obligé de s’annoncer à la police fédérale, dans un délai de soixante-douze heures. Ces formalités accomplies, nous nous occupâmes de tout ce qui était nécessaire pour notre voyage à Córdoba, lundi, où nous avions d’autres conférences à faire. Frère Knorr ne s’arrêta dans la maison d’un frère en ville que pour y laisser ses bagages et arriva à 18 h 30 au groupe réuni. Avant le discours qu’il devait prononcer dans une demi-heure, le frère propriétaire de la petite ferme invita frère et sœur Eisenhower, frère Knorr et quelques autres amis à passer au verger pour manger des cerises qu’il avait gardées pendant tout un mois, bien que d’habitude on les cueillît plus tôt. Les cerises étaient excellentes et fort appréciées. La demeure du fermier était entourée d’arcades de vignes et d’arbres fruitiers — c’était un délicieux coin de pays !

      Pendant deux heures et demie frère Knorr adressa la parole à 64 auditeurs, ayant comme interprète frère Eisenhower. Après le discours ils firent le lunch, comprenant des olives mûres et vertes cultivées sur le terrain de la ferme, et beaucoup de fruits. Tous y participèrent sous les arcades des vignes. Puis l’on retourna dans la maison en ville où habitent les parents de deux élèves de la 22e classe de Galaad, l’école biblique de la Tour de Garde.

      Après le repos de la nuit nous nous levâmes à 5 heures du matin ; cinq d’entre nous se rendirent en taxi à une autre assemblée, à 178 kilomètres au nord de Mendoza, le voyage nous conduisant le long des contreforts des Cordillères. Il s’agit de la ville de San Juan. Le petit groupe y arriva sain et sauf. Il avait été obligé de traverser un terrain inondé, une tempête ayant fait rage la nuit d’avant. Quelques routes se trouvaient 10 cm sous l’eau.

      Dans cette ville où l’on voit encore les ravages causés par un tremblement de terre, le serviteur du groupe nous rejoignit pour indiquer au chauffeur la route à suivre. Nous traversâmes la ville et nous approchâmes des montagnes, nous engageant dans une vallée étroite bordée de collines rocheuses et escarpées. Là, derrière la première rangée de montagnes, la fumée qui montait en tourbillonnant du pied des montagnes nous trahit l’endroit qu’avaient choisi les frères pour le pique-nique. Le gai ruisseau tout près murmurait une joyeuse bienvenue. L’arrivée du taxi interrompit l’amicale conversation, et les personnes venues de partout serraient cordialement la main à tout le monde. En un clin d’œil le groupe se réunit dans une clairière, le long du ruisseau, et le discours commença — les arbres formant un toit pour les 135 frères. Cette assemblée était constituée de deux groupes. Des enfants jouaient et écoutaient tranquillement et, de temps à autre, les frères changeaient de position pour trouver de l’ombre, pendant que les deux conférenciers parlaient deux heures et demie. Il était passé midi depuis longtemps lorsqu’on termina la réunion par une prière. Tous étaient ravis de ce festin spirituel. Maintenant

  • Le miracle de la résurrection
    La Tour de Garde 1954 | 1er septembre
    • Le miracle de la résurrection

      “ Mais maintenant le Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui se sont endormis. Car, puisque par un homme est venue la mort, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même tous seront vivifiés (rendus vivants, NW) dans le Christ, mais chacun en son rang : comme prémices le Christ, ensuite ceux qui appartiennent au Christ, lors de son avènement (de sa présence, NW). Puis ce sera la fin, quand il remettra le royaume à Dieu et au Père (à Dieu le Père, Jé), après avoir anéanti toute principauté, toute puissance et toute force. ” — I Cor. 15:20-24, Cr.

      1. À qui va le mérite de l’espérance de la résurrection ? Quand fut-​elle indiquée pour la première fois ?

      JÉHOVAH Dieu seul pouvait concevoir l’idée d’une résurrection. Seul son pouvoir était capable d’accomplir un tel acte miraculeux. Cela ne fut pas inventé par les hommes. La première des prophéties, prononcée par Jéhovah, offrait l’espoir d’une résurrection. Parlant au serpent, Dieu déclara : “ Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. ” (Gen. 3:15). Là, il formulait la merveilleuse promesse, qui s’avéra plus tard, selon laquelle la “ postérité ”, après avoir été meurtrie dans la mort par le Serpent, reviendrait à la vie pour le détruire. Ce qui exigerait la résurrection de la “ postérité ”.

      2. Comment le Diable et ses fausses religions essaient-​ils de nullifier l’espérance de la résurrection ; avec quel effet ?

      2 Le Serpent, le Diable, avait introduit dans l’esprit d’Ève l’espérance trompeuse en l’immortalité de l’homme. Depuis, le mensonge du Diable a servi de prétexte, soit pour nier complètement la résurrection, soit pour la nullifier en embrouillant la doctrine afin de détruire la consolation et l’espérance qu’elle présente. Car, qui est vraiment consolé par la fausse déclaration d’un ecclésiastique, lors de l’enterrement d’un bien-aimé, affirmant que ce dernier n’est pas mort réellement, mais qu’il vit dans quelque monde équivoque, soit dans la béatitude, soit dans un enfer de feu ? Notre bon sens nous dit qu’il est mort. Mais si nous croyons qu’il est vivant, il se peut que nous pensions : “ Peut-être, il souffre ? ” Ou bien : “ S’il est dans le ciel, pourquoi Dieu l’a-​t-​il mis tout d’abord sur la terre ? Quel est le but de tout cela ? ” Nous sommes déconcertés, et l’imprécision et la contradiction plongent l’esprit dans l’angoisse. En même temps, cette idée fausse nous prive de la connaissance sûre et de la réelle consolation que procure la véritable espérance en la résurrection donnée dans les Écritures. Si nous voulions seulement parcourir la Bible, nous verrions que notre bien-aimé ne souffre pas mais qu’il attend la résurrection pour la vie dans de bien meilleures conditions, dans le monde nouveau. Nous remercierions Dieu de ce que sa destinée ne dépend pas du lieu où le place l’ecclésiastique, mais de la miséricorde de Dieu et de son jugement.

      3. Où les plans des hommes s’avèrent-​ils inférieurs aux promesses de Jéhovah ?

      3 Notre bonheur ne peut être complet sans l’espoir en la résurrection. La vie est très chère à chacun de nous. Comment pouvons-​nous être heureux si, selon nous, il n’y a d’espoir qu’en cette vie ? L’apôtre Paul exprima ce qu’il ressentait par ces mots : “ Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. ” (I Cor. 15:19). Ce monde peut offrir des richesses et des plaisirs, des progrès, au point de vue médical et scientifique, la prolongation de notre vie peut-être, mais il n’a même pas la prétention de faire vivre l’homme éternellement, encore moins de donner l’espérance de la vie pour ceux qui sont morts. C’est pourquoi nous devrions placer notre confiance dans le royaume de Dieu plutôt que dans l’arrangement humain des Nations unies. Et, si les hommes apportaient la paix, de meilleures conditions de vie et la prospérité ? Ils apporteraient tout au plus quelques années de cette vie à chacun de nous. Le Royaume donnera à ses sujets la vie durable dans des conditions insoupçonnées de l’homme, en même temps que la merveilleuse réalité du retour des morts pour jouir éternellement de ces choses.

      COMMENT NAQUIT LE BESOIN DE LA RÉSURRECTION

      4. Comment naquit la nécessité d’une résurrection ?

      4 Comment la nécessité d’une résurrection se fit-​elle sentir ? Au commencement elle n’était pas nécessaire. Elle n’entrait pas dans le dessein originel de Dieu à l’égard de l’humanité, parce que la mort n’était pas destinée à l’homme. La mort est une chose anormale pour les humains, une chose apportée par le péché, et la résurrection fut ajoutée au dessein divin pour vaincre l’incapacité des hommes justes. Adam et Ève étaient parfaits et avaient devant eux la vie éternelle s’ils restaient obéissants. Leurs enfants hériteraient naturellement de leur perfection, remplissant la terre d’humains charmants, obéissants, qui n’auraient aucune crainte de la mort et qui ne connaîtraient ni la maladie ni la souffrance. Mais Satan le Diable incita le premier couple humain à franchir les limites que Dieu avait fixées à leur liberté et à l’intérieur desquelles ils se trouvaient en sécurité. Adam et Ève suivirent la voie de la désobéissance volontaire, de la rébellion ouverte, perdirent l’occasion d’être les parents d’une société de créatures vivantes et, au lieu de cela, élevèrent des enfants sur qui la mort a régné. C’est ainsi que naquit la nécessité d’une résurrection pour triompher de la mort comme reine, dans l’intérêt de ceux qui désireraient suivre une ligne de conduite opposée à celle de leurs parents rebelles. — Gen. 3:4-6 ; Rom. 5:12, 14, 19.

      5. Pourquoi est-​ce tout à fait raisonnable d’accepter comme vrai le miracle de la résurrection ?

      5 Assurément, la résurrection est un miracle, une chose qu’il est impossible à l’homme d’accomplir, voire de comprendre. Mais pourquoi cela devrait-​il empêcher quelqu’un de l’accepter ? La vie elle-​même est un miracle, que les hommes ne comprennent pas mais que nous acceptons comme une réalité. Et puis, il y a le miracle de la naissance, celui de la création, le fait miraculeux que la vie existe ici, sur la terre, et qu’il ne semble pas qu’elle existe sur aucune de ses sœurs, les autres planètes. Toutes ces choses miraculeuses qui dépassent nos possibilités de contrôle et même de pénétration, nous les acceptons. Elles sont toutes des dispositions prises par un Créateur affectueux pour notre bien. La résurrection est nécessaire pour parachever l’excellent dessein qu’il a formé à notre égard.

      DOCTRINE PROUVÉE, DIGNE DE CONFIANCE

      6. Où trouvons-​nous la preuve la plus évidente de la résurrection de Jésus ?

      6 Pourquoi avons-​nous une telle certitude en ce qui concerne la résurrection ? La foi doit reposer sur des preuves certifiées par une autorité digne de confiance. Nous avons de telles preuves pour ce qui est de la résurrection. La meilleure d’entre elles, c’est le témoignage apporté par les apôtres et les disciples de Jésus-Christ. Paul qui était tout d’abord un violent adversaire du Christ et ne croyait pas en sa résurrection attesta avoir reçu une rapide vision du Fils de Dieu ressuscité et glorifié ; il déclara : “ Or, si l’on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-​ils qu’il n’y a point de résurrection des morts ? S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité... Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l’égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu’il a ressuscité Christ, tandis qu’il ne l’aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent point... Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés... Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts. ” (I Cor. 15:12-20). Pour la relation de son témoignage sur l’apparition miraculeuse du Christ devant lui, après sa résurrection, lisez Actes 9:1-9 ; 22:6-11 ; 26:12-18.

      7, 8. Donnez certaines preuves que les témoins oculaires de la résurrection de Jésus n’étaient pas les auteurs d’une collusion ou les victimes d’une hallucination.

      7 La résurrection de Jésus est confirmée par la bouche de bien plus que deux ou trois témoins — par plus de témoins que maints autres événements de l’histoire acceptés sans réserve. Les faits réfutent complètement l’accusation selon laquelle ce fut une imposture, qu’on déroba son corps, comme le prétendirent les ennemis qui l’avaient mis à mort, ou encore que ce fut une hallucination, ou une collusion. Voici les faits : Les témoins n’étaient pas des hommes puissants ou influents pour subjuguer ou acheter les gardes romains postés à la tombe de Jésus. Il y a peu de chances pour qu’une collusion ait eu lieu parmi tant de personnes, surtout pour une chose qui ne leur serait personnellement d’aucun profit. Leur témoignage au sujet de la résurrection ne pouvait avoir aucun motif intéressé ; il les exposait à la souffrance et à la mort. Ils affirmèrent publiquement leur foi à l’endroit même où se trouvaient leurs pires ennemis, là où, certainement, une fraude pouvait être découverte. Et, bien que la colère des Juifs fût à son paroxysme, ils ne cessèrent alors de rendre témoignage. En outre, s’il s’était agi d’une simple vision, d’une chimère, elle serait née d’une chose attendue ; mais cela fut pour eux une grande surprise, dans leur désespoir et leur abattement — ce fut l’imprévu. En réalité, ce fut la seule chose qui leur donna le courage de rendre témoignage, courage dont la plus violente des persécutions ne put avoir raison.

      8 Si quelqu’un veut lire les récits concernant la résurrection de Jésus, qui se trouvent rapportés dans les quatre évangiles, il découvrira aisément leur harmonie et l’absence de toute ruse. Qu’un grand nombre de personnes témoignèrent de la résurrection, et que, dans le voisinage, un plus grand nombre encore ne tardèrent pas à l’accepter ensuite, ces faits sont attestés par la Bible et reconnus par des écrivains de l’histoire profane, tels que Josèphe. — Actes 2:41 ; 4:4.

      9. Quelles autres preuves avons-​nous que l’enseignement de la résurrection est vrai ?

      9 Et la résurrection de Lazare, de la fille de Jaïrus et du fils de la veuve de Naïn ? (Jean 11:43, 44 ; Marc 5:41, 42 ; Luc 7:14, 15). Beaucoup y assistèrent, rendant témoignage à la puissance de Dieu sous ce rapport. La puissance de Dieu s’était révélée de cette manière au temps des prophètes Élie et Élisée (I Rois 17:21, 22 ; II Rois 4:32-35). Abraham crut en la résurrection (Héb. 11:19). Elle fut promise à maintes reprises dans les Écritures hébraïques. Nous avons une nuée de témoins pour attester la vérité du miracle de la résurrection accompli par la puissance de Jéhovah. — És. 25:8 ; 53:10-12 ; Job 14:13, 14 ; Dan. 12:13 ; comparez Exode 3:15 avec Luc 20:37, 38.

      BUT DE LA RÉSURRECTION

      10, 11. Quels desseins la résurrection sert-​elle ?

      10 Puisque Jéhovah est l’auteur des plus sublimes desseins, il a aussi quelque chose en vue dans la résurrection. Quand Adam pécha, Jéhovah avait le pouvoir de susciter une nouvelle race pour peupler la terre. Mais la résurrection proclame non seulement sa puissance illimitée mais encore son amour et sa miséricorde et le justifie comme le Dieu qui préserve ceux qui le servent. Ayant le pouvoir de ressusciter, il est à même de montrer que ses serviteurs lui seront fidèles même jusque dans la mort. Il peut répondre à Satan en lui permettant d’aller jusqu’à en tuer quelques-uns dans un vain effort pour soutenir ses fausses accusations. Le fait que les serviteurs de Jéhovah sont prêts à abandonner même la vie dans son service prouve qu’ils ne servent pas par égoïsme mais par amour. Il prouve aussi qu’ils le reconnaissent comme le Tout-Puissant, capable de les ressusciter, le Maître suprême et le Dieu d’amour. Il prouve qu’ils se sont voués à Jéhovah en raison de ses qualités étonnantes. C’est ainsi que Satan est reconnu comme un fieffé menteur dans le défi qu’il lança à la suprématie de Jéhovah et à l’intégrité de ses créatures qui lui sont dévouées par amour. — Job 1:9-11 ; 2:4, 5.

      11 Au temps du jugement en Éden, Jéhovah eut en vue une chose nouvelle. La résurrection serait nécessaire pour l’accomplir. C’était une nouvelle création, une organisation théocratique royale de 144 001 rois comme capitale de son organisation universelle. Ces membres seraient choisis parmi les hommes qui prouveraient leur intégrité inébranlable jusqu’à la mort — ce serait un gouvernement sur les membres duquel l’univers pourrait compter pour la justice, la droiture, l’attachement aux directives et aux principes de vérité de Jéhovah. Grâce à la résurrection, Jéhovah pourrait permettre également à son Fils unique, la créature la plus proche de lui dans l’univers et son principal agent exécuteur, d’être éprouvé jusqu’à l’extrême limite, d’être ressuscité dans le ciel, cette fois à la vie immortelle pour être l’Avant-coureur et le Chef de tous ses frères royaux, des 144 000 (Rom. 8:29 ; Col. 1:18 ; Apoc. 14:1). En réalité, c’est par son intermédiaire que le chemin est ouvert pour la résurrection d’autres créatures. Sa mort et sa résurrection sont le fondement de l’espérance pour tous ceux qui désirent la vie. C’est l’essentiel de l’argument de Paul : “ Mais maintenant le Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui se sont endormis (dans la mort, NW). Car, puisque par un homme, est venue la mort, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même tous seront vivifiés (rendus vivants, NW) dans le Christ. ” — I Cor. 15:20-22, Cr.

      LA PREMIÈRE RÉSURRECTION

      12. Quel fut le plus grand miracle de Jéhovah ?

      12 La Bible expose clairement deux sortes de résurrection : la première et la principale, la résurrection céleste ; la seconde, la résurrection terrestre. Dans le quinzième chapitre de la première lettre aux Corinthiens, Paul discute surtout de la résurrection céleste, dont le Christ fut le premier bénéficiaire. Quel miracle, cette résurrection ! C’est la première, dans le temps et en importance (Apoc. 20:6). Jéhovah avait accompli de nombreux miracles en créant des anges dont la force et la puissance étaient supérieures à celles de l’homme. La première de ses œuvres, son Fils unique, qu’il employa ensuite comme Créateur associé, fut, en ce temps-​là, la plus grande de ses œuvres créatrices. Mais elle n’était pas comparable à l’œuvre puissante et miraculeuse qu’il accomplit, le 16 Nisan, de l’an 33 après J.-C., en ressuscitant Jésus-Christ, le “ premier-né d’entre les morts ” — le premier à être ressuscité des morts pour la vie éternelle.

      13. Comment la puissance de Jéhovah fut-​elle magnifiquement démontrée dans la résurrection de Jésus ?

      13 Imaginez les effets combinés de la sagesse suprême et de la puissance illimitée de Jéhovah lorsqu’il éleva Jésus à l’immortalité, lui donnant un organisme divin, faisant de lui l’exacte représentation de l’être de Jéhovah, le rendant supérieur à toute autre créature, bien au-dessus de sa position antérieure (Phil. 2:9 ; Héb. 1:3). De plus, Jésus ressuscité était la même personnalité qu’au moment de sa mort. Nous apprécions plus profondément la puissance de Jéhovah quand nous considérons le fait qu’il recréait la deuxième des plus grandes personnalités de l’univers. Quels fruits merveilleux de l’esprit le Fils avait développés pendant les millénaires de son service préhumain et céleste pour Dieu ! À quel point il les avait augmentés par son service terrestre sous l’épreuve de Satan, lorsqu’“ il apprit l’obéissance par les choses qu’il a souffertes ” ! (Héb. 5:8.) Or, pas une seule parcelle de ses qualités d’intégrité indéfectible et éprouvée n’a été perdue par Jéhovah en le ressuscitant, en recréant sa personnalité. Quelle réalisation merveilleuse !

      14. Ce miracle étonnant doit-​il se répéter ? Expliquez.

      14 Or, ce grand miracle doit se répéter 144 000 fois par la résurrection des membres associés du corps du Christ à l’immortalité (I Pi. 1:4 ; I Jean 3:2). Oui, ils peuvent dire : “ Le Seigneur Jésus-Christ, qui refaçonnera notre corps humilié pour qu’il soit rendu conforme à son corps glorieux selon l’opération de la puissance qu’il a, même de s’assujettir toutes choses. ” — Phil. 3:20, 21, NW.

      15. a) Quand la résurrection des membres du corps du Christ a-​t-​elle lieu ? b) Et de ceux qui sont encore sur la terre aujourd’hui ?

      15 Le temps de leur résurrection est révélé par ces mots : “ Dans le Christ tous seront rendus vivants ; mais chacun en son propre rang : les prémices, Christ ; ensuite ceux qui sont au Christ au cours de sa présence. ” (I Cor. 15:22, 23, NW). Sa présence comme Roi immortel, régnant, a lieu maintenant. Depuis 1918, il a tourné son attention vers les membres de son corps et a ressuscité ceux qui étaient morts. Paul avait prédit cette résurrection : “ Car le Seigneur lui-​même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts (en union avec le Christ, NW) ressusciteront premièrement. ” Jésus-Christ, qui porte encore le titre : “ l’archange Michel ”, après avoir chassé du ciel Satan et ses anges, tourne son attention vers ces morts, et les ressuscite pendant que retentit la proclamation, semblable au son d’une grande trompette, du Royaume établi (Jude 9 ; Apoc. 12:7, 10). À partir de ce moment-​là, les membres du reste de ceux qui sont encore sur la terre, lorsqu’ils meurent fidèles, n’ont pas besoin d’attendre dans le sommeil de la mort, mais ils sont ressuscités au moment même de leur mort pour rejoindre leurs compagnons, cohéritiers du Christ dans l’immortalité. Paul explique cette suite d’événements lorsqu’il déclare : “ Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. ” “ Voici, je vous dis un saint secret : nous ne nous endormirons pas tous dans la mort, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, pendant la dernière trompette. Car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. ” — I Thess. 4:16, 17 ; I Cor. 15:51, 52, NW.

      LA RÉSURRECTION TERRESTRE

      16. Pour quelles autres personnes Jésus montra-​t-​il qu’il y a une espérance ?

      16 Il en est d’autres encore pour qui la résurrection offre un espoir, ce sont les personnes que Dieu garde dans sa mémoire parce qu’elles méritent les bienfaits de la résurrection. Jésus indiqua qu’il y en avait d’autres lorsqu’il dit : “ Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes du souvenir entendront sa voix et en sortiront, ceux qui ont fait de bonnes choses pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses viles pour une résurrection de jugement. ” — Jean 5:28, 29, NW.

      17. Qui est l’objet d’une résurrection pour la vie ?

      17 Ceux qui sont l’objet d’une résurrection céleste pour l’immortalité sont certainement parmi ceux qui ressuscitent pour la vie. Mais nombreux sont ceux qui, dans l’Antiquité, se montrèrent fidèles et refusèrent de se compromettre avec le monde de Satan afin d’obtenir une résurrection sous le gouvernement du Royaume. Cette résurrection serait meilleure que toutes celles qui eurent lieu de leur temps, avant que la rançon ait été payée par le Messie, et avant le début de son royaume (Héb. 11:10, 35). Ensuite, depuis que le royaume du Christ a été établi en 1914, certains membres de cette “ grande foule ” de personnes semblables à des brebis sont morts fidèles et d’autres peuvent encore mourir avant que la guerre d’Harmaguédon ne fasse disparaître l’ordre de choses de Satan (Mat. 25:34-40 ; Apoc. 7:9). Quelques-uns des membres de la “ grande foule ” servent maintenant dans la position de “ princes ”, de serviteurs responsables dans la société du Monde Nouveau de Dieu (És. 32:1). Cette promesse fut également donnée aux hommes du passé (Ps. 45:17 45:16, NW). Il s’ensuit raisonnablement que les hommes fidèles du passé et les autres brebis d’aujourd’hui qui meurent recevront une résurrection anticipée dans le monde nouveau, pour se joindre aux survivants d’Harmaguédon dans l’œuvre de transformation de la terre en paradis. Ce serait également une résurrection pour la vie, en ce qu’ils auraient un bon départ, ayant déjà modelé leur vie jusqu’à un degré élevé dans l’obéissance à Dieu. Dans la position qu’ils adopteront après leur retour à la vie ils ne manifesteront pas le moindre doute mais reprendront immédiatement le chemin de l’obéissance et de la conformité aux façons d’agir du monde nouveau. Ils seront aussi des “ justes ”, comme le relève Paul dans Actes 24:15.

      18. Qui est l’objet d’une résurrection de jugement ?

      18 Mais qu’en est-​il des “ injustes ”, ou “ ceux qui pratiquèrent des choses viles ”, qui sortiront pour une “ résurrection de jugement ” ? Cette résurrection sera une partie de la résurrection terrestre et comprendra ceux qui n’ont pas connu la manière de servir Jéhovah mais dont le cœur souhaitait observer des principes justes. Le malfaiteur à qui Jésus parla en est un exemple (Luc 23:39-43). Ils ne pratiquaient pas les choses agréables à Dieu et conduisant à la vie, mais ils avaient dans le cœur des désirs justes, l’amour de la justice, et Dieu s’en souvient. Il est probable que quelques-uns d’entre eux aient manifesté leur bonne volonté à l’égard des serviteurs de Dieu dans le passé. Ces personnes doivent sortir pour le jugement, dont l’issue dépend de leur obéissance aux règles divines qui régiront le monde nouveau de Dieu. Cela se produira quand les conditions paradisiaques seront en voie d’achèvement, comme le Christ le promit au malfaiteur.

      “ LA FIN ACCOMPLIE ”

      19. Comment la résurrection contribue-​t-​elle finalement à la justification du nom et de la parole de Jéhovah ?

      19 En accord avec Apocalypse 20:5, cependant, personne ne recevra le don de la vie éternelle avant la fin du règne millénaire du Christ. Quand vient le moment où Jésus aura rétabli l’humanité dans la véritable perfection, son œuvre sacerdotale à l’égard des hommes prend fin. Alors, la mort héritée d’Adam a été anéantie par la suppression de toutes les imperfections. La terre est remplie et embellie selon le dessein originel de Jéhovah. Le Christ s’écarte alors pour qu’ils se tiennent dans leur perfection devant Jéhovah lui-​même, comme Adam en Éden. C’est “ la fin accomplie... quand il aura détruit tout gouvernement, toute autorité et toute puissance ”. (I Cor. 15:24, NW.) Ensuite, l’épreuve du relâchement de Satan pendant un court moment est appliquée, et ceux qui tiennent ferme pour le gouvernement théocratique de Jéhovah sont déclarés justes, une demeure permanente dans ce monde sans fin leur étant octroyée. C’est alors que “ le reste des morts... reviennent à la vie ” dans le plein sens du mot (Apoc. 20:5, NW). Jéhovah Dieu est réellement “ tout pour tous ”, parce que c’est à lui qu’appartient entièrement la décision concernant la vie durable ou l’anéantissement pour chacun des habitants de la terre. Par la résurrection, le nom de Jéhovah et ses desseins sont justifiés. Heureux sont ceux qui en reçoivent les bienfaits !

  • La résurrection, espoir réconfortant
    La Tour de Garde 1954 | 1er septembre
    • La résurrection, espoir réconfortant

      1. a) Par quels moyens le monde maintient-​il les hommes dans la voie de l’anéantissement ? b) Comment les hommes pourraient-​ils se soustraire à la crainte de la mort ?

      DANS la lutte pour garder l’intégrité, il n’est pas facile pour quelqu’un d’agir contrairement aux coutumes et à la façon de penser de ce vieux monde. Cette ligne de conduite est éloignée de celle du lâche, bien que le monde puisse employer cette fausse accusation à l’égard du chrétien pour l’intimider et l’obliger à suivre une voie insensée, semblable à celle qu’il emprunte et qui le précipite vers la destruction. Car, au lieu de se laisser diriger par l’amour et le raisonnement, ce monde exploite les émotions affaiblies de l’homme déchu. Il brandit le fouet de la crainte, de l’orgueil, ou de l’égoïsme. Peu de gens peuvent y résister. À cause de cela, il est possible à des dictateurs de garder dans la soumission des nations entières, les hommes craignant d’affirmer qu’ils nourrissent des principes de justice, en parlant sans détours ou en adoptant une position franche. Par leur silence et pour leur propre sécurité, ils approuvent tacitement les mesures impies, totalitaires de leurs gouvernements et se placent d’eux-​mêmes sous la condamnation de la communauté avec la nation méchante. Ils vivent dans la terreur de la mort pour eux ou les membres de leur famille. La Bible décrit le Diable, le grand geôlier, comme gouvernant “ tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude ”. (Héb. 2:15.) Si les hommes avaient la véritable connaissance de la résurrection, ils pourraient être affranchis d’une telle crainte. De là la nécessité vitale de cette connaissance. Sans cette compréhension et cette foi, le chrétien ne peut maintenir son intégrité.

      2. Comment la connaissance de la résurrection affermit-​elle l’intégrité de Jésus ?

      2 Pour Jésus, tandis qu’il maintenait son intégrité sur la terre, sous la violente pression du Diable et de son monde, la résurrection fut une force qui le soutenait. Alors qu’il subissait la mort sur le poteau de torture, cette foi et cette espérance l’aidèrent beaucoup à garder une intégrité inébranlable à l’égard de son Père. Il est écrit de lui : “ Et encore ma chair aussi reposera en espérance ; car tu ne laisseras pas mon âme en hadès. ” (Actes 2:26, 27, Da). Jésus savait que Dieu ne l’oublierait pas, pour laisser son existence, son “ âme ”, effacée dans le tombeau.

      3. Quels autres exemples montrent la nécessité de la connaissance et de la foi en la résurrection ?

      3 De même, Abraham fut affermi pour subir avec succès l’épreuve de l’offrande de son fils Isaac ; Job le fut pour supporter de grandes souffrances et la perte de tout sauf la vie, et la grande nuée de témoins fidèles du passé le furent pour résister, bien qu’ils fussent “ torturés, n’acceptant pas la délivrance par quelque rançon, afin d’obtenir une meilleure résurrection ”. (Héb. 11:35, NW.) Les apôtres furent remplis d’une “ espérance vivante ” par le fait de la résurrection de Jésus et la garantie qu’elle leur procurait, prêtant une force et un enthousiasme à leur prédication qu’aucune persécution ne put abattre. Cela leur permit de supporter la mort pour obtenir la résurrection. — Phil. 3:10, 11 ; I Pi. 1:3 ; 3:21.

      L’ÂME, L’ESPRIT ET LES TOMBES DU SOUVENIR

      4. Montrez que la résurrection ne consiste pas en la réunion du corps à une “ âme immatérielle ”.

      4 Nous voulons être sûrs que nous serons dignes de la résurrection, que Dieu se souviendra de nous pour accomplir en notre faveur ce puissant miracle. La compréhension des principes sur lesquels elle repose nous aidera. Le mot “ résurrection ” est traduit du trot grec anástasis, qui signifie littéralement “ le fait de se relever ”. Qu’est-​ce qui se relève pour la vie lors de la résurrection ? C’est l’homme, la personnalité, la personne même qui mourut. Ce n’est pas le corps rétabli dans lequel est introduite une “ âme immatérielle ” qui était restée dans le ciel ou autre part. Car ce n’est pas simplement le corps qui meurt, mais la personne, l’âme, qui est la créature humaine vivante, qui respire et qui est douée de sens. Quand une personne meurt, l’âme meurt. Dans Nombres 6:6, 7, NW, la Bible déclare : “ (Un nazaréen) ne s’approchera pas d’une âme morte. Ni même pour son père ou sa mère... il ne se souillera quand ils mourront. ” L’âme n’est pas quelque chose qui se sépare du corps et va au ciel. Même de Jésus, il a été dit : “ Tu ne laisseras pas mon âme en hadès. ” (Actes 2:27, Da). L’âme de Jésus n’était pas au ciel ou “ paradis ”. Elle était dans le hadès, le tombeau, et ce fut de ce lieu que Dieu le ressuscita.

      5. Que veut dire Ecclésiaste 12:7 : “ L’esprit retourne à Dieu qui l’a donné ” ?

      5 La Bible dit, il est vrai : “ L’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. ” (Eccl. 12:7). Mais notez que c’est l’esprit, non pas l’âme. L’apôtre montre qu’il existe une distinction entre les deux quand il parle de la Parole de Dieu comme étant pénétrante “ jusqu’à partager âme et esprit ”. (Héb. 4:12.) Ici, l’“ esprit ” désigne le principe de vie, la force de vie. Son retour à Dieu signifie que le savoir et le pouvoir de faire revivre cette personne résident entièrement et exclusivement dans les mains de Jéhovah. Tout comme une machine compliquée resterait en panne et exigerait les services de son inventeur ou de son dessinateur pour être réparée ou reconstruite ; personne d’autre n’aurait le savoir-faire et l’habileté pour la réparer ou la reconstruire et la remettre en action.

      6. Sur quelle base Dieu juge-​t-​il si une personne morte mérite ou non la résurrection ?

      6 Jésus montra sur quelle base Dieu fait reposer sa détermination en ce qui concerne celui qui est l’objet de la résurrection. Il déclara : “ Tous ceux qui sont dans les tombes du souvenir entendront sa voix et en sortiront. ” (Jean 5:28, 29, NW). Ceux qui sont dans la mémoire de Dieu, qui, avant leur mort, manifestèrent un penchant, un attachement pour la droiture et la justice, ou possédèrent un droit légal conformément aux dispositions de Dieu concernant le mérite familial, sont ceux-là que Dieu ramène par la résurrection. Nous pourrions présenter cela d’une autre façon : Dieu a une relation ou transcription du modèle de vie, laquelle est soumise à son jugement et donne à cette personne ou personnalité le droit à une résurrection. Ce n’est pas que quelqu’un en soi-​même mérite la résurrection. Non, mais dans sa miséricorde et grâce au sacrifice rédempteur de son Fils, il juge ces personnes méritantes.

      NOTRE MODÈLE DE VIE

      7. Quels facteurs façonnent notre modèle de vie en tant que chrétiens voués à Dieu ?

      7 Maintenant, qu’est-​ce qui amènera l’un quelconque d’entre nous dans cette position heureuse ? Ayant eu foi en Jéhovah Dieu et dans le sang de son Fils Jésus-Christ, et nous étant voués à lui, nous devons produire un modèle de vie convenable, bâtissant sur ce fondement. Considérons les facteurs qui font de nous la personnalité ou l’individu que nous sommes, le modèle de vie que nous présentons. Ce dernier est façonné par quatre choses : 1o Les traits dont nous avons hérité. Par suite des combinaisons presque illimitées dans le mécanisme des gènes au moment de la conception, l’enfant hérite des qualités mentales, des traits, des tendances et des talents, qui reflètent ordinairement à un degré appréciable certaines des qualités de ses parents. C’est pourquoi l’enfant, quand il naît, possède à un degré quelconque un modèle de vie. Son cerveau a des “ circuits ” à peine formés, en plus des traits naturels et instinctifs qui doivent assurer sa vie, tels que l’instinct de sucer le lait de sa mère. Dieu, connaissant ces combinaisons dans l’enfant, pourrait dire à cet instant quelles seront ses tendances, et à quel point elles seront fortes pour résister ou se plier au milieu ambiant, plus tard. 2o Le milieu, qui comprend les expériences connues pendant la vie. 3o Notre propre volonté ou notre choix comme agent moral libre. 4o L’influence du saint esprit de Dieu, de sa Parole et de son organisation.

      8, 9. a) Indiquez la conduite qui assure au chrétien la résurrection. b) Quel est le résultat d’une telle conduite ?

      8 D’après ce qui précède, nous pouvons voir que l’on peut posséder certaines tendances dès la naissance. Le premier milieu dans lequel on vit et l’éducation des parents peuvent les accentuer ou les réprimer. De là, l’importance vitale d’un milieu ambiant, d’une éducation et d’une discipline convenables pour l’enfant. Puis le temps vient où il exerce sa volonté dans le choix des habitudes bonnes ou mauvaises. Peut-​il suivre la bonne voie par ses propres forces ? Non, car, étant un descendant imparfait du pécheur Adam, la règle suivante s’applique à lui : “ Les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse. ” (Gen. 8:21). Et l’ambiance de ce vieux monde, avec sa propagande et sa méchanceté, s’exerce sur lui de tous côtés. Aussi doit-​il se tourner vers la Parole de Dieu, la Bible, pour être guidé. Il faut que le saint esprit ou force active de Dieu le dirige. Le saint esprit a inspiré la Bible. Il a besoin aussi de l’aide de l’organisation de Dieu et doit marcher en harmonie et de pair avec elle pour persévérer comme la Bible l’ordonne. En faisant ces choses, il réagira convenablement à l’égard du milieu qui l’entoure et empruntera la voie droite quand des problèmes se présenteront à lui. Il sera capable de développer toutes les bonnes qualités et les talents qu’il possède, pour les employer au service de Dieu. Il pourra triompher des tendances mauvaises. Son esprit cessera de se conformer au monde pour se conformer aux façons d’agir du monde nouveau. — Rom. 12:2.

      9 Quel en sera le résultat ? Il sera une nouvelle personnalité, créée selon la volonté de Dieu (Éph. 4:24). Il produira un modèle de vie en harmonie avec la volonté et la Parole de Dieu. Les choses qu’il fait seront en harmonie, coïncideront avec les choses écrites dans la Bible. Tel un inspecteur qui, dans une usine, contrôle les produits finis d’après le modèle original, et rejette ceux qui n’y sont pas conformes, ainsi, Dieu, en considérant le modèle de vie que nous offrons, se rend compte si nous avons suivi son modèle juste. En tant que chrétiens voués à Dieu, c’est là-dessus que repose notre espérance personnelle en une résurrection. La Parole de Dieu emploie l’illustration d’un potier qui choisit ou rejette les vases d’argile selon qu’ils sont conformes ou non au modèle désiré. — Rom. 9:19-24.

      “ LE DÉVELOPPEMENT DU CARACTÈRE ” EST UNE ERREUR

      10. S’agit-​il du “ développement du caractère ” ? Expliquez.

      10 Il ne s’agit pas là du “ développement du caractère ”. Dans le prétendu “ développement du caractère ”, la personne compte sur sa propre justice, édifiant une “ aimable ” personnalité qui la rendra digne de la vie. Non, les chrétiens comptent sur la justice de Dieu et sur son esprit tandis qu’ils essaient d’imiter le modèle du Christ, en gardant leur intégrité. Même dans ce cas, le mérite ne réside pas en eux-​mêmes. Ils sont encore imparfaits, mais par la foi et l’obéissance, ils espèrent être l’objet de la miséricorde divine. Ils essaient d’exalter la bonté imméritée et la justice de Dieu, non la leur. C’est à cause de cela que les Juifs échouèrent : “ Ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu. ” — Rom. 10:3.

      11. a) Que devient le méchant volontaire ? b) Qu’est-​ce que cela montre au sujet de l’existence d’une “ âme immatérielle ” ou d’un état intermédiaire pour les morts ?

      11 Conformément à l’illustration du potier, les méchants volontaires et ceux qui meurent assujettis à la condamnation qui frappe la famille ou la communauté seront rejetés. Ils sont “ oubliés ” par Dieu, effacés de sa mémoire (Prov. 10:7 ; 11:7 ; Abdias 16). Dieu considère comme vivants ceux dont il se souvient ; il oublie les méchants comme étant morts définitivement (Luc 20:38 ; Rom. 4:17 ; És. 26:14). Par ailleurs, tout ceci montre qu’il n’existe pas d’“ âme immatérielle ” distincte ni d’état conscient intermédiaire pour les morts. Non. Seulement la relation que Dieu possède : si elle est défavorable, elle est effacée, oubliée, comme si elle n’avait pas existé.

      PAS DE RÉSURRECTION DU CORPS

      12. Que montre Paul au sujet du corps des ressuscités ?

      12 Puisqu’il n’y a pas d’“ âme immatérielle ” existant indépendamment du corps, la résurrection n’est pas la “ réunion de l’âme et du corps ”. Cependant, spirituel ou terrestre, l’individu doit avoir un corps ou organisme, car toutes les personnes, célestes ou terrestres, en possèdent un. La Bible affirme : “ S’il y a un corps physique, il y a aussi un corps spirituel. ” Mais le corps est-​il rassemblé ? Ou bien, est-​ce une réplique du corps ancien, exactement pareil à celui de la personne quand elle mourut ? Non. Les Écritures répondent : “ Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-​ils, et avec quel corps viennent-​ils ? Insensé ! ce que tu sèmes ne reprend point vie, s’il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps qui se développera, mais un grain nu, de blé, peut-être, ou tout autre du reste ; mais Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence son propre corps. ” — I Cor. 15:44, 35-38, NW.

      13, 14. Quelle sorte de corps est-​il donné aux cohéritiers du Christ lors de la résurrection ?

      13 Comme Paul le déclare, la même sorte de corps n’est pas donnée à tous ceux qui ressuscitent. Il explique qu’il y a maintenant différents corps, des corps spirituels appartenant aux anges dans les cieux, et des corps de chair pour ceux qui vivent sur la terre : “ Il y a des corps célestes et des corps terrestres ; mais différente est la gloire des célestes, et différente celle des terrestres. ” (I Cor. 15:40, Da). Ensuite, il montre qu’il est donné aux cohéritiers du Christ, recevant une résurrection céleste, un corps de qualité supérieure à celui de la chair. Il dit : “ Ainsi en est-​il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible ; il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux... il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel. C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant... Tel est celui fait de la poussière, tels sont ceux faits de la poussière ; tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l’image de celui qui a été fait de la poussière, nous porterons aussi l’image du céleste. Cependant, ce que je vous dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. ” — I Cor. 15:42-50, NW.

      14 Les 144 000 membres de l’“ épouse ” abandonnent la vie terrestre dans la mort et sont ressuscités parfaits, divins, immortels, incorruptibles (I Pi. 1:4 ; II Pi. 1:4). Leurs corps sont glorieux, brillants, resplendissants, si brillants en réalité qu’aucun homme ne pourrait les voir et vivre. Étant supérieurs aux anges, ils sont au-dessus et en dehors de tout pouvoir ou de toute influence que les anges mêmes pourraient exercer pour leur nuire ou les gêner. Ils relèvent uniquement de Jéhovah le Tout-Puissant. En tant que Dieu, il est toujours bien loin au-dessus d’eux.

      15. a) Montrez que ce n’est pas le même corps qui est ressuscité. b) À la résurrection terrestre, le corps est-​il l’exacte reproduction de celui qu’on possède à la mort ?

      15 Quel corps Jéhovah donne-​t-​il à ceux qu’il lui plaît de ressusciter sur le plan terrestre ? Il n’est pas possible que ce soit le même corps, composé des mêmes atomes exactement. Si un homme meurt, qu’il est enterré, selon le processus de la décomposition, son corps est reconverti en produits chimiques organiques qui sont absorbés, mettons, par un pommier. Des personnes mangent les pommes de cet arbre. Les éléments, les atomes de cette première personne, se trouvent, maintenant, dans un grand nombre de personnes. À la résurrection, il est évident que les mêmes atomes ne peuvent être en même temps dans la première personne et dans toutes les autres. Ce ne pourrait pas non plus être un corps créé qui serait l’exacte reproduction du corps tel qu’il était au moment de la mort. Si le corps d’une personne a été mutilé avant sa mort, reviendra-​t-​il mutilé ? Non. Supposons qu’une personne meure parce que son corps s’est vidé de son sang. Reviendra-​t-​elle sans son sang ? Non, répondrez-​vous, car elle ne pourrait vivre sans le sang dont la Bible dit qu’il est la vie (ou âme) de la personne (Gen. 9:4). Par le même raisonnement, si elle mourut, le cœur transpercé, elle ne peut être ressuscitée dans cet état.

      16. Quelle sorte de corps est-​il donné à ceux qui sont l’objet d’une résurrection terrestre ?

      16 La majeure partie du corps humain en vie change au cours d’un certain nombre d’années, les tissus usés étant remplacés, bien que l’aspect général et les caractéristiques de la personne demeurent. Pourquoi donc faudrait-​il qu’une personne revienne à la résurrection avec le corps absolument identique ou marqué de mutilations défigurantes ? Par la puissance miraculeuse de la résurrection que lui a octroyée Jéhovah, le Christ peut créer pour les ressuscités des corps qui soient sains raisonnablement. Le corps de Lazare était dans un état de décomposition. Quand Jésus le ressuscita, le miracle remplaça et reconstitua les tissus ruinés, décomposés. Il produisit un homme bien portant. Il en sera ainsi lors de la résurrection. — Jean 11:38-44.

      17. À la résurrection, sera-​t-​il donné un corps parfait à ceux qui sont ressuscités sur la terre ?

      17 Jéhovah donnera donc aux ressuscités un corps convenable. Est-​ce un corps de chair parfait ? Non. C’est un corps raisonnablement sain et bien portant, mais il ne sera parfait qu’après qu’ils auront reçu du Christ l’éducation et l’instruction, pendant son règne millénaire, auront appris à vivre convenablement et que leur corps et leur esprit seront en accord avec Dieu, non seulement du fait de leur volonté, mais dans toutes leurs pensées et leurs actions. Ainsi, en persévérant sur le chemin de l’obéissance, ils se verront appliquer les pouvoirs curatifs de la rançon du Christ, éloignant la mort progressivement jusqu’à ce que toute trace d’imperfection ait disparu et que la force vivifiante, étincelante de la vie remplisse chaque cellule et chaque tissu de leur corps.

      18. Pourquoi la résurrection est-​elle un miracle étonnant ?

      18 Méditez pendant un moment sur la manifestation merveilleuse, miraculeuse de la puissance et de la sagesse que Jéhovah démontre dans la résurrection. Il ne combine pas simplement certaines qualités pour donner naissance à une personnalité, mais reproduit exactement chacun des millions de traits et de particularités de l’individu, non seulement ceux dont il a hérité, mais tous ceux qui résultent des influences innombrables qui agissent sur lui pendant sa vie — les choses qu’il a lues, étudiées, vues, faites, expérimentées — la personnalité produite au cours de sa vie. Jéhovah reconstitue tout cela avec une exactitude infaillible, dans les moindres détails, dans un corps adapté au lieu où Dieu le destine à vivre. Le cas de Jésus en est une illustration, comme nous l’avons déjà fait remarquer dans l’article précédent “ Le miracle de la résurrection ” (§ 13).

      UNE CONTREFAÇON DITE SCIENTIFIQUE

      19. Quelle contrefaçon est présentée dans une théorie dite “ scientifique ” ?

      19 Récemment, dans une revue populaire, on avança l’opinion insensée selon laquelle la science aurait découvert le secret de la résurrection. Voici l’espérance offerte :

      “ Pour reproduire l’individu à l’image originale, tout ce dont on aurait besoin, ce serait juste d’une cellule de tissu cicatriciel, d’un morceau microscopique prélevé sur une blessure légère qui commence à guérir. Cette semence supérieure serait plantée dans une plate-bande ou un jardin uniques en leur genre, dans lesquels la “ terre ” serait imprégnée de produits chimiques convenables et, par ailleurs, pourvue des outils exigés par le maître sculpteur (la puissance reconstituante du tissu cicatriciel) pour former des êtres vivants en partant de la première argile, celle du tissu cicatriciel régénérateur.

      “ Le premier échelon essentiel vers l’immortalité physique se présente comme une chose très simple. Tout ce qui est nécessaire, c’est une petite coupure superficielle, peu profonde, pour activer le processus de la guérison. Dès que le tissu cicatriciel commence à se former, un petit morceau en est détaché pour être conservé, soit dans une culture du tissu, soit par une très forte congélation. C’est ce petit bout qui constitue la semence supérieure, à partir de laquelle une réplique exacte de l’individu auquel elle appartenait peut être créée dans l’avenir.

      “ Ces semences pourraient être gardées indéfiniment dans un état de parfaite conservation, l’étincelle de vie maintenue en suspens, mais dont à tout moment la vie pourrait rejaillir.

      “ En réalité, au lieu de recréer seulement un Einstein ou un Churchill, nous pourrions amener à l’existence plusieurs d’entre eux, à la manière de jumeaux identiques. ” (Look, 24 mars 1953). L’auteur de l’article ajoute, modestement : “ Quelles sont les conditions convenables (pour cultiver un tel corps) ? Nous l’ignorons et nous sommes encore loin de le savoir. ” Oui. Bien que présentée par la science, ce n’est qu’une théorie sans preuve réelle à l’appui.

      20. Citez une loi de Dieu régissant les choses naturelles qui rend cela impossible.

      20 La vraie recherche biologique a révélé que, dans les tout premiers stades embryonnaires, toutes les cellules de l’embryon sont pareilles. Mais, un peu plus tard, sous l’action des forces génétiques que les hommes ne comprennent pas, ces cellules se spécialiseront à un degré élevé, de sorte que certaines produiront seulement des fibres musculaires, certaines autres seulement les parties de l’œil sensibles à la lumière, d’autres encore simplement la peau, etc. Un savant s’exprime ainsi : “ En embryologie, nous trouvons de jeunes cellules libres aux potentialités terriblement étendues qui viennent se lier dans un modèle par lequel elles sont enveloppées étroitement dans les formes et les fonctions les plus fortement spécialisées : fibres musculaires allongées, cellules sensibles à la lumière ou fabriquant de l’acide chlorhydrique dans l’estomac. ” Aucune de ces cellules, si elle est cultivée séparément, ne pourrait donner naissance à un corps nouveau complet. Le même savant dit encore : “ Le jeune être humain, par exemple, possède, dès la fin du premier mois de son existence, un “ indicateur ” détaillé de son futur développement. ” (Scientific American, février 1950). Et, bien qu’il soit vrai que le sang, en même temps que les tissus du corps, guérisse les blessures, qui a vu le corps humain produire un nouveau bras ou une nouvelle jambe après amputation ? ou un nouveau rein, un foie, un œil ?

      21. Comment l’“ espérance ” qu’offre une telle théorie reste-​t-​elle au-dessous de celle présentée par la résurrection ?

      21 Si les lecteurs de l’article de Look, reproduit ci-dessus, recherchent la vérité, ils voudront comparer l’“ espérance ” qu’il offre avec celle que présente la Bible au sujet de la résurrection. Selon l’article, la “ personne recréée ” posséderait seulement les caractéristiques que ses gènes lui donnèrent à l’origine. Les expériences personnelles de sa vie et sa mémoire seraient perdues. Elle ne se souviendrait pas d’avoir vécu auparavant, mais serait semblable à un enfant nouveau-né. Elle devrait grandir et mourir d’innombrables fois, pour recommencer continuellement à partir de “ rien ”. Quelque faute d’inattention ou de négligence de la part de ceux qui prendraient soin de son “ jardin unique ” empêcherait qu’elle “ naisse de nouveau ”. Et il n’y a pas d’espoir pour ceux qui sont déjà morts. En vérité, pour remplacer les fidèles promesses de Dieu, quelle contrefaçon vicieuse, peu convaincante, indésirable et qui s’avère absolument insuffisante !

      22. Existe-​t-​il un cas où les hommes peuvent accomplir une résurrection ?

      22 Le miracle prodigieux de la résurrection émane de Jéhovah exclusivement. Seul, il détient ce pouvoir dès l’origine, et il l’a confié à son Fils : “ Car, comme le Père a le don de la vie en lui-​même, ainsi il a accordé au Fils d’avoir le don de la vie en lui-​même. ” (Jean 5:26, NW). Il est possible aux hommes de ressusciter des personnes à l’aide de la respiration artificielle, de drogues ou de l’électricité, après l’arrêt du cœur et de la respiration. Mais on reconnaît que la personne est morte quand les cellules s’altèrent, surtout celles du cerveau qui, après quelques minutes seulement de privation d’oxygène, dégénèrent sans qu’on puisse y porter remède. Les remèdes humains n’ont aucun pouvoir sur cette personne. C’est seulement grâce au pouvoir de résurrection de Dieu qu’elle peut revenir à la vie. Et Dieu n’aura pas non plus à le faire selon un processus long de développement, mais instantanément, grâce à son pouvoir illimité. Quand Jésus était sur la terre, il ne guérit pas lentement des mains sèches ou des yeux aveugles mais les guérit instantanément, miraculeusement. — Marc 3:1-5 ; 10:51, 52.

      L’ESPOIR DE LA RÉSURRECTION : UN ENCOURAGEMENT À SERVIR DIEU

      23. Comment l’espérance de la résurrection procure-​t-​elle un casque à notre intégrité, que nous soyons membres des oints ou des autres brebis ?

      23 Le chrétien possède donc une espérance sans égale, bien supérieure à tout ce que l’homme a pu rêver. C’est pourquoi Paul s’exprime ainsi : “ Ayant pour casque l’espérance du salut. ” (I Thess. 5:8). L’une des plus fortes caractéristiques de cet espoir est la résurrection. Elle nous empêche d’avoir la “ tête ” brisée par les attaques de l’ennemi qui, autrement, ébranleraient notre intégrité envers Dieu. Même l’action de la mort ne peut le faire, car nous savons que si nous appartenons aux 144 000 créatures célestes nous serons ressuscités à la gloire immortelle “ en un clin d’œil ”. (I Cor. 15:52.) Si nous sommes parmi les autres brebis, il en sera comme si nous nous endormions une seconde pour nous réveiller la seconde suivante. Pour nous, ce ne sera pas une attente longue et malheureuse. Car la mort est l’absence totale de vie et de conscience — le néant. En se réveillant dans le monde nouveau, la première pensée de quelqu’un serait probablement l’achèvement de celle avec laquelle il mourut. Énoch, qui se réveillera avec la vision du monde nouveau encore à l’esprit, en est un exemple (Héb. 11:5). Bien que tous les témoins de Jéhovah désirent vivre et prêcher aussi longtemps que Jéhovah le voudra, ils ne craignent pas la mort.

      24. Comment les chrétiens devraient-​ils envisager la mort, eu égard à cette espérance ?

      24 Lorsque survient la mort de leurs bien-aimés, les chrétiens ne sont pas comme les autres. Ils ne s’affligent pas outre mesure. Bien qu’ils reconnaissent la mort comme une ennemie, ils ne sortent pas des limites de l’amour et de l’affection naturels et ne permettent pas à la tristesse d’empêcher qu’ils gardent leur intégrité dans le service de Jéhovah. Au lieu de cela, ils persévèrent avec plus de fermeté, sachant que le service fidèle leur assurera une place dans le monde nouveau, de sorte qu’ils pourront revoir leurs bien-aimés lors de la résurrection.

      25. Pourquoi l’espérance de la résurrection devrait-​elle nous inciter à une plus grande activité maintenant ?

      25 Quel Dieu tendre, attentif, nous servons ! Sa promesse de la résurrection devrait nous inciter à une plus grande activité maintenant. Le temps se rapproche régulièrement où elle sera devenue une réalité, non seulement pour les membres des 144 000, ressuscités depuis 1918, mais pour ceux qui vivront sur la terre. Pensez à la joie du Christ et de ses cohéritiers célestes quand ils appliqueront avec amour le mérite du sacrifice expiatoire du Christ pendant son grand sabbat du Royaume pour faire remonter de la fosse de la mort les milliards de morts qui se trouvent dans la terre (Luc 14:5 ; Jean 5:26 ; 6:53). Pensez à la joie des autres brebis de Jéhovah dans le paradis terrestre quand Jéhovah annoncera cela, ordonnant à son organisation de se préparer à recevoir les morts ressuscités. Elles goûteront alors une joie surabondante dans les dispositions qu’elles prendront pour nourrir, loger, instruire et préparer la foule des ressuscités pour qu’ils remplissent leur place dans la société du Monde Nouveau. Quelle grande assemblée ce sera ! Chose étonnante, réconfortante, le temps où le schéol-hadès, la “ tombe ”, sera détruit par la résurrection et quand, finalement, la société humaine parfaite se tiendra devant Dieu à la fin des mille ans, et, après avoir subi l’épreuve avec succès, entendra Dieu exprimer son approbation, les justifiant comme étant dignes de la vie éternelle sur notre globe embelli. Le miracle de la résurrection, répété des milliards de fois, aura accompli brillamment les desseins de Dieu par la victoire sur la mort, et n’aura jamais besoin d’être répété dans les siècles innombrables à venir.

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